L’ONUCI RENFORCE LES CAPACITES DES GROUPEMENTS DES FEMMES DE LA REGION DU TONPKI SUR LA PRISE EN CHARGE JURIDIQUE ET MEDICALE DES VIOLENCES BASEES SUR LE GENRE ET LE VIH / SIDA

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12 avr 2012

L’ONUCI RENFORCE LES CAPACITES DES GROUPEMENTS DES FEMMES DE LA REGION DU TONPKI SUR LA PRISE EN CHARGE JURIDIQUE ET MEDICALE DES VIOLENCES BASEES SUR LE GENRE ET LE VIH / SIDA

Man, le 11 avril 2012...Une quarantaine des participants issus des groupements des femmes et d'organisations non-gouvernementales (ONG) de la région du Tonkpi, participent du 11 au 13 avril 2012 à Man, (600 km d'Abidjan), à un atelier de renforcements des capacités sur la prise en charge juridique et médicale en matière de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) et le VIH / SIDA. L'atelier est organisé par l'unité VIH / SIDA de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI).

Les formateurs vont instruire les participants pendant trois jours sur les instruments internationaux protégeant les femmes, la prise en charge psychosociale, médicale et juridique et la prévention des violences sexuelles et sexistes.

Pour le Docteur Moriba Koné, administrateur VIH / SIDA du bureau de zone de Man de l'UNICEF, dans la région du Tonkpi, l'atelier est une occasion pour les participants de rendre plus efficace leur lutte contre la VBG et le VIH/SIDA. « En ce qui concerne les cas de VBG, il faut noter que la prévalence de VBG est élevée car une femme sur quatre est aujourd'hui violentée en Côte d'Ivoire ». Il a ajouté que l'objectif est de faire baisser le taux de prévalence et qu'à cet effet, les efforts sont multipliés dans ce sens.

Césaire Tankona, de l'unité VIH / SIDA de l'ONUCI, a souligné que l'importance de la sensibilisation des groupements des femmes et des ONG locales sur le renforcement des capacités était vitale pour lutter efficacement contre les violences basées sur le genre et le VIH/SIDA. M. Tankona a insisté sur la nécessité de transmettre aux camarades dans les campements respectifs, les leçons apprises lors de cet atelier.

Pour Agnès Doua, Présidente de l'ONG ADPF (Action pour la Protection et le Développement de la femme) pour la région du Topnki, cet atelier va renfoncer ses connaissances et lui permettre de comprendre le fonctionnement des différentes juridictions ainsi que le suivi médical dans le cas de plaintes sur les violences basées sur le genre et le VIH/SIDA. « La formation va aussi me donner la possibilité de comprendre les cas de situation de viols et des infections des transmissions sexuelles et la conduite à tenir. Elle va nous aider à mieux échanger avec les populations et à encadrer notre personnel dans les ONG et les groupements des femmes », a-t-elle conclu.

Thérèse Mun, représentant le groupement des femmes du département de Biankouma a exprimé sa satisfaction. « Cette formation m'a beaucoup apporté, il faut souligner que c'est la première fois que je participe à cette type de formation et c'est maintenant que je découvre les trois formes de transmission : le sang pour le rapport non protégé, la transmission mère-enfant par l'allaitement et ce qui me surprend le plus, le contact du sang dans les accouchements. »