REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 1 MARS 2012

1 mar 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 1 MARS 2012








Koenders a échangé avec l'ambassadeur suisse




 





L'expression, L'Inter -

Le
représentant spécial du secrétaire général des Nations-unies pour la Côte
d'Ivoire, Bert Koenders, a rencontré hier l'ambassadeur de Suisse en Côte
d'Ivoire, David Vogelsanger. Les deux diplomates ont discuté de l'évolution de
la situation politique du pays et des efforts faits dans le sens de la paix.




 





Situation politique en Côte d'Ivoire / Bert Koenders et Boureima Badini se
concertent




 




Le
Nouveau Réveil -

Le Représentant spécial du Facilitateur du dialogue direct inter ivoirien a
rencontré le lundi 27 février 2012 à son cabinet, le Représentant spécial du
secrétaire Général de l'Onu. Boureima Badini et Bert Koenders ont fait un large
tour d'horizon de l'actu alité socio politique en Côte d'Ivoire. Ils ont surtout
fait le point sur le déroulement des élections législatives partielles du
dimanche 26 février dans 12 circonscriptions électorales et échangé sur la
nécessité d'une relance du dialogue politique entre le pouvoir et l'opposition.
Selon M. Bert Koenders, cette rencontre entre dans le cadre des concertations
périodiques que l'Onuci et la Facilitation ont initiées en vue de suivre, au
jour le jour, l'évolution de la situation socio politique en Côte d'Ivoire.
Évoquant l'organisation et le déroulement des élections législatives partielles
du dimanche 26 février dans 12 circonscriptions électorales, les deux
Représentants spéciaux se sont dits satisfaits dans l'ensemble. Ils ont estimé
que ce scrutin s'est déroulé dans un climat apaisé, non sans déplorer les
évènements survenus à Bonon, où des individus ont tiré sur des éléments des
forces de l'Onuci, déployés pour la sécurité des élections ; une situation qui a
nécessité le déplacement sur le terrain du commandant des casques bleus afin d'y
voir plus clair. Face à cet incident, M. Koenders et M. Badini ont invité les
populations de la localité au calme et à la retenue et est appelé les hommes
politiques à plus de responsabilité afin d'éviter de compromettre les acquis
jusque là enregistrés. Malgré l'incident de Bonon et le faible taux de
participation comparative ment aux échéances précédentes, le Représentant
spécial du Facilitateur a profité pour remercier l'Onuci pour le soutien massif
apporté à l'état de Côte d'Ivoire. Dans le même ordre d'idées, M. Koenders et M.
Badini ont fait une mention spéciale à la Commission électorale Indépendante
pour l'organisation et le déroulement de ces partielles qui ont permis aux
électeurs d'accomplir librement leur devoir civique. Il a également été
question, au cours de l'entretien entre les deux hommes, de la certification des
élections par l'Onuci.




 




Gal
Gnakoudé Béréna, Onuci, à propos des événements de Bonon : la situation est
calme -
(propos recueillis sur Onuci Fm)




 





Nord-Sud –

Le
Commandant de la force onusienne livre les premiers résultats des enquêtes
menées à Bonon, suite aux incidents survenus, dimanche, dans cette
circonscription électorale.





Est-ce qu'on peut avoir une idée de votre enquête ?




Pour
l'instant, c'est qu'au niveau de l'intersection, à l'entrée de Bonon, il y a eu
des tirs sur le convoi de l'Onuci et elle a répliqué. Mais notre investigation,
nos contacts avec la population, au niveau du village où l'incident a eu lieu,
nous  ont confirmé qu'il n'y avait eu ni blessés ni morts d'hommes au niveau du
village. Nous avons parlé avec tous les responsables du village, à la jeunesse,
au président de la jeunesse et à beaucoup de responsables. Ils disent et
affirment qu'il n'y a eu aucun mort, aucun blessé à leur niveau. Cela veut dire
que les tirs répliqués par l'Onuci, par le bataillon Banbat qui convoyait le
matériel électoral, n'ont pas fait de victimes.




Un
tel événement était-il prévisible ?




Je
dirais oui et non. Oui, parce que les mêmes événements ont eu lieu pendant le
convoyage des résultats des élections du 11 décembre 2011. Mais là, l'Onuci ne
convoyait pas directement le matériel électoral. Cette fois-ci, on ne pouvait
pas penser que les mêmes causes puissent produire les mêmes effets. Autrement
dit, que les mêmes gens puissent attaquer un convoi qui ne faisait qu'amener les
résultats vers la commission électorale.




(...)





ONUCI FM : Quelle est la situation actuelle à Bonon ?





Actuellement, la situation est calme et je pense que tous ceux à qui nous avons
pu parler ont eu à regretter l'incident. Il faut le dire, c'est un très
malheureux incident. 




 





Renforcement de la cohésion sociale : les médias et la société civile formés par
l'Onuci




 




Le
Mandat, L'Expression, L'Inter -

L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), a entamé mardi 28
février 2012 à Duékoué (502 km d'Abidjan), un atelier de formation en faveur des
médias et des membres de la société civile en faveur des régions du Guémon  et
du Cavally. Prévu sur deux jours,  cet atelier dont le thème est « La
contribution des médias et de la société civile au renforcement de la cohésion
sociale, de la réconciliation nationale, de la reconstruction et du
développement locale », a été animé par Ladji Sidibé de l'Unité médias et
développement et Michèle Wabo de la Section des Affaires civiles de l'ONUCI,
tous  deux, experts en la matière de la mission.




Le
représentant de l'ONUCI, Alpha Kabiné Dioubaté, Conseiller électoral, est revenu
sur le bien fondé de cet atelier et rappelé que les travaux visent à
familiariser les participants aux outils favorisant la paix, la cohésion
sociale, la réconciliation nationale, la reconstruction et le développement
local. « C'est dans l'esprit des hommes que naissent les conflits et donc, c'est
dans l'esprit des hommes qu'il faut élever le sens de la paix. Je voudrais que
la paix et le renforcement de la cohésion sociale vous habite »,  a recommandé
M. Dioubaté.




Pour
Mme Kadidia Ledron, chef de l'Unité Medias et Développement de la Division de
l'Information publique de l'ONUCI, cet atelier vise à renforcer le ciment de la
cohésion sociale, la réconciliation nationale et favoriser les conditions d'une
reconstruction rapide dans les régions du Cavally et du Guémon, à travers la
mise en place de nouvelles passerelles entre médias et société civile. « Cet
atelier est la 11ème étape d'un programme, qui a démarré à Bouna. Il
a couvert aujourd'hui tout le pays. Il vise selon Mme Ledron, à créer les
conditions optimales pour que les radios de proximité et la presse écrite
deviennent des acteurs clé dans ce processus. « La cohésion sociale constitue le
second pilier nécessaire pour consolider les acquis sur le terrain du
renforcement de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale »,
expliquera-t-elle.




 




Les
cadres des Savanes pour la réconciliation




 





Nord-Sud, Le Mandat –

Le corps préfectoral, les élus et les cadres du district des Savanes ont
réfléchi à la contribution à apporter à la consolidation de la paix, les mardi
et mercredi derniers, à Korhogo. C'était à l'initiative du Bureau de
l'Information Publique de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire
(ONUCI). LE séminaire a permis de les sensibiliser en vue de favoriser leur
pleine participation au processus de reconstruction du pays.




 





Législatives partielles : Résultats impossibles à Facobly et Bonon




 





Fraternité Matin, Nord-Sud, Le Mandat, Soir Info, L'Inter –

La
Commission électorale indépendante (Cei) a déclaré, le mercredi 29 février, être
dans «l'impossibilité»  de  proclamer les résultats dans les
circonscriptions électorales N°91 de Facobly, Guézon, Koua, Sémien, Tiény-Séably
communes et sous-préfectures et N°135 de Bonon, Zaguiéta, communes et
sous-préfectures. Dans un communiqué en date du mercredi 29 février, signé du
porte-parole de l'institution, Diomandé Inza, et dont nous avons reçu copie via
internet, la Cei indique que la session extraordinaire consacrée à l'examen de
la situation dans ces circonscriptions s'est achevée. «...Le processus de
dépouillement, de recensement général des votes et de proclamation provisoire
des résultats du scrutin, tel que prévu par l'article 86 du Code électoral, n'a
pas été achevé
», dans la circonscription n° 91, lit-on dans le texte. Quand
dans la ville de Facobly même, précise la Cei, «des urnes ont disparu et de
nombreux bureaux de vote ont été saccagés ; le recensement général des votes
puis la proclamation provisoire des résultats à la Commission électorale locale
n'ont pu se faire
». A Bonon, indique le texte, «l'on a déploré des morts
par balle. La sécurité du bureau de centralisation n'a pu être garantie de sorte
que le recensement général des votes à la Commission électorale
sous-préfectorale n'a pas non plus eu lieu.
» Finalement, «le non
accomplissement de ces formalités, gage de transparence du scrutin, et l'absence
de procès-verbaux de dépouillement des votes
, mettent la Commission
électorale indépendante dans l'impossibilité de proclamer les résultats dans les
deux circonscriptions concernées
», tranche le porte-parole de l'institution.
«Compte tenu de l'extrême gravité de cette situation inédite, la Commission
électorale indépendante se propose de demander au gouvernement, l'ouverture
d'une enquête à l'effet d'établir les responsabilités
», annonce la Cei.




 




-       

Législatives partielles à Bonon et Facobly : La Cei demande une
enquête à la place des résultats - (Le Démocrate)




-       

Législatives partielles / Proclamation des résultats de Facobly
et Bonon : la CEI exprime son impuissance (Le Jour plus)




 




Le
Rdr se taille la part du lion




 





Fraternité Matin -

Rdr
: 125 élus, Pdci : 77 élus, indépendants : 35 élus, Udpci :
8 élus, Rhdp : 4 élus, Mfa : 3 élus, Upci :

1 élu





Comme  l'indique  le  tableau ci-dessus,  avec  125  députés sur  253  élus, 
le  Rdr  du Président  Alassane  Ouattara s'est  taillé  la  part  du  lion  au
terme  des  dernières  consultations  législatives. Encore  que certains 
candidats  élus comme  indépendants,  à  l'image  de  Siky  Blon  Blaise, vont 
déposer  leur  valise  dans la case verte. Le  parti  des  républicains  est
suivi  du  Pdci-Rda  de  Henri Konan Bédié qui s'est crédité de 77
parlementaires. Le parti de  Mabri  Toikeusse,  l'Udpci, lui,  va  se 
contenter  de  8  élus au  Parlement.  Ce  qui  est  une nette régression
d'autant qu'à la législature dernière, le parti arc-en-ciel  avait  14  députés.
Quoiqu'avec  3  députés,  le Mfa  d'innocent  Anaky Kobena  a  effectué  une 
progression.  Lui  qui  n'avait qu'un  seul  député  au  terme des 
législatives  de  décembre 2  000.  L'Udci  de  Gnamien N'Goran  fait  son 
entrée  à l'hémicycle  avec  un  député, le  président  du  parti  lui-même. 
Le  Rassemblement des  houphouétistes  pour  la démocratie  et  la  paix 
(Rhdp), qui  comprend  le  Pdci-Rda,  le Rdr, le Mfa et l'Udpci, va être
représenté au Parlement par 4 députés.




 





Interview / Traoré Wodjo Fini (Coordonnateur de la COSOPCI) : "L'ONUCI doit
faire la lumière sur ce qui s'est passé à Bonon"




 




Le
Patriote -

Les événements douloureux de Bonon continuent de faire couler beaucoup d'encre
et de salive. Les langues sur ces malheureux événements commencent à se délier.
Nous avons rencontré M.Traoré Wodjo Fini, Coordinateur de la COSOPCI, une
coalition de la société civile qui avait des observateurs à Bonon pour ces
élections législatives partielles. Dans cette interview, il nous livre sa part
de vérité.





Le Patriote :

En tant qu'observateur, comment jugez-vous le scrutin du dimanche dernier ?





Traoré Wodjo Fini :

Nous avons déployé 45 personnes au niveau des circonscriptions de Bonon,
Biankouma et de Tabou. (...) Le premier enseignement qui ressort, après notre
rapport, est que le taux de participation est nettement supérieur pour ce
scrutin que celui du 11 décembre. Le deuxième enseignement qui nous interpelle
toujours, c'est le taux de bulletins nuls qui oscille entre 8 et 13%. Ce qui
veut dire que nos populations ne savent pas bien voter. Nous sommes donc
interpellés à ce niveau. Il appartient de prendre des dispositions utiles pour
amener nos populations à comprendre les enjeux d'un vote et qu'elles sachent
exprimer leur choix. Le troisième enseignement et qui concerne l'observation
électorale est que nous avons constaté que la violence électorale refait
surface. Ce qui remet en cause la consolidation de la démocratique et rappelle
les périodes difficiles que nous avons connues depuis 95, jusqu'en 2002 en
passant par 2004. Nous sommes interpellés par les violences qui ont eu lieu à
Bonon et qui ont occasionné des morts d'hommes et le taux encore élevé des
bulletins nuls ainsi que les urnes qui ont été volées à Facobly. C'est
l'occasion de dire aux hommes politiques que les élections ne sont qu'un jeu
politique qui fait appel à la tolérance, à l'esprit démocratique et aux droits
de l'Homme. Nous, en tant que membre de la société civile, nous ne pouvons
accepter qu'à la suite d'une élection comme celle qui vient de dérouler, qu'il y
ait mort d'hommes. Nous avons déployé des observateurs à Bonon et les rapports
qui nous parviennent sont de nature à jeter le discrédit sur le processus
démocratique en Côte d'Ivoire. (...).





LP :

Par rapport aux incidents malheureux de Bonon, est-ce que vos rapporteurs ont pu
identifier les auteurs de ce massacre ?





TWF :

Nous avons déployé 15 animateurs qui étaient sur place à Bonon qui ont d'abord
relevé le premier incident avec l'honorable KKB qui a été victime d'une
agression. Nous-mêmes, nos animateurs ont eu des problèmes avec l'équipe de
campagne du candidat indépendant soutenu par le PDCI. (...) Pour ce qui s'est
passé dimanche dernier à Bonon, je ne peux me prononcer clairement. Même si nous
avions des informations en notre possession, nous préférerions attendre les
conclusions des enquêtes qui sont en cours. On nous dit que des hommes ont
attaqué un convoi de la CEI qui transportait des urnes escorté par des casques
bleus. Mais je ne peux pas me prononcer pour le moment. Le gouvernement et
l'ONUCI ont diligenté des enquêtes. Nous attendons les résultats. Des échanges
de tir ont lieu entre de soi-disant assaillants et les casques bleus. Et cela
leur a été fatal. Nous ne pouvons pas en dire plus. Nous attendons la fin des
enquêtes.





LP :

Souffrez que nous insistons sur cette question. Il y a un mystère autour des
morts de Bonon. Vous qui aviez des observateurs sur le terrain, pouvez-vous nous
dire ce qui s'est réellement passé ?





TWF :

Il est difficile de dire aujourd'hui ce qui s'est réellement passé. La structure
qui est en mesure de nous dire ce qui s'est passé à Bonon, est pour nous
l'ONUCI. Puisque le représentant spécial reconnait qu'il y a eu des tirs de la
part des casques bleus. Il a même parlé d'événements malheureux. Il y a
également le candidat du RDR qui sait aussi beaucoup de choses. Puisqu'il parle
d'une attaque du QG de campagne du RDR à Bonon qui a été attaqué. Est-ce que ce
sont des éléments incontrôlés qui se sont attaqués à l'Opération des Nations ?
Je crois que les enquêtes nous situerons. Mais là où aussi c'est malheureux,
ceux qui ont attaqué les casques bleus étaient à la recherche des urnes. Je
crois donc que les casques bleus ont agi en légitime défense.





LP :

Donc pour vous, ce sont les tirs des casques bleus qui ont causé ces morts.





TWF :

Nos observateurs qui étaient sur le terrain étaient déjà rentrés. Car il faisait
tard. Mais ce que nous savons avec certitude, c'est que l'ONUCI reconnait avoir
tiré sur des assaillants qui tentaient de prendre des urnes. Et du côté du
candidat du RDR, on parle d'hommes en treillis qui auraient ouvert le feu sur
les militants du RDR massés devant le QG de campagne de leur candidat. Nous
demandons donc que l'ONUCI fasse la lumière sur cette fusillade quand bien même
que les casques bleus étaient en légitime défense. [...]




 





Insécurité / Les braquages récurrents et les vols à main armée suivis de
meurtres replongent les populations, déjà si éprouvées, dans la psychose. Le
phénomène prend de l'ampleur.




 





Fraternité Matin –


C'est avec beaucoup de soulagement que la population, dans toute sa diversité, a
accueilli la volonté affichée des plus hautes autorités du pays d'assainir le
milieu militaire. Les actions concrètes au nombre desquelles la mise sur pied de
la police militaire chargée de traquer et de désarmer les supplétifs ou les
éléments incontrôlés des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) ont été
vivement saluées par tous. Malheureusement, force est de reconnaître aujourd'hui
que la satisfaction tirée de la disparition de ces hommes en armes et en
treillis bigarrés des rues a, hélas, fait place, depuis un moment, à un autre
phénomène de grande insécurité pour les citoyens. Il s'agit de la résurgence du
grand banditisme avec son corollaire de crimes contre les biens d'autrui et
surtout, de crimes de sang qui se perpètrent, depuis lors, à un rythme effréné.
Cette recrudescence de la criminalité contre laquelle, aucune force régalienne
de l'Etat ne semble, pour le moment, avoir de remède efficace, se traduit par
des braquages de véhicules ; des vols à main armée qui, parfois, sont suivis de
meurtres ; des attaques de domiciles et de commerces ; des crimes crapuleux ;
des règlements de compte, etc. Cette grande criminalité qui, ces derniers temps,
replonge dans la psychose la population déjà si meurtrie et éprouvée par les
évènements douloureux de la crise post-électorale, se traduit également par le
récurrent phénomène des coupeurs de route. (...)




 




Revue
du programme économique / Doris Ross, chef de délégation des experts confiante :
''La Côte d'Ivoire a fait un pas d'avance''




 





L'Intelligent d'Abidjan, L'Inter, Le Nouveau Courrier, Notre Voie, Soir Info -

La mission de la communauté des bailleurs de fonds en Côte d'Ivoire conduite par
Mme Doris Ross a démarré ses consultations hier mercredi 29 février 2012. La
première rencontre a eu lieu au 20ème étage de l'immeuble Sciam avec les
structures du ministère de l'Economie et des Finances. Allègement de la dette
extérieure ivoirienne dans le cadre de l'initiative en faveur des pays pauvres
très endettés (PPTE), éligibilité à de nouveaux programmes économiques. Telles
sont les attentes des autorités ivoiriennes à l'issue de la mission des experts
du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale, de la Banque africaine
de Développement. Cette mission qui s'étendra sur deux semaines, sera l'occasion
pour la délégation de Mme Doris Ross de faire le point des réformes dans le
cadre du programme économique conclu avec les autorités ivoiriennes depuis 2009.
Mais à l'entame de la réunion d'hier, elle a dit être frappée par les efforts
réalisés par le gouvernement, contrairement à la première mission d'évaluation
intervenue au lendemain de la fin de la crise post-électorale. Ces efforts,
a-t-elle dit, se résument par l'apaisement du climat sociopolitique et la
poursuite des réformes structurelles dans les finances d'une part et d'autre
part dans l'administration publique ivoirienne. Aux dires toujours de Mme Doris
Ross, ces avancées constituent un point pour la Côte d'Ivoire qui peut désormais
aspirer bénéficier d'un allègement de sa dette extérieure à travers l'atteinte
possible du point d'achèvement de l'initiative en faveur des pays pauvres très
endettés (PPTE). Sur ce point précis, elle a dit : «L'atteinte du point
d'achèvement du PPTE va être possible dans les mois qui viennent». Car, selon
elle, les perspectives sont positives. La Côte d'Ivoire, selon Doris Ross, a
fait un pas d'avance. Présidant cette première séance de travail, le ministre de
l'Economie et des Finances, Charles Diby Koffi a dit l'intérêt que le
gouvernement accorde à la mission. En ce sens qu'elle permettra d'évaluer le
niveau de réalisation des réformes et d'apporter des corrections là où il en
faut. L'enjeu pour le ministre, c'est de faire en sorte que la Côte d'Ivoire
soit davantage crédible vis-à-vis de la communauté des bailleurs de fonds, de
sorte à être éligible aux programmes économiques et financiers, utiles pour la
relance de l'activité économique de façon générale. C'est pourquoi, il a
souhaité que la mission se passe bien. Et il a promis de se mettre au service de
la délégation. Toutefois, il a fait remarquer que l'atteinte du PPTE ''n'est pas
le point d'arrivée, mais le point de départ des réformes. En d'autre terme, le
cap de la poursuite des réformes doit être maintenu, même si la communauté des
bailleurs déclarait la Côte d'Ivoire définitivement éligible au PPTE au terme de
leur mission''. Outre la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, la
Banque africaine de Développement, prennent également part à cette mission, la
Banque Ouest africaine de développement, la commission de l'UEMOA.