REVUE DE PRESSE NATIONALE DU 24 OCTOBRE 2012

24 oct 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU 24 OCTOBRE 2012

Koenders reçoit les partis politiques

Nord-Sud, L'Intelligent d'Abidjan – Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Côte d'Ivoire, Bert Koenders, a reçu hier les membres de la direction du Front populaire ivoirien (Fpi) avec à leur tête Miaka Oureto, Richard Kodjo et Amani N'guessan. Le lundi, il s'est entretenu avec le Rassemblement des jeunes républicains (Rjr) conduits par Yayoro Karamoko. Les consultations s'inscrivent dans le cadre de la redynamisation du processus de réconciliation et le renforcement de la sécurité en Côte d'Ivoire, a confié le président du Rjr au sortir de la rencontre.

DDR / Après des mois de silence sur leur situation : L'Onuci lance le désarmement des Associés aux FRCI à Anyama

Le Jour plus – La commune d'Anyama, au Nord-Ouest d'Abidjan a accueilli le lundi dernier, 22 octobre, la phase pratique du désarmement de jeunes associés aux Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) qui ont combattu l'armée fidèle à l'ex-Président ivoirien, Laurent Gbagbo, lors de la crise postélectorale de 2011. L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci) a offert un site de regroupement et de désarmement dans la cité dite de la cola à l'Etat de Côte d'Ivoire. Sans tambour ni trompette, les hommes de Koenders ont lancé l'opération de désarmement des jeunes associés aux Frci qui attendent la phase de la réinsertion dirigée par une nouvelle structure mise en place par l'Etat, l'Agence pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion que dirigera, Fidèle Sarassoro en qualité de Directeur Général. L'homme est au four et au moulin pour réussir cette mission au service de son pays après des années d'expériences acquises au sein du système des Nations Unies, principalement au Pnud pour lequel il était le Représentant Résident au République Démocratique du Congo (Rdc). Prévue selon une source bien introduite sur dix-sept jours, cette opération vise à favoriser le retour à la vie civile de ces jeunes qui sont pour la plupart du secteur informel ou de l'artisanat. Cent (100) jeunes ex-combattants seront ainsi désarmés puis mis en attente de démobilisation pour la réinsertion. L'Agence pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (Addr) devrait débuter ses actions au mois de Novembre prochain selon une source. Le Directeur Général de l'Addr a pris langue avec les chefs militaires des ex-Fafn qui ont des jeunes engagés dans le processus DDR. (...) L'Onuci qui assiste l'Etat dans le processus de retour à la paix et la reconstruction met en oeuvre un pan de sa mission en terre ivoirienne. [...]

Tentatives d'infiltration des assaillants : huit suspects arrêtés à Aboisso

L'Expression, Nord-Sud – Les loyalistes sont sur leur garde depuis les attaques répétées contre les postes de police et de gendarmerie. Huit individus présentés comme des assaillants, ont été arrêtés lundi à la gare routière d'Aboisso. Ils sont détenus au poste des Frci pour nécessité d'enquête. Selon les informations concordantes, ces suspects seraient au nombre de 19 qui tentaient de rallier Abidjan. Dans ce lot, 12 ont pu joindre la capitale économique et les sept qui voulaient les suivre ont été arrêtés à partir d'une information anonyme. Les dix présumés assaillants venaient de Maféré où leur tuteur serait un certain Fidèle Amour qui a été mis aux arrêts avec les sept autres présumés. [...]

Prison civile d'Abidjan / Les détenus de la maca se rebellent contre des gardes. Ce qui a provoqué le soulèvement

L'Inter, Fraternité Matin, Le Mandat, Le Nouveau Courrier, L'Expression, Aujourd'hui, Le Quotidien d'Abidjan, Le Nouveau Réveil, Le Temps - La Maison d'arrêt et de correction (MACA) a connu une animation particulière, hier mardi 23 octobre 2012. Des prisonniers ont tenté un soulèvement pour protester contre la présence de certains gardes, nouvellement recrutés, dans les cellules. Il a fallu toute la promptitude des forces de l'ordre, appuyées par des soldats de l'Opération des Nations Unies en Côte d'ivoire (ONUCI), pour désamorcer la bombe. De quoi s'agit-il ? Comme tous les mardis, la prison grouille de monde. Les parents des détenus arrivent de partout pour leur rendre visite. Dans le jargon de la prison, c'est un jour de ''Communiqué''. Mais, ce décor habituel sera rapidement terni par des clameurs au sein du pénitencier. De fait, les gardes stagiaires qui tentaient une fouille minutieuse des cellules avant l'arrivée des parents, ont buté rapidement sur une opposition farouche des détenus, qui ont refusé de se soumettre à un tel exercice. Approché, un garde pénitentiaire a accepté de donner les motivations de cette ''rébellion'' à notre équipe de reportage qui est arrivée dans la prison en début d'après-midi. ''Des détenus ont soutenu avoir reconnu parmi les gardes nouvellement recrutés, des anciens bagnards. Donc, ils ont refusé que ceux-ci les fouillent. Cela a fait monter la tension d'un cran'', a-t-il confié sous le couvert de l'anonymat, pour des raisons évidentes de sécurité. Cette thèse a été corroborée par d'autres témoins que nous avons rencontrés autour du grand pénitencier d'Abidjan. A 14 heures, heure à laquelle notre équipe de reportage a quitté les lieux, le calme avait été rétabli et les parents des détenus ont continué, en toute quiétude, à poursuivre les visites. Bien entendu, sous l'oeil vigilant de la gendarmerie nationale, de certains éléments des Forces républicaines de Côte d'ivoire, (FRCI) et de la police des Nations Unies en Côte d'ivoire venus en renfort aux gardes pénitentiaires.

Face aux menaces de déstabilisation de la Côte d'Ivoire / Des experts israéliens proposent des drones et avions de surveillance à l'armée

Soir Info, L'Inter, Fraternité Matin, Le Mandat, Le Jour plus, Nord-Sud, L'Intelligent d'Abidjan, L'Expression - La Côte d'Ivoire peut compter sur le savoir-faire d'hommes d'affaires et d'experts israéliens. Selon une note du Bureau d'information et de presse de l'armée (Bipa), une délégation, forte de 5 membres, venue du pays hébreux a été reçue, lundi 22 octobre 2012, au camp Gallieni, par le Chef d'état-major général (Cemag) des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), le général de corps d'armée, Soumaïla Bakoyoko. Au cours de cette audience, les Israéliens ont exposé sur ce qu'il compte apporter à l'armée ivoirienne dans la sécurisation et la surveillance des frontières du pays. « La délégation israélienne et les hautes autorités militaires se sont accordées sur la nécessité de protéger le territoire national ivoirien grâce à une surveillance rigoureuse des frontières. Et ce, contre les attaques à répétition des installations des Frci et des sites stratégiques de l'ensemble du territoire national, après la post-crise électorale », informe le Bipa. « En proposant à l'armée ivoirienne, la gamme variée de matériels « high-tech » produite par la Société israélienne et comprenant : drones, avions de surveillance, caméras à système stable à bord des drones ou avions de surveillance, ballons de surveillance à haute altitude etc., les experts israéliens ont expliqué les avantages des différents appareils et leurs spécifications », précise la même source. [...]

Retrait des dozo, règlement du foncier rural... La clé de la réconciliation à l'Ouest

Le Nouveau Réveil - Les populations des régions du Guemon et du Cavally se sont engagées, le lundi dernier, devant la nation, à s'inscrire résolument dans le processus de paix et de réconciliation nationale. En retour, les populations Wê ont soumis, sans langue de bois, au cours de leur rencontre avec le chef de l'état, Alassane Ouattara, leurs préoccupations au niveau de leurs régions, qu'elles souhaitent voir prises en compte pour booster ce processus. Il s'agit principalement du retrait des chasseurs traditionnels dozo qui ont envahi leurs régions, du règlement de la question du foncier rural et surtout de l'occupation illicite des forêts et de leurs terres par des hommes armés. «Il est vrai que par le passé, il existait une cohabitation relativement acceptable entre dozo et populations, force est de reconnaître aujourd'hui, que leur nombre pléthorique, la présence de personnes de tout acabit dans leur rang, le manque de respect aux autorités administratives et traditionnelles ainsi qu'à nos us et coutumes, constituent une grave menace pour le processus de réconciliation, pour la cohésion sociale et la paix dans nos régions», a indiqué le député de Duékoué, Oulla Privat. Les populations ont souhaité, à cet effet, le désarmement des dozo et le retour à leurs activités traditionnelles. Certains vont même à demander le retrait de leurs régions de ces chasseurs traditionnels dont «les exactions récurrentes de certains sur les populations ne sont pas faites pour garantir la paix et la réconciliation dans leurs régions. Outre, la question du désarmement et du retrait des dozo, l'une des préoccupations majeures soulevées par les populations de l'Ouest reste la question du foncier rural et de l'occupation illicite des forêts et des terres villageoises. Aujourd'hui, les forêts classées de Taï, de Scio, de Goin Débé, du Cavally et les réserves naturelles du Mont Peko et du Mont Tia occupées par un nouveau type d'agriculteurs» en pos session d'armes de guerre qui bafouent l'autorité de l'État. Pareil pour les terres villageoises envahies illégalement par des individus.

Recevant les populations de l'Ouest / Ouattara déclare la guerre à Amadé Ouérémi

L'Inter - Le chef milicien Amadé Ouérémi, qui règne dans la forêt du Mont Péko à l'Ouest de la Côte d'ivoire, doit avoir des soucis à se faire depuis avant-hier lundi. Recevant ce jour-là les populations wê, le président de la République a pris l'engagement de débarrasser la région des armes détenues illégalement. «La priorité doit être le désarmement de toutes les personnes qui détiennent de manière illégale des armes...», a assuré Alassane Ouattara, qui répondait ainsi à une préoccupation majeure des populations des régions du Guémon et du Cavally, lesquelles venaient de l'interpeller sur cette situation. «Nous demandons le désarmement des ex-combattants de quelque bord qu'ils soient», ont-ils pratiquement apostrophé leur hôte, par la voix de leur porte-parole, l'ancien secrétaire général du gouvernement, Félix Tyéoulou. En prenant l'engagement de nettoyer l'Ouest de «toutes les personnes qui détiennent de manière illégale des armes», le chef de l'Etat laisse sous-entendre qu'il compte s'attaquer au cas Amadé Ouérémi, du nom de ce fameux chef milicien qui fait la pluie et le beau temps dans le Mont Péko. Il pourrait avoir des soucis à se faire si l'on prend à la lettre ces propos du président de la République, qui sonnent comme une mise en garde à lui et ses hommes. Pour qui sait qu'Alassane Ouattara n'est pas homme à balancer des paroles en l'air sans y donner une suite, on peut dire que la fin du règne du seigneur du Mont Péko n'est plus loin. [...]

Après le départ exigé des dozos.../ Le président de la Codoci interpelle le gouvernement

Soir Info - Suite à la parution dans le quotidien Soir Info (N° 5424 du mercredi 17 octobre 2012) de l'article intitulé : « Les Dozos sommés de quitter Bonoua », Touré Moussa, président de la Confrérie des dozos de Côte d'Ivoire (Codoci) a réuni, à Abobo (Abidjan), ses proches collaborateurs, en vue d'un appel à l'apaisement et à la réconciliation avec la population de Bonoua. En effet, suite à la récente attaque survenue dans cette localité, certains dozos (chasseurs traditionnels) se sont érigés en agents des forces de l'ordre et procédaient aux contrôles de routine de véhicules et de leurs occupants. Ce qui va provoquer le courroux de la population qui demande leur départ de la ville. Informé, de cette nouvelle, qui n'honore pas la confrérie, le président de la Codoci, Touré Moussa est monté au créneau pour lancer un appel à l'ordre et à l'apaisement en vue d'une réconciliation. « Nous présentons sincèrement nos excuses à la population de Bonoua et leur disons que rien ne vaut la paix et le vivre ensemble. Même si la Codoci est une structure légale, et qu'ils participent à la sécurisation des quartiers et des villes, les dozos ne sont pas autorisés à fouiller les véhicules et de contrôler les occupants », a déclaré le Cdt Touré Moussa. Il a souhaité que les dozos vivent en harmonie avec les populations où ils sont. Il a, en outre, demandé à la population, en plus du pardon, d'être rassurée de leur présence pour participer à la sécurisation. Le président de la Codoci d'interpeller le gouvernement afin de trouver une issue favorable à la situation des dozos en Côte d'Ivoire. « Les dozos sont organisés en association. Ils sont d'abord des citoyens qui vivent normalement et qui avaient des activités : planteurs, cultivateurs, guérisseurs... ». Le président de la Codoci, Touré Moussa demande au gouvernement de lui apporter un soutien pour lui permettre de sensibiliser efficacement les dozos sur le terrain. Car, selon lui, la Côte d'Ivoire connaît aujourd'hui beaucoup de problèmes de sécurité. C'est pourquoi, il a souhaité l'indulgence des populations et du gouvernement pour que les dozos puissent continuer à apporter leur aide à la sécurisation du pays. [...]

Rencontre Alassane Ouattara-Wê, lundi dernier / Bombet : la reddition !

Notre Voie - Emile Constant Bombet, le tout puissant ministre de l'intérieur d'Henri Konan Bédié, qui réclamait «un simple papier» à Alassane Dramane Ouattara, il y a quelques années, à propos de la nationalité ivoirienne du leader du Rdr contestée sous le régime Bédié. C'est ce même Bombet qui a dit « merci » à Ouattara, le lundi 22 octobre 2012. M. Bombet a même improvisé un discours laudateur en faveur de M. Ouattara. C'était vraiment le moment le plus saisissant de la rencontre entre le chef de l'Etat et les peuples Wê. Pour tous ceux qui ont suivi l'actualité nationale ivoirienne depuis quelques années, cette séquence a assombri un peu plus la cérémonie. Et relégué au second plan tout l'effort fait par les Wê pour arracher à leur visite le caractère d'une allégeance pure et simple. Pour le grand malheur Wê et à la désolation générale, l'ancien préfet s'est prêté à un jeu qui n'en valait vraiment pas la peine. Physiquement diminué, ses remerciements appuyés en français et en langue locale donnaient de lui une image pathétique qui n'a échappé à personne. Pour Ouattara et ses suiveurs, c'était tout bénef. Ils venaient ainsi de vaincre et d'obtenir la reddition d'un de leurs plus farouches adversaires. [...]

Des jeunes Patriotes de Gagnoa disent non aux déstabilisateurs

L'Inter - Le premier responsable de la ''galaxie patriotique'' de Gagnoa, Zéliarou Sylvain, a au cours d'un point-presse tenu le week-end dernier dans le village de Grêbré, insisté sur l'opposition des jeunes patriotes pro-Gbagbo de la région aux actions de déstabilisations menées actuellement dans le pays, et a rassuré qu'aucun d'entre eux n'apportera un soutien quelconque à quiconque voudra perpétrer des attaques à Gagnoa, rapporte l'AIP. Selon lui, la jeunesse n'est plus prête à héberger un déstabilisateur. M. Zéliarou a souligné que l'heure est à la réconciliation pour amorcer le véritable développement, pour permettre à la jeunesse actuellement désœuvrée d'avoir du travail.

Le danger des dérives religieuses

L'Inter, Le Patriote - Deux pasteurs seraient recherchés pour leur implication dans les récentes attaques d'Azito, Bonoua et Samo. Un autre pasteur était recherché suite au coup porté par le commando mystérieux au poste frontalier de Noé. Bien avant, il a été rapporté que les assaillants qui ont attaqué Dabou à la mi-août, avaient pour cri de ralliement : «ô christ, ô christ». Ces trois faits portent à croire que les individus qui portent des coups à la patrie depuis quelque temps, se recrutent dans le milieu chrétien. Une telle analyse tiendrait à accréditer la thèse pour le moins simpliste, selon laquelle ce sont des chrétiens qui s'attaquent au régime Ouattara. La tentation est en effet forte de glisser vers une telle déduction, vu que, plus d'une fois, des pasteurs sont cités au nombre des assaillants. Toujours est-il qu'il faut craindre que l'instrumentalisation de la religion à des fins politiques, par certains obscurs «gourous» ces dernières années, ne serve d'opium à des esprits fragiles; lesquels peuvent croire défendre une cause prescrite par Dieu en prenant les armes. En effet, durant la décennie de ni paix ni guerre, certains hommes de Dieu, dont le plus célèbre est Koné Malachie, ont semé dans les esprits, certaines idées tendant à laisser croire que le pouvoir était un don fait par Dieu à l'ancien chef de l'Etat, Laurent Gbagbo. Aidés en cela par l'ex-Première dame, Simone Gbagbo, qui surfait à souhait sur ces prétendues dimensions divines du pouvoir. Des thèses parfois saugrenues ont ainsi été distillées dans les esprits des partisans de Gbagbo, dont beaucoup se sont laissés prendre à ce discours sur sa mission messianique. Une instrumentalisation outrancière de la religion qui a eu pour effet de doper une frange de la population. Est-ce cet héritage légué par ces prophètes et autres diseurs de bonne aventure, qui porte des assaillants à se réclamer du Christ ? Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il faut éviter de jouer avec le sentiment religieux. C'est pourquoi il nous faut barrer la route à tous ceux qui prétendent tuer au nom d'une certaine doctrine religieuse; mais surtout refuser de céder à la tentation de la stigmatisation de la communauté chrétienne. C'est le lieu d'interpeller les guides religieux, toutes confessions confondues, afin qu'ils s'investissent davantage dans la dépollution ou le «désarmement» des esprits et des cœurs, formatés durant ces années d'instabilité par ces dangereux discours messianiques.

Enquête sur la fosse commune de Duékoué / L'examen médico-légal est terminé. Voici les conclusions des autopsies

Le Mandat - Le jeudi 11 octobre dernier, six cadavres ont été exhumés d'une fosse commune à Duékoué. Selon une source bien informée, l'examen médico-légal est terminé. Des corps qui pourraient bien être ceux des jeunes du camp de déplacés de Nahibly, exécutés par des militaires après l'attaque de ce camp le 20 juillet dernier. Les conclusions démontrent que la cause de la mort va dans le sens d'une exécution commise par des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI). Selon RFI, deux soldats en poste à Duékoué au moment de l'attaque du camp de Nahibly sont d'ailleurs recherchés par la justice. Si l'on ignore le nom du premier d'entre eux, le second a été clairement identifié par des témoins. Il s'agit de Yaya Doukouré, surnommé «Tout petit». (...) Pour rappel, à la suite d'un braquage meurtrier dans la nuit de jeudi 19 à vendredi 20 octobre dans le quartier de Kokoma de Duékoué, des jeunes ont monté une expédition punitive sur le camp de déplacés de Nahibly, qui accueillait environ 5.000 personnes. Le camp a été presqu'entièrement incendié, malgré la présence des casques bleus de l'ONUCI et des éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI). Le bilan officiel était de onze morts et une quarantaine de blessés.

Situation socio-politique : "Il faut un dialogue sincère et efficace avec l'opposition"

Fraternité Matin, Le Nouveau Réveil, Le Mandat - Le Nonce apostolique, Ambrose Madtha, était, mardi, à la résidence du président du Pdci, Henri Konan Bédié, à Cocody. Pendant une trentaine de minutes, le représentant du Vatican en Côte d'Ivoire, doyen du corps diplomatique, et l'ancien Chef de l'Etat ont fait un tour d'horizon de la situation sociopolitique du pays. « Je suis venu échanger avec le président du Pdci, Henri Konan Bédié. Nous avons discuté de deux points : le premier est relatif à la situation sociopolitique de la Côte d'Ivoire avec les dernières attaques depuis la célébration du 52e anniversaire de l'indépendance, le 7 août dernier. On se demande comment arriver à la réconciliation et à la paix. J'ai demandé au président Bédié de prendre attache avec le gouvernement afin que le dialogue redémarre. Un dialogue sincère et efficace avec l'opposition », a déclaré le Nonce apostolique, à sa sortie d'audience. Concernant le second point, Ambrose Madtha a laissé entendre qu'il a informé le président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire d'un projet de construction d'un hôpital à côté de la Basilique à Yamoussoukro. Pour lui, cet hôpital devait déjà fonctionner depuis longtemps. Mais, faute de moyens financiers, les choses piétinent. «J'ai sollicité l'aide du Président Bédié pour achever l'œuvre et la faire fonctionner. Il nous a assuré de sa disponibilité. Il a, en plus, informé qu'il en parlera au Président de la République, Alassane Ouattara, afin de nous aider à résoudre cette question », a-t-il conclu.

Participation au conclave du cadre permanent de dialogue : Le Fpi livre sa position aujourd'hui

Notre Voie - Le Front populaire ivoirien se prononce aujourd'hui sur sa participation ou non au conclave du cadre permanant de dialogue prévu pour le jeudi 25 octobre à l'initiative du gouvernement. Le Fpi fera connaître sa position au terme du Secrétariat général qui se tiendra ce jour. Selon des sources crédibles, le Fpi pourrait être absent au conclave du cadre permanent, à moins un revirement de situation. «Le Fpi n'est pas membre du Cadre permanant de dialogue», a relevé un haut responsable du parti. Ce responsable soutient qu'à la demande de dialogue direct formulée par le Fpi, le régime Ouattara répond par «la ruse et le mépris à travers des manœuvres dilatoires dont le seul but est de discréditer le Fpi». Avant d'ajouter : «nous sommes demandeurs du dialogue mais l'on refuse de discuter avec nous. Le pouvoir nous méprise en donnant dans la diversion. Le Cadre permanant de dialogue n'est rien d'autre qu'une une initiative pour camoufler ce refus de discuter». Ce responsable du Fpi fait remarquer que c'est pour montrer sa bonne foi qu'au lendemain de la prise du pouvoir par Alassane Dramane Ouattara, le Fpi a déposé un mémorandum sur sa table. Ce document ressasse toutes les préoccupations du parti. «Nous avons déposé un mémorandum pour créer les conditions d'une discussion franche et sincère. On ne peut pas à aller à une rencontre de ce genre sans savoir au préalable les sujets que nous allons aborder. Jusque-là, il n'y a eu aucune réponse du pouvoir. L'on pouvait par exemple ajouter des points ou en retrancher pour faire avancer les choses», affirme notre interlocuteur. Qui fait remarquer, par ailleurs, qu'un dialogue sérieux pour le retour de la paix et la réconciliation en Côte d'Ivoire ne saurait être envisageable sans le Fpi. « Ils disent que c'est nous qui sommes à la base de tous les malheurs de la Côte d'Ivoire et ils veulent dans le même temps se passer de nous. En réalité, ils veulent utiliser la force pour nous soumettre. Mais nous refusons cela», conclut-t-il.

Demande de liberté provisoire de Gbagbo : La chambre d'appel de la CPI se prononce le 26 octobre

Le Patriote, L'Inter, Soir Info, Notre Voie, Le Nouveau Réveil, L'Intelligent d'Abidjan, Le Patriote - Me Emmanuel Altit, l'avocat de Laurent Gbagbo et son équipe seront encore le vendredi prochain devant les juges de la Cour pénale internationale. Cette fois, les avocats de l'ex-chef d'Etat seront devant les juges de la chambre d'appel. Au cours d'une audience publique qui aura lieu ce vendredi 26 octobre à 14 h 30, le président de la chambre d'appel, le juge Sanji Mmasenono Monageng et ses pairs se prononceront sur la requête de la Défense concernant la mise en liberté provisoire du président Gbagbo datant du 13 juillet 2012. Il faut rappeler en première instance, cette décision avait été rejetée par la chambre préliminaire I présidé par le juge Silvia Fernandez de Gurmendi. Mes Emmanuel Altit et Agathe Bahi Barouan ont interjeté appel de la décision rendue en août dernier devant la chambre d'appel de la CPI. Dans un courrier rendu public hier, le président de cette chambre a convoqué une audience pour le vendredi prochain. Mais il y a peu de chance que la décision prise en première instance soit cassée par la chambre d'appel. Puisque les mêmes raisons et inquiétudes qui ont motivé la décision du juge Fernandez de Gurmendi demeurent. Mais il faut assurer un procès équitable à Laurent Gbagbo en suivant jusqu'au bout toutes les étapes de la procédure.

Katinan devant le juge aujourd'hui

L'Inter, Notre Voie, L'Intelligent d'Abidjan, L'Expression - Le porte-parole de l'ancien président ivoirien, Justin Koné Katinan, actuellement en prison au Ghana, sera face au juge ce mercredi 24 octobre 2012. Après plusieurs semaines de procès, Koné Katinan devrait être situé sur son sort. Notons que la semaine dernière, le juge en charge du dossier Katinan avait menacé de le faire libérer si les autorités ivoiriennes n'apportaient pas les preuves de leurs accusations contre l'ex-ministre du Budget, dans le dernier gouvernement de Laurent Gbagbo.

Air Côte d'Ivoire / Les avions présentés au président Ouattara : Le premier vol, le 30 octobre, sur Dakar

Le Mandat, Fraternité Matin, Le Nouveau Réveil, Le Jour plus, Le Nouveau Courrier, L'Intelligent d'Abidjan, L'Expression - Les deux Airbus A-319 d'Air Côte d'Ivoire ont été présentés au président de la République, Alassane Ouattara hier mardi, à l'aéroport international Houphouët-Boigny d'Abidjan.
La compagnie ivoirienne Air Côte d'Ivoire est enfin opérationnelle. Ses deux Airbus A-319 ont été présentés hier, mardi 23 octobre au président de la République, Alassane Ouattara. Ces avions sont équipés de 12 sièges en classe affaires et 96 sièges en classe ivoire. Très satisfait de la réalisation de ce grand projet, le chef de l'Etat a salué les efforts qui ont été consentis par l'Etat. « Nous sommes sur la bonne voie. Nous avons opté pour la performance et nous sommes dans cette dynamique », a insisté le président Ouattara. Par ailleurs, le ministre des Transports, Gaoussou Touré a ajouté que l'objectif du gouvernement est de bâtir une compagnie forte qui reliera toutes les capitales d'Afrique et du monde. Pour le Pca d'Air Côte d'Ivoire, Abdoulaye Coulibaly, ce projet a été possible après 15 mois de dur labeur. Sa desserte va comprendre onze capitales africaines que sont Abidjan (Côte d'Ivoire), Dakar (Sénégal), Conakry (Guinée), Bamako (Mali), Ouagadougou (Burkina), Lomé (Togo), Accra (Ghana), Douala (Cameroun), Libreville (Gabon), Cotonou (Benin) et Brazzaville (Congo). Les liaisons domestiques seront lancées au premier trimestre 2013, selon le Gal Abdoulaye Coulibaly. Le premier vol inaugural aura lieu le 30 octobre prochain en direction de Dakar. (...) Notons que pour cette année, la nouvelle compagnie aérienne ''Air Côte d'Ivoire'' a été coptée pour assurer le déplacement des 7000 pèlerins ivoiriens en Terre sainte.

Relance économique / Jose Manuel Barroso à Abidjan aujourd'hui

Le Nouveau Réveil - Le Président d'honneur de la Fédération des industries portugaises, José Manuel Barroso, effectue du 24 au 25 octobre 2012, une visite de travail en Côte d'ivoire. Dès son arrivée, ce matin à 7h30 à l'aéroport Félix Houphouët Boigny, il se rendra au Palais de la présidence de la République où il s'entretiendra avec le chef de l'Etat, Alassane Ouattara avant de signer le «state building contract». Les 2 personnalités termineront la journée ensemble au Palais sous le coup de 21 heures par un dîner. Le lendemain, José Manuel Barroso démarrera sa journée par un petit déjeuner avec le représentant spé cial du Secrétaire général des nations unies, Bert Koenders, à l'Hôtel ivoire. Il procédera ensuite à une visite de projet financé par l'Union européenne avant de rencontrer l'opposition à la direction de l'Union européenne. Il ira également à l'Université de Cocody pour animer une conférence débat avec un panel représentatif de la société civile et des milieux économiques. Avant de regagner l'aéroport pour poursuivre sa tournée vers Cotonou, José Manuel Barroso donnera aussi une conférence de presse à l'hôtel ivoire. Mais non sans avoir partagé auparavant un déjeuner avec les ambassadeurs de l'UE.