REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 27 avril 2012

27 avr 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 27 avril 2012








Côte d'Ivoire : L'ONUCI renforce sa présence militaire à la frontière ivoiro-libérienne




 





Afriscoop.net  / Xinhua -

Le
porte-parole adjoint de l'Opération des Nations-Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI)
Kenneth Blackman a indiqué jeudi à Abidjan que la mission onusienne a renforcé
sa présence sur l'axe Taï-Sakré (ouest) à proximité de la frontière libérienne.
M. Blackman qui animait un point de presse au siège de l'ONUCI a expliqué que ce
nouveau dispositif fait suite à l'attaque perpétrée dans la nuit de mardi à
mercredi par des inconnus lourdement armés dans le village de Sakré, faisant
huit morts. "L'attaque a occasionné le déplacement de 3 000 personnes qui ont
fui les autres villages de la zone vers la ville de Taï", a précisé le
porte-parole. "L'ONUCI lance encore une fois un appel aux autorités ivoiriennes
pour faire face à ce phénomène dans le contexte des droits de l'Homme et de
l'impartialité", a-t-il noté. Pour celui-ci, la mission onusienne qui s'inquiète
de la répétition des actes de violence déplore "vivement" cette attaque
perpétrée par des éléments armés. Kenneth Blackman a ainsi réaffirmé la volonté
de l'ONU d'appuyer les autorités ivoiriennes dans le but de contribuer à
l'amélioration de la sécurité des populations dans l'ensemble du pays.




 





Côte d'Ivoire : des milliers de réfugiés affluent à Taï


 




Afrik.com -

Suite à l'attaque du village de Sakré, dans l'Ouest du pays, par des groupes
armés qui a fait huit morts, des milliers de personnes fuient vers la localité
de Taï pour se réfugier. Selon le ministère de la Défense, l'attaque aurait été
perpétrée par des hommes armés venu du Liberia. Le drame est intervenu quelques
jours après la tournée d'Alassane Ouattara dans l'ouest pour réconcilier les
Ivoiriens. Mais le chef de l'Etat doit faire face à l'insécurité qui règne
toujours dans le pays.




 





Attaque dans l'ouest ivoirien: le défi sécuritaire reste entier



 


Le Pays
- Les vieux démons semblent se réveiller en Côte d'Ivoire. En effet, le
Sud-ouest ivoirien vient d'essuyer une attaque perpétrée par des hommes armés,
qui a ôté la vie à huit personnes dans le village de Sakré. Cet acte ignoble et
répugnant intervient un an après l'arrestation de l'ancien président Laurent
Gbagbo, à la veille de l'entrée en fonction du parlement ivoirien dirigé par
l'ex-Premier ministre Guillaume Soro et quelques heures seulement après la
tournée du président, Alassane Dramane Ouattara, dans l'Ouest du pays.  Une
tournée qui devrait sceller la paix, la réconciliation et bien sûr la sécurité.
C'est dire que cette attaque vient contrarier la bonne parole prêchée par ADO
dans cette région. A vrai dire, elle constitue une douche froide pour la paix.
En tout cas, elle vient modérer le langage de tous ceux qui pensaient que la
Côte d'Ivoire avait retrouvé une paix totale. Il est évident que les auteurs de
cette attaque cherchent à installer un climat de terreur, de sorte à semer le
doute dans les esprits des Ivoiriens et à casser la dynamique du processus de
paix enclenché. Tout bon observateur du paysage sociopolitique ivoirien sait
qu'il y a un enthousiasme général naissant dans le pays de Houphouët-Boigny.
 Car l'économie nationale a repris, le processus de réconciliation piloté par
Charles Konan Banny semble également porter, lui aussi, ses fruits. Pour tout
dire, cette attaque est un grain de sable dans cette mécanique de la
réconciliation. La paix, dit-on, n'est jamais définitive. Et ADO devrait en être
conscient. Plus que jamais, il doit être sur ses gardes. Si malgré le dispositif
sécuritaire mis en place des hommes ont réussi à endeuiller des familles, c'est
que la situation est encore fragile et qu'il ne faut pas baisser la garde. Dans
cette zone frontalière du Libéria, il y a une réalité qu'il serait vain de
méconnaître : l'insécurité.  Qu'on ne s'y trompe pas, les criminels de la pire
espèce s'y trouvent et sont prêts à faire feu de tout bois pour mettre le pays
sens dessus dessous. Autant dire que le défi sécuritaire reste entier. En tout
cas, le président ivoirien ne doit pas dormir sur ses lauriers en pensant que
l'arrestation des 4 présumés coupables de cette barbarie suffira à mettre fin à
l'insécurité à l'Ouest. S'il veut régner sur une Côte d'Ivoire unie et paisible,
il se doit de prendre des mesures fortes pour mettre hors d'état de nuire ces
fossoyeurs de la paix.  Le travail de réconciliation doit aussi se poursuivre,
avec pour axe majeur la justice pour tous les Ivoiriens, tous bords confondus,
victimes de la crise post-électorale. Le moins que l'on puisse dire, c'est que
le régime d'ADO gagnerait à défendre, à consolider et à préserver ce qu'il a
obtenu de haute lutte : les valeurs démocratiques. C'est seulement à ce prix
qu'il pourra garantir aux Ivoiriens paix, progrès et sécurité.




 





Côte d'Ivoire : les autorités militaires dénoncent la présence d'hommes armés
dans certains quartiers d'Abidjan


 


Xinhuanet
- Le porte-parole du ministère ivoirien de la Défense, le commandant Léon Allah,
a dénoncé jeudi à Abidjan la présence d'hommes armés dans certains quartiers
d'Abidjan. "Ces derniers jours, nous avons été alertés sur la présence
d'individus armés dans certains quartiers d'Abidjan", a déclaré le commandant
Allah dans un entretien avec la presse, assurant que les forces de sécurité
ivoiriennes prendront les dispositions nécessaires pour parer à toute
éventualité. "Nous prendrons nos responsabilités face à cette menace", a-t- il
indiqué en substance. Revenant sur l'attaque d'un commando armé à un poste
d'observation des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) mercredi nuit à
Yopougon (ouest), le porte-parole du ministère de la Défense a précisé que trois
personnes à bord d'un véhicule tout-terrain ont ouvert le feu sur des soldats
après qu'ils furent arrivés à leur hauteur. "Deux des soldats ont été tués et
les assaillants ont pris la fuite", a relevé le commandant Allah. Une autre
attaque d'inconnus avait fait huit morts parmi les villageois de Sakré, localité
située dans la zone frontalière ouest du pays. Les attaques sporadiques et
répétées ont créé la psychose au sein des populations dont une partie, en quête
de sécurité, s'est déplacée vers des localités plus "sûres".




 





Côte d'ivoire : Le FPI annonce sa participation au Dialogue politique




 





Koaci.com -

Le
Front populaire ivoirien (FPI) décide d'envoyer une délégation de son parti à
l'ouverture du Conclave de Grand Bassam sur le dialogue politique et promet d'y
participer après la fin de sa convention annoncée pour le 29 avril prochain.  «
A ce jour, aucune réponse ne lui ayant été donnée, le Front Populaire Ivoirien
prend à témoin l'opinion nationale et internationale et l'informe, qu'il tiendra
sa Convention aux dates indiquées , qu'en dépit de cette contrainte majeure,
soucieux de donner une chance au dialogue politique, il enverra une délégation à
la cérémonie d'ouverture du Conclave de Grand Bassam, qu'il se tient à la
disposition du Gouvernement et est prêt à participer au Dialogue politique dès
la fin de sa Convention, » lit-on dans une déclaration du comité de libération
de la Côte d'Ivoire signé par le secrétaire général porte-parole du FPI, Laurent
Akoun.  En prenant cette décision, le FPI salue les autorités « pour cette
initiative qu'il a toujours réclamée afin que les forces politiques de ce pays
puissent se retrouver en vue de donner une chance à la paix et la stabilité de
notre pays.» Il convient de souligner que ce conclave démarre demain et prend
fin samedi.