REVUE DE PRESSE NATIONALE DU VENDREDI 27 AVRIL 2012

27 avr 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU VENDREDI 27 AVRIL 2012








Embargo sur les armes en Côte d'Ivoire : L'Onu allège les sanctions




 





L'Expression, Le Nouveau Réveil,


Nord-Sud -


Les autorités ivoiriennes peuvent pousser un ouf de soulagement.
Elles pourront désormais équiper les forces régaliennes dans leur lutte acharnée
contre l'insécurité et le grand banditisme. Le Conseil de sécurité de l`Onu,
réuni hier, à New York a certes décidé de prolonger d`un an, les sanctions
contre la Côte d`Ivoire, mais en aménageant le dispositif de l`embargo sur les
armes pour permettre aux forces de sécurité du pays de s`entraîner. Dans une
résolution adoptée à l`unanimité, le Conseil de sécurité stipule que l`embargo
imposé depuis 2004 ne s`appliquera plus aux besoins de l`armée et de la police
en termes d`entraînement et d`expertise, ni à la fourniture de véhicules civils
aux forces de sécurité. Toutefois, le Conseil de sécurité a décidé de reconduire
l'embargo sur les exportations de diamants bruts ainsi que les mesures ciblées
prises contre l`ancien président Laurent Gbagbo et son entourage. Le dernier
rapport d`un groupe d`experts de l`Onu chargés de surveiller l`application des
sanctions avait dénoncé de nombreuses violations de ces embargos, y compris avec
la complicité de pays voisins comme la Guinée. Les experts onusiens estiment les
recettes de la vente de diamants bruts à plus de 12 millions de dollars par an.
Cette prolongation des sanctions qui frappent la Côte d'Ivoire court jusqu'au 30
avril 2013.




 




    



Embargo sur les armes / Le Conseil de sécurité décide : '' Les
sanctions prorogées jusqu'au 30 avril 2013
"

- L'Intelligent d'Abidjan, L'Inter




 




Bert
Koenders encourage le Fpi à ne pas manquer le rendez-vous




 




Soir
Info, Fraternité Matin, L'Expression -

Le
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte
d'Ivoire (Onuci), Bert Koenders, a eu une rencontre avec Laurent Akoun,
Secrétaire général par intérim du Front Populaire ivoirien (Fpi), le jeudi 26
avril 2012. Au cours de celle-ci, il a encouragé le parti de Laurent Gbagbo à
participer effectivement au dialogue républicain entre le pouvoir et
l'opposition qui se déroulera aujourd'hui, vendredi 27 avril à samedi 28 avril
2012 à Grand-Bassam. Le chef de l'Onuci a indiqué qu'il était nécessaire pour
tous les partis de prendre part à cette rencontre qui s'inscrit dans le
processus qu'il a engagé, afin de ramener le dialogue politique ivoirien. « On a
évoqué la possibilité, la nécessité, pour le Fpi de participer au débat organisé
par le gouvernement à Grand Bassam les 27 et 28 avril », a-t-il dit. Et
d'ajouter qu'« il est important qu'ils prennent part à ce dialogue. C'est moi
qui ai demandé au gouvernement de faire un dialogue officiel. Et je crois qu'il
est important que tous les partis poli- tiques y participent. J'ai eu à ce
sujet, une très bonne discussion avec M. Akoun ». Rappelons qu'à une semaine de
ce grand rendez-vous de vérités entre les différentes forces politiques du pays,
des responsables du Fpi avaient déclaré que le parti à la rose n'y sera pas,
demandant un report du dialogue. Un courrier aurait été adressé au premier
ministre, Me Jeannot Kouadio Ahoussou dans ce sens.




 





Dialogue politique : le Fpi représenté au conclave de Grand-Bassam, ce matin




 





Fraternité Matin -

Le
Front populaire ivoirien sera, ce matin, à Grand-Bassam où se tient une
rencontre en vue de préparer la reprise du dialogue politique. Selon un
communiqué signé par le Secrétaire général par intérim, Akoun Laurent, ce parti
se tient ''à la disposition du gouvernement et est prêt à participer au
dialogue politique dès la fin de sa convention'
' Mais déjà, il dépêchera
aujourd'hui une délégation à la cérémonie d'ouverture du conclave de
Grand-Bassam. Le Fpi avait demandé un report de cette rencontre. Hier, Bert
Koenders, le Représentant spécial du Secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a
rencontré le Secrétaire général par intérim de l'ancien parti au pouvoir. Selon
le patron de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), cette
rencontre s'inscrivait dans le processus qu'il a engagé en vue de donner un coup
de pouce au dialogue politique ivoirien. '' On a évoqué la possibilité, la
nécessité pour le Fpi de participer au débat organisé par le gouvernement à
Grand-Bassam les 27 et 28 avril'',
a-t-il dit. La mission de médiation
semble avoir porté ses fruits.




 




Sur
le même sujet :




 





         

Politique
nationale : Koenders revendique le dialogue FPI-Gouvernement


L'Inter




 




         



Le Chef de l'Onuci presse le FPI à participer au dialogue avec le
gouvernement à Bassam –


Aujourd'hui




 




       



Négociation FPI-pouvoir Ouattara : la libération de Gbagbo
d'abord

– Le
Temps




 





          



Ouattara va dialoguer avec la périphérie

– Le
Temps




 





         


 
Pouvoir et
opposition se retrouvent ce matin : Le FPI donne enfin son OK


-

Le
Patriote




 





Attaque armée à l'ouest : L'ONUCI renforce sa présence militaire à Tai. 3.000
personnes ont fui le village du ministre Désiré Gnonkonté




 





L'Inter, Nord-Sud, Le Nouveau Réveil –

« L'Onuci
déplore vivement l'attaque perpétrée ce mercredi 25 avril 2012, par des éléments
armés contre le village de Sakré, à la frontière avec le Liberia, ayant causé au
moins sept morts»
,
a indiqué hier jeudi 26 avril, le porte-parole adjoint de l'Opération des
Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), Kenneth Blackman. Cet assaut a entrainé
le déplacement vers la ville de Taï, de plus de 3.000 personnes qui ont fui
Sakré et d'autres villages de la région, a dit M. Blackman. «Une patrouille
composée d'éléments marocains basés dans la ville de Tai, à 30 kilomètres de
Sakré s'est rendue sur place
», a t-il indiqué, ajoutant que l'ONUCI avait
aussi renforcé sa présence militaire sur l'axe Taï-Sakré. « Nous
sommes en contact avec les agences humanitaires pour voir comment collaborer
pour aider au mieux les personnes qui ont fui les villages pour rejoindre Taï
»,
a fait savoir M. Blackman. [...]




 






Sécurisation : l'Onuci déplore l'attaque de Taï
Fraternité Matin




 




L'Onuci
sensibilise à Korhogo




 





Nord-Sud –


c'est la sensibilisation par tous les moyens. L'Onuci, en collaboration avec la
bibliothèque « Le monde à notre porte », a organisé, mercredi, une projection de
film sur la réconciliation et la cohésion sociale à l'intention des jeunes de
Korhogo. Malan Aka, du bureau de l'information publique de l'Onuci et Magloire
Agoua, de la section de la protection de l'enfance, ont successivement appelé
ces jeunes à être des messagers de la paix, de la non-violence et du respect des
droits de l'Homme.




 





Réconciliation nationale : Le PPS dit non au dialogue FPI-Gouvernement




 





L'Inter -

Le
Parti pour le progrès et le socialisme (PPS) s'insurge contre un dialogue entre
le FPI et le gouvernement. Son président, Kacou Mathias, l'a fait savoir hier
jeudi 26 avril au cours d'une conférence de presse animée à Cocody. «Nous
sommes pour un dialogue national chapeauté par la Commission dialogue, vérité et
réconciliation (CDVR). Tous les partis, y compris le RHDP, doivent y être
associés. Ce sont les résultats de ce dialogue qui doivent être soumis au
gouvernement pour la prise d'une décision appropriée
», a-t-il souhaité.
Avant d'indiquer que le FPI est disqualifié pour discuter avec le gouvernement,
dans la mesure où selon lui, il est le responsable de la grave crise
post-électorale qui a secoué la Côte d'Ivoire, faisant 3000 morts. «Nous
disons non à un dialogue FPI-Gouvernement. Oui à un dialogue inclusif
»,
a-t-il soutenu. Si le président du PPS reconnaît le poids du FPI sur l'échiquier
politique ivoirien, il estime cependant qu'il s'est discrédité aux yeux des
Ivoiriens. «Le FPI doit se comporter comme un parti responsable. Comme ça,
par miracle, il reviendra au pouvoir. Ce n'est pas en étant arrogant qu'on
obtient quelque chose
», a-t-il martelé. Pour une réconciliation réussie, le
PPS souhaite l'implication des cadres de l'Ouest dans la gestion de l'É- tat.
Parce que, pense M Kacou, ceux-ci sont les seuls capables de parler aux jeunes
gens qu'ils ont armés pour déstabiliser le régime en place. «Ouattara doit
récupérer des cadres de l'Ouest pour les mettre auprès de lui. Comme ils ont
attisé la haine et distribué des armes aux jeunes, une fois responsabilisés, ils
mettront tout en œuvre pour sensibiliser leurs enfants
», a proposé Kacou
Mathias, qui opte ainsi pour la stratégie du retournement des cadres pro-Gbagbo,
du nom de l'ancien président ivoirien. Au cours de son intervention, il a
également trouvé normal l'emprisonnement des partisans de l'ancien président,
parce que ceux-ci, de son aveu, se sont rendus coupables de graves manquements
vis-à-vis de l'État. Si une discussion doit d'ouvrir, le conférencier souhaite
qu'elle se fasse sans préalables. Par ailleurs, il a souhaité que les mairies
soient impliquées dans la CDVR parce qu'elles connaissent suffisamment les
réalités du terrain. [...]





       



Boycott du dialogue républicain par le Fpi : Le Pps appelle le
pouvoir à la vigilance


L'Expression




 





Forêt du Banco : 18 miliciens arrêtés




 





Fraternité Matin, Le Jour plus, L'Intelligent d'Abidjan, Le Patriote -


Superbe coup de filet, hier, des Forces républicaines de Côte
d'Ivoire (Frci) ! Exploitant une information anonyme, elles ont effectué une
descente dans la forêt du Banco et débusqué une vingtaine de mauvais garçons,
considérés comme des mercenaires qui mis y avaient établi leurs quartiers.
Habillés de treillis, ces derniers, du fait de leurs comportements suspects,
avaient souvent attiré l'attention des riverains de la forêt qui les avaient
dénoncés plusieurs fois déjà. Au moment de leur arrestation hier, ils étaient,
dit-on, en réunion pour préparer des stratégies d'attaques visant certainement à
déstabiliser le pouvoir. Ils ont été conduits au camp de gendarmerie d'Abobo où
ils sont gardés à vue. Tout le mérite de ce coup de filet revient à la
population dont la collaboration est saluée, à juste titre, par les autorités.




 





Sommet sur la situation au Mali et en Guinée Bissau, hier : La Cedeao opte pour
la fermeté




 




Soir
Info, Fraternité Matin, Le Jour plus –


Fermeté ! Le ton a été donné, le jeudi 26 avril 2012 à l'hôtel Ivoire, à
Abidjan, lors de l'ouverture d'un autre sommet extraordinaire de la Communauté
économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cedeao). La quasi-totalité des
intervenants, comme dans un élan concerté, a tenu un discours débarrassé de
fioritures diplomatiques. Avant d'ouvrir la session, Alassane Ouattara,
président de la République de Cote d'Ivoire et président en exercice de la
Cedeao a martelé que « le temps est venu pour la Cedeao de prendre ses
responsabilités » face  aux situations du Mali et de la Guinée
Bissau. Pour lui, le « travail de médiation avec la junte militaire malienne a
permis des avancées notables » certes, mais « beaucoup reste encore à faire. «
C'est pourquoi, il faudra à la lumière de certains agissements de nature à
compromettre le climat de transition actuelle, clarifier le rôle et les
responsabilités de chacun des acteurs de cette transition. Aucune de nos
dispositions sur le Mali ne saurait être dévoyée ou travestie et l'autorité du
pouvoir civil doit être renforcée et affirmée », a évoqué le chef de l'Etat
ivoirien. « En définitive, il nous faudra, avec le soutien des pays du champ,
c'est-à-dire l'Algérie et la Mauritanie et de nos partenaires au développement,
accompagner cette transition politique et permettre au Mali de recouvrer son
unité territoriale », a dit l'hôte des chefs d'Etat et de gouvernement. « Il
conviendra également de voir  dans quelles mesures nous pourrons, avec tous nos
partenaires sous- régionaux, ainsi que les Nations Unies, l'Union européenne,
l'Union africaine, les Etats-Unis et la France, résoudre la question de
l'ouverture urgente de corridors humanitaires, pour le ravitaillement du nord
Mali en médicaments et en vivres », a souligné le numéro 1 ivoirien. Quid de la
situation de la Guinée Bissau ? Là encore, Alassane Ouattara s'est montré ferme.
« Alors que la junte s'était engagée à respecter l'ordre constitutionnel, nous
avons appris avec étonnement la mise en place d'un Conseil national de
transition par le commandement militaire de la junte et vingt-quatre partis
politiques. Nous ne pouvons tolérer plus longtemps cette usurpation du pouvoir
par la junte, qui doit se retirer et laisser le processus politique aller à son
terme, avec l'accompagnement de la CEDEAO », a-t-il tapé du poing sur la table.
[...]