REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 23 MARS 2012

23 mar 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 23 MARS 2012







Côte d'Ivoire :
Visite du Premier ministre à l'abattoir de Port-Bouet : « le racket a baissé de
90% » (Hassane Dramera, président des importateurs maliens de bétails




 




Koaci.com -

En marge de la visite de terrain effectuée par le Premier ministre Ahoussou
Kouadio Jeannot ce jeudi à l'abattoir de Port-Bouet, le président des
importateurs maliens de bétails, M. Hassane Dramera a reconnu et salué les
efforts du gouvernement ivoirien notamment la baisse du racket, fléau dont les
importateurs se plaignaient sur les axes Abidjan-Ouagadougou et Abidjan-Bamako.
« Le racket à baissé de 90% » s'est-il satisfait lors d'une interview à lui
accordé Pour M Déramera, les causes de la hausse des prix sont de plusieurs
facteurs. Selon lui, hormis le racket, la hausse du prix de kilogramme de viande
est aussi liée à la saison sèche car expliquera t-il, à cette période de
l'année, ''les bœufs n'arrivent pas à se nourrir correctement d'où la baisse du
poids des animaux''. Et donc pendant cette période les importations et les
exportations sont limitées. « Vous verrez que pendant les périodes de
sécheresse, le prix du kilogramme de viande varie entre 1800 et 2000 FCFA et
pendant la saison pluvieuse comme en Avril, mai et Juin, les prix oscilleront
entre 1300 et 1400 FCFA car les bœufs seront gras et les importations se
multiplieront » a argumenté Dramera, chef des importateurs maliens, non sans
demander aux autorités politiques d'intéresser la jeunesse ivoirienne à
l'élevage afin de diminuer les importations dans cette filière qui fait perdre
assez d'argent à l'Etat de Cote d'Ivoire. Répondant à une question d'une
journaliste, le Premier ministre Ahoussou Jeannot lors de la conférence de
Presse, a plutôt donné une ébauche de réponse à cette préoccupation de
l'opérateur économique malien en promettant de mettre à contribution les
démobilisés. « Tous nos frères qui sont des démobilisés suite à la guerre, nous
allons les utiliser dans la production. Nous allons les organiser, le
gouvernement a une idée claire du processus de lutte contre la cherté de la vie
» a-t-il indiqué




 




Côte d'Ivoire : la
gestion "optimale" des finances publiques au centre d'un séminaire




 




Xinhuanet -
Un
séminaire de formation et de réflexion en vue d'une gestion "optimale" des
finances publiques ivoiriennes se déroule depuis jeudi à Abidjan, à l'initiative
du ministère ivoirien de l'Economie et des Finances. Selon le directeur
central de la réforme budgétaire Ezéchiel Bah, il s'agit de réunir les rudiments
pour une meilleure gestion des ressources financières nationales. "La
gestion sera désormais axée sur les résultats, et ces résultats seront
préalablement définis", a relevé M. Bah. "Désormais, les budgets se
présenteront sous forme de programme. Dans les programmes concernant par exemple
l'enseignement préscolaire ou la santé, il sera question de définir les
indicateurs qui permettront d'allouer un budget", a-t-il expliqué. Les
autorités ivoiriennes ont fait de la "saine" gestion des ressources financières
du pays leur cheval de bataille. Les rencontres se multiplient ainsi aux
plans national et international dans l'optique d'une utilisation des finances
publiques à bon escient. La Côte d'Ivoire a réitéré à plusieurs occasions
sa détermination à établir une administration efficace et à amorcer le
redécollage économique du pays après la grave crise post- électorale qui a
secoué le pays cinq mois durant.




 




L'environnement
économique pénalise toujours la compétitivité des entreprises




 




Koaci.com -

La Côte d'Ivoire occupe la 129 place sur 142 pays dans le classement 2011-2012
de la compétitivité établit par le World économic. Le pays régresse de deux
points par rapport au précédent classement selon, le président de la Chambre de
commerce et d'industrie, qui reconnait que cette situation est liée à
l'environnement économique du pays.




En attendant
l'ouverture de la 22 édition du sommet annuel sur l'Afrique du Forum économique
mondiale, qui se tiendra du 9 au 11 mai prochain à Addis Abeba en Ethiopie, la
chargée des relations gouvernementales en Afrique centrale et de l'Ouest du
Forum économique mondial Sophie Bussmann Kemdjo a échangé ce jeudi avec le
secteur privé ivoirien sur les opportunités qui s'offrent aux ivoiriens en
participant à l'édition 2012. Le président de la Chambre de commerce et
d'industrie, Jean Louis-Billon a saisi la main que lui a tendue la chargée des
relations, rappelant par ailleurs que la Côte d'Ivoire est toujours au bas du
tableau dans le classement après cinq ans de présence. « Il est important de
travailler sur la compétitivité de l'entreprise de l'économie ivoirienne, »
a-t-il ajouté. C'est pourquoi, il s'est réjoui de la participation de la Côte
d'Ivoire d'autant plus qu'elle aura l'occasion de se frotter aux grands du
monde. «Vous avez un ensemble de chefs d'entreprises de leaders d'entreprises
mondiales et des chefs d'Etats de grandes puissances et de pays africains et
asiatiques et d'Amérique du sud. Tous les pays du monde qui se présentent à
Davos pour les débats économiques dans le but d'améliorer le niveau de
l'économie mondiale pour un meilleur bien être des populations de ce monde.
Donc, il est important que la Côte d'Ivoire soit présente pour participer aux
débats, participer à l'amélioration de l'environnement économique sur le
continent africain, » a expliqué Jean-Louis Billon. Lors de la présentation du
Forum économique mondial, Sophie Bussmann Kemdjo a rappelé que le sommet est
chargée de rassembler le secteur privé et public, pour discuter dans l'intérêt
des populations. « Nous sommes présents en Côte d'Ivoire à Abidjan pour
rencontrer le secteur privé en vue de la réunion sur l'Afrique que nous
tiendrons à Addis Abeba. Cette réunion s'inscrit dans la même ligne que celle de
Davos tous les janviers. « Il faut écouter ce qui se passe sur le terrain dans
les différents pays. Nous visitons les principales villes africaines pour
écouter les défis, les opportunités qui existent afin d'établir un programme à
la réunion qui reflètera ce qui se passe effectivement sur le continent. C'est
aujourd'hui, une opportunité réelle de rencontrer le secteur privé ivoirien
avoir un avis sur ce qui sera discuter à Addis Abeba, » a déclaré la chargée des
relations, invitant les ivoiriens à participer massivement à cette importante
réunion.