REVUE DE PRESSE NATIONALE DU VENDREDI 23 MARS 2012

23 mar 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU VENDREDI 23 MARS 2012








Provocation, intimidation, agression et déstabilisation. Le Fpi annonce une
nouvelle guerre




 




Le
Démocrate -

On les croyait capables de se remettre en cause, d'accepter leur défaite et de
revenir dans la République. Que nenni. Les militants de l'ancien régime
continuent de se dresser contre le droit ivoirien et les fondements
démocratiques universels. Depuis le 11 avril 2011, la guerre est terminée, la
crise postélectorale a fait place à un nouvel ordre social celui du processus de
réconciliation et de reconstruction nationale. Cependant, le Fpi n'en a cure. Ce
parti s'estime toujours vainqueur de l'élection présidentielle du 28 novembre
2010. Les militants disent ne pas se reconnaître dans le nouveau régime que
dirige le Président Alassane Ouattara (...). L'ex-majorité présidentielle
s'inscrit dans une logique de défiance, de menace et de déstabilisation du
pouvoir en place et de ses institutions. (...) Recevant le mercredi 21 mars
dernier une délégation de son parti au siège du Congrès national pour la
résistance et la démocratie (Cnrd), le secrétaire général par intérim du Front
populaire ivoirien Laurent Akoun a répété trait pour trait les termes de la
menace distillée sur les portables des journalistes.





Le FPI dans une logique de défiance et de déstabilisation




On
ne le dira jamais assez, les militants Lmp n'ont pas encore baissé la garde. Ils
sont toujours remontés contre les nouvelles autorités ivoiriennes et entendent
tout mettre en œuvre pour avoir leur peau et en découdre avec le régime en
place. Ce n'est pas une affirmation à prendre à la légère car les mots et les
actes sont là pour l'attester. Face à la délégation Fpi venue de Bloléquin, le
numéro 2 actuel du parti déchu n'est pas passé par quatre chemins pour confirmer
ce qui se tramait dans couloirs de son parti et de ses alliés. « Si vous nous
faites confiance, les choses pourront changer en Côte d'Ivoire. Alassane
Ouattara n'est pas capable... Nous devons faire libérer Laurent Gbagbo et tous
les autres camarades qui sont en prison. Et faire rentrer ceux qui sont en exil.
Le Fpi doit rester debout ... Ils nous trouveront sur leur chemin, personne
n'est éternel. Ils ont tellement peur qu'ils veulent nous effrayer. La
libération de Gbagbo est un combat politique... Le jour que nous allons dire
non, ils vont voir s'ils peuvent courir. C'est le jour du match retour. Il n'y a
jamais un match où l'on joue seulement l'aller. C'est pour cela qu'ils parlent
de rattrapage. Ce qui se passe en Côte d'Ivoire n'est pas normal. Dans toute
l'administration on chasse les pro-Gbagbo mais nous devons être calmes. Eux, ils
n'ont rien à perdre. Nous, nous avons un pays à protéger»
. Ce sont quelques
morceaux choisis de l'intervention de Laurent Akoun devant les militants du Fpi
le mercredi dernier. A l'analyse, le Secrétaire général du Fpi est très sûr de
son fait et il mesure bien la portée de sa déclaration. (...) Sinon, quel est ce
pouvoir venu d'ailleurs et qui n'aurait rien à perdre en Côte d'Ivoire au point
que c'est Laurent Akoun et le Fpi que l'on croyait dans l'opposition qui se
sentiraient obligés de protéger ce pays ? Et avec quoi comptent-ils protéger les
Ivoiriens ? Auraient-ils une armée parallèle prête à combattre l'armée régulière
? Akoun saura nous répondre.





Akoun annonce la guerre




Ce
n'est pas être un oiseau de mauvais augure que d'affirmer que l'ex-parti au
pouvoir prépare activement une guerre. Et ce ne sont pas les preuves pour
l'attester qui manquent. Lorsque le secrétaire général actuel du Fpi annonce en
des termes très clairs que «le match retour aura bel et bien lieu». Ce
n'est ni plus ni moins qu'une déclaration de guerre. Car de quel match s'agit-il
réellement ? Akoun fait allusion sans nul doute à la guerre qui a endeuillé la
Côte d'Ivoire au lendemain de la présidentielle et de laquelle le Fpi est sorti
perdant. En exigeant un match retour les militants Lmp auraient-ils oublié les
affres du match aller ? (...) Et la jeunesse du Fpi s'est même dit prête à toute
éventualité. «La machine Jfpi est lancée pour le combat. Je veux dire que la
machine est huilée, elle a retrouvé toutes ses pièces, tout son fonctionnement.
Elle est capable de mener tous les combats qu'on voudra lui offrir »,
dixit
Koua Justin, secrétaire général par intérim de la Jfpi. Comme quoi,
l'ex-majorité présidentielle est vraiment fin prête pour faire la guerre contre
son propre pays.





Que doit faire le pouvoir




« Il
n'y a pas de pouvoir sans contre-pouvoir »,


dit-on. C'est la règle de la démocratie. Mais quand le contre-pouvoir devient
une menace contre le pouvoir et la paix sociale que doit alors faire le pouvoir
? Le chef de l'Etat, l'incarnation du pouvoir est le garant moral et légitime du
pouvoir. A cet effet, il a la responsabilité d'assurer la paix et le
développement de son peuple et de son pays. Et le président en a les moyens. Le
peuple lui fait entièrement confiance. Réconciliation et démocratie d'accord
mais sécurité, quiétude et paix d'abord. C'est pourquoi face aux velléités de
déstabilisation, le gouvernement doit faire preuve de fermeté et de
détermination. Ainsi, toutes les mesures susceptibles de garantir la stabilité,
la paix et le développement durable doivent être prises. Pour rappel, durant dix
(10) ans, l'ex-chef de l'Etat Laurent Gbagbo avait interdit toutes marches et
réunion sur les espaces publiques. Alassane Ouattara devra en faire autant.
Surtout mettre l'armée en alerte maximum. Cela y va de la survie de la Côte
d'Ivoire et du devenir de son peuple. [...]




 




 





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Toumodi / Insécurité : Des hommes en armes attaquent un village ; Or et argent
emportés




 




Le
Mandat

- Ces hommes en armes, qui troublent la quiétude des populations depuis un
certain moment, ont encore fait parler d'eux à Diékékro, village situé à deux
kilomètres de Toumodi, dans la nuit vendredi à samedi dernier. Les villageois
endormis ont été réveillés par des crépitements d'armes, tard dans la nuit.
C'est de cette manière que les visiteurs insolites de cette nuit ont annoncé
leur arrivée dans le village, aux environs de 1 heure du matin. Bien que
réveillés par ces bruits d'armes personne n'a osé mettre les pieds dehors pour
se faire une idée de ce qui se passait. Bien au contraire, tous les habitants se
sont terrés dans leur maison. C'est le nommé Kouassi Koua, certainement la
principale cible des malfrats, qui payé le plus lourd tribut à cette attaque.
L'héritage de toute sa famille est parti en clin d'œil. Après avoir fouillé la
maison de la victime, les voleurs ont emporté or, pagnes de valeur argent et
autres bijoux. Tous des objets appartenant à la famille. Une fois leur opération
terminée, ils se sont encore signalés par des tirs en l'air. Selon Nanan Abo
Raphael, chef dudit village, les douilles que les villageois ont ramassées, le
lendemain au petit matin, ont prouvé que ces quidams utilisaient des armes de
guerre.




 





Exactions à Yopougon : Les Frci pillent et brûlent le siège d'une Ong




 




Le
Temps -

Dans la commune de Yopougon, tout précisément dans le secteur du quartier Maroc,
les populations continuent de se demander ce qui a poussé les Frci à piller et
brûler le siège de l'Ong « La foi du bon berger ». « C'est une organisation
chrétienne qui nous aidait beaucoup. Elle a aidé beaucoup de personnes ici à
Yopougon. Ils ne faisaient pas de la politique. C'est pourquoi on ne comprend
par tout cet acharnement contre cette structure », explique une jeune dame qui
connaît bien cette organisation. En fait tout a basculé pour cette Ong après la
prise de Yopougon par les Frci. Arrivés dans le secteur de Maroc, ils se sont
mis à piller et à brûler tous ceux qui ne les applaudissaient pas. C'est ainsi
qu'ils se sont attaqué à cette Ong qu'ils soupçonnent d'être proche du président
Gbagbo. K. Benjamin, son président fondateur, vit aujourd'hui en exil dans un
pays étranger. Sa famille a aussi été obligée de vivre cachée dans certaines
régions de la Côte d'Ivoire. [...]




 




 





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Rapport sur la Côte d'Ivoire à l'Onu : Koenders devant le Conseil de sécurité




 





Nord-Sud –

Bert
Koenders sera devant le Conseil de sécurité de l'organisation des Nations Unies
(Onu), la semaine prochaine. Le Représentant spécial du Secrétaire général de
l'Onu pour la Côte d'Ivoire présentera un rapport sur les derniers
développements du processus de sortie de crise, a annoncé jeudi, Eliane
Hervo-Akendengué, du Bureau de l'Information publique de l'Opération des Nations
Unies en Côte d'Ivoire (Onuci), par ailleurs porte-parole par intérim de la
mission. A l'occasion du point de presse hebdomadaire de l'Onuci, délocalisé à
Soubré dans le cadre des Journées des Nations Unies dans cette localité, elle a
confié que Bert Koenders défendra également le budget de la mission estimé à 600
millions de dollars  US devant le Comité consultatif sur les Affaires
administratives et budgétaires de l'Onu. Elle a informé que le patron de l'Onuci
fera une escale à Paris pour participer à une rencontre des académies et
instituts diplomatiques sur la gestion des crises internationales à l'initiative
de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) où il traitera de
l'exemple ivoirien. (...) Eliane Hervo-Akendengué a annoncé la poursuite des
opérations de remise d'armes initiées par la Commission nationale sur les armes
légères et de petits calibres (Comnat-Alpc), en collaboration avec l'Onuci dans
le cadre du processus de désarmement, démobilisation et réinsertion (Ddr). [...]




 




Des
experts de l'Onu à l'Ouest




 





Nord-Sud –

Des
experts venus du siège de l'Onu à New York, accompagnés d'une équipe de
l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci), ont effectué, mercredi
et jeudi, une visite dans les régions du Tonkpi et du Guémon dans l'Ouest de la
Côte d'Ivoire. Selon Margarethe Matic de la section des Affaires civiles de
l'Onuci et Michael Heller Chu, expert en protection des civils au siège des
Nations Unies, cette mission vise à appuyer l'Onuci, pour le développement d'une
nouvelle stratégie de protection des civils en cette période de crise.




 





Duékoué, Guiglo, Man/Des Ambassadeurs arabes soulagent les populations




 




Le
Patriote, Le Nouveau Réveil -

Ils auront très bientôt le sourire aux lèvres. L'appel à l'aide des populations
de Duekoué, Guiglo et Man, n'est pas tombé dans les oreilles de sourds. Le
Conseil des Ambassadeurs arabes de Côte d'Ivoire a décidé de répondre à cet
appel. Hier, au siège du Consulat de la Jordanie et en présence du locataire des
lieux, Mawan Al Anis, ils ont fait un important don constitué de vivres et de
non vivres. Ainsi, les populations réceptionneront dans les jours à venir, 30
tonnes de riz, 6 tonnes de savon, 1000 bidons de 10 litres d'huile. En leur nom,
le père Cyprien Ahouré, Curé de la Paroisse de Duekoué a réceptionné un chèque
d'un montant de 10 millions de F CFA. Il est aussi prévu un autre chèque de 5
millions. Les 10 millions serviront à la réhabilitation des maisons du quartier
carrefour de Duekoué. Quant aux 5 millions, ils seront remis aux veuves pour
leur permettre de commencer des activités rémunératrices de revenus. Président
de la cérémonie, le ministre Albert Flindé, fils de la région, s'est réjoui de
ce geste. Il a invité les autres diplomates accrédités en Côte d'Ivoire à suivre
l'exemple de leurs collègues arabes. Le père Cyprien et N'Dolamb N'Gokwey,
représentant adjoint du secrétaire général de l'ONU ont salué les donateurs
avant de les inviter à poursuivre ce qu'ils ont commencé, car les besoins sont
toujours énormes dans la région. Awad Yakhilef, le Doyen des diplomates arabes
en Côte d'Ivoire, a justifié ce geste par leur volonté d'assister la Côte
d'Ivoire. «La Côte d'Ivoire est un pays ami. Nous ne l'abandonnerons jamais»,
a-t-il fait savoir. Les dons seront acheminés dans les prochains jours pour être
distribués. Albert Flindé a souhaité que le partage se fasse dans la
transparence pour ne pas créer de frustration au sein de la population qui a
déjà trop souffert.




 





L'Onuci sensibilise à Wongué




 





Nord-Sud –


Onuci-Tour avec sa caravane de sensibilisation à la paix et à la cohésion
sociale était, mercredi, dans le village de Wongué. En partenariat avec l'Ong
Worodougouka-Soutra, ils ont exhorté les populations à demeurer sur la route de
la paix. Ce, en cultivant le pardon et l'amour pour autrui. Les populations,
elles, ont émis le vœu de pouvoir bénéficier des projets à impact rapide (QIP)
de l'Onuci. Pour permettre l'adduction d'eau et l'achèvement des bâtiments du
dispensaire construit par les habitants du village.




 





Situation des droits de l'Homme : Gnénéma Coulibaly plaide pour la levée de
l'embargo




 





L'Inter -

Le ministre des Droits de l'homme et des libertés publiques, Mamadou Gnénéma
Coulibaly, a plaidé hier jeudi 22 mars pour la levée de l'embargo sur les armes
que subi la Côte d'Ivoire depuis le déclenchement de la crise ivoirienne.
C'était à Genève, à l'occasion de la 19ème session du Conseil des droits de
l'homme. Cette déclaration fait suite à la présentation du rapport de l'expert
indépendant de l'ONU sur la Côte d'Ivoire, Doudou Diène, devant ladite
organisation. «Nous voudrions particulièrement, à la suite de l'Expert
indépendant, faire écho à une doléance déjà formulée dans cette salle par la
Côte d'Ivoire et que les autorités ivoiriennes souhaitent ardemment: la levée de
l'embargo sur les armes en vue de faciliter le retour de la sécurité maximale en
Côte d'Ivoire
», a déclaré Gnénéma Coulibaly, avant de saluer l'implication
de la communauté internationale dans la résolution du conflit postélectoral
ivoirien et pour son soutien matériel et financier en vue d'en résorber les
conséquences pour les populations. En outre, félicitant M. Diène pour ses
travaux, le ministre ivoirien a fait quelques commentaires «
pour
une meilleure compréhension des informations et recommandations contenues dans
ce rapport, eu égard à l'évolution rapide et positive vers une sortie de crise
et rassurer quant a la volonté du gouvernement de travailler promptement à la
mise en œuvre des conclusions et recommandations de l'Expert ». [...]




 





Déclaration de la CI-CPI à Genève / Ali Ouattara: "Le mandat de Banny n'est pas
clair"




 





L'Expression -

Le
rapport de l'expert indépendant prend en compte, de façon globale, les
différentes violations des droits humains perpétrées par toutes les parties dans
le conflit ivoirien. La CI-Cpi voudrait donc saluer le travail fait, même si
pour nous, beaucoup reste à faire eu égard au fait que ledit rapport ne donne
pas de priorités aux différentes recommandations, qui par moments semblent
irréalisables et ou caduques. Tout est à reconstruire et à refaire en Côte
d'Ivoire. Etant donné l'immensité de la tâche, pourquoi l'expert n'a-t-il pas
établi des priorités? Par exemple, la sécurité en prime, la justice en second,
la réconciliation ensuite, et les autres volets après. L'insécurité a gagné tout
le pays aujourd'hui du fait de la prolifération et de la circulation illégale
des armes, du comportement indélicat de certains éléments des Frci, des
exactions commises par des milices et autres chasseurs traditionnels (dozos).




Le Ddr
était censé être une des solutions pour pallier cette situation. Pourquoi
jusqu'à ce jour il y a retard tant au niveau de l'Onuci que des autorités
ivoiriennes dans la mise en œuvre de ce projet? Au niveau de la justice, face au
critique permanente relative à une justice des vainqueurs, le président de la
République a toujours attesté que les responsables de crimes de son camp seront
aussi l'objet de poursuites. Mais, jusqu'à ce jour cet engagement n'est pas
réel. Seuls les partisans de l'ancien président sont inculpés. Quelle stratégie
ou méthode l'expert compte-t-il soumettre afin d'amener le pouvoir actuel à
tenir parole? Quant à la réconciliation, elle est en panne. La Cdvr n'arrive pas
à démarrer. Son mandat n'est pas clair et son fonctionnement n'obéit pas aux
standards internationaux en la matière. Les partisans de Gbagbo n'ont pas été
associés et les victimes de tous les bords n'y sont pas représentées.




Nous
recommandons au pouvoir d'engager un dialogue inclusif avec l'opposition pour
faciliter la réconciliation. Finalement, nous espérons que l'expert indépendant
va travailler en étroite collaboration avec le futur rapporteur spécial sur la
promotion de la vérité, de la justice, de la réparation et des garanties de non
répétition d'avoir comme priorité. Dans ce contexte, nous pourrions aussi
imaginer une visite conjointe des deux mandats en Côte d'Ivoire afin de donner
un souffle nouveau à la Cdvr.




 





Dialogue pouvoir-opposition : On se suspecte déjà !




 




Soir
Info, Le Quotidien d'Abidjan -

Le
mardi 20 mars 2012, le premier ministre Jeannot Ahoussou a annoncé au sortir
d'un déjeuner de presse avec le président de la République au Palais
présidentiel au Plateau, la reprise du dialogue avec l'opposition notamment le
Front populaire ivoirien (Fpi, ex-parti au pouvoir). Cette annonce a été
confirmée le lendemain par le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné à
l'issue d'un conseil des ministres. Mais très vite, celui- ci a mis des
garde-fous aux discussions annoncées. ''Que l'opposition, cette fois, saisisse
la perche. Mais quand on va à des discussions, on fragilise la discussion
elle-même quand on vient avec des préalables qui peuvent être
inacceptables aux yeux de la partie en face. Le tout ici, c'est ce que cette
discussion se fasse avec la même sincérité de part et d'autre, la même raison de
part et d'autre. Il faut que les deux parties restent raisonnables. En ce qui
nous concerne, nous pensons l'être et nous souhaitons que l'opposition accepte
de venir à cette discussion en étant d'une part totalement sincère et d'autre
part en étant totalement raisonnable'', a-t-il signifié. En face, le Fpi a
réagi, hier jeudi 22 mars 2012 dans différents supports médiatiques de la place,
à travers Alphonse Douati, son secrétaire national chargé des affaires gouverne-
mentales. Selon lui, le Fpi a pris acte et attend de voir que la volonté du
pouvoir se concrétiser dans les actes. ''Nous osons tout simplement espérer
qu'il ne s'agit pas de nous tendre la main de la main droite pour cacher le
couteau dans la main gauche'', s'est-il inquiété. Les positions affichées
montrent bien que les deux camps se méfient l'un de l'autre. On se suspecte déjà
alors même que les discussions n'ont pas encore démarré. De part et d'autre, on
doute de la volonté d'un camp à véritablement discuter pour faire avancer le
débat. Si le pouvoir n'entend pas accéder à d'éventuels préalables du Fpi, qu'il
qualifie de chantage, le parti de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, ne
veut pas abandonner certaines revendications dont il croit fermement que leur
satisfaction, peut contribuer au retour de la paix en Côte d'Ivoire. Avec ces
appréhensions, il est à craindre que le dialogue qui va s'engager sous peu,
fasse long feu. Les parties prenantes aux négociations qui s'annoncent,
auront-elles les ressources nécessaires pour se surpasser et faire des
concessions pour avancer ? [...]




 




FRCI /
Tournée de sensibilisation : L'épouse du Chef d'Etat-major Général mobilise dans
les casernes d'Abidjan




 





L'Intelligent d'Abidjan, Nord-Sud -

L'épouse du Chef d'Etat-major Général (CEMG) des FRCI, Mme Sanny épouse Bakayoko
Fatoumata, vient d'entreprendre une série de rencontres dans les casernes et
Unités militaires de la place d'armes d'Abidjan pour sensibiliser ses sœurs au
pardon et à la réconciliation. De la caserne des Sapeurs pompiers militaires de
l'Indenié, en passant par le Camp Galliéni, elle a terminé son périple au Camp
d'Akouédo. Depuis la prise de fonction à la tête des Forces Républicaines de
Côte d'Ivoire du Général Soumaïla Bakayoko, son épouse Mme Sanny Fatoumata, a su
apporter son soutien aux Forces Républicaines de Côte d'Ivoire. A la tête de
l'Association des Epouses des Militaires (AEMCI), elle a décidé de consolider la
fraternité d'armes entre leurs époux. Le lundi 19 mars 2012, Mme Bakayoko a pris
son bâton de pèlerin pour se rendre successivement dans trois casernes
d'Abidjan, avant de s'attaquer les jours à venir, à celles de l'intérieur du
pays.




Le
faisant, elle veut se convaincre du soutien des épouses des militaires à se
réconcilier entre elles-mêmes d'abord et ensuite avec l'Armée ivoirienne que
dirige le Général Soumaïla Bakayoko. Les différentes porte-paroles des épouses
des militaires ont félicité Mme Bakayoko pour cette noble initiative de
réconciliation. Aussi, ont-elles exposé les difficultés que rencontrent leurs
époux dans l'exercice de leurs fonctions après la fracture sociale aux
conséquences encore indélébiles dans l'esprit de tout ivoirien. Toutefois, elles
ont assuré l'épouse du CEMG de leur disponibilité et soutien sans faille
d'œuvrer à ses côtés pour réorienter et redynamiser leur association, avec la
bénédiction du Général de Division Soumaïla Bakayoko. Dans toutes les casernes
où elle est passée, Mme Bakayoko a félicité et encouragé toutes les épouses des
militaires qui ont accepté de répondre à son appel pour la réalisation de la
délicate mission qu'elle s'est assignée. L'épouse du CEMG a pris acte de toutes
les préoccupations et exhorté ses sœurs au pardon en faisant table rase du
passé, pour permettre à leurs époux de s'inscrire sans exclusive, dans le
processus de réconciliation et de paix, à quel que niveau qu'ils se trouvent.
Pour traduire leur entière adhésion à la réorientation et à la redynamisation de
l'AEMCI, les épouses des militaires ont fait des dons à la ''Maman '' à la fin
de chaque rencontre.




 




Les
"sauveurs" du régime Ouattara sévissent à l'Ouest : Les Frci tuent les Wê et
pillent leur cacao




 




Notre
Voie -

Les
atrocités des hommes d'Alassane Dramane Ouattara ne se racontent plus à l'Ouest.
Pendant la crise postélectorale, ils ont commis le plus grave génocide protégé
par « la communauté internationale » sur les populations de cette région. Dans
cette partie montagneuse de la Côte d'Ivoire, les rebelles rebaptisées forces
républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) et traités de «sauveurs» par le régime
Ouattara, règnent en maitres absolus. Ils ont poussé l'outrecuidance en chassant
de nombreux autochtones Wê (Guéré et Wobé) de leurs propres villages pour la
brousse. Où leurs victimes continuent de se cacher pour survivre. Les Ivoiriens
continuent de se poser de nombreuses questions sur les fondements de cette
cruauté sans limite des hommes armés de Ouattara sur les populations wê. Depuis
la survenance de ce génocide, des voix s'élèvent pour dire qu'au-delà de ce
drame, ce sont les terres et les biens des populations de l'Ouest qui sont
convoités par les ex-rebelles devenus Frci. Rares étaient jusqu'ici les
observateurs qui acceptaient de prêter une oreille attentive aux cris de
douleurs des Wê. Fort heureusement, de plus en plus de preuves s'accumulent pour
prouver la véracité de la grave accusation. Voici, en effet, des images qui
démontrent sans contestation que l'une (pour ne pas dire la principale) des
causes du génocide du peuple Wê, c'est la guerre pour la conquête des terres et
du cacao de ces populations. «Les rebelles, après avoir tués et chassés les
Wê de leurs villages, se sont appropriés leurs plantations et en toute impunité
volent leur cacao. Ils ont installé des populations de la sous-région qui y
travaillent pour eux et se chargent de vendre le cacao frauduleusement. Ils en
sont tellement heureux qu'ils n'hésitent pas à immortaliser leurs forfaitures
par des images»
, soutient une source dans l'Ouest.  Afin que les autorités
de ce pays et leurs parrains cessent de fermer les yeux sur le drame sans fin
des populations de l'Ouest face aux rebelles, Notre Voie a décidé de tirer la
sonnette d'alarme.




 





Béoumi-Affrontement entre agriculteurs et éleveurs

:
Un mort et deux blessés graves




 





L'Inter, Soir Info -

La tension était vive hier, jeudi 22 mars 2012, à Diéviéssou, à quelques à 12 km
de Béoumi. Dans cette grosse bourgade composée de six villages, les paysans
excédés par les fréquents dégâts causés dans leurs plantations par les bœufs,
s'en allaient réclamer le départ des bouviers peulhs de leur région quand ils
ont été violemment pris à partie par ces derniers. L'affrontement qui s'en est
suivi dans les broussailles, à quelques encablures du village, aurait été fatal
aux autochtones. Selon des sources proches de la chefferie qui nous ont joints
hier après-midi, deux villageois, Kouassi Kan Luc et Akpouê Nanan, ont été
tailladés à la machette. Un autre, moins chanceux, le nommé Kramo Yao dit
«Yao la chaleur»
, a été tué. Les deux blessés graves de ces affrontements
qui ont débuté peu après 08 heures, ont été transportés d'urgence à l'hôpital de
Béoumi. L'affrontement d'hier est intervenu après que les villageois aient
interpelé plusieurs fois sans suite les bouviers dont les bêtes détruisaient
leurs champs. A en croire des collaborateurs du chef central Yobouët Kouakou
Jacques, le phénomène s'est accentué depuis l'éclatement de la crise du 19
septembre 2002. Depuis le retour de l'administration et de la gendarmerie après
la signature de l'accord de Ouagadougou, aucune solution n'a malheureusement été
trouvée pour permettre aux deux communautés de cohabiter en harmonie. [...]




 





Exilés ivoiriens / Timothée Ezouan (Coordinateur du Saara) : "Un groupe manipule
ceux qui veulent rentrer"




 





L'Expression -

Le coordinateur du Service d'aide et d'assistance aux refugiés et apatrides
(Saara) a dénoncé la manipulation dont sont l'objet de nombreux exilés ivoiriens
au Ghana et au Togo. Intervenant au cours de l'atelier organisé en faveur des
journalistes sur la protection des réfugiés tenu hier au Plateau, Timothée
Ezouan s'est dit écœuré par le comportement de certains Ivoiriens qui
découragent leurs compatriotes à rentrer au bercail. « Lors de mes visites au
Ghana, j'ai vu des Ivoiriens qui dorment à même sol et qui vivent dans des
conditions inhumaines. Ils veulent rentrer au pays, mais certains parmi eux les
en dissuadent au motif qu'ils seront persécutés par les Frci. Il n'y a pas de
sécurité zéro comme on vient de le voir avec la fusillade de Toulouse », a
expliqué l'ambassadeur. Pour lui, mieux vaut vivre au pays que patauger dans la
galère chez autrui. « Au Ghana, on a surnommé les Ivoiriennes : « One Cédi girls
» à cause de la mauvaise activité qu'elles mènent », a regretté Timothée Ezouan
qui répondait à un journaliste qui l'accusait de plaider pour le retour des
exilés alors que les conditions de sécurité ne sont pas réunies. Selon le
diplomate, 2000 exilés sont rentrés au bercail après la signature des accords
avec les pays d'accueil. « J'avais quitté le pays, mais je suis vite rentré pour
reprendre mes activités », a-t-il indiqué. Mais avant, les participants ont eu
droit à de véritables cours sur l'apatridie présentée par Sia Bi Sia Olivier,
assistant juridique au Saara. Le juriste a expliqué les causes et les con-
séquences de ce fléau qui touche 45.926 personnes recensées en 2011. Mme
Dekassan Thérèse a pour sa part instruit les hommes de média sur les
dispositions internationales assurant la protection des réfugiés. Selon la
conseillère juridique du Saara, le pays compte 24.000 réfugiés dont 99% de
Libériens




 





Atteinte à la sûreté de l'Etat : Le procès reporté au 29 mars




 





L'Expression, Le Patriote -

Le magistrat en charge du procès ''des hommes d'Abéhi'' entend aller en
profondeur dans cette affaire, puisqu'à la barre, aucun des prévenus n'a reconnu
les faits. Ils n'avaient, disent-ils, pas d'armes de guerre, mais leurs armes de
dotation. A la barre, ça été des propos contradictoires entre le Mdl Koffi Koffi
Aristide, le principal témoin qui confirme la tentative de soulèvement des
hommes du commandant Jean-Noël Abéhi et les 22 autres prévenus. Face à cette
confusion, le tribunal, con- duit par le magistrat Kouakou Georges, a ordonné
une enquête complémentaire aux fins de déceler toutes les zones d'ombre de
l'affaire « des hommes d'Abehi ». Le président de séance, désigné président de
cette enquête complémentaire, se chargera de vérifier auprès des contacts des
les mis en cause, les faits qui leur sont reprochés. Ainsi, le tribunal a
recueilli un énorme répertoire téléphonique des prévenus et de leurs proches
pour pousser l'en- quête un peu plus loin. « Le tribunal a rendu un jugement
avant dire-droit, parce qu'il a estimé qu'il y a trop de zones d'ombre dans
cette affaire. Et c'est une bonne nouvelle pour nous la défense », s'est réjoui
Me Gohibi, avocat de la défense. Le président du tribunal a donc renvoyé la
procédure au jeudi 29 mars pour éventuellement donner les conclusions de
l'enquête supplémentaire qu'il va mener et donner le verdict.





Cette enquête va porter sur les réquisitions qu'ils vont faire auprès des
maisons de cellulaires. Et interroger certains responsables d'unités de la
gendarmerie pour être situé sur le cas des prévenus qui ont soutenu être absents
d'Agban, le jour de l'attaque du camp. Avant de nier en bloc tous les faits qui
leur sont reprochés. Cette enquête a donc été autorisée par le tribunal pour
savoir à quel niveau sont impliqués les 22 prévenus. En dehors de quatre
gendarmes, le reste des prévenus sont tous des proches du commandant Abéhi. Ces
22 gendarmes sont pour- suivis pour atteinte à la sûreté de l'Etat, violation de
consignes, détention illégale d'armes de guerre et munitions et atteinte à
l'ordre public. Ils sont accusés d'avoir attaqué le camp de gendarmerie d'Agban
dans la nuit du 14 au 15 octobre 2011.




 




De
retour de la Chine : Franck Guéi arrêté et relâché




 





Notre Voie, Le Patriote, L'Intelligent d'Abidjan, Le Nouveau Courrier, LE
Démocrate -

Le fils aîné de feu le général Robert Guéï, Franck Guéï, a été arrêté hier, dans
l'après-midi, à l'aéroport Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan Port-Bouët par des
agents de la Direction de la surveillance du territoire (Dst). Puis relâché,
quelques heures plus tard, après une audition dans les locaux de la Dst sis à
Cocody. «Notre hiérarchie nous avait demandé de l'entendre. C'est ce qui a été
fait. Puis il a été relâché pour regagner son domicile. Il revenait de Chine via
la France», a confié une source policière proche du dossier. Tout en confirmant
qu'il revenait de Chine, l'ex-ministre Franck Guéï a dédramatisé la situation.
«Je n'ai pas été arrêté. Il s'agissait d'un simple contrôle puisque je suis
possesseur maintenant d'un passeport vert», a-t-il expliqué au téléphone. Ancien
ministre des Sports sous le Président Laurent Gbagbo, Franck Guéï n'avait pas
pris le chemin de l'exil, après le renversement de l'ex-chef de l'Etat, le 11
avril 2011. Il serait resté en Côte d'Ivoire.




 




Cherté
de la vie/Le Gouvernement se donne trois mois pour faire baisser les prix




 




Le
Patriote, Soir Info, Le Nouveau Réveil, Le Jour plus -

« Nous allons revenir dans 3 trois mois pour nous assurer que les mesures prises
hier, (Ndlr : Mardi 21 Mars) en conseil de ministres, sont respectées. 11
mesures ont été prises en conseil de ministres, et seront analysées avec les
moyens mis à la disposition du ministère du Commerce. Ce, pour permettre aux
Ivoiriens de manger à leur faim.». Ces propos tenus à l'Abattoir de port-Bouët,
sont ceux du Premier ministre, Jeannot Ahoussou Kouadio, à l'issue de la visite
des marchés d'Adjamé (Cocoprovi ), Treichville et l'Abattoir de Port-Bouët.
Selon lui, après la réduction de la Tva, le gouvernement va désormais s'attaquer
aux problèmes structurels en installant un comité de veille. Les élus locaux,
les préfets et sous-préfets seront associés à cela. A en croire le Premier
ministre, le comité de veille va recueillir les plaintes et les doléances.
Faisant savoir que la lutte sera engagée contre les intermédiaires qui
pratiquent des faux-frais et organisent ou créent des abattoirs parallèles. «
Les faussaires qui seront pris vont être jugés et condamnés. Je peux rassurer
les Ivoiriens que le Président de la République a entendu leur cri. Demain même
(Ndlr : aujourd'hui), nous avons prévu une rencontre avec les opérateurs
économiques», a révélé le Premier ministre, lors du point de presse. Pour éviter
que des commerçants ou transporteurs utilisent des prétextes pour majorer les
prix, Ahoussou Kouadio a également annoncé la réparation des pistes rurales pour
l'acheminement des produits vivriers. Selon lui, Il faut aborder le problème en
profondeur et voir comment transporter les produits en réhabilitant les routes.
Le premier ministre a surtout appelé les Ivoiriens à la discipline, en
respectant les règles du jeu du commerce, à l'union, pour lutter efficacement
contre la cherté de la vie, et au travail, pour produire davantage. Lors de
cette tournée, Ahoussou Kouadio a pu s'imprégner des prix des denrées
alimentaires sur les marchés. « C'est combien ?», demande le Premier ministre à
une commerçante de fruits. « 4 papayes à 500 FCFA, monsieur.», répond la
vendeuse. Il marque ensuite un arrêt au marché de bananes et Irié Lou Yvonne,
présidente de la Cocoprovi, explique les difficultés rencontrées par les
commerçantes pour acheminer leurs produits vivriers sur Abidjan. « Le carburant
est cher. On nous fait payer trop de frais sur la route », dit-elle. Au même
moment, les autres vendeuses se mettent à s'écrier : « Tout est cher ! Aidez
nous ! le marché est cher ! ». Même son de cloche à Treichville : « Diminuez.
Marché est cher » ou « On ne veut plus sachet noir, on veut panier ». Un visite
qui a permis au Premier ministre et à sa délégation ministérielle (Albert Mabri
Toikeuse, N' dri Yoman, Anne Ouloto, Gaoussou Touré et Dagobert Banzio) de vivre
le quotidien des Ivoiriens et de se rendre compte des difficultés des
commerçants.