Côte

d'Ivoire : depuis Gagnoa, Soro appelle à la ''solidarité'' pour une ''solution''

au cas de Gbagbo

 

(Agence de Presse Africaine – 16 août 2013) -

Le

Président de l'Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Kigbafori Soro, qui a

entamé jeudi une visite dans le département de Gagnoa (285 kms d'Abidjan) dans

le Centre-Ouest du pays, a appelé, jeudi, les parents de l'ex-Chef de l'Etat,

Laurent Gbagbo à la solidarité pour '' libérer ensemble'' l'ex-Président détenu

à la Haye depuis novembre 2011.

Pour

son premier meeting à Gnagbodougna, dans le département d'origine de Laurent

Gbagbo, ex-Chef de l'Etat détenu à la Haye, depuis novembre 2011, Guillaume

Kigbafori Soro, le président de l'Assemblée nationale ivoirienne, a appelé à la

solidarité de tous pour la libération de l'ex-Président ivoirien et de son

fidèle lieutenant, Charles Blé Goudé, également, fils de la région, gardé au

secret à Abidjan, depuis son extradition en début d'année du Ghana où il était

en exil.

''

C'est en nous mettant ensemble que nous pouvons trouver des solutions pour

Gbagbo et Blé Goudé '', a répondu le Chef du parlement ivoirien aux populations

de Gnagbodougna qui ont exprimé par la voix de Cyprien Koudou, 4ème

Vice-président du conseil régional, leur joie d'accueillir l'illustre ''hôte''

en qui le village ''fonde beaucoup d'espoir'' pour son développement dans la

''paix''.

Avant

de rallier Gnagbodougna, M. Soro s'est entretenu avec le corps préfectoral, les

élus et cadres de la région, les chefs de service, les chefs de communautés et

les chefs de villages dans l'enceinte de l'Hôtel de la préfecture de Gagnoa. Les

échanges ont tourné autour de ''du renforcement de la réconciliation et la paix

dans le département et dans tout le pays''.

Vendredi, Guillaume Soro poursuit sa visite dans la sous-préfecture de Guibéroua

pour se rendre à Kpogrobouo, le village natal de Charles Blé Goudé, son

ex-compagnon syndicaliste à la Fédération estudiantine et scolaire de Côte

d'Ivoire (Fesci), extradé de son exil ghanéen, et à Mama, village de Laurent

Gbagbo.

 

 

Côte

d'Ivoire : Soro à son arrivée en pays ''Bété'' : « Je suis arrivé à Gagnoa et je

ne suis pas mort... »

 

(Koaci.com – 15 août 2013) -

La

visite tant attendue du Président de l'Assemblée nationale Guillaume Kigbafori

Soro est effective depuis ce jeudi 15 aout dans le Gôh, précisément à Gagnoa en

pays Bété malgré les réticences de certains cadres de la région.

 

L'ancien chef rebelle qui aspire à des ambitions politiques plus grande que

celle de chef du parlement, a déclaré à sa descente de l'Hélicoptère à lui

affecté par l'Etat qu'il était arrivé à Gagnoa en vie. « Je suis arrivé à Gagnoa

et je ne suis pas mort », (...) comme pour répondre au FPI qui annonçait des

énormités malheureuses à sa visite.

 

C'est

toute une population sortie nombreuse qui a réservé un accueil chaleureux au

dauphin constitutionnel pour sa balade politique avec l'argent du contribuable

ivoirien, qui au sens vrai n'apportera rien à la réconciliation nationale comme

il veut le faire croire , car les autres cadres ''Bétés'' qui se sont prêtés à

ce jeu de l'argent , de l'un des tombeurs de Laurent Gbagbo ne saurait avoir une

influence colossale au moment où ce dernier dévoilera ses intentions

présidentielles qui ne sont plus voilées de tous.

 

Rappelons que le séjour du président de l'Hémicycle ivoirien qui s'étend

jusqu'au vendredi 16 août sera marqué par les visites jugées ''cruciales'' par

certains acteurs politiques dans les villages de Laurent Gbagbo à Mama, à

Gnaliepa celui de sa mère, Guiberoua et Ouragahio apprend –on d'un proche du

rusé politicien.

 

 

Côte

d'Ivoire : Mise en place d'observateurs pour réduire la violence armée dans le

pays

 

(Xinhua.net

- 15 août 2013) - Le secrétaire exécutif de la Commission de lutte contre

la prolifération des armes légères et de petit calibre en Côte d'Ivoire

(COMNAT-ALPC), Anzian Koidja, a fait état mercredi à Abidjan de la mise en place

d'observateurs pour réduire la violence armée dans le pays.

Selon

M. Koidja, l'Observatoire sur la violence armée est en pleine extension sur plus

de 107 communes et villes après la mise en œuvre et l'évaluation de la phase

pilote. "Ces observateurs ont été formés sur la procédure de collecte,

d'enregistrement, de codification, de transfert des données de l'Observatoire et

sur la procédure de certification des données ou incidents liés à la violence

armée", a-t-il indiqué.

A en

croire celui-ci, la poursuite de ces séances de formation devrait permettre de

couvrir toute l'étendue du territoire pour appuyer le gouvernement dans la lutte

contre la circulation et la prolifération illicite des armes légères et de petit

calibre. Dans le cadre de la mise en œuvre de son plan d'action national, la

COMNAT-ALPC s'est dotée d'un pool d'observateurs sur la violence armée.

Selon

les responsables de cette structure, il s'agit d'initier un système d'alerte et

de veille en matière de sécurité communautaire qui permet une cartographie,

voire une véritable photographie de la violence armée dans une aire géographique

prédéterminée. Pour ceux-ci, il s'agit également un véritable outil de

diagnostic participatif des communautés locales de base en matière de sécurité,

de développement et paix. [...]