REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 15 MARS 2013

15 mar 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 15 MARS 2013







Côte
d'Ivoire: au moins sept morts dans l'attaque d'un village de l'Ouest




 




(AFP
14/03/2013)

- Au moins sept personnes, dont deux militaires, ont été tuées lors d'une
attaque d'hommes armés contre un village de l'ouest de la Côte d'Ivoire,
provoquant la fuite de milliers d'habitants dans cette région déjà meurtrie par
des violences, a-t-on appris jeudi de sources concordantes. Une attaque contre
le village de Zilébly, à trois kilomètres de la frontière libérienne, a fait
"sept morts" dans la nuit de mardi à mercredi, a déclaré à l'AFP une source
proche de l'armée ivoirienne. Parmi les victimes figurent quatre civils, deux
éléments des Forces républicaines (FRCI, armée) et un homme présenté par les
FRCI comme l'un des assaillants, a-t-elle indiqué. Un peu plus tôt, un
commandant FRCI basé dans la zone, ayant requis l'anonymat, avait évoqué "six
morts". Un journaliste local a, quant à lui, fait état de "huit morts, dont deux
militaires et six civils, parmi lesquels une femme". Ces deux sources ont parlé
d'assaillants "venus du Liberia". Interrogée par l'AFP, la porte-parole de
l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), Sylvie van den
Wildenberg, a évoqué "plusieurs personnes" tuées dans cette attaque perpétrée
par "plusieurs dizaines d'hommes armés non identifiés". "Des maisons ont été
brûlées et des pillages ont été commis", a-t-elle rapporté. Le chef de l'Onuci,
Bert Koenders, "condamne avec la plus grande fermeté" cette attaque, a-t-elle
souligné. Les violences "dans certaines régions demeurent une préoccupation
majeure à l'approche des échéances électorales régionales et municipales"
prévues le 21 avril, selon la porte-parole. Avec l'envoi de renforts des FRCI et
de l'Onuci, "le calme est revenu, mais des milliers de personnes ont fui la zone
pour se réfugier dans les villes environnantes de Bloléquin et de Toulépleu", a
indiqué le journaliste local, qui s'est rendu sur place.(...)




 




 




7 morts dans
l'Ouest ivoirien




 




(BBC Afrique
online 15/03/2013)

- Au moins sept personnes dont deux soldats, ont été tuées lors d'une attaque
contre un village par des hommes venus du Liberia dans l'ouest de la Côte
d'Ivoire. Cette nouvelle incursion s'est produite dans la nuit de mardi à
mercredi dans le village de Zilébly à trois kilomètres de la frontière
libérienne. Il a fallu plusieurs heures aux forces armées pour repousser les
assaillants. Cependant selon l'état-major, contacté par notre correspondante, il
n'est pas certain que les agresseurs soient venus du Liberia. L'état-major
précise que les personnes qui ont attaqué le village, étaient habillées en Dozo,
chasseurs traditionnels et portaient des chaussures Rangers. Cette attaque
ciblait un poste avancé des Forces républicaines de la Côte d'Ivoire à Zilébly.
Un premier renfort de l'armée a été dépêché de Bloléquin, localité voisine mais
ces éléments sont tombés dans une embuscade. Une seconde vague de renforts a
ensuite été envoyée de la ville de Man. C'est seulement mercredi vers 17h que
l'armée ivoirienne a repris le contrôle de la Zilébly. Bilan de cette attaque :
6 morts, 2 militaires, 4 civils et l'un des assaillants. On ne dispose d'aucune
précision sur le nombre des personnes qui ont attaqué le village ni sur leur
identité mais ils étaient bien armés. Ce nouvel incident a provoqué la fuite de
nombreux villageois qui se sont refugiés dans les localités voisines. L'Ouest du
pays reste la zone la plus fragile au niveau sécuritaire. Cette région, proche
la frontière libérienne, a été à plusieurs reprises l'objet d'attaques
meurtrières, notamment celle qui en juin 2012 avait coûté la vie à sept casques
bleus. Les tensions restent très vives entre les autochtones et les habitants
qui ne sont pas originaires de la région. Le tout est exacerbé par des conflits
fonciers. [...]




 




 




Dernière
minute Abidjan Le DG de l'ENS mitraillé ce soir




 





(Connectionivoirienne.net – 15/03/2013) -

Le Directeur
Général de l'ENS, le Pr SIDIBE Valy, a été mitraillé par des bandits, ce soir.
Ce sont des hommes en armes, circulant à bord d'un taxi, qui l'ont suivi de son
lieu de travail [Ecole Normale Supérieure] jusqu'à son domicile, où ils ont tiré
sur lui. Selon un de ses proches, il n'a pas été « atteint mortellement, mais il
est blessé ». Ces jours ne sont pas comptés; a-t-on appris. C'est le même mode
opératoire qui a été utilisé pour l'attaque contre le



DG de l'Ecole de Police

[Suivre sa cible et frapper au moment propice où elle est isolée].
L'installation du CCDO a certainement « galvanisé » les assaillants qui frappent
à nouveau.




 




 




Côte
d'Ivoire : Le procès du commandant Abéhi annoncé pour le 3 avril prochain




 




(Koaci.com –
14/03/2013) -

Le procès du
commandant Noël Abehi démarrera le 3 avril prochain, a annoncé ce jeudi le
commissaire du gouvernement à l'occasion d'une rencontre avec la presse. Ange
Bernard Kessi a par ailleurs précisé que le prévenu encourt la peine de 5 ou 20
ans selon les circonstances. Noël Abéhi est poursuivi selon le procureur
militaire devant le tribunal pour « désertion à l'étranger » Le lieu du
déroulement du procès n'étant pas encore déterminé, Ange Bernard Kessi a
néanmoins indiqué que deux endroits ont été sélectionnés, à savoir l'Ecole de
police et l'Etat major.




 




« L'officier
supérieur peut être condamné à 5 ans de prison, si nous sommes en temps d paix
et à 20 ans de prison si nous sommes en période de guerre. Il nous appartient de
déterminer si au moment où il partait on était en période de crise ou de paix, »
a déclaré le commissaire du gouvernement. Le premier procès de crime de sang
aura également lieu dans ce mois d'avril. Il se tiendra le 16, a précisé le
procureur militaire.




 




Evoquant le
sujet de l'assassinat du général Guéi Robert, Ange Bernard Kessi a informé la
presse que la liste des inculpés dans cette affaire s'est allongée. « Quatre
personnes ont été inculpées. Il s'agit d'un général, d'un commandant, d'un
lieutenant colonel et d'un sergent du nom de Kouamé Koudou, » a-t-il ajouté. 42
dossiers concernant les FRCI sont prêts. 69 personnes identifiées impliqués dans
diverses infractions seront jugées. [...]




 




 




Le président
libanais entame une visite officielle de deux jours à Abidjan




 




(Xinhua.net
15/03/2013)

- Le président du Liban, Michel Sleiman, est arrivé jeudi à Abidjan pour une
visite officielle de deux jours, a constaté un journaliste de Xinhua sur place.
Le président libanais qui était accompagné de son épouse et d'une forte
délégation d'hommes d'affaires a été accueilli à l'aéroport d'Abidjan par son
homologue ivoirien Alassane Ouattara peu avant 13h00 (locale et GMT). Après un
bref entretien au pavillon d'honneur de l'aéroport, les deux chefs d'Etat ont
pris un bain de foule sous les ovations de centaines de ressortissants libanais
et ivoiriens massés dans la cour, agitant de petits drapeaux aux couleurs du
pays de cèdre. Le président libanais n'a pas fait de déclaration à la presse. M.
Sleiman devrait participer en fin d'après-midi à un forum des investisseurs
libanais et ivoiriens avant son tête-à-tête vendredi avec son hôte Alassane
Ouattara. Le président libanais doit regagner son pays samedi après une
rencontre avec ses compatriotes vivant en Côte d'Ivoire. C'est la première
visite d'un président à Abidjan depuis l'établissement des relations avec la
Côte d'ivoire en 1961.




 




 




Mali: les
pays africains veulent la nomination d'un expert de l'ONU




 




(AFP
14/03/2013)

- Les pays africains entendent obtenir la nomination d'un expert indépendant "en
vue d'aider le gouvernement malien" dans la promotion et la protection des
droits de l'Homme, d'ici à la fin de l'actuelle session du Conseil des droits de
l'Homme de l'ONU. Le Gabon a déposé jeudi, au nom du groupe africain, une
résolution en ce sens que les pays africains espèrent faire adopter d'ici à la
fin de la session le 22 mars, et qui a été postée sur le site internet du
Conseil. La résolution demande à l'ONU d'établir ce mandat d'expert pour une
période d'un an. Elle appelle par ailleurs le gouvernement malien "à garantir la
liberté d'expression et l'invite à organiser au plus tôt des élections libres et
transparentes". Le pouvoir de transition en place depuis près d'un an au Mali a
promis des élections en juillet. Dans la résolution, les pays africains lancent
un "appel à un arrêt immédiat de toutes les violations des droits de l'homme et
des actes de violence". Ils demandent à toutes les forces et tous les groupes
armés présents sur le terrain de veiller au respect du droit international.




Le texte
condamne "les exactions et les abus commis" dans le pays, "en particulier dans
sa partie nord, par, notamment, les rebelles, les groupes terroristes et les
autres réseaux de criminalité transnationale organisés". La résolution ne fait
aucune référence aux propos tenus mardi par la numéro deux du Haut-Commissariat
de l'ONU aux droits de l'Homme, Kyung-wha Kang. Elle avait accusé des soldats
maliens de mener des représailles notamment contre des communautés touaregs et
arabes, souvent assimilées aux djihadistes qui contrôlaient le nord du Mali
avant l'intervention des troupes françaises le 11 janvier. La résolution demande
en revanche à la Haut-Commissaire aux droits de l'Homme des Nations unies de
présenter un rapport sur le Mali lors de la 23e session du Conseil
qui doit se tenir du 27 mai au 14 juin. [...]