REVUE DE PRESSE DU LUNDI 18 MARS 2013

18 mar 2013

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 18 MARS 2013






L'Onuci sensibilise à Tabou




 





L'Expression –


L'Opération des Nations Unies a ouvert, récemment, un atelier dans la région de
Tabou. Il a été question d'instruire les populations de cette localité sur la
nécessité de la cohésion sociale et la réconciliation. L'Onuci a offert des
consultations médicales gratuites.




 




 





Pour des élections locales réussies : Voici les propositions des partis
politiques




 




Le
Patriote -

Huit
partis politiques ont décidé de s'investir pour des élections apaisées en Côte
d'Ivoire. Sous la supervision de la fondation Friedrich Ebert (FES) et Audace
institut Afrique (AIA) avec la participation de l'ONUCI, CAP-unir pour la
démocratie et le développement (CAP-UDD), Liberté et démocratie pour la
République (LIDER), le Mouvement des forces de l'avenir (MFA), le Parti
démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), le Parti ivoirien des travailleurs (PIT),
Rassemblement des républicains (RDR), l'Union démocratique et citoyenne (UDCY)
et Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (UDPCI), ont crée une
plate-forme des partis politiques pour réfléchir sur les conditions de mise en
application de la résolution 2062 adoptée le 26 juillet 2012 par le Conseil de
sécurité de l'ONU. Après plusieurs séances de travail, ces partis ont fait des
recommandations en trois gros chapitres que sont la question de la sécurité, et
sur la Commission électorale indépendante (CEI). Les partis de la plateforme
suggèrent entre autre de veiller à l'application des règles interdisant
l'utilisation des forces de l'ordre par les candidats durant leur campagne. De
doter chaque circonscription électorale d'un nombre suffisant de forces de
l'ordre, d'interdire le recours aux dozos, aux miliciens et aux ex combattants
dans le processus électoral, d'appliquer le code de bonne conduite des partis
politiques et de procéder à des interpellations ou rappels à l'ordre en cas de
non respect, de sécuriser le transport des urnes par les forces de l'ordre avec
l'appui de l'ONUCI, d'assurer la sécurisation des lieux de centralisation des
résultats. [...].




 




 




La
CEI rejette 17 candidatures




 





L'Inter, Fraternité Matin, Le Nouveau Réveil, Le Patriote -

La commission électorale indépendante (CEI) a, dans un communiqué dont copie
nous est parvenue hier, fait le point de l'examen des dossiers de candidatures
aux élections locales. La commission électorale indépendante (CEI) a achevé ce
jour, 17 Mars 2013 l'examen des dossiers de candidatures aux élections des
conseillers régionaux et des conseillers Municipaux du 21 Avril 2013. A l'issue
de ces travaux, les résultats ci après ont été obtenus :





Election des Conseillers régionaux




-
Liste de candidatures reçues: 84




-
Liste de candidatures rejetées : 00




-
Liste de candidatures validées : 84




 





Elections des Conseillers Municipaux




-
Liste de candidatures reçues: 676




-
Liste de candidatures rejetées : 17




-
Liste de candidatures validées : 659




 




La
commission électorale indépendante (CEI) transmet dès ce jour, à la chambre
Administrative de la cour Suprême, les listes de candidatures ci-dessus
énoncées. Les Partis et Groupements Politiques ainsi que les candidats sont
invités à consulter les listes de candidatures validées ainsi que celles qui ne
l'ont pas été dans les locaux du Siège de la commission électorale indépendante
(CEI), sise au Boulevard Latrille, carrefour Duncan, route du Zoo, résidence
Angoua, ainsi que sur le site de la CEI,


www.ceici.org
.
Fait à Abidjan, le 17 Mars 2013 - Youssouf Bakayoko




 




 





Elections régionales et municipales du 21 avril prochain / Diomandé Inza,
porte-parole de la Cei : « Toutes les candidatures affichées, ce lundi ». «
Pourquoi des dossiers de candidats ont été rejetés»





 




Le
Nouveau Réveil -

Fin
de suspense. Aujourd'hui, seront affichées, au siège de la commission électorale
indépendante (CEI), à Abidjan, les listes électorales pour les élections
municipales et régionales couplées prévues pour se dérouler le 21 avril
prochain. Elles seront consultables sur place, tout comme elles pourront l'être
sur le site de la CEI (www.ceici.org). «Toutes les listes de candidatures
seront affichées demain (ndlr : aujourd'hui) à partir de 9 heures. Tous les
candidats pourront les consulter. On peut aussi consulter les listes sur le site
de la CEI
», a indiqué le porte-parole de la CEI, Diomandé Inza, que nous
avons eu au téléphone, hier. Pour les municipales, 659 listes ont été validées
sur les 676 listes réceptionnées. 17 dossiers ont donc été rejetés. Quant aux
régionales, toutes les 84 listes de candidatures introduites devant la
commission ont été retenues. Il n'y a pas eu de rejet à ce niveau. Les
candidatures rejetées disposent de trois jours pour intenter un recours en
contestation devant la chambre administrative de la Cour suprême, via leurs
parrains politiques ou les candidats eux mêmes. Il faut savoir que la CEI parle
de listes de candidatures et non de candidats. Ce ne sont donc pas des listes de
candidats qui seront affichées, mais des listes de candida tures. «En
principe, pour les élections locales, on prend les candidatures, liste par
liste. Si un dossier est rejeté, la liste devient incomplète. Elle est donc
rejetée. C'est sur cette base que la CEI a rejeté 17 listes aux élections des
conseillers municipaux et qu'elle




a
validé 659 listes, tandis que les 84 listes pour les régionales sont toutes
validées
»,
explique Diomandé Inza, qui rappelle : «les candidats ont trois jours, à
compter du 18 mars, pour déposer leurs recours devant la chambre administrative
de la Cour suprême
». Selon le porte-parole de la commission, ce sont,
l'inéligibilité d'un candidat ou le défaut d'une pièce au dossier de
candidatures, qui ont conduit au rejet de certains dossiers. «Par exemple,
s'il y a 31 sièges dans une circonscription électorale municipale, on a besoin
de 31 dossiers. Ce qui signifie qu'il doit y avoir 31 candidats. Si l'un des 31
candidats n'est pas sur la liste électorale, cela veut dire qu'il n'est pas
éligible. Et s'il n'est pas éligible, cela signifie qu'il manque un siège à la
liste. Et s'il manque un siège à la liste, c'est que le dossier n'est pas
complet
». Ce qui a pour conséquence, «le rejet de la liste de
candidatures
», explique t il. Il est aussi arrivé aux agents électoraux,
selon Diomandé Inza, de constater qu'il manquait une pièce dans un dossier. Ce
qui conduisait à la même conséquence : le rejet. Les recalés, on l'a dit, ont
encore une possibilité de se remettre dans la course s'ils prouvent que leurs
dossiers étaient sans reproche. [...]




 




 





Pdci-Rda: ''indiscipline'' au sein du parti Bédié frappe fort. Arthur Aloco,
Djaha Jean, Assoumou Méa et bien d'autres cadres sanctionnés




 





Soir Info –

C'est
un impératif catégorique ! Aucun cadre du Pdci-Rda n'a le droit de demeurer
militant de ce parti et choisir de briguer le poste de maire ou de président du
Conseil régional sans la caution du Pdci. Pour le président du parti, Henri
Konan Bédié, qui établit le principe auquel on ne peut ni ne doit se soustraire,
cela relève d'une indiscipline qu'il ne saurait tolérer plus longtemps. C'est
pourquoi, il a décidé de suspendre certains responsables du parti qui ont donc
pris sur eux d'être des candidats « indépendants » à ces élections, contournant
ainsi la direction du Pdci. A ce sujet d'ailleurs, voici ce qu'écrit le
président Bédié dans un communiqué rendu public le 12 mars 2013 : « ....En se
présentant comme indépendants ou en figurant sur des listes non officielles, les
militants qui font ce choix se mettent en indisponibilité du parti et ne peuvent
donc pas faire, pendant cette période cruciale de la vie d'un parti politique,
la campagne des candidats que le parti a retenus. Ce désordre ne saurait être
toléré plus longtemps et je considère, comme suspendus temporairement de leurs
fonctions de délégués départementaux et communaux et de secrétaires généraux de
section, les militants qui se sont mis dans ces situations. J'attache du prix 
au strict respect de cette consigne
». Sur la base donc du document produit
par le président Bédié, on pourrait considérer comme suspendus les cadres tels
que Djaha Jean, candidat à la mairie de Grand-Lahou ; Arthur Aloco candidat pour
la région du Belier ; Assoumou Méa à Bongouanou et bien d'autres responsables. A
Treichville, en ce qui concerne la mairie, Lamine Ouattara qui se présente sous
l'étiquette « indépendant » pourrait s'attirer la colère de Bédié, tout comme
Evariste Méambly pour la région du Guemon. Il y a quelques semaines, le
secrétaire général par intérim du Rdr avait vivement dénoncé cette ruse qui
consistait au Pdci, son allié, à encourager des candidatures indépendantes qui,
une fois élues, se revêtaient des couleurs du Pdci. « Il faut éviter qu'on
soit divisé. Il ne faut surtout pas tomber dans le piège des candidatures
indépendantes. C'est une tactique que le Pdci utilise, dans certaines zones.
C'est ça aujourd'hui la stratégie du Pdci. Alors, ils ont des « Indépendants en
embuscade. Une fois élus, ils rejoignent leur parti. Il ne faut pas faire comme
le Pdci
», indiquait Amadou Soumahoro, le 22 février 2013, au siège du Rdr à
Cocody, lors d'une rencontre d'échanges avec la délégation Rdr d'Adjamé. Mais
avec la décision prise par le président Bédié de mettre le holà sur ce qu'il
considère comme un « désordre », il montre ainsi à allié qu'il n'accorde pas de
prime aux candidatures indépendantes issues des rangs de son parti. [...]





        




 





Duékoué / Elections locales - Les militants du Rdr sur le pied de guerre




 





L'Intelligent d'Abidjan -

Les
futures élections municipales s'annoncent mouvementées dans la cité du Guemon.
En effet, l'on pensait que le choix du candidat pour les municipales d'avril
prochain allait calmer les esprits au sein des militants du parti au pouvoir.
Que non, Koné Sékou, candidat malheureux des républicains aux législatives de
décembre 2011, dans les sous-préfectures de Gbapleu, Guezon et Bagohouo vient
porter plainte contre quatre responsables du Rdr au commissariat de Duékoué. Il
s'agit de Dosso Tiehoulé alias Papa 2ème vice-président chargé de l'organisation
du Rjr, Turay Habourahim, secrétaire de section et commissaire politique par
intérim, Diabaté Mamadou chef de sécurité du siège du Rdr et Soumahoro Vassiafa,
3ème vice-président chargé de la mobilisation du Rjr. Selon les concernés, Koné
Sekou qui est un éternel perdant figure sur la liste du candidat Tahi Glaou Jean
qui a été préféré par la direction du parti au détriment du choix de la base qui
est Seabé Michel. «Voici des gens qui, au lieu de chercher à rassembler les
militants, ils portent plainte contre eux pour des faits qui ont lieu le 14
Décembre dernier, et qui ne nous concerne pas. Je pense que le candidat Tahi
Glaou Jean a décidé de diviser les militants et nous laisserons faire», fait
savoir Turay Habourahim. Pour lui, cette plainte est la preuve que le parti a
fait un très mauvais choix. Pour rappel, le 14 décembre dernier, les jeunes du
Rdr s'étaient opposés à la tenue d'une réunion que devrait présider Tahi Glaou
Jean au cinéma Soutra et avaient exigé que cette réunion se tiennent au siège du
parti. Le préfet Sory Sangaré avait interdit cette réunion pour éviter des
affrontements. Les militants que nous avons rencontrés soutiennent que le cadet
du ministre Adama Toungara, M. Latif Mamadou Toungara, est derrière cette
plainte pour détruire le parti. "Nous n'avons pas peur de la justice car nous
n'avons rien fait. Notre faute c'est d'avoir dit que Glaou qui a perdu les
élections législatives dans une petite sous-préfecture ne peut pas gagner en
commune. Ce n'est pas en nous convoquant pour des mensonges que nous allons les
suivre", a mis en garde un ancien du parti, Ladji Doumbia. Nous n'avons pu
joindre les plaignants.




 




 





Bouna - Wattao impose un candidat pour les régionales




 





Notre Voie –

Ce
n'est plus Camara Loukimane, ni Palé Ollo Sib, c'est plutôt Hien Philipe
Mohammed, le choix du RDR pour les régionales. Le Rdr avait dans un premier
temps choisi ces deux premières personnalités, pour défendre ses couleurs. Mais
surprise, les militants du Rdr ont assisté à un revirement dans l'attitude de
leur direction. En cherchant à comprendre ce changement imprévu, les militants
du Rdr ont été surpris d'apprendre qu'un gros bonnet est derrière cette décision
qui prend le contre pied des premières. En effet, selon des sources bien
introduites, le commandant Issiaka Ouattara, alias Wattao, aurait joué des
coudes pour que les préférences du Rdr aillent à Hien Phillipe Mohammed. Selon
les mêmes sources, il a pris la ferme résolution d'empêcher Palé Ollo Sib de
faire campagne, s'il avait été choisi. Pale Ollo Sib n'a pas été choisi, mais la
situation risque de tourner en un bras de fer avec Wattao. Car frustré d'une
investiture qu'il pensait acquise, parce qu'il disait qu'il était le candidat de
la direction, Palé a décidé d'aller aux élections régionales entant que
candidat indépendant. Avant l'annonce de la candidature indépendante, Palé et
ses partisans se sont retrouvés en assemblée générale pour dénoncer un coup
d'Etat perpétré par Loukimane, Wattao et Hien Philippe. Selon les témoins, les
partisans de Palé n'ont pas mâché les mots au cours de la réunion organisée
pour dénoncer la duplicité et le manque de responsabilité de la direction de
leur parti. [...].




 




 




Le
président du Conseil général de Toulepleu, Fpi, sur la liste du Rdr




 





Soir Info -

Il
s'appelle Behé Yro Philippe-Benoît. Il est président sortant du Conseil général
de Toulepleu et cadre du Front populaire ivoirien (Fpi). Pour les élections du
Conseil régional du Cavally, il a accepté d'être sur la liste conduite par la
ministre Anne Désirée Ouloto. Présent à la conférence de presse de la candidate
de la liste « Vivre ensemble », samedi 16 mars 2013, au Golf-Hôtel, il a donné
ses motivations. «Quand nos parents ont appris mon inscription sur la liste
de la ministre, ça été un tollé »
, a reconnu M. Yro Benoit. Mais, selon lui,
il les a calmés. Car, pour lui, il faut voir l'intérêt de la région. « Je
l'ai (Anne Désirée, Ndlr) eu comme élève au grand Bayou de Bouaké. Elle est pour
moi, une fille et j'ai le droit de la soutenir. Il faut que nos camarades
politiques le sachent. Nous devons dépasser aujourd'hui, le clivage de la
politique politicienne »
, a martelé le « frontiste », annonçant une
prochaine réunion à Yopougon. Outre ce militant du Fpi, la député Pdci de
Bloléquin, Oulaï Madelaine, membre du Grand conseil du même parti, Doun Alice
Diarrassouba ont apporté leur soutien à la ministre Anne Désirée Ouloto. Il en
est de même de Yelo Guillaume, Secrétaire général-adjoint de l'Udpci chargé de
la chefferie traditionnelle, de chefs traditionnels et de bien d'autres cadres
qui ont fait le déplacement, samedi, de l'Hôtel du Golf.




 




 





Marahoué / Djédjé Mady aux populations de Bouaflé: "les élections ne
doivent pas virer à la bagarre"




 





L'Inter -

Le
secrétaire général du Pdci, Djédjé Mady, était à Bouaflé dimanche 17 mars pour
apporter l'appui de la direction du parti au ministre Charles Koffi Diby, dont
la liste était officiellement présentée. A la faveur de la cérémonie, qui s'est
tenue sur la place publique, le secrétaire général du Pdci a appelé les fils et
filles de la Marahoué à éviter de transformer les élections à venir en un
affrontement violent. Citant l'exemple de la localité de Bonon, située dans la
région, il a déploré que des élections puissent déboucher sur la violence. «Une
élection n'est pas un combat. Il n'y a pas de raison que ça vire à des
querelles, à la bagarre, à la guerre
», a-t-il interpellé les acteurs
politiques de la Marahoué. Il a d'ailleurs fustigé les manigances qui visaient à
tribaliser le débat au moment où il fallait choisir le candidat devant
représenter la coalition des partis houphouétistes. «Certains souhaitaient
tribaliser la candidature dans cette région. Si cette voie avait été suivie, ça
aurait été le signe du déclin de notre pays
», a déploré Djédjé Mady, qui a
par ailleurs salué le choix porté sur Charles Koffi Diby. [...]





 




 





Agboville : Adama Bictogo aux candidats: "allons à des élections
apaisées"




 





L'Inter -

Le candidat à l'élection municipale du 21 avril 2013 dans la commune
d'Agboville, Adama Bictogo, a invité le samedi 16 mars 2013, les autres
candidats à une campagne électorale apaisée. Selon lui, celle-ci devrait
s'inscrire dans la dynamique de la réconciliation nationale. Depuis l'esplanade
de la salle des fêtes, l'actuel député Agboville-commune a rappelé à ses pairs
que «le développement doit transcender nos aspirations légitimes». Il a
enfin invité les candidats à mener une campagne électorale responsable. «J'invite
tous les candidats à mener une campagne apaisée autour du développement
d'Agboville
», a plaidé l'ex-ministre de l'intégration africaine. «Ayons à
cœur l'intérêt d'Agboville d'abord
», a souligné Adama Bictogo. Candidat pour
le compte de l'actuel parti au pouvoir (le Rdr), M. Bictogo a exhorté tous les
candidats, quel que soit leur bord politique, à s'inscrire dans la
réconciliation nationale, facteur de développement économique.




 




 





Albéric Mandjoba, candidat Pdci pour les municipales : «Il n'est pas normal que
les 6 députés d'Abobo soient tous  originaire du nord»




 





Notre Voie –

C'est
Albéric Mandjoba, docteur ingénieur agronome, membre du Bureau politique du
Pdci-Rda, que le vieux parti a choisi pour défendre ses couleurs aux régionales
à venir. Il l'a annoncé samedi lors d'un diner de presse à son domicile de la
Riviera 3, sous fond de protestation. En tant que fils d'Abobo, il dit avoir vu
démarrer le développement de la commune. Et, vu le niveau actuel, il a mal. « Je
suis choqué de voir le développement qui est infligé à Abobo et ça fait mal
au cœur », a-t-il déclaré. Rappelant que c'est la communauté ébrié qui a donné
des plantations aux «frères venus de partout pour s'installer», il a dénoncé
l'attitude du Rdr. «Je trouve inadmissible qu'au moment où on nous demande de
créer une union pour le développement pour chaque commune, on présente une liste
de la députation constituée de 6 personnes et toutes sont du nord. Ce n'est pas
normal», proteste-t-il. Avant d'expliquer qu'à Abobo, les Ebrié ont logé tous
les «frères» et qu'il aurait fallu composer avec tout le monde. Il s'est dit
encore « choqué » de la façon dont les choses se sont passées. « Qu'est-ce que
vous direz si je me permets de constituer une liste de députation avec 6
Ebrié... Ce n'est pas normal », insiste-t-il. [...].




 




 





Attaques répétées à l'ouest. Les révélations d'un ministre de la région. « Les
gens ont faim au Liberia. Ils veulent récupérer leurs terres.




 




Le
Mandat

– Mme Anne Désirée Ouloto, candidate RDR aux Régionales dans le Cavally (Guiglo,
Toulépleu, Bloléquin et Tai
̈)
veut à travers sa candidature fédérer tous les fils et filles de la région pour
que le développement soit une réalité. Le samedi 16 mars dernier, elle a,
officiellement, présenté sa candidature à ses parents et à la presse au Golf
Hôtel d'Abidjan. Anne Ouloto, ministre de la solidarité, de la Famille, de la
Femme et de l`Enfant, s'est prononcée sur la situation sécuritaire de la région.
Selon elle, les attaques de ces derniers mois n'ont pas pour but de déstabiliser
le régime du président de la République, Alassane Ouattara. « Ce n'est pas une
affaire de déstabilisation du régime. Pourquoi, ils vont le faire ? », s'est
interrogé, Anne Désirée Ouloto, député de Toulépleu. A en croire, Anne Ouloto,
cadre de la région, ce qui se passe à l'ouest « est une affaire de conflit
foncier ». « Les gens qui sont au Libéria ont faim. Ils veulent revenir pour
récupérer leurs terres (...)". Poursuivant, Mme Anne Désirée a appelé les
refugiés ivoiriens au Libéria à regagner la Côte d'Ivoire afin qu'ils puissent
prendre part au vote. Toutefois, le député de Toulépleu, a demandé à tous les
exilés LMP, à savoir Marcel Gossio et les autres à rentrer au pays.




 




 





Insécurité galopante sous Ouattara. L'Assemblée nationale cambriolée, des
ordinateurs emportés




 





Notre Voie –

La
deuxième institution du pays, l'Assemblée nationale, a été l'objet d'un
cambriolage dans la nuit de vendredi à samedi dernier. Selon des sources
policières, des quidams à rechercher parmi les nombreux éléments des Frci
(principalement des gardes républicains) de service, ce jour-là, ont fracturé
la porte de la bibliothèque et se sont emparés de huit ordinateurs. Puis, les
voleurs ont quitté les lieux sans être aperçus par les éléments de la Garde
républicaine. Ceux-ci disent avoir découvert le vol par effraction, le samedi 16
mars à midi. C'est-à-dire plusieurs heures après le forfait. Ils ont ensuite
alerté la police criminelle et d'autres services sécuritaires qui sont arrivés
prestement. Les forces de l'ordre ont procédé au constat d'usage. Les gardes
républicains présents auraient soutenu n'avoir rien entendu ni vu quelqu'un
sortir avec les huit ordinateurs. Ce matériel constitue une partie du don de
matériel informatique offert récemment, selon des sources, à l'Assemblée
nationale. Des interpellations ont été faites. L'on se demande comment les
cambrioleurs de l'Assemblée nationale ont pu passer sans être repérés par les
caméras du Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO).




 




 





Police nationale de Côte d'Ivoire Un directeur général intérimaire de l'école
nomme




 





Soir Info  –

La
haute hiérarchie de la Police nationale ne veut pas s'accommoder du vide créé
par l'absence ou le départ de responsables de direction, de peur d'être taxée de
laxisme. C'est ainsi qu'elle a pris plusieurs décisions dont celle qui
renouvelle les hommes à la tête de l'Ecole nationale de Police (Enp) et du
Fonds de prévoyance de la police nationale (Fppn). En effet, en remplacement du
contrôleur général Yao Brou Alain, grièvement blessé lors de l'attaque de son
véhicule par des inconnus, dans la nuit du lundi 11 mars 2013, Touré Albert,
Commissaire principal devient le directeur de l'Enp par intérim. « Il va assurer
l'intérim en attendant de constater l'incapacité du directeur blessé », nous a
confié une source policière. Quant au commissaire divisionnaire Kouadio Bégnin,
il prend la place de Krouma Mamadou, anciennement Dg du Fppn, contesté et
critiqué pour sa gestion par les fonctionnaires de Police. Sauf changement de
dernière minute, la passation de charge entre les deux commissaires se fera ce
lundi 18 mars au siège dudit fonds en zone 4 à Marcory. Une première cérémonie,
prévue le mardi 12 mars 2013, n'a pu se tenir « pour des divergences entre le
sortant et l'entrant ».




 




 





Gouvernement - Front populaire ivoirien : le dialogue peut-il aboutir?




 





Fraternité Matin -


Dialogue de sourds au bord de la lagune Ebrié ? Le gouvernement et le Front
populaire ivoirien se sont, à nouveau, retrouvés, le vendredi 8 mars, pour
continuer le dialogue, entamé en septembre 2011. Les avis sont partagés quant à
l'issue de ces négociations. Pour les sceptiques, c'est un dialogue par essence,
voué à l'échec. Ils en veulent pour preuve les positions opposées sur
l'application de la loi d'amnistie. Le 31 janvier, dans une note de synthèse
sanctionnant des travaux en commission entre le gouvernement et le Fpi, il est
apparu une divergence de vues sur cette question.




 




La
direction actuelle de l'ancien parti au pouvoir estime que le premier pas à
poser avant la poursuite des négociations devrait être le vote par les députés
d'une loi d'amnistie générale : '' Avec une récurrente insistance, le Fpi
propose la prise d'une loi d'amnistie comme pierre d'angle de la réconciliation
nationale de l'avancée des négociations pour un retour à la normalité définitive
dans notre pays (...) ''.
Selon les responsables de l'ancien parti au pouvoir,
le gouvernement devrait prendre comme exemple le vote de la loi d'amnistie à la
suite des Accords de paix de Marcoussis et de Ouagadougou, qui a facilité la
poursuite des négociations entre le régime en place et les insurgés. Démarche
aux antipodes de celles du gouvernement. Pour celui-ci, l'amnistie '' ne peut
constituer que le couronnement d'un processus qui devra franchir les étapes de
la justice, la repentance et du pardon''.
Autre point qui constitue un
blocage, c'est la recomposition de la Commission électorale indépendante (Cei).
Le Fpi souhaite la mise en place d'une nouvelle structure chargée d'organiser
les élections, constituée en majorité de partis de l'opposition ''où, à tout
le moins, une représentation paritaire (50% pour l'opposition et 50% pour le
pouvoir) avec un poste de président et de trois postes de vice-présidents à
l'opposition''. (
...) Le gouvernement, selon la note de synthèse, tout en
admettant le principe et la nécessité d'une réforme de la Cei, a fait savoir
qu'une telle initiative, à l'heure actuelle, retarderait l'organisation des
élections locales. La réorganisation de l'institution chargée de l'organisation
des élections impose des contraintes : sensibilisation des acteurs politiques,
élaboration d'un projet de loi modificatif, programmation et discussion à
l'Assemblée nationale, choix et mise en place des commissaires, élection du
nouveau président et du bureau. Tout cela prend du temps. Mais pour le parti de
l'ancien Président Laurent Gbagbo, il faut ''prendre ce temps''. (...)




Selon
des observateurs, c'est une ''astuce'' de l'ex-parti au pouvoir pour
empêcher le déroulement normal du programme du Président Alassane Ouattara. Le
Fpi souhaite que ces élections se tiennent fin 2013 - début 2014. Dans ses
propositions qui ont tout l'air de préalables, le parti demande une rencontre
entre le Président de la République, SEM. Alassane Ouattara et l'ancien Chef de
l'Etat, Laurent Gbagbo. Il faut, poursuit le Fpi, également que le gouvernement
écrive à la Cour pénale internationale (Cpi) pour demander une mise en liberté
de l'ex-Président, soupçonné de crimes contre l'humanité. Face à ces
quasi-exigences, le gouvernement serait-il en train de perdre son temps à
dialoguer avec ce parti ? (...) Comme le Premier ministre, de nombreux hommes
politiques se disent confiants quant à l'issue de ces discussions. Ils estiment
cependant qu'il faut débarrasser celles-ci de toute mauvaise foi. Selon eux,
dans un passé récent, c'était la chose la mieux partagée en Côte d'Ivoire. S'il
est vrai, disent-ils, que dans toute négociation, il a de la surenchère, il
faut, dans le cas de la Côte d'Ivoire qui sort d'une crise post-électorale
aiguë, faire preuve de réalisme et contribuer au retour définitif de la paix.




 




 





Pour la paix et la réconciliation nationale : Musulmans et chrétiens unissent
leurs forces et appuient la Cdvr




 





Soir Info -

Pari
réussi pour des leaders religieux de Côte d'Ivoire. A travers un bel exemple
d'union, ils ont prouvé, face à la nation, que la Côte d'Ivoire peut surmonter
ses ''blessures'' après la grave crise postélectorale qu'elle a traversée. Dans
un élan de solidarité et d'union, ils ont organisé une journée de prières, de
repentance, d'unité et de paix en Côte d'Ivoire, le samedi 16 mars 2013, au
Palais de la Cultures à Treichville. Cela, pour, dit-on, booster le processus de
réconciliation nationale que mène la Commission dialogue-vérité et
réconciliation (Cdvr). Pour le Bishop de l'Eglise méthodiste unie de Côte
d'Ivoire (Emuci), Benjamin Boni, il est impérieux que l'on prie pour sanctifier
et purifier la terre ivoirienne du sang versé et pour la nation et ses
dirigeants. Car « la Paix en dépend ». Mais avant, après un diagnostique fait de
la crise ivoirienne, il a exhorté le peuple ivoirien à, entre-autres,
reconnaître sa part de responsabilité dans la crise vécue, cultiver l'humilité
et joindre l'acte à la parole afin que le ''Vivre ensemble'' soit une réalité.
Surtout que la Côte d'Ivoire, à en croire l'Imam Mamadou Traoré, de la grande
mosquée de la Riviera qui représentait Aboubakar Fofana, président du Conseil
supérieur des Imams de Côte d'Ivoire (Cosim), demeure un pays laïque, creuset de
peuples et de cultures divers. Pour ce dernier, il est indéniable que l'on
revienne aux valeurs morales, d'amour, d'honnêteté, du sens de la
responsabilité, de justice sociale, d'équité, du sens élevé du devoir, de
vérité, de confiance, de fraternité, de solidarité, de don de soi qui
constituent, selon lui, le socle de toute nation qui aspire à émerger
positivement. Non sans demander à chacun de prendre son bâton de pèlerin pour
semer la graine de la réconciliation entre les filles et fils de ce pays comme
le recommande Allah. Des propos adoubés par le ministre Bamba Cheick Daniel, qui
représentait Hamed Bakayoko, ministre d'Etat, ministre de l'intérieur et de la
sécurité. « Les armes se sont tues, mais quelques fois elles tonnent. Que le
Tout puissant les fassent taire définitivement. Votre mission est noble     

», a-t-il indiqué sous un tonnerre d'applaudissement. [...]




 




 





Réunie en Assemblée générale, samedi. La Jfpi dit non aux « naturalisations
inopportunes et irrationnelles »




 





Soir Info –

La
Jeunesse du Front populaire ivoirien (Jfpi)     était     en Assemblée générale
ordinaire (Ago), le samedi 16 mars 2013, au Quartier général (Qg) de Laurent
Gbagbo à Attoban. Pendant plusieurs heures, Koua Justin, le Secrétaire national
par intérim de la Jfpi et ses camarades, ont examiné la situation
socio-politique. « L'Assemblée générale engage la Jeunesse du Fpi à faire
barrage à la volonté de M. (...) Ouattara de changer la démographie de la Côte
d'Ivoire, à travers les naturalisations inopportunes et irrationnelles des
étrangers non demandeurs de la nationalité ivoirienne »
, lit-on dans la
résolution qui a sanctionné la rencontre. On y apprend aussi que « l'Assemblée
générale invite la Jfpi à continuer le combat pour la restauration des libertés
fondamentales, seule gage de sécurité et de liberté des populations ivoiriennes
». « A cet effet, poursuit le texte, l'Assemblée générale engage la Jeunesse
du Fpi à sillonner les départements, villes, communes pour faire prendre
conscience aux Ivoiriens de la nécessité de se débarrasser au plus vite par des
moyens démocratiques, de ce régime
(...) ». [...].




 




 





Politique - Le Roi du Maroc à Abidjan




 




Le
Démocrate -

La
destination Côte d'Ivoire attire désormais les Présidents. Après le président
Michel Sleiman du Liban, le Roi du Maroc, Mohammed VI, entame, dès demain mardi,
une visite officielle de trois jours en Côte d'Ivoire. Cette visite s'inscrit
dans le cadre des accords diplomatiques, de coopération et des relations
fraternelles entre les deux pays. Le secteur du tourisme, de l'industrie et de
l'hôtellerie seront également au menu des échanges. L'axe Abidjan-Rabat pour
pérenniser les relations d'amitié et de coopération scellées par le Roi Hassan
II et le président Félix Houphouët-Boigny sera renforcé. Au cours de son séjour,
le Roi Mohammed VI aura l'occasion de visiter des entreprises marocaines
présentes en Côte d'Ivoire, notamment l'usine de la Cimenterie africaine
(Cimaf), en construction à la Zone industrielle de Yopougon. Il faut souligner
que le Maroc est déterminé à accompagner la Côte d'Ivoire dans son processus de
reconstruction après la crise postélectorale. Soulignons que le Roi Mohammed VI
mettra ensuite le cap sur le Gabon après sa visite officielle de soixante douze
(72) heures en terre ivoirienne.




 




 





Mali : un cinquième soldat français tué, trois blessés




 




Le
Nouveau Réveil, Le Quotidien d'Abidjan -

Un
soldat français a été tué et trois autres ont été blessés, samedi lors dune
mission de fouille dans le nord-est du Mali, ont annoncé dimanche Elysée et la
Défense, ce qui porte à cinq le nombre des soldats français tués depuis le début
de l'opération Serval, le 11 janvier.