REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 18 MARS 2013

18 mar 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 18 MARS 2013






Côte d'Ivoire : le phénomène des tireurs embusqués inquiète des habitants




 





(Xinhua.net - 18/03/2013)

- Des habitants d'Abidjan s'inquiètent du phénomène des tireurs embusqués qui a
cours ces derniers jours dans la capitale économique ivoirienne, a constaté
Xinhua. Dans la nuit de mardi, le directeur général de l'école de police de Côte
d'Ivoire, le général Alain Yao Brou, était tombé dans une embuscade tendue par
des hommes armés dans le quartier chic de Cocody. Dans la nuit de vendredi, le
directeur général de l'Ecole normale supérieure (institut de formation des
enseignants de Côte d'Ivoire), Valy Sidibé, a été également la cible de tirs
d'homme armés embusqués et celui-ci a aussi été gravement blessé.





Plusieurs habitants ont été intrigués par ces faits répétés, et surtout par le
mode opératoire utilisé par les tireurs. "Apparemment, ces individus suivent
leur cible et ouvrent le feu sur elle, ou alors ils connaissent son itinéraire
et le coincent dans un piège", fait remarquer un sous-officier de police. "Nous
pensions au départ à des braqueurs mais le fait qu'ils disparaissent après leur
forfait sans voler quoique ce soit montre que ce sont des personnes qui ont une
autre intention", ont noté Ghislain Eba et Laurenne Tano, deux étudiants
habitant le quartier de Yopougon (ouest d'Abidjan). Ces habitants rappellent par
ailleurs qu'il n'y a pas que des cibles civiles dans le viseur des tireurs, car
les mois précédents, des soldats en faction dans des postes de contrôle et des
commissariats ont été également victimes de ces inconnus armés. La mise en place
récente d'une unité spéciale de lutte contre les actes subversifs et la grande
criminalité apporte toutefois un brin d'espoir. Lundi, le président ivoirien
avait présidé la double cérémonie d'installation officielle et de remise de
matériel roulant au Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO).
"Avec ce centre, nous aurons une surveillance rapprochée dans la ville
d'Abidjan, divisée en cinq districts. Cette opération sera menée par des
patrouilles mixtes de gendarmes, policiers et militaires sous la supervision des
officiers supérieurs des différents corps", avait expliqué le chef de l'Etat.




 




 





Guerre au Mali : La mission de stabilisation de l'ONU «pourrait être déployée
complètement» en juillet




 





(Koaci.com- 17/03/2013) -

L'ONU
pourrait envoyer sa mission de stabilisation au Mali complètement en juillet
prochain en remplacement de la mission internationale de soutien au Mali (MISMA)
et le gros de l'armée française, a déclaré samedi à Bamako Edmond Mulet,
sous-secrétaire général aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies.
«Juillet pourrait voir le transfert de la Misma vers la mission de stabilisation
de l'ONU. Il ne s'agit pas d'une force d'interposition», a déclaré M. Mulet en
précisant que ce déploiement devait être précédé par un vote au Conseil de
sécurité de l'ONU.




Il
s'exprimait devant la presse au terme d'une visite d'une mission d'une semaine
au Mali. Poursuivant son propos, Edmond Mulet a précisé : «On ne fait pas tampon
entre le Nord et le Sud. Les membres du Conseil de sécurité et les Etats membres
sont très clairs pour que le Mali étende son autorité sur tout le territoire du
Mali».




La
France, intervenue seule militairement le 11 janvier au Mali pour en chasser les
groupes armés islamistes, avait annoncé mardi un prochain passage de relais à
l'ONU avec un probable vote en avril d'une résolution sur une opération de
maintien de la paix. L'ONU déclare que sa mission de stabilisation au Mali
pourrait être déployée complètement en juillet.






 






 




Un
cinquième militaire français tué au Mali




 





(Reuters – 18/03/2013) -

Un soldat français a trouvé la mort et trois autres ont été blessés, dont deux
grièvement, par un engin qui a explosé au passage de leur blindé samedi dans le
nord du Mali, ont annoncé dimanche la présidence de la République et le
ministère de la Défense.




Les
victimes, qui étaient à bord d'un blindé de type AMX 10, participaient à une
opération de recherche de caches de rebelles islamiques au sud de la ville de
Tessalit, dans le massif des Ifoghas au nord du Mali. Le caporal Alexandre Van
Dooren, 24 ans, appartenait au 1er régiment d'infanterie de marine d'Angoulême.
Il est le cinquième soldat français tué dans les combats au Mali, où il était
engagé depuis le 24 janvier.




Le
colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'état-major des armées, a précisé que
deux des trois soldats blessés étaient dans un état grave. Ils ont été évacués
par hélicoptère sur une antenne chirurgicale déployée dans la région. "Aucun
contact n'a suivi l'explosion et aucun ennemi n'a été décelé dans les environs",
a-t-il dit lors d'un point de presse, ajoutant que deux caches d'armes et de
nourriture avaient été découvertes et détruites au cours de la journée de
samedi. [...]