REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 15 MARS 2013

15 mar 2013

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 15 MARS 2013







Bert
Koenders condamne




 




Nord-Sud -
L'opération des Nations unies en Côte d'Ivoire est fortement préoccupée par la
résurgence de la violence, au moment où le pays s'apprête à aller aux élections
locales. « Le chef de l'Onuci, Bert Koenders condamne avec la plus grande
fermeté l'attaque perpétrée par des hommes en armes non encore identifiés, à
l'ouest du pays, contre le village de Zilébly, situé à 35 kilomètres de la
localité de Bloléquin.




Cette attaque a
coûté la vie, selon les premiers rapports dont nous disposons, à plusieurs
personnes. Elle aurait aussi causé des mouvements de population », a indiqué
hier, Sylvie van den Wildenberg, la porte-parole de l'Onuci, lors du
traditionnel point-presse de la mission onusienne. Selon elle, des Casques bleus
de l'Onuci ont été dépêchés sur place, notamment pour sécuriser les populations.
« L'Onuci a envoyé des renforts dans la région et les forces restent en alerte
maximale », a ajouté Sylvie van den Wildenberg qui a relayé l'appel au calme
lancé par Bert Koenders, relativement à la violence qui a eu lieu, mercredi, à
Touba. « Il lance un appel au calme et exhorte les habitants de Touba à bannir
la violence comme moyen de gérer les différends », a-t-elle déclaré.




 






 




Bouaké : Le
Cns sensibilise à la réforme du secteur de sécurité




 




Le Nouveau
Réveil -

Qu'est-ce que
la Réforme du secteur de la sécurité (Rss)? C'est là une de ces questions qu'ont
tenté de répondre les organisateurs d'un séminaire organisé le 12 mars 2013 à
Bouaké par l'Onuci, en partenariat avec le Conseil national de sécurité (Cns).
Une quarantaine de participants issus de la société civile, des forces de
sécurité ainsi que des médias, ont pris part à ces assises.




 




 




Accès à la
justice : Six cliniques juridiques pour les populations vulnérables




 




Nord-Sud -

Rapprocher la justice du justiciable. C'est l'objectif visé par le Projet
d'amélioration de l'accès aux droits et à la justice (Palaj), piloté par
l'Association des femmes juristes de Côte d'Ivoire (Ajfci). Le lancement
officiel s'est déroulé, hier, à Abidjan en présence de Jean Fructueux Bako,
directeur de cabinet, représentant le ministre de la Justice Mamadou Gnénéma
Coulibaly. Six cliniques juridiques pour les plus vulnérables, comme les femmes
et les enfants, vont être créées à Bouaké, Korhogo, Man, San Pedro, Guiglo et
Bondoukou. Ce sont des centres d'écoute et d'information gratuits pour mieux
guider les populations en matière de justice. « La clinique juridique n'est pas
un tribunal », a tenu à préciser Viviane Kouao-Sombo, présidente de l'Afjci.
D'un coût global de 1,4 milliard F cfa, c'est un projet initié conjointement par
l'Onuci, l'Ue, l'Unicef, le Pnud et l'Afjci, dans le but d'améliorer l'accès des
populations ivoiriennes, et en particulier celles en situation de vulnérabilité,
aux droits et à la justice. Une solution, selon ses initiateurs, pour remédier à
l'effondrement du système judiciaire et pénitentiaire engendré par les crises
successives sur l'ensemble du pays où les populations ivoiriennes connaissent
peu leurs droits et n'ont pas le réflexe de s'adresser à la justice formelle
pour résoudre leurs conflits. Le projet qui s'étendra sur deux ans, vise à
renforcer à la fois l'offre et la demande de la justice, à travers trois volets
complémentaires.




 




 




La Force
Licorne à Gagnoa pour fraterniser avec les populations




 




Le Mandat –
Des
responsables d'un détachement militaire français de la Force Licorne et des
éléments de la Force républicaine de Côte d'Ivoire (FRCI) ont rencontré mercredi
à Gagnoa les chefs de village et des leaders de la société civile pour leur
expliquer les motifs de fraternisation à la base de leur séjour dans le
département. « Cela fait longtemps que la Force Licorne n'est pas venue en
visite à Gagnoa et nous voulions avec nos amis FRCI d'Abidjan venir visiter la
région de Gagnoa de façon à resserrer les liens entre les populations
ivoiriennes et la Forces Licorne », a déclaré le Commandant de l'escadron blindé
de la Force Licorne, le capitaine Nicolaeff Youri.




 




 




Après le
directeur de l'Ecole nationale de police, lundi dernier : Pr Sidibé Vally, DG de
l'ENS, victime d'un attentat, hier




 




Le Nouveau
Réveil -

Quatre jours seulement après l'attentat contre le directeur de l'école nationale
de police, c'est au tour du Pr Sidibé Valy, directeur général de l'école normale
supérieure (ENS), d'être la cible de malfrats, hier. Le directeur de l'ENS,
grièvement blessé par deux coups de feu tirés par des bandits, a été évacué dans
une clinique de la place. selon des informations du voisinage, peu après 20
heures, Pr Sidibé Valy arrive à la «résidence Paillet», sise à Williamsville,
son lieu d'habitation. Alors qu'il est descendu de véhicule, des personnes, qui
semblaient l'avoir suivi depuis très loin, tirent un coup de feu, puis un autre
coup de feu en sa direction. Le maître s'écroule dans une mare de sang. Les
hommes en armes, après leur forfait, prennent la fuite. Pr sidibé Valy est
conduit immédiatement dans une clinique de la place. Tous les habitants du
quartier sous le choc sont descendus des immeubles. La peur s'est emparée du
quartier qui, d'habitude, vit dans la quiétude. Cet autre attentat survient
quelques jours après la mise en place du Centre de commandement des décisions
opérationnelles (Ccdo). Cette unité de sécurité dans le District d'Abidjan, on
peut le dire, a déjà du pain sur la planche.




 




 




Ratissage à
Bloléquin : Plusieurs assaillants arrêtés




 




Nord-Sud -
Des
actions renforcées des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci,) à l'Ouest,
ont conduit, hier, à l'arrestation de plusieurs assaillants. La dernière attaque
des positions des forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) à Zilébly, dans
la sous-préfecture de Diboké, département de Bloléquin, laissera
incontestablement, un souvenir sombre aux déstabilisateurs. Des sources dignes
de foi mentionnent que des assaillants ont été stoppés dans leur mauvais élan.
D'autres ont même été capturés par les hommes du commandant Losseni Fofana.
« Nous avons poursuivi les assaillants jusqu'au-delà de nos frontières. Beaucoup
parmi eux sont tombés, et nous avons pu arrêter quelques-uns», raconte cette
source proche des Frci. Selon elle (source), le commandant Losseni Fofana et ses
hommes continuent les ratissages dans la zone, en vue de débusquer et
neutraliser d'éventuels suspects. Cette opération, rappelons-le, fait suite à
une attaque des positions des forces républicaines par des assaillants
lourdement armés, venus du Libéria voisin. L'attaque, notifient des sources
officielles, a fait sept morts dont deux militaires ivoiriens et cinq civils. La
riposte des hommes du général de corps d'armée, Soumaïla Bakayoko, a été sans
appel et des assaillants ont été mis en déroute. Des habitants, joints par
téléphone, ont affirmé que le calme est revenu dans la localité de Zilébly où
les forces républicaines sont fortement présentes. A Bloléquin où les
populations de Tinhou et de Zilébly ont trouvé refuge, le préfet Dinard Yao
Kouakou tente de rassurer ses administrés. [...]




 




 




Attaque de
Zilébly : Voici le cerveau de l'attaque




 




Le Patriote
-

Comme un volcan endormi, l'Ouest de la côte d'Ivoire fait des éruptions aussi
brusques qu'inopinées. Dans la nuit du mardi au mercredi, le magma de la
violence a encore coulé dans cette partie de la Côte d'Ivoire. Cette nuit-là, le
village de Zilébly, situé à 3 km de la frontière, a été attaqué par des hommes
en armes venus du Liberia. L'attaque a fait six morts dont deux éléments des
FRCI et quatre habitants du village. Les assaillants puissamment armés ont tenu
pendant plusieurs heures le village. Avant d'être repoussés jusqu'au Liberia par
des éléments des FRCI venus de Man et de Guiglo en renfort au détachement en
poste dans ce village. La situation, selon des sources proches de l'état-major
des FRCI, est sous contrôle. Mais l'attaque a provoqué le déplacement de
plusieurs milliers de personnes à Bloléquin et à Toulépleu. Les populations
redoutent que les tueries en masse qui ont eu cours lors de la crise
postélectorale dans cette région ressurgissent. Même si cette hantise est encore
ancrée dans les esprits, il y a peu de chance que ces atrocités se reproduisent.
Pour l'heure, la ville de Bloléquin, après les premiers moments de frayeur,
commencent à reprendre son cours et à gérer le flot de déplacés qui a envahi la
ville. Mais déjà au sujet de l'attaque, les langues commencent à se délier. Un
nom circule actuellement sur toutes les lèvres. Selon certains témoins et des
sources proches des camps de réfugiés au Liberia, l'attaque du village de
Zilébly a été perpétrée par le chef milicien Oulaï Tako et ses hommes. Surnommé
le Tarzan de l'Ouest, Oulaï Tako est originaire de Tahibly, village situé dans
le département de Bloléquin. Oulaï Tako était le commandant à Bloléquin du Front
de Libération du Grand Ouest (FLGO), une milice pro-Gbagbo de triste réputation.
Il est soupçonné d'être l'auteur du massacre de la cinquantaine d'hommes, de
femmes et d'enfants, qui s'étaient réfugiés dans la cour de la sous-préfecture
de Bloléquin en février 2011, avant la prise de la ville par les FRCI. Une
attaque d'envergure à l'Ouest était prévue pour fin 2012. Puis projetée au début
de l'année 2013. Au cours d'une enquête entre avril et mai 2011 à l'Ouest de la
Côte d'Ivoire, Human Rights Watch avait annoncé que des ex-combattants réfugiés
au Liberia ont confié qu'Oulaï Tako et ses hommes appuyés par des chefs
miliciens libériens comme A. Vleyee dit « Bush Dog » préparaient une opération
de grande envergure à la frontière ouest contre les positions des FRCI et les
populations. Mais les arrestations survenues dans les rangs des pro-Gbagbo ces
derniers temps ont contrarié l'agenda guerrier de leurs commanditaires. [...]






 






 




Situation à
l'Ouest / Après le retour au calme : Le bilan matériel et humain reste
désastreux




 





L'Intelligent d'Abidjan, L'Expression -

48 heures après
l'attaque jusque-là non revendiquée du village de Zilébly (3 km de la frontière
ivoiro-libérienne), le calme est revenu et l'exode des populations s'est quelque
peu estompé. La tournée entreprise jeudi, par le sous-préfet de Bloléquin,
Claude Boussou Yao Kan, y a été pour quelque chose. Le bilan de ces deux jours
d'incursion de bandes armées venues du Liberia est désastreux. Selon un
journaliste joint sur place à Bloléquin, le village de Zilébly (épicentre des
combats) est aujourd'hui, l'ombre de lui-même. Des dégâts matériels et humains
ont été occasionnés. Notre interlocuteur a pu dénombrer sept (7) corps qui
gisaient encore sur le sol dans la journée du jeudi : 2 éléments des Frci, 1
assaillant et 4 civils de nationalité burkinabé. Au plan matériel, le confrère
que toutes les boutiques du village ont été pillées, et que des maisons ont été
saccagées et incendiées. Parmi les maisons brûlées, il y a celles du président
des jeunes et du chef de village. C'est le torse nu, rapporte notre source, que
le président des jeunes s'est échappé, surpris qu'il a été par l'attaque. Il
serait encore en fuite tout comme le chef.




 




Ce qui
est en jeu




En recoupant
les informations, les mêmes analyses reviennent sur la nature des attaques.
Selon nos informateurs, il ne s'agit pas à l'ouest d'une rébellion classique.
Certes les assaillants portent des armes de guerre et des treillis bigarrés,
cependant le mobile de leurs incursions ne serait pas, pour l'heure, de prendre
le pouvoir à Abidjan. ''Ils agissent par dépit et par désespoir'', nous
indiquait au téléphone notre interlocuteur journaliste qui a pu recueillir des
informations d'habitants sur place. Leurs cibles constituent un élément
indicateur. Les assaillants seraient des Ivoiriens réfugiés au Liberia voisin
qui veulent regagner leurs terres d'origine. Selon eux, leurs parents qui n'ont
pas bougé pendant les guerres auraient vendu leurs plantations et terres à des
allogènes. Leurs attaques sont donc des expéditions punitives contre les
vendeurs de leurs biens et les acquéreurs. Les chefs de villages, les présidents
de jeunes et les planteurs non ivoiriens sont ainsi pris pour cibles. [...]




 




 




Le foncier
et la nationalité, deux bombes à retardement




 




Notre Voie -
La
dislocation du Rhdp ne tient pas seulement aux ressentiments nés du partage des
postes. Des questions d'ordre idéologique et doctrinal opposent frontalement les
principaux alliés. En tête de ces sujets sur lesquels le Rdr et le Pdci ont des
positions pratiquement inconciliables, figurent la nationalité et le foncier.
Fidèle à ses racines nationalistes, le Pdci s'est opposé du temps de ses
pères-fondateurs à toute politique ou initiative attentatoire aux intérêts
nationaux. La longue lutte contre les colons pour la décolonisation et la
défense des intérêts des citoyens trouve son fondement dans cette posture
originelle. Même si, avec le temps, la dimension nationaliste a subi quelques
érosions sur l'autel des intérêts personnels de certains dirigeants, le parti
créé par Félix Houphouet-Boigny ne s'est pas totalement renié. Ainsi, sur la
question de la nationalité, la position du Pdci n'a jamais varié. Le parti doyen
refuse le bradage de la nationalité ivoirienne. La guerre de l'ivoirité qui a
opposé Henri Konan Bédié à Alassane Dramane Ouattara tire son origine dans la
lutte pour la protection de la nationalité. Le premier, soupçonnant le second
d'avoir usurpé la nationalité ivoirienne, a mobilisé son gouvernement pour
contrer ce qu'il considérait comme une imposture inacceptable. Avant cet
épisode, les deux hommes se sont affrontés sur la privatisation. Là où Bédié se
battait pour préserver le patrimoine national, Ouattara, au nom d'un libéralisme
cristallin, excellait dans la privatisation des sociétés d'Etat. Quand le Pdci
et d'autres partis militaient pour la protection de la fonction présidentielle,
le Rdr rédigeait des projets de Constitution ouvrant les portes du palais
présidentiel à tout venant. Certes, beaucoup d'eau a coulé sous le pont des «
houphouetistes », mais les divergences semblent encore bien prononcées.
Aujourd'hui, la question de la nationalité divise toujours. Le chef de l'Etat,
selon des sources bien informées, veut soumettre au parlement une loi pour faire
bénéficier la nationalité à un nombre important d'étrangers. Ce projet qui
aurait des visées électoralistes (recherche de bétail électoral) ne rencontre
pas l'adhésion du Pdci. Le parti de Bédié refuse le bradage de la nationalité et
se prépare, dit-on, à combattre ce projet qui a pris corps sous le prétexte de
lutte contre l'apatridie. S'agissant du foncier, les deux alliés ne parlent pas
non plus le même langage. Le Rdr et son président prévoient également de
soumettre à l'Assemblée nationale une loi qui pourrait favoriser l'accès des
étrangers à la propriété foncière. Cette démarche contraste avec la position du
Pdci qui est plutôt favorable à la protection du patrimoine foncier et
s'accroche à la loi consensuelle de 1998 sur le foncier.




Ces deux sujets
constituent, selon des analystes, de vraies bombes à retardement qui feront
exploser définitivement le Rhdp déjà agonisant.






 






 




 




Bangolo
/Frci-Jeunes autochtones. Un affrontement évité de justesse.




 




L'Expression
Des militaires de la Force républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) en
service à Bangolo et des jeunes autochtones ont manqué d'en découdre dimanche
3 mars. Les personnalités traditionnelles et administratives ont du
̂
intervenir pour éviter le pire. Tout est parti d'une bastonnade infligée par des
soldats à Boblai
̈
Laurent, un jeune vendeur ambulant de médicaments chinois et des objets divers.
Il a le visage tuméfié, son arcade sourcilière est grandement ouverte et
d'autres blessures sont visibles sur son bras et sa tempe. Il est environ 14 h
ce dimanche quand, empruntant la rue reliant le marché au village de Gouégui,
le commerçant arrive à hauteur de l'ancien cinéma où se trouvent quelques
soldats. BoblaI
̈
qui pense pouvoir faire de bonnes affaires avec ces éventuels clients, va vite
déchanter. Pendant qu'un militaire s'entretient avec le vendeur, un autre lui
intime l'ordre de quitter les lieux. A cette injonction, Boblai
̈
oppose un refus catégorique estimant qu'il est arrivé là pour écouler ses
produits. La réaction du militaire ne s'est pas fait attendre. Il déséquilibre
le vendeur de médicaments qui manque de s'étendre au sol. Tentant de se
redresser, il est saisi par un autre élément des Frci qui le rudoie avant
d'inviter ses frères d'armes à corriger « le rebelle ». Le vendeur ambulant n'a
eu son salut qu'à l'intervention de badauds qui réussiront à l'extraire des
mains des militaires. Malgré ses douleurs, le bastonné se rend à la
gendarmerie où l'agent de service lui demande de se rendre    à l'hôpital. Sur
le chemin du centre hospitalier, il rencontre Baha Michel, un leader politique
local qui le supplie de revenir sur le lieu de la bagarre afin de régler cette
affaire à l'amiable. A la vue des deux hommes, les militaires s'enflamment à
nouveau. Des coups violents pleuvent sur le vendeur ambulant qui tombe dans le
coma. Tiré des mains de ses bourreaux par des personnes de bonne volonté, il
est immédiatement conduit à l'hôpital. Mais les hommes en treillis se déportent
au service de réanimation où est admis le blessé afin, disent-ils, de
"l'achever". Ce dernier acte cause le courroux chez des jeunes autochtones qui
s'organisent pour en découdre avec ces militaires bagarreurs. La tension monte
dans les deux camps. Heureusement, le commandant Mozes des Frci de Bangolo, le
sous-préfet Zemin-Bi Kouassi Richard et le chef du canton Zagna Tahi Bah Jean
sont saisis de la situation. Tous se déportent à l'hôpital pour plusieurs
heures de négociation. Finalement, les deux parties s'accordent de ranger les
gourdins et autres armes. Entre temps, l'affaire est portée à la connaissance
de la gendarmerie qui a ouvert une enquête. Nos tentatives pour recueillir des
informations auprès des Frci sont restées sans suite. Depuis la fin de la crise
postélectorale, les Frci et les jeunes de Bangolo ont vécu en parfaite harmonie,
de tels heurts ne s'étaient jamais produits.




 




 




Situation
sécuritaire en Côte d'ivoire : Ouattara bétonne son pouvoir. Les assaillants lui
lancent un défi




 




Soir Info -
Le moins que l'on puisse dire aujourd'hui, est que le « curseur » du régime
Alassane Ouattara est calé sur le « bétonnage » de son pouvoir. Comme si un réel
péril de déstabilisation planait sur lui, Alassane Ouattara a entrepris
d'ériger, ce que l'on pourrait qualifier de « muraille militaire » autour de son
pouvoir. De fait, le président de la République dont le régime a essuyé, à
maintes reprises, des attaques, tant, aux frontières que dans des villes,
notamment, d'Abidjan et de l'intérieur du pays, et qui ont été attribuées « à
des pro-Gbagbo en exil », semble avoir pris la mesure réelle du danger. Il a
donc choisi, à tout crin, de créer des unités de défense et de sécurité et de
les équiper conséquemment. L'illustration a été faite, le lundi 11 mars 2013,
avec l'inauguration d'une nouvelle unité, vouée, officiellement, à la « lutte
contre le grand banditisme dans la capitale économique ivoirienne dénommée «
Centre de coordination des décisions opérationnelles (Ccdo) ». Cette nouvelle
création vient s'ajouter à une kyrielle d'unités existantes, notamment, la Frap,
la Force spéciale, le Gspr, police militaire... qui peine à venir à bout du
banditisme et de la grande criminalité. Le Ccdo va permettre, selon Ouattara,
une "surveillance rapprochée de tous les déplacements" à Abidjan afin de mettre
fin aux "grands moments d'insécurité" qui ont jalonné l'année écoulée. Cette
unité, composée de 750 gendarmes, policiers et militaires, permettra de mettre
fin, ou, à tout le moins, de réduire au strict minimum, « les tentatives de
déstabilisation, le grand banditisme, le racket, les difficultés des concitoyens
avec les barrages anarchiques ». La création du Ccdo, à qui « tous les moyens
ont été donnés » est un « investissement important, nécessaire et urgent » qui
devrait permettre de « suivre de très près » le renforcement de la sécurité dans
la capitale économique ivoirienne, a assuré le chef de l'Etat. Si l'expérience
d'Abidjan marche, tout le pays sera couvert par le Ccdo. Le chef de l'Etat a
donc décidé d'ériger, autour de son régime, une véritable forteresse au point
d'enfermer son régime dans un « cocon » militaire. [...]




 




 




Présentation
de l'équipe de campagne de Cissé Ibrahim/ Amy Toungara aux électeurs de
Treichville : ''Bataillez dur et ne cédez pas aux provocations''




 





L'Intelligent d'Abidjan -

Le candidat du
Rassemblement des républicains (Rdr) aux municipales à Treichville, Cissé
Ibrahim, a son équipe de campagne. Composée d'une vingtaine de personnes,
celle-ci a été rendue publique le lundi 11 mars 2013, à l'avenue 1 de ladite
commune. L'équipe de campagne qui est pilotée par la députée de Treichville, Mme
Amy Toungara, est constituée des responsables, notamment du Pdci, du Rdr, de
l'Udpci et du Mfa. Affou Traoré a en charge les mouvements de femmes quand Da
Sylvestre, le coordonnateur de la CPC, a sous sa responsabilité les associations
de jeunes. La représentante de la commune de Treichville à l'Assemblée nationale
s'est félicitée de l'engagement pris par les membres de son équipe de porter
Cissé Ibrahim à la tête de ladite commune. Elle les a, en outre, invités à
redoubler d'ardeur et à ne ménager aucun effort pour faire adhérer les
populations de Treichville aux idéaux du candidat du Rdr à travers le porte à
porte. Car «une élection n'est jamais gagnée d'avance. Il faut se battre
jusqu'au dernier moment». Amy Toungara a insisté sur la nécessité pour le
''commando'' de Cissé Ibrahim de rester sourd à tout acte de provocation de ses
adversaires. «Nous avons un seul défi à relever, c'est celui de mettre à la tête
de la commune Cissé Ibrahim. Faisons une campagne civilisée. Evitons les
injures. Bataillez dur et ne cédez pas aux provocations», a-t-elle conseillé.
Elle a demandé aux personnes qui ne font pas partie de l'équipe de se considérer
comme directeurs de campagne. Pour finir, la députée a appelé les populations de
Treichville à participer massivement aux prochaines municipales qui,
contrairement aux législatives, constituent un rendez-vous de développement qui
engage tout le monde. Le candidat du Rdr, Cissé Ibrahim a, pour sa part, fait
remarquer qu'il a une équipe forte composée de toutes les sensibilités
politiques, notamment celle du Pdci. ''Nous ne dirons pas que nous avons 11
comités de base Pdci avec nous. Nous avons tout le Pdci avec nous, c'est cela la
vérité. Je vous donne rendez-vous le 5 avril. Vous allez voir ce que c'est
qu'une campagne à Treichville. Vous allez voir l'équipe qu'on a et ce que nous
sommes à Treichville'', a-t-il promis. Par la suite, les jeunes ont lancé
l'opération ''investir le terrain''.




 






 




Municipales
et régionales du 21 avril : Pourquoi les pro-Gbagbo y vont en indépendants




 




Nord-Sud -
Que d'indépendants aux élections couplées municipales-régionales ! Il suffit de
se référer au point des candidatures fait le 1er mars par la Commission
électorale indépendante (Cei) pour s'en rendre compte. « Pour les conseillers
régionaux: 10 dossiers de candidatures indépendantes ; 1 dossier de candida-
ture Pdci-Rda. Soit au total 11 dossiers. Pour les conseillers municipaux : 180
dossiers de candidatures indépendantes ; 43 dossiers de candidatures Pdci-Rda ;
1 dossier de candidature du Mouvement écologique ivoirien ; 1 dossier de
candidature du Parti ivoirien des travailleurs ; 1 dossier de candidature de
l'Union nationale pour la démocratie. Soit au total 226 dossiers ». Ces données
inspirent des commentaires, divers. Pour certains, la plupart des candidats
indépendants sont majoritaire- ment issus de la mouvance pro-Gbagbo. Une
assertion que partage le gouvernement. Pour l'exécutif, les opposants campent
bien la politique de l'autruche, qui cache la tête croyant que son corps est
aussi caché. « Evidemment, nous souhaitons que tous les partis y participent, y
compris le Fpi directement ou indirectement. Si ce n'est pas le cas, ce sera
indirectement à travers ses indépendants, puisqu'un grand nombre des
indépendants viennent de cette sensibilité», déclarait sur Onuci-fm Bruno Koné,
porte-parole du gouvernement. Si on s'en tient à sa conviction, le statut
d'indépendant est un camouflage qui ne dit pas son nom. Cependant, les mis en
cause rejettent l'appréhension qu'on a d'eux. « Il faut être conséquent ; ou on
est d'un parti, ou on ne l'est pas », réagit, par exemple, Benson de Gnacabi,
chargé de la communication de Lider de Mamadou Koulibaly, transfuge de l'ancien
parti au pouvoir, le Fpi. Benson de Gnacabi concède pourtant que des
indépendants font un appel du pied à Lider.




« Nous sommes
conséquents ; nous avons un leader, croyons à l'option que nous avons prise. Il
n'y a donc pas d'indépendants dans nos rangs. Par contre, des indépendants
veulent nous rejoindre. Compte tenu du fait que nous avons donné notre position
à laquelle nous restons attachés, nous leur avons dit : allez aux élections. Si
vous les gagnez et que la vision de Lider vous intéresse toujours, alors vous
pourrez nous rejoindre », espère-t-il. Mais pourquoi la posture d'indépendant
est-elle tant au goût du jour ? « Le pays n'est pas encore réconcilié et les
blessures sont encore douloureuses.




 




 




Arrêté le 5
février dernier au Ghana : Abéhi devant les Tribunaux le 3 avril prochain




 




Le Patriote,
L'Intelligent d'Abidjan, Le Mandat, Le Jour plus, L'Expression -

Le Commissaire
du gouvernement, Ange Kessy, a fait hier le point des procès et enquêtes en
cours. Il a abordé entre autres, les dossiers relatifs au procès des huit
commissaires de police dont l'ancien directeur de la DST, le Commissaire Negle
César, l'ancien Chef des Unités Spéciales de la Police et le Commissaire Yoro
ex-Commandant Adjoint de l'ex-CECOS. A ce sujet, le Commissaire du gouvernement
a précisé que le dossier est devant le juge pour information judiciaire. Il est
aussi revenu sur l'affaire de l'assassinat du général Robert Guéi. Quatre
personnes dont un Général, un Commandant, un Lieutenant colonel et un Sergent
sont inculpées dans le cadre de cette affaire. Ange Kessy a expliqué que cette
affaire est devant le juge d'instruction du 1er Cabinet et que les personnes
inculpées devraient bientôt comparaître. Aussi a-t-il fait remarquer qu'il y a
42 dossiers contre les Forces républicaines de Côte d'Ivoire pour 69 personnes
identifiées. Les éléments sont accusés d'avoir commis des crimes et infractions
sur les populations. Pour ce qui est du procès de Jean-Noël Abéhi, ex-commandant
du Groupe d'escadron blindé (Geb), arrêté au Ghana et extradé le 5 février
dernier, il est poursuivi pour désertion. Ange Kessy a indiqué que son procès
aura lieu de 3 avril prochain. [...]




 




 




Quatre
nouveaux suspects rattrapés dans le dossier Robert Guéi




 





L'Intelligent d'Abidjan

Quatre nouvelles personnes ont été inculpées dans le dossier relatif à
l'assassinat du général Guéi, a-t-on appris auprès du parquet militaire. Il
s'agit d'un général, d'un commandant, d'un lieutenant-colonel et d'un sergent
nommé Kouamé Koudou.




 




 




Affaire Doni
Doni : Détournement de 800 millions : Mahan Gahé entendu par la brigade de
recherches




 




Le Nouveau
Réveil, LG Infos –

Le Secrétaire général de La Centrale Dignité, Mahan Gahé, aurait été arrêté,
hier, par la brigade de recherches. Cette arrestation, selon des sources
concordantes, serait relative à un détournement de fonds d'une valeur de 800
millions de nos francs. Ce gros montant, d'après nos sources, serait pompé dans
les caisses de la Coopérative d'épargne dénommée "Doni Doni''. Suite à son
arrestation, Mahan Gahé serait conduit dans les locaux de ladite brigade où il a
été auditionné. Cependant, ont ajouté les mêmes sources, il serait relâché en
attendant la suite de l'audition qui aura lieu la semaine prochaine.




 




 




COMMUNIQUE
DU CNRD




 




Notre Voie -
Le Congrès National de la Résistance pour la Démocratie (C.N.R.D) ne participe
pas au séminaire organisé par la Commission Dialogue Vérité et Réconciliation
(C.D.V.R) prévu pour les 14 et 15 Mars 2013 et ayant pour objet, les causes
profondes de la crise Ivoirienne.




Le Congrès
National de la Résistance pour la Démocratie (C.N.R.D) estime en effet que les
causes profondes de la crise Ivoirienne sont connues ; elles ont été
diagnostiquées en long et en large lors du Forum pour la Réconciliation
Nationale en 2001. C'est plutôt le refus des solutions idoines qui explique
l'exacerbation de cette crise qui perdure.




Le C.N.R.D
invite la C.D.V.R à faire à la nation Ivoirienne, le point sur les solutions
proposées par les différents groupements et organisations sociopolitiques
rencontrés au cours de sa mission. Pour le C.N.R.D, la cessation de toute
belligérance est la première urgence, qui permettra de rassembler les différents
protagonistes de la crise Ivoirienne en vue d'un dialogue vrai et sincère, sans
à priori et dans le respect mutuel. Le Secrétaire Général du C.N.R.D Madame
AMON AGO Marthe.




 




 




Grand
rassemblement pour la paix /

Bishop Benjamin Boni: "Nous devons croire que la réconciliation est
possible''




 




Fraternité
Matin -

C'est demain
qu'aura lieu, au Palais de la culture, le grand rassemblement pour la repentance
et la paix. Vous les religieux, vous venez comme des pompiers, au secours des
politiques. Pensez-vous que ces derniers ont échoué ?
 




Les politiques
n'ont pas échoué, c'est ensemble que nous œuvrons. Nous avons des réunions, avec
les politiques et les chefs coutumiers. Nous devons nous épauler. Nous devons
croire que la réconciliation est possible, pourvu que chacun y mette son cœur.
Et nous y arriverons, de manière progressive. Avec tout ce que la Côte d'Ivoire
a connu, il faut dire que ce n'est pas aussi facile d'atteindre le point « p
»
de la réconciliation. Nous y arriverons étape par étape, pourvu que nous y
mettions de la bonne volonté. Une chose est de dire que nous voulons la
réconciliation, et une autre est de traduire ce que nous pensons en acte. C'est
pour cela que le peuple croyant, doit lutter à genoux, et prier. Une nation
comme la Côte d'Ivoire, pour laquelle le Seigneur envisage un avenir radieux, ne
peut pas avancer sans entrave, sans heurt. Satan sera toujours là. Dans le
Premier évangile de Pierre au chapitre 5, nous lisons que le diable rôde autour
de nous, rugissant comme un lion qui cherche quelqu'un dévorer. C'est par le
Seigneur seul, que nous pouvons arriver à la paix. Il faut donc prier pour nos
autorités, pour tout le peuple, pour la Commission de la réconciliation, et
toujours avoir les genoux à terre; ainsi les choses iront mieux.






 






 




Sanction
contre Le Temps et Prestige Magasine : Le Cnp rejette les recours gracieux




 




Le Nouveau
Réveil –

Le Conseil
national de la presse (Cnp) a rejeté les recours gracieux introduits par les
éditions Cyclone SARL aux fins de voir annulées purement et simplement les
sanctions infligées au quotidien Le temps et à l'hebdomadaire Prestige Magazine.
Concernant le quotidien Le temps, sanctionné à payer au départ 3 millions,
montant qui a été revu à la baisse après un premier recours gracieux, à 1,5
million Fcfa. Dans sa délibération du 07 mars 2013, le Cnp a rejeté le deuxième
recours gracieux demandant une annulation totale de la sanction, se fondant sur
le fait que «les publications de Cyclone Sarl, dont particulièrement Le
Temps, sont cons tantes dans la violation des règles professionnelles. Les mêmes
raisons ont été évoquées (« En raison de la récidive ») pour déclarer que « les
motifs évoqués (par le gérant des Editions Cyclone Sarl, Ndlr) en sou tien au
recours gracieux n'ont pas pu appeler la clémence du conseil
».