REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 15 FEVRIER 2013

15 fév 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 15 FEVRIER 2013








Côte d'Ivoire : le FPI refuse de participer aux élections locales du 21 avril




 





(RFI online – 15/02/2013) -

Le FPI, le parti de l'ancien président Laurent Gbagbo, annonce qu'il ne
participera pas aux élections régionales et municipales prévues le 21 avril. Le
parti estime que la date n'a pas été fixée de manière consensuelle. Il se dit
prêt, toutefois, à revoir sa position si le scrutin venait à être reporté.




C'est
sans surprise que le FPI, Front populaire ivoirien, renonce à participer aux
élections régionales et municipales. La raison officielle avancée pour ce
nouveau boycott après celui des législatives de décembre 2011, est que le
gouvernement a fixé la date du 21 avril de façon unilatérale.





Initialement prévues le 24 février, les élections locales avaient été reportées
par le pouvoir pour permettre la tenue de négociations avec le FPI, en vue de sa
participation à ces scrutins, ainsi que celle des formations politiques de
l'opposition, qui ont aujourd'hui une faible audience au sein de l'opinion
ivoirienne. Certaines d'entre elles ont déjà annoncé leur boycott des élections
locales, mais d'autres pourraient y participer.




Quant
au FPI, sa direction conditionne la participation du parti fondé par
l'ex-président Laurent Gbagbo, d'abord à un nouveau report, ensuite à la
satisfaction de quelques préalables, comme l'adoption d'une loi d'amnistie et la
mise sur pied d'une nouvelle Commission électorale indépendante entre autres.
Des points qui sont toujours en discussion dans le cadre d'un dialogue politique
direct entre le gouvernement et le FPI, mais sur lesquels le pouvoir refuse de
céder. Richard Kodjo, secrétaire général du FPI s'en explique :




 





Richard Kodjo, Secrétaire général du FPI :

« Nous sommes en négociation avec le pouvoir, non seulement pour l'apaisement
socio-politique mais pour trouver les moyens d'avoir des élections paisibles,
équitables et transparentes ».




 




 





Côte d'Ivoire : Vers un affrontement anti/pro Gbagbo à la Place CP1




 





(Koaci.com – 15/02/2013) -

Au
moment où la Jeunesse du Front populaire ivoirien (JFPI) annonce que « tout est
prêt pour la tenue de son meeting du 16 février prochain» à la place CP1 de
Yopougon, des députés et leaders de jeunes solidaires des victimes et parents de
victimes de la crise post-électorale encouragent la mobilisation lancée par la
coordination des victimes le même jour à la même place en vue de la
commémoration de leurs morts, a appris KOACI.COM. « Tout est prêt pour la tenue
de ce meeting. Toutes les dispositions pratiques et administratives ont été
prises,» a déclaré ce jeudi le secrétaire national par intérim de la JFPI,
Justin Koua au cours d'une rencontre avec la presse.




 




En
réponse au propos de ce dernier, les députés et leaders de jeunes solidaires de
la coordination des victimes de la crise post-électorale ont pris position. «
Nous avons appris par voie de presse que des victimes veulent se mobiliser à la
place CP1 à partir de vendredi. Nous sommes heureux de savoir que de telles
initiatives ont été prises et nous serons tous à la place CP1 ce vendredi. Nous
invitons toutes les victimes de la crise post-électorale à se rendre massivement
à la place CP1 de Yopougon pour soutenir les initiateurs de la cérémonie,» a
indiqué le député porte-parole, Dah Sansan.




 




« Le
meeting se tiendra dans un esprit pacifique et respectueux des engagements pris
par le FPI dans le cadre du dialogue avec le gouvernement. Nous demandons donc à
nos militants de venir les mains nus et en l'air afin de montrer à tous que ce
rassemblement n'est pas une provocation mais un simple appel à la cour pénal
Internationale afin qu'elle libère Laurent Gbagbo, » a riposté Justin Koua,
précisant au passage que le rassemblement de la jeunesse de son parti aura lieu
à 10 heures. «Nous serons avec les victimes ce vendredi. Nous leur assurons de
notre entière disponibilité et les soutenons dans toutes leurs initiatives,»
insiste le député.




Alors
que le député fait appel aux élus de se rassembler massivement à la place CP1,
le secrétaire national par intérim de la JFPI affiche une sérénité quant à
l'occupation de l'espace par ses camarades. « La présence des victimes sur ce
site ne gêne en rien cette manifestation politique, » a enfin tranchée Justin
Koua, invitant par ailleurs ses camarades à la mobilisation.




 




 





Côte d'Ivoire : un affrontement entre pro-Ouattara et pro-Gbagbo est à craindre
(SYNTHESE)




 





(Xinhua 15/02/2013) -

Des partisans du président Alassane Ouattara, se présentant comme des victimes
de la crise post-électorale en Côte d'Ivoire, projettent une série d'activités à
la date et au lieu choisi par la jeunesse pro-Gbagbo à Abidjan pour organiser un
meeting en vue de demander la libération de l'ex-président Laurent Gbagbo en
détention à La Haye, faisant craindre le risque d'un affrontement.

Depuis
quelques semaines, Justin Koua, le secrétaire national intérimaire de la
Jeunesse du Front populaire ivoirien (JFPI, pro-Gbagbo), sonne la mobilisation
pour un meeting samedi dans son fief de Yopougon, à la Place CP1.






 





Le meeting de la "libération"






Le but
visé est d'obtenir la libération de l'ex-président Laurent Gbagbo détenu à La
Haye depuis décembre 2011 et poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI)
pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité suite à son refus de
reconnaître sa défaite à l'élection présidentielle face à Alassane
Ouattara.

(...) Le 16 février 2013, nous allons retourner cette peur aux FRCI
(Forces républicaines de Côte d'Ivoire, nouvelle armée ivoirienne, ndlr) et aux
Dozo (supplétifs pro-Ouattara)", a martelé Justin Koua lors d'une conférence de
presse samedi.

"Nous allons défier leur arrogance, aussi difficile que sera le
chemin, nous devons avancer pour atteindre le lieu du meeting", a-t-il ajouté
appelant à la mobilisation de ses camarades pour " franchir sans peur les
barrages des Dozo et des FRCI qui se dresseront" devant eux.

(...).







Un acte de "mépris" pour les morts






En
face de la jeunesse pro-Gbagbo se dresse une coordination de victimes qui crie
au "mépris" et annonce une descente sur le lieu prévu pour le meeting de
"libération" de Laurent Gbagbo.

"Nous constatons que les bourreaux d'hier
continuent de narguer les victimes", a dénoncé le porte-parole de la
Coordination nationale des victimes de la crise post-électorale, Aboubakari
Sylla, lors d'une conférence de presse mercredi.

Il a souligné que les victimes
et les parents de victimes ne sauraient "tolérer de tels actes qui manifestement
sont un mépris et une insulte à la mémoire des morts".

"Dès vendredi 15
février, nous allons organiser une veillée de prière et de recueillement à la
mémoire de nos morts à la Place CP1 de Yopougon", a-t-il annoncé. Selon M.
Sylla, la veillée sera suivie d'autres "activités à la même place tous les jours
jusqu'à la fin de l'audience de confirmation des charges contre Laurent Gbagbo".




 




 





Mali : le premier tour de l'élection présidentielle aura lieu le 7 juillet




 




(Le
Monde.fr – 15/02/2013) -

Le
premier tour de l'élection présidentielle au Mali aura lieu le 7 juillet et le
second le 21, en même temps que les législatives, a annoncé, jeudi, le ministre
de l'administration territoriale, Moussa Sinko Coulibaly, lors d'une conférence
de presse à Bamako.




Les
deux scrutins seront décisifs pour la stabilisation du pays, où l'armée
française intervient depuis le 11 janvier contre les islamistes qui s'étaient
emparés du Nord. Après la reprise de Gao et de Tombouctou, le président par
intérim, Dioncounda Traoré, avait souhaité que ces élections se déroulent avant
le 31 juillet.




Ce
dernier a été désigné chef de l'Etat par intérim en avril 2012, lorsque les
auteurs du coup d'Etat militaire du 22 mars ont remis le pouvoir à une
administration civile. Mais les membres de la junte n'ont pas renoncé à peser
sur les affaires publiques, ce qui a amené la communauté internationale à
insister sur la nécessité d'élections libres et équitables. [...]