REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 15 FEVRIER 2013

15 fév 2013

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 15 FEVRIER 2013








Attaque du camp des déplacés de Nahibly : L'ONU dénonce le «cercle vicieux de
l'impunité» à Duékoué




 





Notre Voie, Le Quotidien d'Abidjan -

Edmond
Mulet, le sous-secrétaire général de l'ONU aux opérations de maintien de la paix
s'est rendu à Duékoué, dans l'ouest du pays. Il y a insisté sur la nécessité
d'accélérer l'enquête ouverte suite à la découverte de six corps sans vie dans
un puits, au risque de laisser s'instaurer un dangereux climat d'impunité.




Le 21
juillet dernier un camp de déplacés de Nahibily, en lisière de Duékoué, a été la
cible d'une attaque meurtrière, lancée par une foule de jeunes de la ville.
Malgré la présence de forces de l'Onuci et de soldats des FRCI (Forces
républicaines de Côte d'Ivoire), le bilan officiel faisait alors état de 11 tués
et de nombreux blessés. Quelques mois plus tard, en octobre 2012, la découverte
de six cadavres dans une fosse commune à proximité d'un puits a encore ravivé
les tensions, déjà vives. A Duékoué, nombreux sont ceux qui accusent les soldats
des FRCI d'être à l'origine de la mort des six hommes dont les corps ont été
retrouvés dans cette fosse.





L'enquête au point mort Jusqu'à présent, seule l'autopsie des corps a été
pratiquée. Aucun n'a encore été officiellement identifié. Pourtant plusieurs
familles qui ont perdu leur proche le jour de l'attaque du camp de Nahibly se
sont présentées aux autorités judiciaires de Duékoué. Julien Kpahi affirme avoir
reconnu les vêtements de son frère à côté du puits où les six corps avaient été
ensevelis. Il ne comprend pas la lenteur de la justice. « La justice ne nous
convoque même pas. Nous sommes étouffés dans nos chairs », lâche-t-il,
regrettant que les résultats de l'autopsie ne soient toujours pas connus. «
Sincèrement, les moyens font défaut », accuse-t-il encore, jugeant qu'il s'agit
d'une « affaire d'Etat ». Les autorités interpellées De fait, plusieurs suspects
ont été pointés du doigt, mais aucun n'a jamais été entendu. Edmond Mulet, le
sous-secrétaire général de l'ONU aux opérations de maintien de la paix, condamne
cet état de fait. « Toute cette enquête prend trop de temps. Nous demandons aux
autorités ivoiriennes de faire le nécessaire pour que les responsables soient
menés devant la justice », martèle-t-il. « Il faut qu'il y ait vraiment des
punitions, sinon, on va continuer avec le cercle vicieux de l'impunité en Côte
d'Ivoire », prévient-il encore. Le procureur de Man, en charge de l'enquête,
encourage de son côté les témoins et proches de disparus à venir le rencontrer.
Un déplacement d'une centaine de kilomètres qui est souvent trop cher pour les
villageois.




 




 





Situation sécuritaire / L'ONUCI évalue le processus avec Soumaïla Bakayoko




 




Le
Mandat -

Une
délégation de l'ONU conduite par Edmond Mulet, sous-secrétaire adjoint de l'Onu
chargé des opérations de maintien de paix et le général de corps d'armée
Soumaïla Bakayoko, chef d'état-major Général des FRCI ont échangé le lundi 12
février, à la salle d'honneur de l'état-major Général. Au centre de cette
rencontre, le bilan de la coopération entre les FRCI et l'ONUCI. Edmond Mulet a
fait remarquer à l'entame de cette séance que des progrès importants ont été
réalisés par la Côte d'Ivoire ces derniers mois avant de saluer le leadership du
Chef de l'Etat dans le règlement des différents conflits de la sous-région. Il
a, entre autres, donné le bien-fondé de la présence de l'Onu en Côte d'Ivoire.
En effet, l'Onu a pour mission d'apprécier la situation sécuritaire en Côte
d'Ivoire, de faire avancer le processus de réconciliation nationale et
d'apporter un concours au processus de désarmement, démobilisation et
réinsertion (DDR). Il a, également, expliqué la question d'une possible
reconfiguration des services de l'ONUCI, relative à l'harmonisation du volume
des forces militaires et celles de la police. À la sortie de cette séance de
travail, Edmond Mulet s'est dit ravi et rassuré de la relation FRCI-ONUCI «
je suis satisfait de cette séance de travail avec le général de corps d'armée
Soumaïla Bakayoko. Nous avons pu identifier les points essentiels sur lesquels
nous allons travailler dans la cohésion de l'intégration des forces de l'ONUCI
en appui aux FRCI »
a-t-il conclu. Notons qu'après cette séance de travail,
la délégation s'est entretenue également avec le ministre chargé de la Défense,
Paul Koffi Koffi.




 




 





Sécurité: L'Onuci équipe le commissariat de police de Séguela




 




Le
Nouveau Réveil -


L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a offert, mardi 12
février 2013, un lot de matériels informatiques et bureautiques au commissariat
de police de Séguéla. La cérémonie officielle de remise de ce don s'est déroulée
dans l'enceinte du commissariat en présence du Préfet de région, Moussa Bamba et
de plusieurs autorités de la commune.




 




 





Gestion pacifique des conflits liés à la terre : L'Onuci renforce les capacités
des chefs traditionnels à Daloa




 




Le
Nouveau Réveil -


L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) poursuit sa contribution
à la réduction des conflits récurrents liés à la gestion de la terre dans la
région du Haut-Sassandra. Dans cette perspective, elle a organisé les 11 et 12
février 2013, un atelier de renforcement des capacités auquel ont participé une
trentaine de chefs traditionnels de la région.




 




 





Divo : Les chefs de villages renforcent leurs capacités en techniques de
médiation




 





Agence Ivoirienne de Presse (AIP) -

Un
séminaire de renforcement des capacités des chefs de village en « techniques de
médiation dans les conflits liés à la terre », d'une durée de deux jours, s'est
ouvert jeudi à Divo, en présence du sous-préfet central, Lago Digbeu Mathieu. Ce
dernier ainsi que le maire de la commune, Assé Badja Camille, ont salué cette
initiative de la section des affaires civiles de l'ONUCI qui vise à fournir aux
chefs de village les outils et techniques nécessaires pour mieux régler les
conflits liés aux ressources naturelles, notamment la terre, qui sont légions
dans la région.




Selon
le Pr. Amoa Urbain qui participe aux travaux du séminaire en qualité de
consultant, il s'agira d'apprendre aux participants la méthodologie de la
diplomatie coutumière pour le règlement d'un conflit. Une méthodologie fondée
essentiellement sur neuf mots clés. A savoir, l'accueil, l'écoute, la
communication, la palabre, le brainstorming (remue-méninges), l'analyse ou le
verdict, le pardon, la réparation et les remerciements.




 




 




Le
PNUD offre un espace gastronomique à la mairie de Guiglo




 




Le
Mandat -

Le Programme des Nations-Unies pour le développement, PNUD, a offert un espace
gastronomique à la mairie de Guiglo (Ouest, région de la Cavally) financé par
l'Agence japonaise de la coopération internationale (JICA). Cet ouvrage
socio-économique est un projet d'appui à la sécurité et à la cohésion sociale
(PASCOS), réalisé à l'initiative du PNUD et mis en œuvre par le Programme
d'appui à la sécurité urbaine (PASU) en synergie avec l'ONUCI à travers ses
sections, affaires civiles et UNPOL.




 




 





Pour des élections locales apaisées : Voici les propositions de la plate-forme
prospective des partis politiques ivoiriens




 




Le
Patriote, L'Expression –

A
l'initiative des Fondations Friedrich Ebert Stiftung et Audace institut
Afrique, il a été mis sur pied la plateforme prospective des partis politiques
ivoiriens. La première plateforme qui s'est réunie le 21 novembre avait pour but
de sensibiliser les partis politiques ivoiriens à l'intérêt de la résolution
2062 en portant le contenu à leur connaissance à l'effet de leur permettre de
s'approprier cette résolution. Hier, dans un hôtel de la place, les membres de
la plateforme composée du RDR, du PDCI, du MFA, du PIT, du MFA, de LIDER, du
FPI, de CAP-UDD, du FPI se sont réunis pour faire des propositions concrètes en
vue de réussir les élections à venir. Sous la houlette de Jean Hettman,
Représentant résidant de Friedrich Ebert Stiftung, et Mme Gisèle Duthenil,
Directrice de Audace institut Afrique, quatre commissions ont été constituées
pour rendre le travail efficace. Il s'agit de l'atelier Commission électorale
indépendante, sécurité du scrutin, liste électorale/ carte d'électorale et
problématique des candidatures aux scrutins électoraux. Comme recommandation,
les participants à l'atelier ont souhaité, entre autre, le rééquilibrage de la
CEI, la création d'un observatoire des partis politiques en vue de sanctionner
de façon préventive toutes les partis qui incitent à la haine et à la violence,
de poursuivre la réforme du secteur de l'armée, de former les forces de sécurité
au respect des droits de l'Homme. Ces recommandations ont été soumises à
l'appréciation des états-majors des partis politiques en vue de leur adoption
dans les jours à venir.




 




 





Après le 4ème Congrès du PIT / Aka Ahizi reçoit les pleins pouvoirs. (...) "Nous
avons déjà nos têtes de liste"




 




Le
Mandat, Le Patriote, Le Quotidien d'Abidjan -

Le président du Parti Ivoirien des Travailleurs, Ahizi Aka Daniel a conduit le
jeudi 14 février une délégation des membres de sa formation politique, forte de
15 personnes chez le président de la CEI, Youssouf Bakayoko. Le successeur du Pr
Françis Wodié a déclaré à l'issue de sa rencontre avec la CEI, être venu se
présenter au Président de la CEI ainsi qu'à ses collaborateurs. Sur les
élections locales annoncées pour le dimanche 21 avril prochain, le Dr Ahizi a
fait savoir que son parti qui a déjà participé à toutes les élections passées
entend encore y participer. D'ailleurs, a-t-il expliqué « nous avons déjà nos
têtes de liste et nos listes d'union »
.




 




 





Meeting de la Jfpi : Risque d'affrontement à l'horizon




 





L'Inter, Le Jour plus –

A 48 heures de la tenue du meeting de la Jeunesse du Front populaire ivoirien
(JFPI) à la place CP1 de Yopougon, les esprits s'échauffent et il est fort à
craindre que la situation dégénère. En effet, après l'annonce de la JFPI, un
collectif de victimes et de parents de victimes de la crise postélectorale a
donné de la voix le mercredi dernier pour se dresser contre la manifestation des
jeunes du parti de Laurent Gbagbo. Au cours d'une conférence de presse, le
porte-parole de ce collectif, Aboubacari Sylla, a annoncé une série d'actions
sur la place CP1 à partir de ce vendredi 15 février et ce jusqu'à l'audience de
confirmation des charges de Laurent Gbagbo, le 19 février 2013, à la Cour pénale
internationale (CPI). «Nous constatons que les bourreaux d'hier continuent de
narguer les victimes que nous sommes dans les quartiers et même dans la presse.
Nous ne saurions tolérer de tels actes qui manifestement sont un mépris et une
insulte à la mémoire de nos morts. Une chose est certaine, nous serons à la
place CP1, et personne ne nous en délogera
», a menacé M. Sylla. Hier jeudi
14 février 2013, des députés, avec à leur tête Karamoko Yayoro, ont annoncé eux
aussi leur participation à ces rassemblements des victimes de la crise
postélectorale à la place CP1.




Pour
la JFPI qui y a installé une cellule, il n'est pas question de surseoir à ce
meeting que Justin Koua qualifie d'historique. Ainsi, l'appel aux partisans et
aux alliés de Laurent Gbagbo est sans équivoque: «Les gens ont trop plaisanté
avec Laurent Gbagbo, mais la plaisanterie est finie. Nous sommes en route pour
l'action. Le premier barrage de dozo et de FRCI que vous allez voir sur votre
chemin, vous avez le devoir de le franchir pour être à la place CP1. Le 16
février, rien absolument rien ne doit nous arrêter sur le chemin de l'histoire.
Que chacun de nous embarque dans le train pour la libération de Laurent Gbagbo.
Nous serons sans faiblesse, comme sans violence. Rien ne pourra nous empêcher
d'aller démontrer à la face du monde que la légitimité et la légalité, c'est
Laurent Gbagbo. Si nous restons dans la peur, nous demeurerons esclave
»,
avait déclaré Justin Koua, le samedi 9 février 2013, à la faveur d'une réunion
avec ses militants à Yopougon. Une passe d'arme qui laisse penser qu'on va vers
un affrontement entre les militants et sympathisants de l'ancien président et
ceux d'Alassane Ouattara. Et, il y a fort à craindre qu'on n'arrive à une énième
bagarre rangée entre pro-Gbagbo et pro-Ouattara à Yopougon. Les deux camps
s'accusant mutuellement d'être le bourreau de l'autre. Il revient désormais aux
autorités en charge de la sécurité, en l'occurrence le ministre Hamed Bakayoko,
de tout mettre tout en œuvre pour éviter que ce meeting du 16 février ne vire à
la bagarre.




 




 




Le
maire de Yopougon Yao Yao Bertin interdit la manifestation




 




Le
Nouveau Réveil –

Le
Conseil municipal, avec à sa tête le maire YaoYao Bertin, aux dernières
nouvelles, a pris la décision, hier, d'interdire le meeting que la jeunesse du
Front populaire ivoirien (Fpi) projetait d'organiser, le samedi 16 février 2013,
à la place cp1 de Yopougon. Les raisons qui fondent cette décision sont
évidentes. Les déclarations incendiaires des uns et des autres, ces derniers
jours, font courir, au dire des conseillers municipaux, un risque
d'affrontement. Tout porte, en effet, à croire que le Fpi, surtout sa jeunesse,
s'est installé dans une posture de défiance. Il faut mieux prévenir que guérir.
Et, le maire Yao Yao Bertin a, courageusement, pris sur lui d'interdire une
manifestation qui s'annonce dangereuse pour la paix sociale en côte d'ivoire.




 




 





Meeting de la Jeunesse du FPI annoncé / Koua Justin (SN) : ''Si je renonce,
j'arrête la politique...'




 




Le
Mandat, Le Quotidien d'Abidjan, L'Inter, Soir Info -


Manifestation de vérité ou de défiance ? Koua Justin est bien déterminé. Celui
de tenir un meeting demain, samedi 16 février à la place CP1 de Yopougon, pour
demander la libération de Laurent Gbagbo. En mobilisant la presse nationale au
QG du Front populaire ivoirien (FPI) à Cocody-Attoban, hier, le secrétaire
national de la Jeunesse du front populaire ivoirien (JFPI), a indiqué que tout
est fin prêt pour ladite rencontre. « Je voudrais vous rassurer que tout est
prêt pour la tenue de notre meeting du samedi 16 février. Toutes les
dispositions pratiques ont été prises. Car, toutes les autorités ivoiriennes,
les Institutions dont l'assemblée nationale et la Grande médiature ont été
informées »
, a précisé Koua Justin. Montrant sa volonté d'aller jusqu'au
bout, le jeune frontiste a confié que « pour rien au monde », il ne
renoncera à cette ultime mobilisation. « Si je renonce, je mets fin à ma
carrière politique. Si on doit m'arrêter, on m'arrêtera. Si je dois mourir, je
vais mourir »
, a juré, la main sur le cœur, Koua Justin. Selon lui, c'est un
rendez-vous avec l'histoire. « L'activiste » pro-Gbagbo va jusqu'à faire appel à
tous les victimes des crises de 2000 à 2011. « C'est pour juste demander la
libération de Laurent Gbagbo ; pas plus. Et, le message n'est pas adressé au
gouvernement, mais à la Cour pénale internationale (CPI) »
. Toutefois, le «
meneur » rassure que le meeting se tiendra dans un esprit pacifique, sans heurt,
ni violence. Ce, conformément au point d'accord « Fpi-Gouvernement ». Qui, selon
Koua Justin, dit que « le gouvernement s'engage à veiller au respect du droit
des partis politiques »
. Par ce fait, le patron de la JFPI estime que cela
est un engagement fort de la part du pouvoir. « [...]




 




 





Manifestation à la place CP1 de Yopougon : Les leaders de la jeunesse
soutiennent les victimes




 




Le
Patriote, L'Inter, Nord-Sud, L'Expression -

Le
collectif des élus et leaders de jeunesse en Côte d'Ivoire va apporter son
soutien aux victimes de la crise postélectorale qui ont décidé de rendre un
hommage à partir d'aujourd'hui aux morts de la crise postélectorale à la place
CP1 de la commune de Yopougon. Ce, jusqu'à la fin de l'audience de confirmation
des charges. Hier, Le porte-parole, le député Da Sansan de la circonscription
électorale de Bouna a donné, au cours d'un point de presse, les motivations de
leur action. «Nous, collectif des élus et leaders de jeunesse, nous réjouissons
de telles initiatives et l'encourageons. C'est pourquoi, dès que nous avons
appris cette série d'activités, nous avons décidé d'organiser cette rencontre
avec la presse pour féliciter les initiateurs de ces activités et leur assurer
de tout notre soutien. Car pour nous, l'ouverture de cette audience de
confirmation des charges doit être l'occasion pour tous les parents de victimes
et des victimes elles-mêmes, de marquer une pause pour réfléchir sur ce qui
s'est véritablement passé», a-t-il expliqué. Avant d'ajouter que le collectif
des élus et leaders de jeunesse est engagé à mener le combat de la manifestation
de la vérité. «Nous demandons à ceux qui veulent rouvrir les blessures en
narguant les victimes de savoir raison garder et de se souvenir de ces milliers
de personnes tuées injustement dans nos quartiers et communes», a-t-il invité
les jeunes du FPI, qui annoncent un meeting demain à la même place pour exiger
la libération de l'ex-dictateur.




 




 





Audience de confirmation des charges : la CPI rejette la demande de report de
l'avocat de Gbagbo




 





L'Inter, Nord-Sud, Le Nouveau Courrier, Soir Info, L'Expression, Le Quotidien
d'Abidjan –


L'audience de confirmation des charges contre Laurent Gbagbo se confirme. Son
avocat, le français Emmanuel Altit devra en effet se résoudre à affronter le
Procureur Fatou Bensouda à partir du 19 février 2013. C'est que la demande de
report de cette audience introduite par la Défense de l'ancien président
ivoirien le 8 février dernier, a été rejetée par la Cour pénale internationale (CPI).
La décision de rejet, dont nous avons reçu copie, a été rendue publique hier
jeudi 14 février 2013, confirmant ainsi l'audience de confirmation des charges
prévue du 19 au 28 février prochain. Me Altit a motivé sa requête de report par
le retard mis par le Procureur Bensouda, pour lui communiquer les documents à
charge contre son client et le délai insuffisant pour les étudier avant le 19
février. «La Défense affirme que le Procureur lui a communiqué, entre 15 et
22 janvier 2013, environ un millier de documents, et de nouveau 26 articles le 6
Février 2013. Se référant à ses ressources limitées et le fait qu'il a effectué
une mission en Côte d'Ivoire pour la période du 22 janvier par e 4 février 2013,
la Défense fait valoir qu'il est impossible d'analyser les communiqués matériels
à temps pour l'audience de confirmation des charges»
, lit-on dans la
décision de la Cpi. Altit souligne que «les éléments de preuve en question»
devraient lui être livrés en même temps que le Procureur les avait en sa
possession, et qu'en ne le faisant pas, Fatou Bensouda «a violé son devoir de
loyauté, et tente de noyer la Défense et l'empêche de réagir, de manière à la
mettre dans une position inférieure lors de l'audience de confirmation des
charges
». L'avocat de Gbagbo conclu que l'audience du 19 février 2013
pourrait entraîner une violation du droit de son client à un procès équitable,
avant de proposer le report pour «une nouvelle date au plus tôt le 25 mars
2013
». Justifiant le rejet du report, la Cour a présenté les arguments du
Procureur, qui indique avoir divulgué les documents «dans le délai appelé par
la Défense: Documents le 15 Janvier 2013, 54 incriminantes, qui comprenaient 35
– e-mails entre un et trois pages; les 15 et 17 janvier et 6 février 2013, un
total de 34 documents potentiellement à décharge en vertu de l'article 67 (2) du
Statut de Rome («Statut»), et le 17 janvier 2013, 885points en tant que
matériaux pour la préparation de la Défense en vertu de l'article 77 du
Règlement, qui comprenait 439 courriels et 443 pièces jointes
». Face à ces
deux arguments, la Chambre en charge de l'affaire le Procureur c Laurent Gbagbo
a tranché en faveur de Fatou Bensouda, déboutant ainsi Emmanuel Altit. [...]




 




 





Réconciliation nationale / Soro appelle les exilés à rentrer




 





Nord-Sud -


Réfugiés forcés, la Côte d'Ivoire vous tend encore la main. Mardi, devant le
Parlement français à Paris, Guillaume Soro a exhorté les exilés ivoiriens à
regagner leur pays. Le président de l'Assemblée nationale a soutenu que la Côte
d'Ivoire leur ouvre le bras et est disposée entièrement à les aider s'ils ne
conditionnent pas cependant leur retour à des préalables. « La discussion
politique doit se faire sans condition. Toute exigence de préalable est de fait
un refus du dialogue. Or, pour qu'il y ait une vraie réconciliation, il faut
d'abord que la justice aille à son terme », a-t-il précisé. Puis d'ajouter : «
Après quoi, le président de la République, en vertu des moyens constitutionnels
à sa disposition, jugera de l'opportunité des grâces ou amnisties ». [...].




 




 





Litige foncier à Oumé / Baoulé et Gouro au bord de l'affrontement




 




Le
Nouveau Courrier –


Difficile est la cohabitation entre populations Baoulé et Gouro du village de
Botindin dans le département d'Oumé, depuis le 11 février dernier. La situation
est d'autant plus à prendre au sérieux qu'un affrontement entre ces deux
communautés n'est pas à écarter. A l'origine de cette crise, un conflit de
terre. A en croire Lopez Yao, président du Collectif des syndicats des
opérateurs de la filière café-cacao d'Oumé (Cofco), qui rapporte les faits, tout
a commencé au mois de novembre dernier lorsqu'un jeune homme nommé Pacôme,
d'ethnie Gouro, a décidé de faire un planting de teck comme cela est courant
dans la région. Il crée son exploitation sur une parcelle qui aurait appartenu à
ses défunts parents mais aujourd'hui exploité par des planteurs baoulé. Il le
fera, note Lopez Yao, sans chercher à savoir si oui non un contrat
d'exploitation avait été signé entre ses parents et ces planteurs baoulé.
Mécontents, les jeunes baoulé déterrent les plants qui s'étendaient sur un
demi-hectare environ. Ayant constaté cela, le jeune Pacôme porte plainte à la
police de la ville où il obtient une convocation. C'est en nombre suffisant que
les planteurs baoulé répondent à cette convocation. Tout le groupe estimé à
environ une dizaine est aussitôt écroué. Il n'en fallait pas plus pour provoquer
le courroux des autres membres de la communauté baoulé qui ont formé une grande
délégation à l'effet de se constituer prisonniers en soutien à leurs frères.
Informé de cela, le sous-préfet de la région, Dogbo Labé François obtient, après
négociations auprès du procureur de la ville Sylla Mory, la libération des
planteurs baoulé. Un accord est conclu entre les deux parties afin que soit
réparé le préjudice. Une facture de 1 800 000 Fcfa est tendue aux planteurs
Baoulé. Ceux-ci, sans résistance, se plient à la décision prise et acceptent de
payer cette dette par échéance de 500 000 Fcfa.




Mais
contre toute attente, le jeune Pacôme se fait accompagner le 11 février dernier
par des éléments des Frci, pour une expédition punitive dans le village de
Botindin. Tous les villageois sont passés à tabac par ces éléments des Frci
surexcités. Des villageois seront mis aux arrêts, au motif que le procureur
exigerait des planteurs Baoulé le paiement intégral et en une seule tranche de
la somme due. Depuis le mercredi 13 février dans la matinée, la tension s'est
ravivée, des barricades ont été posées par des jeunes Gouro à l'entrée des
champs des Baoulé pour les empêcher de vaquer à leurs occupations. Informée de
ce fait, la police a déployé des éléments pour éviter d'en arriver à des
affrontements. Pendant ce temps, la situation sur le terrain a très vite évolué
hier jeudi 14 février avec la libération de cinq des prisonniers tandis que les
Cinq autres devraient être déférés. Vu que le procureur a exigé le paiement
intégral de la facture. Nos tentatives pour recueillir la version de la
communauté Gouro, accusatrice sont restées vaines. Mais à la vérité le feu couve
toujours entre ces deux communautés qui se regardent en chiens de faïence.




 




 





Circulation des armes légères : La crise au Mali inquiète les Etats membres




 





L'Intelligent d'Abidjan -


L'hôtel Ivotel abrite du 13 au 15 février 2013, la réunion annuelle des
présidents des Commissions nationales sur les armes légères et de petit calibre
(Comnat-ALPC) de la Cedeao. Il s'agira pendant 3 jours, d'analyser les mesures
prises par les Etats-membres de la Cedeao pour faire face à ce fléau. C'est le
contrôleur-général Désiré Adjoussou, président de la Comnat Côte d'Ivoire qui a
justifié ladite réunion. Il a indiqué que la politique commune de lutte contre
ce phénomène qui freine toutes les initiatives de développement des Etats a
besoin d'une meilleure dynamique. Le général Adjoussou a souligné que malgré
quelques avancées en Côte d'Ivoire, beaucoup reste à faire. C'est en cela qu'il
entend bénéficier des expériences des autres. Quant au représentant du
Commissaire chargé des Affaires politiques, de la paix et de la sécurité de la
Cedeao, il a dit être très préoccupé par les effets néfastes que les armes
légères continuent d'avoir sur la stabilité et la sécurité des Etats membres,
malgré les efforts déployés. La situation actuelle au Mali, en Guinée Bissau, en
Côte d'Ivoire et à la frontière ivoiro-libérienne en est la preuve éloquente. A
cela s'ajoute, l'insécurité grandissante dans les villes en proie aux crimes
organisés, aux vols à mains armées, etc. C'est pourquoi, la Cedeao a pris des
initiatives pour appuyer les Comnat, comme un fonds d'environ 3 milliards de
FCFA pour financer leurs activités. Pour lui, il est impérieux qu'à leur tour,
les Etats membres mobilisent les ressources au niveau national en complément.