REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 14 FEVRIER 2013

14 fév 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 14 FEVRIER 2013








Côte d'Ivoire : les élections locales fixées au 21 avril




 





(Xinhua, Agence de Presse Africaine – 14/02/2013) -

Les
élections régionales et municipales couplées en Côte d'Ivoire auront lieu le 21
avril, a annoncé le gouvernement à l'issue d'un conseil des ministres mercredi à
Abidjan. Selon le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, la campagne pour ces
élections, reportées une première fois en raison de discussions du pouvoir avec
l'opposition, va se dérouler du 5 au 19 avril. "Ces élections sont ouvertes à
toutes les sensibilités politiques du pays", a souligné le porte-parole du
gouvernement.




 




Bruno
Koné a souhaité "la participation de tous les partis politiques", estimant
qu'avec le report "les préoccupations des uns et des autres ont été prises en
compte". Lors du récent "dialogue politique" avec le gouvernement, le principal
parti de l'opposition, le FPI (Front populaire ivoirien de Laurent Gbagbo), a
assuré sa participation à ces élections dès la "satisfaction significative" par
le gouvernement de ses préoccupations, principalement l'amnistie et la mise en
place d'une nouvelle Commission électorale indépendante (CEI).




 




"Le
gouvernement, tout en admettant le principe et la nécessité d'une réforme en
profondeur de la CEI, a fait noter qu'une telle initiative, à l'heure actuelle,
retarderait l'organisation des élections locales en raison des contraintes que
cela impose, cependant, il a marqué sa bonne disposition à envisager le
relèvement en nombre de la représentation de l'opposition au sein de la CEI dans
sa configuration actuelle", selon le rapport de synthèse du "dialogue
gouvernement-FPI" rendu public le 31 janvier.




 




Sur
l'amnistie, autre point encore en négociation, le FPI pense que "c'est la pierre
d'angle de la réconciliation nationale et de l'avancée des négociations pour un
retour à la normalité définitive" en Côte d'Ivoire. Au contraire, le
gouvernement suggère que l'amnistie ne peut constituer que "le couronnement d'un
processus qui devra franchir les étapes suivantes, la justice, la repentance et
le pardon". Les deux parties ont convenu de créer un cadre de concertation pour
approfondir la réflexion sur la question de l'amnistie.






 






 




6
mois de prison confirmés, Akoun interdit de quitter son village pendant un an




 





(Connectionivoirienne.net – 13/02/2013) -


Laurent Akoun, Secrétaire Général du Front Populaire Ivoirien, le parti de
Laurent Gbagb [ancien parti au pouvoir en Côte-d'Ivoire] a été condamné ce
mercredi en appel, à 6 mois d'emprisonnement ferme. Le juge chargé du dossier,
Ouattara Siriki a donc confirmé le jugement initial du tribunal de 1ère instance
d'Abidjan. « Dorénavant on peut tout dire, mais avec la manière » a indiqué le
juge Ouattara Siriki. En plus des 6 mois d'emprisonnement ferme, Laurent Akoun
se voit condamner « à 12 mois d'interdiction de paraître sur le territoire
national excepté son village natal ». Il avait été condamné en août 2012 aux
mêmes peines, assorties de la perte de ses droits civiques à la suite de propos
tenus lors d'une réunion politique à l'encontre du chef de l'État ivoirien
Alassane Ouattara. Le parquet ivoirien avait jugé ses propos subversifs.






 






 





Côte d'Ivoire : A quelques jours de l'audience de Gbagbo, des victimes se
mobilisent




 





(Koaci.com – 14/02/2013) -

Des
associations de victimes et de parents de victimes annoncent une série
d'activités à la place CP1 de Yopougon à compter du vendredi 15 février au
mercredi 19 février prochain. Du coup le meeting de la jeunesse du Front
Populaire ivoirien devant se tenir sur le même espace le samedi 16 février
semble hypothétique.




 




« Dès
vendredi 15 février nous les victimes et parents de victimes allons organiser
une veillée de prière et de recueillement à la mémoire de nos morts qui semblent
oubliés à l'espace CP1. Cette veillée sera suivie d'autres activités à la même
place tous les jours jusqu'à la fin de l'audience, » a déclaré ce mercredi à
l'occasion d'une rencontre avec la presse le porte-parole de la coordination
nationale des victimes de la crise post-électorale, Aboubakari Sylla.




 





Pourquoi l'espace CP1 de Yopougon alors que la JFPI projette organiser en ces
lieux un meeting pour réclamer la libération de Laurent Gbagbo et les autres
détenus proches de lui?




« Ce
lieu a été le point de rassemblement d'individus obscures qui se sont livrés à
des actes de violation grave des droits de l'Homme, et de meurtres massifs.
C'est aussi dans cet espace qu'a été initié le fameux article 125, ou plusieurs
centaines de nos victimes ont été brûlés ou mortes. L'occupation de cet espace
nous permettra de rendre hommage aux victimes de la barbarie du FPI et de
Laurent Gbagbo ; et dire que de telles choses ne doivent plus se reproduire dans
notre pays,» a expliqué le conférencier, justifiant le choix de l'espace CP1.




 




La
coordination qui dit ignorer que l'espace est la convoitise de la JFPI, soutient
par ailleurs qu'elle a l'accord des autorités municipales pour la tenue de sa
série d'activités.




 




En
attendant l'ouverture de l'audience, victimes et parents de victimes disent
ressentir un début de soulagement, puisqu'enfin la vérité éclatera au grand
jour. « Nous constatons que les bourreaux d'hier continuent de narguer les
victimes que nous sommes, dans les quartiers et même à travers la presse. Nous
ne saurons tolérer de tels actes qui manifestement sont un mépris et une insulte
à la mémoire de nos morts, » déplore la coordination.




 




Notons
enfin que le président des victimes de la crise post-électorale de Yopougon,
Soro Kolo Guillaume ainsi que celui des parents des victimes, Yéo Sibiri ont
pris part à cette rencontre du jour qui s'est tenue à Abidjan.