REVUE DE PRESSE DU JEUDI 14 FEVRIER 2013

14 fév 2013

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 14 FEVRIER 2013








Mission onusienne en Côte d'Ivoire : Un haut fonctionnaire annonce le changement
des priorités




 




Le
Mandat -

Le
Sous-secrétaire général des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix,
Edmond Mulet, a effectué une visite en Côte d'Ivoire. Au cours de laquelle, il a
été reçu le 11 février en audience par le Premier ministre, Daniel Kablan
Duncan. La rencontre a eu pour cadre la Primature au Plateau. En présence des
ministres Paul Koffi Koffi, en charge de la Défense, Charles Koffi Diby,
ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères, et du représentant spécial du
secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Bert Koenders. A la
tête d'une mission d'évaluation de l'ONU présente dans le pays depuis le 2
février, le diplomate onusien a dit avoir discuté avec le Chef du gouvernement
des priorités des autorités ivoiriennes qui pourraient orienter un rapport
spécial commandité auprès de son département par le conseil de sécurité des
Nations Unies. Saluant les efforts du gouvernement pour l'évolution positive de
la situation du pays sur plusieurs aspects, l'émissaire onusien a indiqué que
ses échanges avec le gouvernement permettront d'ajuster les fonctions de l'ONUCI
dans le souci de soutenir et d'accompagner le processus en cours en Côte
d'Ivoire. «J'ai eu le grand honneur d'être reçu par le Premier Ministre.
Comme vous le savez, nous avons un mandat du Conseil de sécurité des Nations
Unies pour présenter un rapport spécial sur la Côte d'Ivoire et les fonctions et
les responsabilités et missions de l'ONUCI en Côte d'Ivoire. Le Conseil de
sécurité, la communauté internationale, le département des opérations de main-
tien de la paix, sont vraiment très encouragés par tout ce qui se passe en Côte
d'Ivoire ; les avancées au niveau diplomatique, politique, de stabilité et de
sécurité. Nous voyons aussi qu'il y a un gouvernement extrêmement responsable à
la tête de la Côte d'Ivoire. Et cela est reconnu par tout le monde. Toute la
communauté internationale est d'accord sur cet aspect. Mais il y a encore des
défis. Il y a des problèmes, des affaires, des choses qu'on doit prévoir »
,
a déclaré M. Mulet. Ensuite, il a situé les mandats du Conseil de sécurité de
l'Onu qui permettraient d'identifier les priorités du gouvernement ivoirien et
d'ajuster les fonctions de la mission des Nations unies en Côte d'Ivoire pour
appuyer et de le soutenir de la meilleure façon. «Nous allons présenter un
rapport au Conseil de sécurité et le conseil va déterminer, peut-être modifier
la composante de la mission, ajuster, préparer peut-être des capacités plus
spécifiques et plus techniques dans certains aspects. Mais l'important, c'est de
soutenir et accompagner ce processus en Côte d'Ivoire
», a-t-il dit.




 




 





Lutte contre la pauvreté / Albert Mabri Toikeusse demande un soutien plus accru
des Nations unies




 





Fraternité Matin -

Un
soutien plus accru à la Côte d'Ivoire du système des Nations unies. Notamment
pour la lutte contre la pauvreté et la création d'emplois. Tel est le souhait
ex- primé, mardi dernier, au sous-secrétaire général de l'Onu, pour les
opérations de maintien de la paix, M. Edmond Mulet, par Albert Mabri Toikeusse,
ministre d'Etat, ministre du Plan et du Développement. C'était à l'occasion
d'une séance de travail entre les deux personnalités, au cabinet du ministre, au
Plateau. Le ministre d'État, Mabri Toikeusse avait à ses côtés, Mme Kaba Nialé,
ministre auprès du Premier ministre, chargé de l'Economie et des Finances. Mabri
Toikeusse a indiqué à son hôte, en mission d'évaluation en Côte d'Ivoire depuis
quelques jours, que le gouvernement est en train d'investir massivement dans
secteur public. « Mais le plus gros de nos défis, c'est la création
d'emplois. Car dans nos pays, il n'y a pas de démocratie qui s'accommode de
l'extrême pauvreté
», a-t-il souligné. C'est pourquoi, a-t-il insisté, le
gouverne- ment ivoirien attend aujourd'hui que le système des Nations unies
accompagne les ministères. Et qu'il maintienne des équipes en Côte d'Ivoire pour
le relèvement communautaire. De sorte que les ex-combattants et les autres
jeunes à risque, puissent trouver un emploi, gage d'une paix durable et d'une
stabilité politique et économique.




Pour
sa part, le sous-secrétaire général de l'Onu, qui avait à ses côtés M. Bert
Koenders, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la
Côte d'Ivoire, ainsi que plusieurs experts, s'est dit impressionné par la
croissance économique et la stabilité politique en Côte d'Ivoire, ces deux
dernières années. « Nous avons constaté que la Côte d'Ivoire a un
gouvernement responsable. Et cela est très encourageant au plan international.
C'est pourquoi je réitère la promesse de l'appui du système des Nations unies à
la Côte d'Ivoire
», a-t-il insisté.




 




 





Côte d'Ivoire : l'ONU dénonce le «cercle vicieux de l'impunité» à Duékoué




 





Abidjan.net / RFI online –

Edmond
Mulet, le sous-secrétaire général de l'ONU aux opérations de maintien de la paix
s'est rendu à Duékoué, dans l'ouest du pays. Il y a insisté sur la nécessité
d'accélérer l'enquête ouverte suite à la découverte de six corps sans vie dans
un puits, au risque de laisser s'instaurer un dangereux climat d'impunité.




Le 21
juillet dernier un camp de déplacés de Nahibily, en lisière de Duékoué, a été la
cible d'une attaque meurtrière, lancée par une foule de jeunes de la ville.
Malgré la présence de forces de l'Onuci et de soldats des FRCI (Forces
républicaines de Côte d'Ivoire), le bilan officiel faisait alors état de 11 tués
et de nombreux blessés. Quelques mois plus tard, en octobre 2012, la découverte
de six cadavres dans une fosse commune à proximité d'un puits a encore ravivé
les tensions, déjà vives. A Duékoué, nombreux sont ceux qui accusent les soldats
des FRCI d'être à l'origine de la mort des six hommes dont les corps ont été
retrouvés dans cette fosse.




 




 





L'ONUCI équipe la radio "Kavoet- chiva" de Zuénoula




 




Le
Mandat -

Le responsable de la division de l'information de l'opération des Nations-unies
de Côte d'Ivoire (ONUCI) de Daloa, Malick Faye, a offert à la radio de Zuénoula
(région de la Marahoué), du matériel technique d'une valeur globale de neuf
millions de francs CFA. "Merci à cet esprit d'initiative qui abouti à
l'équipement complet de la radio locale, un instrument de développement et de
cohésion sociale", a déclaré le préfet du département de Zuénoula, Basile
Niamkey.




 




 




Le
secrétariat du CNS sensibilise sur la réforme du secteur de la sécurité




 





Agence Ivoirienne de Presse (AIP) -

Le
secrétariat du Conseil national de sécurité (CNS) a entrepris, mardi, à Korhogo,
une mission d'information et de sensibilisation des acteurs locaux de sécurité,
dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de la réforme du
secteur de la sécurité (RSS).




La
délégation conduite par le Chargé du suivi et évaluation de la cellule de RSS du
CNS a échangé avec les responsables de l'ONUCI, des organisations de la société
civile et le préfet de la région du Poro. Diverses préoccupations ont été
soulevées au cours des échanges, notamment la question de l'insécurité dans la
région, l'insuffisance des moyens des forces de sécurité en service et le
problème d'unité d'action desdites forces.




 




M.
Patrick Koffi a présenté le projet de la RSS en insistant sur son importance
pour la réconciliation, le rôle des organisations de la société civile et ce
qu'elle prévoit pour les populations. "Il y a une impatience des populations de
voir les choses se préciser sur le terrain" a déclaré M. Patrick Koffi qui se
réjouit des différents échanges qu'il a eus au cours de sa mission.




Il a
fait savoir que cette mission est la première que sa structure effectue à
l'intérieur du pays. Plusieurs autres missions d'information et de
sensibilisation seront conduites dans les différentes régions de la Côte
d'Ivoire, afin d'amener les populations à s'approprier la politique de réforme
du secteur de la sécurité.




 




 





Côte d'Ivoire : les prochaines élections locales reportées au 21 avril prochain




 





Abidjan.net / RTI online, Soir Info, Nord-Sud, L'Expression, L'Intelligent
d'Abidjan, Le Patriote, Le Jour plus  -

Le
gouvernement ivoirien vient de fixer la nouvelle date des élections régionales
et municipales couplées initialement prévues au 24 février. Elles auront lieu le
21 avril prochain. Le pouvoir lance un appel à toutes les sensibilités
politiques d'y participer.




 





Reportées afin de permettre la participation de l'opposition, les élections
régionales et municipales désormais prévues au 21 avril pourraient une nouvelle
fois ne constituer qu'une compétition entre l'alliance des partis au pouvoir,
comme lors des législatives de décembre 2011, boycottées par la quasi-totalité
des formations de l'opposition.




 




Les
discussions, engagées il y a quelques semaines entre le gouvernement ivoirien et
le FPI, le parti de l'ex-président Laurent Gbagbo, parallèlement au dialogue
entre le pouvoir et onze autres partis de l'opposition, n'ont pour l'instant pas
convaincu ces différentes formations à défendre leurs couleurs lors des
prochaines élections locales.




 




 





Scrutin du 21 Avril 2013 / Elections couplées des conseillers municipaux et des
conseillers régionaux: Reprise de la réception des dossiers de candidature




 





CEI, L'Inter, Nord-Sud, L'Expression, Le Nouveau Réveil, Le Patriote -


Le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI) porte
à la connaissance des candidats à l'élection des Conseillers Municipaux et des
candidats à l'élection des Conseillers Régionaux, du 21 Avril 2013, que les
dossiers de candidature, non encore parvenus à la CEI, seront reçus :




Ø 

au siège de la CEI, Résidence Angoua, route du Zoo, Cocody les II
Plateaux-Abidjan,




·        

du 20 février 2013 au 06 mars 2013, sauf les dimanches,




·        

de 09 h à 17 00, sans interruption. [...]




 




 





Municipales et Régionales le 21 avril 2013 / Miaka: "c'est une question
sérieuse". Le FPI se prononce aujourd'hui




 





L'Inter -

Le
Conseil des ministres d'hier mercredi 13 février 2013 a décidé de la date du
dimanche 21 avril 2013 pour la tenue des élections locales couplées, municipales
et régionales. Le Front populaire ivoirien (Fpi), principal parti d'opposition,
a réagi hier à la fixation de la date de ces élections, par la voix de son
président Sylvain Miaka Oureto, joint au téléphone en début de soirée. «Cette
question, nous la prenons d'autant plus au sérieux que nous avons demandé à
notre secrétaire général chargé des élections de préparer une déclaration que
nous vous ferons parvenir demain
», a dit le président Miaka. Le FPI et le
gouvernement qui sont en pourparlers depuis plusieurs semaines, discutent entre
autres des conditions de participation aux élections à venir. L'ancien parti au
pouvoir souhaite la recomposition de la Commission électorale indépendante
(CEI), avec la présidence et les trois vice-présidences aux mains de «l'opposition
significative
». Miaka Oureto et ses camarades disent avoir adressé au
gouvernement Duncan, depuis le jeudi 07 février dernier, un mémorandum conte-
nant l'ensemble de leurs revendications. Le parti à la rose était en attente de
la réponse du gouvernement, quand il a été surpris par la date du 21 avril 2013
fixé par le gouvernement. Cette date sonne-t-elle la fin des négociations au
sommet ? Le FPI va t-il participer à ces élections ? Le parti de la refondation
va t-il poursuivre les pourparlers avec le pouvoir ou se retirer de la table de
négociation ? Des questions auxquelles Miaka et ses collaborateurs apporteront
certainement des réponses dans leur déclaration d'aujourd'hui.




 




 




Fpi
/ Participation au scrutin du 21 avril / Les regards des cadres et militants
tournés vers la direction




 





L'Intelligent d'Abidjan -

Les
regards des cadres et militants tournés vers la direction Le front populaire
ivoirien, on le sait, avait conditionné sa participation aux prochaines
élections locales à la satisfaction par le Gouvernement de certaines de ses
revendications. En prime, le parti de Laurent Gbagbo demande une loi d'amnistie
et la modification de la CEI. Sur ces points, les discussions devraient se
poursuivre si l'on se réfère aux conclusions du dialogue rendues publiques début
février. On connaît également la réponse du Président de la République sur la
demande d'amnistie. ''Les procédures doivent se poursuivre'', a dit Alassane
Ouattara après une visite au président du Pdci lundi dernier. Voici l'ambiance
dans laquelle intervient la fixation de la nouvelle date des élections. Hier,
Miaka Ouretto et ses camarades n'avaient pas encore de réaction officielle pour
faire connaître leur opinion sur la date du 21 avril. Mais des cadres du parti
et des militants de base interrogés ont pu émettre des points de vue.
Globalement, ces cadres et militants attendent une décision du parti avant de se
prononcer sur une quelconque participation au double scrutin. ''Nous restons
pour le moment à l'écart en attendant les mots du parti. On a pensé qu'on allait
d'abord discuter sur le problème de l'amnistie que nous avons posé avant la
fixation de la date. Mais comme il reste encore un mois nous attendons et nous
observons'', a dit un ex-directeur départemental de campagne de Laurent Gbagbo
dans le Sud Comoé. Certains militants de base que nous avons joint avaient le
même refrain à la bouche : ''Nous attendons la direction du parti''. [...]




 




 





Gervais Coulibaly, président du Cap-Udd : « Toutes les conditions ne sont pas
réunies, mais nous participerons »




 





L'Intelligent d'Abidjan – « 
Au
CPD (Cadre Permanent de Dialogue), nous avons demandé un certain nombre de
choses, notamment le rééquilibrage de la CEI, le report de la date des élections
locales. On avait demandé deux mois de report des élections locales. Nous
l'avons obtenu. Seulement, on n'a pas eu la modification de la CEI. Sur le
dossier du financement des partis politiques également, quelque chose a été
fait, mais nous n'avons pas eu ce qu'on souhaitait. Le Gouvernement avait dit
qu'il attendait de finir les discussions avec l'opposition pour fixer la date du
scrutin. Le Gouvernement vient de fixer une date. Nous allons nous retrouver
pour aviser. Certains d'entre nous ont décidé d'aller à ces élections locales.
D'autres ont décidé de ne pas y aller. Dans tous les cas, mon parti participera
à ces élections. Toutes les conditions ne sont pas réunies, mais nous pensons
que c'est doucement qu'on arrivera à la normalisation de la situation dans le
pays. Nous voulons que la Côte d'Ivoire soit apaisée pour que nous fassions la
politique. Sortons du processus pour regarder sérieusement le statut des partis
d'opposition, les nouvelles listes et la nouvelle CEI ».




 




 





Politique nationale : Une plateforme prospective des partis politiques pour
plancher sur les élections




 




Le
Nouveau Courrier / AIP -

Sur l'initiative de la Fondation Friedrich Ebert (FES), en collaboration avec
Audace Institut Afrique (AIA) et l'ONUCI, une trentaine de membres issus des 11
partis politiques les plus significatifs en Côte d'Ivoire ont mené mercredi à
Abidjan, des réflexions visant à « construire ensemble la réconciliation avec la
Résolution 2062 », avec pour point d'ancrage, les futures élections locales. 




A
l'issue des travaux conduits sous les auspices de M. Jens Hettmann et Mme
Dutheuil, respectivement représentant – résident de FES et directrice de AIA,
cette plateforme prospective des partis politiques ivoiriens scindée en quatre
commissions, a produit des recommandations visant la sécurisation, la
crédibilité et l'ouverture des échéances électorales prochaines.




 




Aussi,
les recommandations issues des travaux des commissions "Sécurité", "Liste et
carte électorale", "Commission électorale indépendante (CEI)" et "Problématique
des candidatures aux scrutins locaux" seront-elles consignées dans un document
de synthèse qui sera bientôt soumis aux partis signataires, pour validation, en
vue d'une remise officielle aux décideurs. 




En 10
ans de crise, 40 Résolutions sur la Côte d'Ivoire ont été adoptées par le
Conseil de sécurité des Nations Unies. La dernière, la 2062 en date du 26
juillet 2012, aborde notamment les questions de la circulation des armes, du
processus de réconciliation, et de l'échéance des élections municipales et
régionales (couplées) qui viennent d'être fixées au 21 avril. Les partis
politiques invités à cette plateforme sont CAP-UDD, LIDER, MFA, PDCI, PIT, UDCY,
RDR, UDPCI, FPI et URD, mais les deux derniers cités ne se sont pas faits
représenter à cette session, précise-t-on.




 




 





Meeting de la Jfpi samedi à Yopougon : les victimes préparent une descente sur
la place CP1




 





L'Expression, Soir Info, L'Inter, L'Intelligent d'Abidjan, Le Patriote, Le Jour
plus  -

C'est
ce samedi que Koua Justin entend organiser le meeting de la Jfpi à la place Cp1
de Yopougon. Dans le même registre, les victimes de la crise postélectorale
projettent une série d'activités sur le même site.




On
peut le dire tout net. Des menaces planent sur le meeting projeté par la
jeunesse du Fpi ce samedi à la mythique place Cp1 de Yopougon. A 72 heures de ce
rassemblement, les victimes de la crise postélectorale ont décidé de s'inviter
dans la danse. Pas pour participer ou perturber directement le meeting. Au cours
d'un point de presse hier, au Cercle du rail au Plateau, les victimes ont
annoncé une série de manifestations en marge de l'audience de confirmation des
charges de l'ancien président, Laurent Gbagbo, à la même date et sur le même
site. Sylla Aboubacari, Soro Kolo Guillaume et Yéo Sibiri, tous responsables de
structures de victimes ont dit leur détermination à occuper cet espace à partir
de demain. « Dès vendredi 15 février, nous les victimes et parents des victimes,
allons organiser une veillée de prière et de recueillement à la mémoire de nos
morts à la Place Cp1 de Yopougon. Cette veillée sera suivie d'autres activités à
la même place tous les jours. Nous allons occuper cet espace jusqu'à la fin de
l'audience de confirmation des charges », a indiqué Sylla Aboubacari. Interrogé
sur le choix de ce site qui a été choisi par Koua Justin pour la tenue du
meeting de la Jfpi, les victimes se sont montrées formelles. « Ce lieu a été le
point de départ de rassemblement d'individus obscurs qui se sont livrés à des
actes de violation graves des droits de l'Homme et de meurtres massifs. C'est
aussi sur cet espace qu'a été initié le fameux article 125 où plusieurs
centaines de nos victimes ont été brûlés vives ou mortes. L'occupation de cet
espace nous permettra de rendre hommage aux victimes de la barbarie du Fpi et de
Laurent Gbagbo », a ajouté le porte-parole des victimes. Sur un éventuel
télescopage avec la Jfpi, les victimes disent avoir déjà eu la caution des
autorités. « Nous avons déjà l'accord des autorités pour honorer la mémoire de
nos victimes. Nous n'appartenons à aucune chapelle politique et nous ne sommes
pas informés de quoi que ce soit. L'essentiel pour nous, c'est d'occuper cet
espace jusqu'à la fin de l'audience de confirmation des charges de Laurent
Gbagbo », a ajouté le porte-parole des victimes. Comme on peut le voir, il y
aura de l'étincelle dans l'air à Yopougon ce samedi 16 février. [...].




 




 





Koua Justin (JFPI): "nous ne céderons pas à la provocation"




 





L'Inter -

"Nous
avons eu écho que le Rdr prépare la provocation, mais nous ne répondrons pas à
la provocation
». Koua Justin, secrétaire national par intérim de la jeunesse
du Front populaire ivoirien (JFpi) et initiateur du meeting du 16 février
prochain, a ainsi réagi hier mercredi 13 février, à la volonté d'un collectif de
victimes de la crise post-électorale d'occuper la place CP1 de Yopougon, en même
temps que la jeunesse de l'ancien parti au pouvoir le samedi prochain. «Nous
avons une autorisation d'occuper l'espace, et au moment où nous sommes en train
de parler, nous sommes déjà sur l'espace. Donc tous ceux qui veulent venir,
peuvent venir, à condition qu'ils n'aient pas à l'esprit une idée de
provocation. Mais tous ceux qui viendront avec à l'esprit une idée de
provocation, je rappelle et j'insiste que nous serons sans faiblesse, comme sans
violence
», a rappelé Koua Justin. Toutefois, l'intérimaire de Konaté Navigué
a souligné que si la provocation s'impose à eux, ils se verront dans
l'obligation d'y faire face. «Nous ne faiblirons pas», a-t-il dit.




 




 





Kodjo Richard, Secrétaire général du FPI, à propos du meeting de la JFPI: «Nous
allons indiquer la voie à ne pas suivre»




 





Notre Voie -
Notre Voie : La jeunesse du Front
populaire ivoirien organise ce samedi un meeting à la place CP1 de Yopougon. Que
représente pour vous cette manifestation ?





 





R.K. :

La
jeunesse du Front populaire ivoirien a pris une belle initiative en annonçant
l'organisation du meeting du 16 février. Vous savez que depuis le 11 avril 2011,
la plu- part de nos manifestations ont été réprimées. Le meeting du 21 janvier
2012 a été réprimé violemment avec mort d'homme. Après, la JFPI a envisagé un
sit-in qui a été interdit par le pouvoir. Donc cette manifestation est bienvenue
parce que dans les négociations que nous avons eues avec le gouvernement, il
nous a reconnu la liberté d'expression et de manifestation. Donc pour nous, ce
meeting sera un test pour mesurer la bonne foi du gouvernement. Nous sommes donc
pressés d'aller à ce meeting.




(...)




 





N.V. : La direction du FPI a-t-elle pris des dis- positions particulières pour
le succès de la manifestation, au regard des enjeux ?





 





R.K.:

Quand
il y a une manifestation, le pouvoir, à travers le gouvernement, a pour devoir
d'assurer la sécurité de la manifestation. Dans notre situation actuelle,
au-delà du pouvoir, il y a les forces de l'ONUCI. Mais la jeunesse elle-même
assure sa sécurité. Parce qu'à l'intérieur de la JFPI, il y a un secrétariat
chargé de la sécurité. Nos jeunes sont donc organisés pour assurer la sécurité
de la manifestation. Mais au premier chef, le pouvoir et l'ONUCI doivent
s'impliquer pour assurer la sécurité de cette manifestation d'envergure
qu'envisage notre jeunesse.




 





N.V. : Le 21 janvier 2012, la présence de l'ONUCI n'a pas empêché la répression
du meeting du FPI à la place FIC- GAYO. En dehors des affirmations contenues
dans les accords, qu'est- ce qui vous dit que les choses vont changer ?





 





R.K. :

Nous
sommes optimistes. Nous sommes des militants de gauche engagés sur le terrain de
la réalité.




 





N.V. : Vous avez tout à l'heure parlé de mort. Qu'est-ce qui peut aujourd'hui
rassurer vos militants que les choses vont se passer autrement cette fois ?





 





R.K. :

Le
Front populaire ivoirien est engagé dans la lutte pour la démocratie. Et cette
lutte nous impose de prendre un minimum de risque. Depuis le 30 avril 1990,
Gbagbo Laurent a pris des risques. Nous en avons pris avec lui. Depuis le 11
avril 2011, les partisans de Laurent Gbagbo et leurs alliés prennent des
risques. Nous en prenons avec eux et nous continuons d'en prendre avec eux.
Samedi, c'est un risque que nous devons prendre, si nous voulons que la
démocratie ait un droit de cité en Côte d'Ivoire. Nous n'avons rien d'autre pour
mener cette lutte que les armes que nous offre la démocratie : la liberté
d'expression et la liberté de manifestation. C'est ce que nous allons montrer à
ce pouvoir. Nous ne pouvons pas garantir que la sécurité sera garantie mieux que
le 21 janvier. Mais nous souhaitons qu'elle soit mieux garantie que le 21
janvier. Parce qu'au-delà des risques qu'on prend, on désespèrera de ce pouvoir
s'il ne change pas sa manière de considérer son opposition. En démocratie, un
parti au pouvoir a besoin d'une opposition forte pour qu'il se corrige lui-même.
Pour qu'il améliore lui-même sa gouvernance. Parce que c'est l'opposition qui
indique la voie à ne pas suivre. Et nous l'indiquerons au pouvoir. Le président
Alassane Dramane Ouattara est libre de poursuivre dans la voie de la répression.
Mais nous disons que le chemin de la répression n'est pas la bonne voie dans un
pays qui se veut démocratique. Et notamment pour un président qui a été installé
pour amener la démocratie. [...]




 




 





Justice : Akoun interdit de sortir de son village pendant 12 mois




 




Le
Démocrate, Le Mandat, Soir Info, L'Inter, Fraternité Matin, Nord-Sud,
L'Expression, LG Infos, LE Patriote, Le Jour plus  -

Le
juge d'appel a confirmé mercredi la peine de six mois de prison ferme et de 12
mois d'interdiction de paraître sur le territoire national à l'exception de son
village natal, infligée au secrétaire général du Front populaire ivoirien,
Laurent Gbagbo, par le tribunal de première instance d'Abidjan, le 31 août.
"Condamner Laurent Akoun, un homme politique, à 12 mois d'interdiction de
paraître sur le territoire national, est une grave atteinte à ses droits
fondamentaux", a rouspété son conseil.




Pour
Me Dako Toussaint, cette peine constitue un "assassinat politique du Secrétaire
général par intérim du Fpi". Laurent Akoun qui devra recouvrer la liberté le 28
février prochain, va être obligé de mener ses activités politiques dans son
village natal de Memni (département d'Alépé). Interpelé le 26 août à Adzopé,
alors qu'il se rendait à une réunion politique, Laurent Akoun a été condamné en
première instance pour des faits d'atteinte à l'ordre public, rappelle-t-on.




 




 





Ghana / Le procès de Koné Katinan renvoyé au 27 février




 





L'Inter, Soir Info, Fraternité Matin, L'Expression, Le Temps, Le Quotidien
d'Abidjan, Le Jour plus  -


L'affaire n'est pas prête de prendre fin. Justin Katinan Koné, le porte-parole
de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, n'en a pas encore fini avec la
justice. En effet, prévu pour reprendre hier mercredi 13 février 2013 à Accra,
la capitale ghanéenne, le procès sur l'extradition ou non du militant du Front
populaire ivoirien (FPI) en exil au Ghana depuis la fin de la crise
postélectorale en Côte d'Ivoire, a été renvoyé à une date ultérieure. L'audience
n'a pas pu se tenir hier, parce que selon les autorités judiciaires ghanéennes,
le pro- cureur serait souffrant. Le procès a, donc, été renvoyé au mercredi 27
février 2013, soit dans deux (2) semaines. Pour rappel, le procès dans le fond
de Justin Katinan Koné, maintes fois reporté, a finalement débuté le 29 janvier
2013 par l'exposé des faits par l'accusation. Il s'agissait pour la défense,
hier, de démonter l'argumentaire de l'accusation, qui avait appelé à condamner
le dernier ministre du Budget sous Laurent Gbagbo. Mais les débats devront
reprendre le mercredi 27 février. Justin Katinan Koné, qui a le statut de
réfugié politique au Ghana, est poursuivi par la justice ivoirienne pour crimes
économiques. Il les aurait commis lors de la crise post-électorale quand il
assumait la fonction de ministre du Budget dans le dernier gouvernement de
l'ancien président Laurent Gbagbo.




 




 





Sécurisation, lutte contre le terrorisme / Des experts français viennent en aide
à la police ivoirienne




 





L'Inter, Le Patriote, Le Jour plus  -

Depuis
quelques jours, deux experts de l'unité de la police française de Recherches,
Assistance, Intervention et Dissuasion (RAID) séjournent en Côte d'Ivoire. Les
deux experts, dont le numéro 2 du RAID, Richardo Olivier, ont déjà eu plusieurs
séances de travail avec le Commissaire Youssouf Kouyaté, Directeur des unités
d'intervention de la Police nationale. Les échanges ont porté sur l'évaluation
de la capacité opérationnelle de la Force de Recherches et d'Assistance de la
Police (FRAP), sa structuration et sa progression. Plusieurs recommandations ont
été faites au ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Hamed
Bakayoko. Des stages de mise à niveau, de perfectionnement sont même prévus afin
de mettre la FRAP aux normes internationales d'intervention et de lutte contre
le terrorisme. Faut-il le rappeler, c'est lors de sa visite de travail, en
novembre dernier en France, que le Ministre d'Etat avait obtenu une franche
collaboration entre le RAID français et cette unité d'intervention de la police
ivoirienne qui fait ses premiers pas. Hier mercredi 16 février 2013, les experts
français ont assisté à une démonstration de tirs et de libération d'otages de la
FRAP en présence du Ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité.
Se réjouissant de la mission française, Hamed Bakayoko a réaffirmé sa ferme
volonté de « faire progresser la Police ivoirienne dans tous les domaines ».
Quant à l'expert français Richardo Olivier, il a pro- mis apporter à la FRAP les
25 ans d'expérience du RAID.




 




 





Circulation illicite des armes légères : La CEDEAO très préoccupée




 





L'Inter, Nord-Sud, Le Jour plus  -

La
Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a exprimé ses
préoccupations devant les effets néfastes que les armes légères continuent
d'avoir dur la stabilité et la sécurité des Etats membres et des populations.
Hier, à l'ouverture à Abidjan de la réunion annuelle des commissions nationales
de lutte contre les armes légères et de petits calibres, la Commissaire chargée
des Affaires Politiques, de la Paix et de la Sécurité Mme Salamatu Husseini
Suleiman, représentée par Dr Cyriaque Agnekethon, s'est référée à ce qui se
passe au Mali, en Guinée Bissau, en Côte d'Ivoire et à la frontière ivoiro-libérienne
pour illustrer cet état de fait. L'insécurité grandissante dans les villes
occasionnée par les vols à main armée et le crime organisé, sont pour la CEDEAO
des actes qui ont de graves conséquences sur l'économie de la région. [...]




 




 





Financement du Pnia : Coulibaly Sangafowa en parle aujourd'hui, avec des
dirigeants du système des Nations unies




 




Le
Démocrate -

Le
ministre de l'Agriculture, Mamadou Coulibaly Sangafowa, reçu tour à tour
aujourd'hui, le directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour
l'alimentation et l'agriculture (Fao) et des dirigeants du Programme alimentaire
mondial (Pam). Au cours de cette rencontre en marge de la 36ème session du
Conseil des gouverneurs du Fida (Fonds international de développement agricole),
il s'agira d'évoquer les questions de coopération bilatérales liées au
financement du Programme national d'investissement agricole (Pnia). En effet,
Coulibaly Sangafowa est invité à cette rencontre internationale prévue du 13 au
14 février en Italie. A cette occasion, le Conseil élira son nouveau président
pour les quatre années à venir. Ainsi, le premier responsable ivoirien de
l'Agriculture, a trouvé juste de présenter les dossiers relatifs à la recherche
de financement pour la réalisation du Pnia. Rappelons que la Côte d'Ivoire a
déjà bénéficié de plusieurs projets financés par le Fida, destinés aux
populations les plus démunies. Il s'agit des programmes tels le Pkd, le projet
Nord-est, le Pnasa, le Pacil, le Pdrz, le Ppms et ceux en cours de réalisation
comme le Prarep et le Propacom.




 




 





Mali: Après la libération du Nord / L'Onu craint une spirale de violence




 




Le
Mandat -

La
Haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Navi Pillay a lancé, mardi un
appel solennel à tous les protagonistes du conflit pour qu'ils "empêchent les
représailles", estimant que "les attaques et les ripostes risquent
d'entraîner le mali dans une spirale de violence catastrophique"
. Sur le
terrain, les djihadistes du nord du Mali ont reçu le soutien d'Al-Qaïda dans la
péninsule arabique (Aqpa), basée au Yémen, qui a qualifié "la croisade contre
l'islam"
menée par la France de "déclaration de guerre contre l'islam et les
musulmans". "Soutenir les musulmans au mali est un devoir pour tout musulman
capable de le faire"
, affirme un communiqué d'Aqpa, précisant que les
musulmans peuvent "payer de leur vie ou contribuer financièrement" au jihad
(guerre sainte). Une guerre "plus obligatoire pour les musulmans les plus
proches" du théâtre des combats, "pour ceux dont la France a utilisé le
territoire pour lancer" son opération et "pour les musulmans vivant dans les
pays qui aident la France dans cette croisade", selon l'organisation. A Gao, à
1. 200 km au nord-est de Bamako, où ont eu lieu vendredi et samedi les premiers
attentats-suicide de l'histoire du Mali, ainsi que des combats de rues opposant
dimanche des groupes de djihadistes à des soldats maliens et français, la
situation reste tendue. Des patrouilles maliennes et nigériennes sillonnaient
les rues. Les soldats eux-mêmes étaient très nerveux, ne quittant pas leurs
armes, les Nigériens arborant casque et gilet pare-balles. Quelques coups de feu
ont été entendus en milieu de matinée. Les forces de sécurité continuent par
ailleurs de découvrir quotidiennement à travers la ville des stocks de munitions
et d'explosifs. [...]




 




 





Mali : l'armée française désamorce une bombe de 600 kilos à Gao




 





Soir Info, Nord-Sud -


L'armée française a désamorcé, mercredi 13 février au matin, une bombe
artisanale composée de 600 kilos d'explosifs dans le centre de Gao. De son côté,
l'Organisation des nations unies (ONU) redoute une spirale de "violence
catastrophique" au Mali. L'engin était posé dans la cour d'une maison
abandonnée, dans le centre de Gao, non loin d'un hôtel ou logent des dizaines de
journalistes étrangers. Composée de quatre fûts métalliques remplis de 600 kilos
d'explosifs, d'où dépassaient des fils pour la détonation, la bombe artisanale a
été désamorcée par l'armée française dans la matinée du mercredi 13 février. Des
cartouches de mitrailleuse lourde traînaient également sur le sol de la cour,
ainsi que quelques obus à l'intérieur de la maison. L'ONU redoute par ailleurs
une spirale de « violence catastrophique » au Mali où Gao a été le théâtre, ces
derniers jours, de violences de la part des groupes islamistes armés qui ont
réussi à s'y infiltrer pour combattre « les mécréants ». [...]