L'Opérations des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) poursuit sa contribution à la réduction des conflits récurrents liés à la gestion de la terre dans la région du Haut-Sassandra. Dans cette perspective, elle a organisé les 11 et 12 février 2013, un atelier de renforcement des capacités auquel ont participé une trentaine de chefs traditionnels de la région.

Selon Michel Seka de la Section des Affaires civiles de l'ONUCI, l'objectif de cet atelier est de doter les participants d'outils et de techniques pour permettre à ces derniers de pouvoir mieux faire face aux conflits fonciers.

Pour le formateur, le professeur Urbain Amoa, l'atelier s'est surtout focalisé sur les moyens d'améliorer les connaissances des participants sur les mécanismes de prévention et de gestion pacifiques des conflits à travers la diplomatie coutumière qui consiste à mettre au premier plan la chefferie traditionnelle dans la gestion de toute sorte de conflit et particulièrement ceux liés à la terre.

Au terme des travaux, les participants, par la voix de Emmanuel Nahounon Tapé, chef du village de Kribleguhé, ont recommandé la mise sur pied d'un code de cohabitation pacifique et fraternel entre les différentes communautés et la formation régulière de la chefferie traditionnelle. Ils ont également sollicité l'appui constant des Sous-préfets pour renforcer la cohésion sociale dans leurs localités respectives.

Tout en saluant cette initiative de l'ONUCI, le Sous-préfet de Daloa, Ouasselou Gnepka a invité les chefs traditionnels à appliquer les connaissances acquises sur le terrain. Il a également émis le vœu que ces initiatives se multiplient pour donner un coup d'accélérateur à la c