REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 03 MAI 2013

3 mai 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 03 MAI 2013







Côte d'Ivoire: 2 condamnés dans le premier procès de membres de la nouvelle
armée


AFP ( 03/05/2013)

La justice ivoirienne a condamné jeudi deux soldats à de la prison
ferme et en a acquitté cinq, poursuivis pour le meurtre de civils fin 2011, lors
du premier procès important contre des éléments des Forces républicaines (FRCI),
la nouvelle armée créée après une grave crise politique. Après de longues heures
de délibérations, le tribunal militaire a déclaré "Doumbia Amara, chef de
sécurité (à l'époque des faits, ndlr) à Vavoua (centre-ouest), et Daouda Bazémon
co-auteurs des crimes de meurtres et de tentatives de meurtres", selon le
verdict prononcé par le juge Koffi Kouadio. Ces deux éléments des FRCI ont été
condamnés respectivement à dix ans et sept ans de prison ferme pour la mort d'au
moins cinq personnes survenue le 18 décembre 2011 à Vavoua. Daouda Bazémon, dont
la nationalité burkinabè avait suscité des commentaires dans la presse vu son
appartenance à l'armée ivoirienne, est également frappé d'une "interdiction du
territoire de la République de Côte d'Ivoire pendant cinq ans". Le tribunal a en
revanche relaxé cinq FRCI, dont un autre Burkinabè, déclarés "non coupables des
faits qui leur sont reprochés". Ouvert le 11 avril, ce procès était le premier
pour violences meurtrières organisé contre des éléments des Forces
républicaines, l'armée mise en place par le président Alassane Ouattara après la
crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000
morts. Son régime est régulièrement accusé de favoriser une "justice des
vainqueurs", aucune figure du camp Ouattara n'ayant été inquiétée pour les
graves crimes commis durant la crise de 2010-2011. L'organisation de défense des
droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW), tout en saluant l'ouverture du
procès des crimes de Vavoua, avait d'ailleurs de nouveau reproché en avril au
gouvernement de ne pas avoir honoré sa promesse de justice impartiale pour les
crimes d'il y a deux ans. Les FRCI sont constituées en partie d'ex-rebelles
nordistes qui ont aidé Alassane Ouattara à accéder au pouvoir en 2011, après le
refus de l'ex-chef d'Etat Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à la
présidentielle de novembre 2010.





 





 






Côte d'Ivoire : Le gouvernement met en garde les chefs de guerre pillards





 






Koaci.com


(02/05/2013) – Le Tonkpi semble véritablement être une terre qui inspirerait les
annonces politiques voire autres volontés du même ordre si tant est qu'elles
soient suivis d'actes. En effet, le gouvernement ivoirien annonce des sanctions
« lourdes » pour les chefs de guerre impliqués dans les pillages de l'économie
comme mis en lumière dans un récent rapport d'experts indépendants soumis à
l'appréciation de l'ONU. « Nous avons une justice qui s'en occupe. Ce que nous
pouvons dire avec certitude. C'est qu'il n'est pas possible en Côte d'Ivoire que
cela existe. Je peux vous dire tout de suite que les sanctions vont tomber
lourdement. Le chef de l'Etat est extrêmement attentif à l'action de tous ceux
qui ont une parcelle du pouvoir de l'Etat. Tous ceux qui exercent une fonction
d'Etat. Je peux vous dire que c'est sans état d'âme qu'il sanctionnera si un ou
l'autre était pris en faute, » a expliqué ce jeudi depuis Man, le porte-parole
Bruno Nabagné Koné en réponse au sujet du moment sur l'implication des chefs de
guerre dans les pillages. Tout en réfutant le rapport de l'ONU qui accable
également les partisans de l'ancien régime, le ministre des TIC ajoute :«
S'agissant des pillages, il y a des choses qui ont été faites, il y a 2 ans. Ce
que nous voulons dire avec certitude aujourd'hui, les choses qui ont été
décrites dans ce rapport de l'ONU ne peuvent pas avoir eu lieu en Côte d'Ivoire.
Nous pouvons le dire avec certitude parce qu'il y a un contrôle qui est fait.
Tous ces chefs militaires sont aujourd'hui dans les rangs. On peut leur faire
les reproches qu'ils reviennent sur les choses qui sont déjà passées, » a-t-il
précisé.  Avec ces déclarations, le porte-parole du gouvernement ne semble plus
douter du bon comportement des chefs de guerre. « Je ne ferai pas de
commentaires sur les pro-Gbagbo qui ne nous intéressent pas beaucoup. Nous avons
déjà à plusieurs reprises dit ce que nous pensions des attaques et tentatives de
déstabilisations qu'il y a eu ; évidemment, nous souhaitons que tout cela
s'arrête c'est sans aucun intérêt maintenant, sans aucune chance de réussite, »
a-t-il indiqué à l'endroit des pro-Gbagbo. Enfin, il a souligné que la priorité
du gouvernement est de continuer dans la voie qui est devant elle de sorte que
les conditions de vie des ivoiriens s'améliorent.





 





 






Côte d'Ivoire : Simone Gbagbo hospitalisée à Abidjan





 






Koaci.com

(02/05/2013) – KOACI.COM apprend d'un communiqué officiel des autorités
Ivoiriennes que l'ex-première dame du pays, Simone Gbagbo, vient d'arriver à
Abidjan en milieu de journée pour y être hospitalisée. Selon des sources de
l'Onuci, Simone Gbagbo serait hospitalisé à la Pisam de Cocody et ce, sous haute
surveillance. Si certaines sources indiquent des soucis de santé survenus suite
à une forte baisse de tension, à cette heure aucune information officielle n'a
filtré. Rappelons que Simone Gbagbo est depuis la fin de la crise
post-éléctorale en résidence surveillée à Odienné dans le nord-ouest du pays, et
reste inculpée par la justice ivoirienne pour génocides et crimes économiques.
Elle est aussi sous le coup d'un mandat d'arrêt international émise par la CPI
qui n'a jusqu'à cette heure été assumé par Abidjan. Notons pour finir que,
depuis son arrestation le 11 avril 2011, c'est la première fois que Simone
Gbagbo revient à Abidjan. Cette dernière est par ailleurs suivi de près par une
équipe médicale depuis cette date et jusqu'alors.





 






Côte d'Ivoire : Gestion des communes et conseils régionaux, Ouattara met en
garde les élus véreux






 






Koaci.com

(02/05/2015) - Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé ce jeudi à
Biankouma, localité située à quelques kilomètres de Man (ouest, ndlr) qu'il sera
regardant sur la gestion des communes et des conseils régionaux, rassurant par
ailleurs les élus du scrutin couplé du 21 avril dernier qu'il fera tout pour
qu'ils entrent en possession des ressources qui leur seront allouées. « Je vous
demande maintenant les élus quand vous serez confirmés après le processus de la
cour suprême de vous mettre rapidement au travail. Et vous aurez les moyens pour
faire ce que vous avez voulu faire pour notre pays. Cette fois-ci, les budgets
vous seront alloués. Cela ne sera pas comme par le passé où il faudra aller
faire couloir pour avoir vos budgets. Nous mettrons un système totalement
transparent pour que le maire et le président de région puissent obtenir les
ressources qui doivent leur être allouées, » a déclaré le président ivoirien en
présence d'une foule nombreuse venue assister à la cérémonie qui a eu lieu à la
place de la paix de la ville. Ce dernier a par ailleurs rappelé aux nouveaux
élus qu'il attendait beaucoup d'eux et que ceux qui seront coupables de
malversation seront punis. « En contrepartie, je demande à ces nouveaux élus de
bien gérer ces ressources car cela ne sera plus comme avant. Les détournements
de fonds seront sanctionnés. Je veux que ce soit très clair. L'argent qui sera
envoyé aux communes et aux régions sera pour le développement des communes et
des régions pour améliorer le quotidien des ivoiriens et non pas pour s'acheter
des voitures et faire autres choses, » a-t-il ajouté... » (...)