REVUE DE PRESSE DU LUNDI 06 MAI 2013

6 mai 2013

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 06 MAI 2013







Rapport de l'Onu, Nomination des gouverneurs, nationalité, cherté
de la vie... / Depuis Man : Alassane Ouattara dit tout 




 




L'Intelligent d'Abidjan |  Soir Info


– Au terme de sa visite d'Etat dans la région du Tonkpi, le Président de la
République Alassane Ouattara a organisé une conférence de presse, à la résidence
présidentielle, à Man pour faire le bilan de la tournée. Le chef de l'Etat a
échangé à cette occasion, avec les journalistes à bâtons rompus. Toutes les
questions brûlantes qui ont marqué l'actualité ou qui continuent de défrayer la
chronique ont été abordées. De l'avenir des membres du gouvernement élus
présidents du Conseil régionaux au rapport de l'Onu accablant les Ex-comzones en
passant par le vote électronique, tous ces sujets ont été passés au peigne fin
par Alassane Ouattara. Rapport de l'Onu et la nomination des nouveaux
gouverneurs




Récemment un rapport de l'Onu a accusé les ex-chefs de guerre de
continuer à piller les ressources économiques ivoiriennes. Alassane Ouattara
s'est prononcé sur la question : «Ce rapport de l'Onu nous interpelle. J'ai
demandé aux ministres de la Défense et des Affaires étrangères de prendre
attache avec l'Onu pour que nous soyons destinateur de ce rapport et que nous
puissions l'analyser pour en tirer des conclusions et des décisions. Nous
attendons que ce rapport nous parvienne. Je signale que c'est un rapport
d'expert. Par conséquent, je ne met pas en doute la compétence des experts, mais
notre volonté c'est de clarifier les choses et de prendre des décisions qui sont
nécessaires. Quand il y a eu le rapport de Human Rights Watch , la déclaration a
été faite avant que nous ayons le rapport pour faire des commentaires. Le
rapport nous a été envoyé. Nous venons d'envoyer à Human Rights, notre position
sur les différentes questions évoquées. J'ai demandé d'ailleurs que Human Rights
publie notre réponse. Il en sera de même pour le rapport de l'Onu sur ces
questions». (...)




Le foncier, la nationalité, la justice et le retour des exilés




Les localités ivoiriennes en général et celles de l'Ouest en
particulier, sont en proie à des conflits fonciers qui engendrent souvent des
morts et des blessés. Le Président de la République entend prendre ce problème
épineux à bras le corps. Il a indiqué avoir donné des instructions aux ministres
de l'Intérieur et de la Défense de régler les cas les plus connus. Il compte en
amont reprendre le code foncier et le renforcer. C'est pourquoi, en accord avec
le Premier ministre et le chef du parlement, il envisage «envoyer à l'Assemblée
nationale pour la session budgétaire en octobre prochain, un projet concernant
la question foncière. J'espère que cette question foncière sera donc examinée
par l'Assemblée nationale d'ici la fin de l'année. La question foncière est liée
à celle de la nationalité. Celle-ci n'a pas été totalement réglée. Le
gouvernement enverra dans les prochaines semaines toute une série de textes sur
la nationalité qui sont conformes aux décisions prises à Marcoussis et à Ouaga.
Ces textes doivent faire l'objet d'une série de projets de loi pour clarifier la
question de la nationalité. Nous avons convenu avec le Président de l'Assemblée
et le Premier ministre que ces textes doivent aller à l'Assemblée pour que
celle-ci puisse statuer et confirmer ces décisions pour la session qui se tient
actuellement d'avril à juillet». S'agissant du cas spécifique de l'occupation de
la forêt du mont Peko par Amadé Ouremi, Alassane Ouattara a donné l'assurance
que «Ce sont des dossiers qui sont en cours de traitement, il n'y aura pas
d'impunité. Le ministre de la Défense a eu les instructions nécessaires avec le
ministre de la Sécurité. Cela va être réglé. L'impunité n'est pas acceptable».
Autre chose, la justice fait actuellement des investigations pour faire la
lumière sur la mort du général Robert Guéi. Mais ce n'est pas le cas pour
l'ex-ministre Boga Doudou et de l'artiste Marcelin Yacé tués dans la même
période. A cette préoccupation, le Prsident de la République a souligné qu'il
mettra les victimes sur un pied d'égalité. «J'ai trouvé les dossiers en instance
et nous allons les régler. Je ne fais pas de distinction entre les morts de ces
crises postélectorales ou de ceux du coup d'Etat manqué, pas du tout. Nous
devons faire la lumière sur tous les assassinats, les tueries y compris la
tentative d'assassinat me concernant», a-t-il expliqué. En outre, l'ex-Première
dame Simone Gbagbo a été évacuée sur Abidjan le jeudi 2 mai. «Simone Gbagbo a
souhaité venir à Abidjan pour un bilan de santé et nous avons donné notre
accord», a laissé entendre Alassane Ouattara qui répondait ainsi à la question
de savoir si l'épouse de l'ex-Président Laurent Gbagbo sera transférée à la
Maca. Par ailleurs, au cours de son meeting à Danané, le porte-parole des
populations a souhaité que des dispositions soient prises pour le retour des
exilés. Alassane Ouattara a saisi l'occasion de sa rencontre avec les
journalistes pour relever que plusieurs refugiés sont retournés au bercail. «Il
y a quelques mois on m'a dit que certains refugiés du Liberia voulaient revenir,
mais ils estimaient que ce que le HCR leur donnait n'était pas suffisant. Il
fallait un complément. Nous avons payé le complément. Je crois qu'il y a près de
438 refugiés qui sont rentrés. (...) Nous avons même le cas de 200 militaires au
Togo dont 20 officiers) Nous sommes en train d'organiser leur retour au pays», a
déclaré le Chef de l'Etat avant de faire remarquer que la sécurité est revenue à
l'ouest d'autant plus que les élections s'y sont bien déroulées contrairement à
la mauvaise météorologie qu'avait prédite certaines personnes.




 




 




Prisons ivoiriennes : une vague de libération des pro-Gbagbo se
prépare. Les confidences du ministre de la justice




 




L'Inter
– l ne reste plus que quelques personnalités politiques, membres
de l'ancien régi-




me, pour boucler la boucle. Affi n'Guessan, l'ancien Pre- mier
ministre et président du Front populaire ivoirien (FPi), Lida Kouassi Moïse,
ancien ministre de la Défense, sont encore détenus à la prison de Bouna. Du côté
de Boundiali, l'ex-député Martin Sokouri Bohoui, l'ancien gouverneur de la
Bcéao, Henri Dacoury Philippe, Seka obodji, ancien directeur général du Crou
(Centre régional des œuvres universitaires), y séjournent encore. A Katiola, il
n'y a plus de prisonniers pro-Gbagbo, en tout cas depuis le mois d'avril.
Aboudrahamane san- garé, premier vice-président du FPI, qui a présenté des
soucis de santé, a été évacué d'urgence à Abidjan en décembre dernier. Il y a
été rejoint par Geneviève Bro Grébé, patronne des femmes patriotes sous Laurent
Gbag- bo, et Kuyo Téa narcisse, chef de cabinet de l'ancien président ivoirien,
le 12 avril 2013. Le bouillant Jean Jacques Béchio, un autre codétenu des
pro-Gbagbo à Katiola, avait, lui, bénéficié de la vague de libération provisoire
accordée aux détenus le 20 décembre 2012, par le régime. (...)




«Aboudramane Sangaré est parti il y a longtemps, et depuis le 12
avril, les deux prisonniers restants sont eux-aussi partis. Je crois que c'est
un regroupement qui est en cours en vue de leur libération. Vous savez que
depuis un certain temps, le président (de la République) s'inscrit dans le sens
de la décrispation en procédant à la libération des détenus de la crise
postélectorale», s'est-il convaincu. Au delà donc des questions de santé
évoquées pour justifier leur venue à Abidjan, l'on s'achemine vers une
accélération des procédures judiciaires engagées contre ces membres de l'ancien
régime, pour aboutir, certainement, à leur libération provisoire. Affi
N'Guessan, et les autres détenus devraient, selon de bonnes sources, bénéficier
eux aussi de cette faveur judiciaire. Certes, une date précise de ces
libérations provisoires n'a pas encore été déterminée, mais tout porte à croire
que des manœuvres sont en cours pour y parvenir. Le gouvernement s'attelle à
ramener ces détenus dans la capitale économique Abidjan, afin que la juridiction
compétente pour connaître des faits qui leur sont reprochés statue sur leur cas
et leur accorde la liberté provisoire. L'objectif étant de donner un signal fort
dans le sens de la décrispation, mais aussi de faire droit à certaines requêtes
persistantes de la communauté internationale, et des organismes de défense des
droits de l'Homme, qui veulent que justice soit rendue aux pro-Gbagbo détenus
depuis plus de deux ans. Et pour donner justement une réponse claire à ces
préoccupations, le ministre de la Justice, des droits de l'Homme et des Libertés
publiques, Gnénéma Coulibaly Mamadou, a fait cette déclaration à la presse le
lundi 29 avril dernier. «Pour moi, la priorité dans l'œuvre d'instruction, ce
sont des personnes détenues. C'est pourquoi nous tenons des réunions
d'évaluation sur les procédures pour qu'elles avancent vite. Tant qu'il y a des
personnes en détention, ce sont elles qui sont prioritaires. Celles qui ne le
sont pas encore, eh bien, on attend. La détention est préjudiciable au détenu, à
sa fortune, à sa famille. Nous avons exhorté les magistrats à prioriser les
dossiers des détenus, au nombre desquels figurent ceux auxquels vous faites
allusion (les pro-Gbagbo)», a-t-il indiqué, soulignant que le gouvernement est
actuellement préoccupé par les enquêtes concernant les pro-Gbagbo, qui doivent
être bouclées «le plus rapidement possible». Le ministre Gnénéma ajoutera que
dans les jours à venir, le gouvernement posera des actions d'envergure qui vont
donner un réel coup d'accélérateur au processus de réconciliation nationale. Il
aurait voulu dire qu'une libération provisoire sera accordée aux pro-Gbagbo
encore détenus qu'il ne s'y prendrait autrement.




 




 




Malaise au sein de l'armée : 600 Frci en colère, menacent




 




Notre Voie
– Intégrés au sein
des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) après l'installation d'Alassane
Dramane Ouattara au pouvoir, le 11 avril 2011, des ex-rebelles, au nombre de
600, sont de plus en plus menaçants. Selon des sources militaires concordantes,
ces 600 éléments des Frci sont en colère parce qu'ils n'ont pas encore perçu
leur salaire depuis quatre mois. Période à laquelle, ils ont pourtant reçu leurs
différents numéros matricules faisant d'eux officiellement des soldats des Frci.
A l'état- major des armées, a-t-on appris, cette situation des 600 Frci sans
salaire est gérée avec beaucoup de précaution. Pour en savoir davantage, nous
avons tenté, hier, de joindre en vain, le Colonel-Major Soumahoro, nouveau
commandant des forces terrestres des Frci. Du côté du ministère délégué à la
Défense, une source autorisée nous a confié n'avoir aucune information précise
relativement à cette affaire. « Je n'en suis pas informé. Il faut plutôt voir du
côté de l'état-major », nous a-t-elle dit. Une façon sans doute de garder le
silence devant ce malaise qui ronge l'armée depuis un peu plus de quatre mois. A
l'instar d'autres malaises dont la chasse aux sorcières contre les ex-Fds
soupçonnés d'être des pro-Gbagbo.




 




 




Le chef de l'etat: "Le cas Amadé Ouérémi sera réglé". Le retour de
200 militaires pro-Gbagbo exilés annoncé




 




L'Inter
– Interpellé par un confrère sur le cas Amadé ouérémi, du nom du
célèbre occupant du Mont Péko, à l'extrême ouest de la Côte d'ivoire, le
président Ouattara a mis en exergue la politique ''zéro tolérance'' en matière
d'impunité. «Ce sont des dossiers en cours de traitement. Ne vous en faites pas.
Il n'y aura pas d'impunité. Le ministre de la Défense a eu les instructions
nécessaires», a-t-il soutenu, non sans ajouter que ça va être réglé. «Le
problème du foncier est réel. Quand on m'a présenté le dossier, on m'a dit que
ces terres appartiennent à des personnes qui sont revenues. Des gens disent que
des terres leur ont été vendues il y a 40 ans, et quelqu'un d'autre dit qu'il ne
reconnaît pas la vente parce que son père ne le lui a jamais dit. Pourquoi il y
a cela ? C'est parce qu'il n'y a pas de papiers. Il faut donc des papiers pour
que les contestations soient réglées à la justice et non par la violence. Nous
sommes décidés à faire en sorte que le problème du foncier puisse être réglé»,
a-t-il coupé court. Il en a profité pour appeler à l'apaisement, avant d'inviter
les populations à lui faire confiance. Il a saisi l'occasion pour appeler les
exilés à revenir prendre leur part dans la reconstruction de la Côte d'Ivoire.
Le président de la république a fait une révélation de taille en annonçant
l'arrivée, dans les prochains jours, de 200 militaires réfugiés au Togo, dont 20
officiers. Sur la question, il a déclaré que les négociations sont avancées.




 




 




Bangolo/Chefferie traditionnelle dans le village de Duékpé. Les
populations au bord de l'affrontement




 




Soir Info
– La crise ouverte
entre le chef de village Guy Yéé Joseph et Smaila Doumbia, son concurrent, a
pris des proportions inquiétantes. En effet, il ne se passe plus de jours sans
qu'il n'y ait des accrochages entre les partisans de ces personnalités.
Récemment, des groupes de jeunes se réclamant des deux personnes ont failli en
venir aux mains? Mais pourquoi ces deux ex-collaborateurs se livrent-ils une
bataille sans merci ? Pour comprendre les faits, il faut remonter en 2008. C'est
que cette année-là, à la suite du décès de Tia Gaspard, l'ancien chef du
village, une élection est organisée entre Guy Yéé Joseph, l'actuel chef et
Smaila Doumbia, un gendarme à la retraite et natif du village. Ce Samedi 21 juin
2008, il est à peine 15 heures, quand les envoyés de feu Digbeu Zouzouko Roland,
le sous préfet, mettent un terme au scrutin, qui devait prendre fin à 18 heures,
arguant que les bulletins de vote et les bulletins étaient finis. Pourtant,
selon nos sources, 58 personnes étaient encore dans les rangs. Cette
interruption brusque et sans fondement met Smaila Doumbia et ses acolytes dans
une colère noire et ils revendiquent la victoire. Mais la commission mise en
place pour l'organisation de ce scrutin donne la victoire à l'actuel chef du
village. Un appel en annulation est adressé au préfet, Tanoh Etekou Phillipe
qui, vu la gravité des faits annule le vote et demande une transition qui sera
dirigée par Yéé Joseph. Malheureusement, survint la crise postélectorale qui ne
permet pas d'organiser un vote. Depuis la fin de cette priode douloureuse,
Smaila Doumbia et ses partisans ont adressé des courriers au préfet Mahama
Gbané, pour la reprise des élections jugées irrégulières mais confirmées par
l'administration. Le gouverneur, pour répondre aux requêtes des partisans de
Smaila a promis une autre transition. Mais la décision de l'autorité
préfectorale ne semble pas assouplir les tensions au point que le village se
trouve aujourd'hui divisé en deux clans opposés. Les violences des uns envers
les autres n'ont cessé et les menaces de troubles planent toujours sur ce
village de plus de 700 âmes. C'est pour mettre fin à cette situation, que Smaila
et son groupe demandent la cessation des activités du chef de village et la
reprise des élections. « Nous sommes fatigués de la gestion de Yéé Joseph »,
nous a confié Smaila, au sortir d'une audience avec le préfet le mardi 29 avril
dernier ou une soixantaine de personnes étaient reçues. Il urge donc pour les
autorités de prendre des décisions courageuses pour mettre fin à ces nombreux
conflits qui ont endeuillé cette région.




 




 




Depuis le Tonkpi : Ouattara annonce l'augmentation des prix des
matières premières




 




Le Démocrate
- Au terme de la
visite d'Etat qu'il a effectuée dans la Région du Tonkpi, le Président de la
République, S.E.M. Alassane Ouattara, a eu une rencontre avec la presse à sa
Résidence de Man. Au cours de cette rencontre qui a duré une heure et demie
(1h30mn), le Chef de l'Etat a échangé avec les journalistes sur divers sujets
portant notamment sur les objectifs de cette visite, les conditions de vie des
populations, la sécurité, le foncier rural, la réconciliation nationale, la
décentralisation, la justice et ses ambitions pour la Région du Tonkpi et la
Côte d'Ivoire. Dans sa déclaration liminaire, le Président de la République a
indiqué être attaché à la liberté de la presse, à son essor et souhaité une plus
grande responsabilité et une implication majeure des journalistes dans le
processus de réconciliation nationale.  Sa visite d'Etat dans la Région du
Tonkpi, qu'il a qualifiée de fructueuse, le Chef de l'Etat a souligné qu'elle
lui aura permis d'aller à la rencontre des populations, de recueillir leurs
préoccupations et leurs doléances et de se rendre compte lui-même des projets
déjà réalisés, de relever les travaux restant et les moyens à mettre en œuvre
pour les achever. Pour le Président de la République, beaucoup de réalisations
ont été faites, notamment en matière d'approvisionnement en eau potable,
d'électrification rurale, de réhabilitation d'infrastructures, de renforcement
de la sécurité grâce au Programme Présidentiel d'Urgence (PPU).La prochaine
étape, selon lui, après la reconstruction et la relance économique, sera de
travailler à l'amélioration du quotidien des Ivoiriens à travers la prise de
mesures spécifiques telles que l'augmentation du prix d'achat des matières
premières, une meilleure rémunération des fonctionnaires, la baisse du prix de
certains produits de grande consommation etc. Parlant de l'occupation des aires
protégées et du foncier rural, le Chef de l'Etat a indiqué que c'est une
question délicate qui sera réglée dans le cadre du droit à travers l'élaboration
de projets de loi. Se prononçant sur le dernier rapport d'experts indépendants
de l'Onu sur la Côte d'Ivoire, le Président Alassane Ouattara a indiqué que ce
rapport sera analysé et des décisions appropriées seront prises. Sur la question
du vote électronique, le Chef de l'Etat a précisé qu'elle concernera la
transmission des résultats issus des bureaux de vote vers la commission centrale
de la Cei ; étant entendu que le vote manuel se poursuivra. S'agissant des
assassinats intervenus au cours des différentes crises, le Président de la
République a indiqué que toute la lumière sera faite et qu'il n'y aura pas
d'impunité. Concernant la question des Elus indépendants, le Chef de l'Etat a
souligné que cela témoigne de la vitalité de notre démocratie. Sur la question
des exilés, le Président de la République a indiqué que son souhait est qu'ils
reviennent tous au pays pour apporter leur contribution à la construction de la
Nation. Pour terminer, le Chef de l'Etat a réitéré que sa préoccupation majeure
demeure le bien-être des populations. Et de ce fait, il a promis de tout mettre
en œuvre pour y arriver.




 




 




 




Gouvernance : Le Fpi met en garde contre une crise de
surendettement




 




Nord Sud
- Le Front populaire ivoirien (Fpi) a posé un diagnostic sévère de
la gouvernance Ouattara samedi. L'ex-parti au pouvoir a mis l'actuelle équipe
dirigeante en garde contre le danger de « l'endettement massif ».L'ex-parti au
pouvoir prévient : « la Côte d'Ivoire est menacée d'une nouvelle crise de
surendettement ». A l'ex-Qg de campagne de Laurent Gbagbo, le Front populaire
ivoirien (Fpi) a consacré un séminaire à la perspective économique du pays et
passé au crible la gestion actuelle de la Côte d'Ivoire. Quatre panélistes ont
partagé leurs analyses respectives de la situation économique. Blaise Djégba
Kottro, ex-maire de Fresco succédant à Maurice Lorougnon, journaliste, a déploré
l' « endettement massif », et le risque de « surendettement ». Sa communication
répond, a-t-il indiqué d'emblée, à la préoccupation suivante : « Sous la
gouvernance Ouattara, la Côte d'Ivoire a bénéficié d'un important allègement de
la dette qui n'est pas de son fait mais qui est du fait des créanciers de la
Côte d'Ivoire ». Parti donc sur la base de presque zéro endettement, le
gouvernement devrait engager une « politique prudente » de la dette. Que non,
constate le conférencier, qui dit observer « une course effrénée » à l'emprunt.
« Mais, ce que nous observons, c'est une sorte de course effrénée vers une
reprise de l'endettement ; un endettement massif», a-t-il critiqué. Il a concédé
cependant que l'emprunt à l'extérieur est un outil de financement. Aussi a-t-il
expliqué que cela se justifie quand les capacités financières (épar­gne
intérieure) d'un Etat sont faibles ou insuffisantes pour financer les
investissements. De ce point de vue, « la dette se rembourse » et l'emprunt,
a-t-il fait observer, oblige le débiteur à rembourser. Vu que celui qui donne
est celui qui ordonne, en fixant les conditions, les taux et les délais de
remboursement, le frontiste s'est interrogé de savoir si la Côte d'Ivoire est à
même d'honorer ses créances. En effet, va-t-il clarifier, le pays engagé dans
une relance économique, après une crise postélectorale qui l'a éprouvé, peut-il
faire face à ses créanciers en temps opportun ? « Il faut se préoccuper des
conditions dans lesquelles on contracte la dette, de telle sorte à être capable
de rembourser », a-t-il argumenté, soutenant qu'il y a un risque à « sacrifier
les générations de demain ». Celles d'hier, l'ont été par les générations
antérieures, a accusé Blaise Djégba pour qui une « crise de surendettement peut
survenir ». Avant lui, Maurice Lorougnon a présenté la gestion de la dette
extérieure par le régime de la ''Refondation''. Il a expliqué que les argentiers
d'alors sont parvenus à alléger la dette par la mise en œuvre d'une politique de
remboursement. Ils ont ainsi remboursé les 18 milliards de l'Union européenne,
une dette héritée du régime Bédié. Puis, a-t-il poursuivi, ils se sont attaqués
à l'acquisition du point d'achèvement Ppte. Sur les treize points des conditions
d'acquisition du système d'effacement de la dette extérieure, huit ont été mis à
profit par le régime Gba­gbo, a-t-il noté. Il ne restait plus que les cinq
au­tres à parfaire, quand la ''Refondation'' est tombée, regrettera Maurice
Lorougnon. Ces cinq points ont été accordés par « dérogation » à l'actuelle
gouvernance, selon son analyse. « Le point d'achèvement ramène la Côte d'Ivoire
dans le giron glacial de l'endettement », va-t-il s'inquiéter.




 




 




 




Deuil : Doua Gouly de Fraternité Matin n'est plus




 




Soir Info
- Le confrère Doua
Gouly de Fraternité Matin s'est éteint aux environs de 09 heures ce Dimanche 05
mai 2013 au Chr de Man dès suite dune crise d'Avc. En effet, Doua Gouly qui
était un des envoyés spéciaux de Fraternité Matin pour la visité du chef de
l'Etat dans le Tonkpi, devrait faire un travail ce Dimanche à Duékoué avant de
rentrer à Abidjan. Mais c'était sans savoir qu'il avait pris rendez-vous avec la
mort. Après avoir passé la nuit à Man en même temps que certains journalistes de
son groupe, l'ex-Ebony a pris la route ce matin, quand il pique une crise entre
Man et Bogouiné. L'ambulance de la Rti qui rentrait à Abidjan l'évacue
rapidement au Chr de Man. Mais malheureusement, le confrère rendra l'âme aux
environs de 09 Heures ce dimanche. Notre rédaction présente ses condoléances au
groupe Fraternité Matin et à la famille de notre regretté dont le corps est
encore au Chr de Man.