REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 06 MAI 2013

6 mai 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 06 MAI 2013







Côte d'Ivoire : Alassane Ouattara évoque Amadé Ouremi et réagit au
rapport des experts indépendants




 




Koaci.com (05/05/2013) –
Le
président ivoirien, Alassane Ouattara a au terme d'une visite d'Etat de quatre
jours dans la région du Tonkpi indiqué ce samedi à Man que le récent rapport de
l'ONU sur la Côte d'Ivoire l'interpelle, précisant par ailleurs qu'il ne mettait
pas en doute la compétence des experts ayant élaboré le document. «Ce rapport de
l'ONU nous interpelle et j'ai demandé au ministre de la défense et des affaires
étrangères de prendre l'attache de l'ONU pour que nous soyons destinataire de ce
rapport et que nous puissions l'analyser pour en tirer des conclusions et les
décisions, » a déclaré le président ivoirien. «Nous attendons que ce rapport
nous parvienne. Je signale que c'est un rapport d'experts et par conséquent je
ne mets pas en doute bien sur la compétence de ces experts, mais notre volonté
c'est de clarifier les choses et de prendre des décisions qui sont nécessaires,
» a-t-il ajouté, prenant du coup le porte-parole du gouvernement qui deux jours
avant avait émis un doute quand à la fiabilité de ce rapport. La question
relative à un quelconque remaniement ministériel a été évoquée au cours de
l'entretien qu'Alassane Ouattara a accordé à la presse. Le chef de l'Etat
ivoirien a été clair avec ceux de ses concitoyens qui s'attendent à un
remaniement. « Je concerterai le premier ministre et nous verrons les décisions
à prendre, si c'est nécessaire ou pas. J'ai une très bonne équipe je signale,
mais certains ministres eux-mêmes ont souhaité par exemple aller diriger des
conseils régionaux et tout cela nous devons le vérifier. L'équipe actuelle me
donne satisfaction, » a-t-il martelé. Le sujet relatif à l'occupation anarchique
des forêts classées par des individus a été également évoqué par le président.
Ce dernier a affirmé que tous les occupants clandestins et illégaux y compris le
célèbre Amadé Ourémi dans le mont Péko seront chassés. «Dans le mont Péko un
certain Amadé Ouremi. Ce sont des dossiers qui sont en cours de traitement, il
n'y aura pas d'impunité. Le ministre de la défense a eu les instructions
nécessaires avec le ministre de la sécurité. Cela va être réglé. L'impunité
n'est pas acceptable, » a-t-il enfin conclu. 




 




 




Côte d'Ivoire : 200 ex Fanci en exil au Togo dont 20 officiers




 




Koaci.com (04/05/2013) –



Au terme de sa visite d'Etat dans le Tonkpi, le chef de l'Etat ivoirien,
Alassane Ouattara a confié ce samedi à la presse que le gouvernement prépare le
retour de 200 militaires exilés au Togo dont 20 officiers. «Nous préparons le
retour au pays de 200 militaires réfugiés au Togo dont 20 officiers, » a déclaré
Alassane Ouattara. Le président ivoirien a également précisé que beaucoup
d'exilés ivoiriens retournent. « 438 personnes sont entrées il y a deux
semaines, » a-t-il ajouté. Alassane Ouattara a par ailleurs affirmé que l'épouse
de l'ex-chef de l'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo est en ce moment à Abidjan pour
un bilan de santé. La question relative à la participation massive des
indépendants aux élections locales du 21avril dernier a été évoquée par le chef
de l'Etat ivoirien. Il a dit sa satisfaction face à cette situation. Revenant
sur la procédure judiciaire entamée sur l'assassinat du Général Guéi Robert, le
président ivoirien a indiqué que la lumière sera faite sur les autres cas. «J'ai
trouvé des dossiers en cours. Nous devons faire la lumière sur toutes les
tentatives d'assassinat. Cela doit se faire. Toutes les tueries doivent être
élucidées, » a-t-il enfin conclu.




 




 




« On ne peut pas demander des résultats après deux ans » de
reformes [Ouattara]




 




Connectionivoirienne.net (06/05/2013) –


Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a estimé samedi à Man (Ouest) qu' "on
ne peut pas demander des résultats après deux ans de reformes" entreprises, dans
le cadre de la lutte contre la cherté de la vie, devant la presse. "Les reformes
portent leurs fruits plusieurs années après. Il faut trois ou quatre ans pour
voir les effets", a affirmé M. Ouattara, ajoutant qu'on ne peut lui demander des
résultats après un ou deux ans". Selon lui, l'Etat Ivoirien a pris des mesures,
notamment la réduction du prix de la bonbonne de gaz, pour "alléger la
souffrance" des ménages. "Nous faisons des efforts mais nous ne pouvons pas
absorber toutes les subventions, Il faut une reforme globale du secteur" a
précisé Alassane Ouattara. M. Ouattara a estimé que les subventions sur le gaz,
à savoir 3/4 pour les bonbonnes de 6 kg et 12 Kg sont "très fortes" et celle de
28 Kg est passée de 18. 665 à 13.000 F Cfa, "Avec la péréquation, les bonbonnes
de gaz auront le même prix partout en cote d'ivoire", s'est il réjouit.
"L'objectif de notre programme économique est d'améliorer les conditions de vie
des populations et partant leur pouvoir d'achat", a souligné le président
ivoirien. Par ailleurs, il a rappelé que le gouvernement a réduit de 28 F Cfa le
prix du carburant, passant ainsi de 782 a 754 F. Le gouvernement ivoirien à fixé
fin mars le prix des bonbonnes de gaz de 6 kg, 12 Kg et 28 Kg respectivement à
2.000 F, 5.200 F et 13.000 F Cfa. Le super sans plomb est passé de 782 à 754 F
Cfa mercredi.




 




 




Côte d'Ivoire : Le FPI critique la politique dite d'« endettement »
de Ouattara




 




Koaci.com (05/05/2013) –

Le Front
Populaire Ivoirien (FPI) a organisé le samedi 4 Mai à Abidjan, un atelier de
réflexion sur le thème « Les enjeux de la reprise de l'endettement de la Côte
d'Ivoire par la gouvernance Ouattara », et ce à l'occasion de la célébration de
sa traditionnelle fête de la liberté, à laquelle ce mouvement a habitué les
ivoiriens, depuis le 30 Avril 1991 et qui était à sa quinzième édition cette
année. Pour les cadres du défunt régime « l'endettement n'est pas une fatalité,
mais une politique économique qu'un Etat peut accepter comme refuser » comme
indiqué par Maurice Lohorougnon. « Un endettement, mal orienté, mal géré,
compromet dangereusement l'avenir du pays », ont- indiqué les panelistes,
invitant du coup, le gouvernement à « une gestion rigoureuse des dettes qu'il
contracte pour qu'il concoure réellement au bien-être des ivoiriens aujourd'hui
et pour les générations venir ». Selon les refondateurs, un pays s'endette
lorsque l'épargne nationale est insuffisante. Les conférenciers ont relevé que,
la Côte d'Ivoire dispose de beaucoup de ressources pour se passer des dettes,
surtout avec l'atteinte du point d'achèvement de l'initiative PPTE. Les ex
barons du pouvoir de Laurent Gbagbo ont recommandé au gouvernement de mener une
nouvelle politique visant à rembourser les dettes actuelles, faute de quoi,
l'insolvabilité de la dette extérieure du pays débouchera sur une crise de
l'endettement, préjudiciable à nos enfants. Il faut signaler que plusieurs
personnalités politiques, culturelles, diplomatiques ainsi que des représentants
de la société ont pris part à l'atelier, de la 15è fête de liberté qui s'est
privée de sa partie festive à cause de la situation socio-politique du moment.
Cette fête de la liberté que continue de fêter l'ancien parti au pouvoir est
relatif à l'instauration du multipartisme, le 30 Avril 1990 par le président
d'alors feu Félix Houphout Boigny. Cette démocratie que les ivoiriens dans leur
globalité y compris le FPI n'ont pas su gérer et cela a fini par entrainer la
Côte d'Ivoire dans une guerre qui a fait plus de 3000 morts selon l'ONU. Le
Front Populaire Ivoirien dont des intellectuels d'alors s'offusquaient contre la
déclaration de l'ancien président Français Jacques Chirac qui disait que les «
africains n'étaient pas prêts pour la démocratie », comprend aujourd'hui que
c'est l'ancien locataire de l'Elysée qui a eu raison sur le temps, parce que les
frontistes eux même parvenus au pouvoir (2000-2011) n'ont pu respecter les règle
de cette démocratie.




 




MISMA: Le contingent ivoirien en transit à Bamako




 




L'Essor
(06/05/2013) –  Une partie du contingent de soldats ivoiriens
devant participer à la MISMA est arrivée samedi à Bamako. C'est aux environs de
17 h 30 mn que le convoi militaire constitué d'une vingtaine de véhicules (dont
une ambulance et deux bus) a franchi le portail du camp de gendarmerie Balla
Koné sis au quartier Faladié en Commune VI du District de Bamako. C'est là que
le bataillon ivoirien qui se chargera du transport de la logistique a pris ses
quartiers, en attendant son déploiement à Sévaré. Le convoi arrivé est composé
de 105 militaires sur les 235 prévus pour participer à la MISMA. Il était
conduit par le chef de l'unité de transport, le commandant Lamine Coulibaly. Les
militaires ivoiriens ont été reçus par le porte-parole de la Mission
internationale de soutien au Mali, le colonel Yao Adjoumani, le premier
conseiller de l'ambassade de Côte d'Ivoire à Bamako, Mme Coulibaly Giselle, et
le comandant des écoles de gendarmerie, le lieutenant-colonel Amadou Camara et
ses collaborateurs. Avant leur déploiement sur le terrain, les militaires
ivoiriens auront une période de « réchauffement » dans leur spécialité, surtout
pour ce qui est de la conduite des engins. Dès leur arrivé, les militaires
ivoiriens ont fait un regroupement de prise de contacte avec la hiérarchie de la
MISMA sous les ordres successifs du chef du contingent et du porte-parole de la
force africaine. Le commandant Lamine Coulibaly a rappelé l'objectif principal
assigné à ce contingent qui est de ravitailler les troupes en armes, munitions,
carburants et nourriture sur le terrain. En accueillant les militaires ivoiriens,
le colonel Yao Adjoumani, lui-même de nationalité ivoirienne, a expliqué qu'en
dépit des difficultés que connaît la Côte d'Ivoire avec les attaques récurrentes
de bandes armées, les autorités du pays n'ont pas lésiné sur les moyens pour
venir en aide à leurs frères du Mali, afin de libérer l'ensemble du territoire
national du joug des bandits.