REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 03 MAI 2013

3 mai 2013

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 03 MAI 2013









Procès des FRCI de Vavoua - 10 ans pour le chef Doumbia





 




Le Patriote


| Nord Sud Quotidien |


 

Le tribunal militaire a été sans pitié, hier, pour Doumbia Amara et Bassemon
Daouda. Les deux militaires écopent respectivement de 10 ans de prison ferme
pour le premier et de 7 pour le second. Eléments des FRCI, tous deux ont comparu
devant le tribunal militaire dans le cadre des évènements de Vavoua survenus les
17 et 18 décembre et qui ont occasionné mort d'hommes. Avec eux ont comparu cinq
autres éléments des FRCI toujours pour les mêmes faits. Ils sont poursuivis pour
: « coups mortels, meurtres, tentatives de meurtre, coups et blessures
involontaires » sur Doumbia Ahmed, Koné Moussa, Diallo Hamed, qui s'en sont tiré
avec des blessures. Fofana Moussa, Konaté Nagnongo, Issa Sangaré et Sidibé
Aboubacar ont eux eu moins de chance. Puisqu'ils qui ont perdu la vie après la
descente des FRCI. Devant le tribunal militaire, les deux militaires cités plus
haut ont été reconnus coupables des faits qui leur sont reprochés. Les cinq
autres ont été reconnus non coupables. Par conséquent, ils ont été purement et
simplement relaxés.






 






 






Sécurité et défense /  Le gouvernement hausse le ton: "La déstabilisation n'a
aucune chance d'aboutir". A propos du rapport de l'ONU: "Les chefs militaires
sont dans les rangs" 


 






 






L'Inter


–  Le gouvernement a commenté le dernier rapport des experts de l'Onu relatif à
la préparation, par des proches de l'ancien président Laurent Gbagbo, d'une
opération de déstabilisation du pouvoir d'Abidjan. «C'est sans aucun intérêt, et
ça n'a aucune chance d'aboutir», a réagi Koné Bruno Nabagné, porte-parole du
gouvernement, au cours d'une conférence de presse après le Conseil des ministres
tenue hier jeudi 2 mai, à la Préfecture de Man. Le président de la République,
Alassane Ouattara, qui effectue une visite d'État dans la région du Tonkpi, a
profité pour y tenir un Conseil des ministres extraordinaire. Ce, afin de faire
le point des promesses qu'il a faites pendant son dernier passage dans cette
région, au mois d'avril 2012. Réagissant également à l'implication de certains
chefs militaires dans des trafics, selon l'Onu, Koné Bruno s'est voulu prudent
sur la question. Pour lui, les choses qui ont été décriées (par le rapport) ne
peuvent avoir lieu aujourd'hui. A la limite, le conférencier pense que le
rapport ne fait allusion qu'aux faits antérieurs à 2012. Il a laissé entendre
que tous les chefs militaires sont dans les rangs. «Tous ces chefs militaires
ont des supérieurs, nous n'allons pas épiloguer sur ces choses. Ce n'est plus
possible», a-t-il indiqué, avant d'ajouter que si d'aventure il s'avérait que
les chefs militaires sont effectivement impliqués dans des trafics, des
sanctions seront prises contre eux. «Le chef de l'État n'a pas d'état d'âme», a
martelé M Koné Bruno, indiquant que le président Ouattara garde les yeux ouverts
sur toutes les personnes qui ont une parcelle de pouvoir et qui seraient tenter
d'en abuser. (...)





 





 






Pour un traitement médical Simone Gbagbo évacuée d'urgence à Abidjan. Le
ministre de la Justice: «Elle a besoin de soins médicaux»






 






Soir Info –


L'information est donnée par ses Conseils. A travers un communiqué de presse,
daté du 2 mai 2013, Me Habiba Touré et Me Ange Rodrigue Dadjé, avocats de Simone
Ehivet Gbagbo, indiquent qu'« à la suite de problèmes de santé affectant (leur
cliente), il a été sollicité auprès des autorités ivoiriennes son transfert
médical à Abidjan ». La défense de l'épouse de l'ex-chef de l'État, Laurent
Gbagbo précise que « Mme Simone Ehivet Gbagbo suivra donc un traitement médical,
à la demande de ses Conseils, à Abidjan ». Interrogé par l'Agence France
presse (Afp), le ministre de la Justice, des droits de l'Homme et des libertés
publiques, Coulibaly Gnénéma Mamadou a confirmé ce transfert. « Nous avons donné
notre accord parce qu'elle a besoin de soins médicaux », a-t-il expliqué. (...)





Mais les autorités ivoiriennes n'ont pas encore donné une suite à cette
demande. « Nous sommes en train de réfléchir à la réponse à donner à la Cpi.
Ce n'est pas une réflexion facile car, les enjeux sont importants. Il est
important qu'on sache que le gouvernement n'a aucune animosité envers Simone
Gbagbo ou quelqu'un d'autre. Il y a plusieurs objets dans la balance. La Cpi se
saisit d'un dossier quand l'État où les crimes ont été commis ne manifeste pas
la volonté de les juger ou en est incapable », expliquait, lundi 29 avril 2013,
au cours d'une conférence de presse, animée au Plateau, Coulibaly Gnénéma
Mamadou. « Le fonctionnement de nos juridictions est d'un très bon niveau. Nous
pensons la volonté de la Cpi de prendre notre compétence et la nécessité pour la
Côte d'Ivoire de garder de bons rapports avec la Cpi. S'il est plus intéressant
de la juger en Côte d'Ivoire, elle bénéficiera d'un procès juste et équitable.
J'ai confiance en nos magistrats », ajoutait-il. (...)






 






 






Evacuée d'urgence à la Pisam. Voici le mal dont souffre Simone Gbagbo






 






Nord Sud Quotidien –


Décidément, les leaders politiques ne sont pas au mieux de leur forme ces
jours-ci. Après le président Henri Konan Bédié victime d'un malaise vagal, mardi
soir, c'est au tour de l'ex-Première dame, Simone Gbagbo, d'être contrainte de
voir un médecin, notamment un cardiologue, à Abidjan. Pour ce faire, elle a du
̂
prendre les airs, hier, à bord d'un hélicoptère de l'Opération des Nations
unies en Côte d'Ivoire (Onuci) pour regagner la capitale économique. Selon nos
sources, elle a été aux environs de 11h 30, à la Polyclinique internationale
Sainte Anne-Marie. Après les formalités d'usage (prise de tension, de poids, de
température), Simone Ehivet Gbagbo est conduite chez un cardiologue. Quand
celui-ci consulte sa patiente de renommée mondiale, il constate qu'elle souffre
d'une hypotension aigue
̈.
Un mal qui avait, toujours selon nos sources, particulièrement affaibli
l'ancienne Première dame. Sa tension artérielle basse inquiétait son entourage
dans la cité du Kabadougou. Le médecin qui la suit sur place propose donc de
l'évacuer dans un centre qui dispose d'un meilleur plateau technique pour mieux
poser le diagnostic. Hier vers 8 heures 30, c'était donc un branle-bas devant la
résidence où l'ex-Première dame est gardée, depuis qu'elle a été emmenée à
Odienné, après la chute de son époux de président, le 11 avril 2011. Selon des
témoins sur place, c'est dans un cortège de six 4x4 que Simone Gbagbo a été
conduite à l'aérodrome de la ville. Là-bas, l'attendait un hélicoptère frappé
du sigle Onuci. Avant l'atterrissage de l'appareil à la Pisam, des soldats du
Groupement de sécurité présidentiel, avaient pris position dans l'établissement
sanitaire. Ils ont bouclé tout le périmètre et procédé à l'évacuation du
service d'urgence. Après l'atterrissage, c'est par le sous-sol que Simone Gbagbo
et ses gardes ont eu accès à la Pisam. Du hall, ils ont emprunté un ascenseur
pour atteindre la chambre déjà aménagée. Pour l'heure, il est difficile de
savoir combien de temps passera Mme Gbagbo dans cette polyclinique. Car, au-delà
de cette hypotension aigue
̈
qui l'amène à Abidjan, l'épouse officielle de l'ancien chef de l'État ivoirien,
Laurent Gbagbo, s'est sou- vent plainte d'arthrose et de douleurs
dorsolombaires. Des maux que l'universitaire traînerait depuis l'accident de la
circulation dont son époux et elle, ont été victimes peu après 1995. Des
séquelles qui ont, à bien d'occasions, amené l'ancienne Première dame à se
rendre en Europe, pour des soins plus poussés, quand Laurent Gbagbo était encore
aux affaires. (...)





 





 






Alassane Ouattara depuis Biankouma : «Je me félicite du nombre de candidatures
indépendantes»






 






Nord Sud Quotidien –



Le président de la République, Alassane Ouattara a entamé sa visite d'Etat par
le département de Biankouma. A cette première étape, le premier des Ivoiriens
s'est prononcé sur les dernières élections locales. Il s'est félicité de la
montée en puissance des candidats indépendants. « J'ai lu dans la presse qu'il y
a beaucoup d'indépendants et que ceci pose problème. Mais   ils n'ont rien
compris. Le système des indépendances montre l'émergence et le dynamisme de la
démocratie dans notre pays. Et c'est aux élections locales que l'on
peut            constater cela. Je me félicite personnellement du nombre de
candidatures indépendantes. La discipline des partis aurait pu mieux jouer. Mais
si une personne estime sa capacité d'apporter une contribution importante à sa
commune ou à sa région, et qu'elle n'a pas été retenue par son parti politique,
mais je crois que la démocratie exige que cette personne puisse démontrer sa
capacité à compétir », a expliqué Alassane Ouattara. Parlant du boycott déclaré
du Front populaire ivoirien (Fpi), le chef de l'Etat s'en est réjoui. « La Cei a
indiqué qu'il y avait 72 candidats indépendants qui ont gagné les élections
municipales. Et les informations qui ont été portées à ma connaissance,
indiquent qu'en fait 15 mairies sur les 72 sont gagnées par des cadres du Fpi.
Cela montre que le Fpi a bel et bien participé aux élections. Je les félicite
pour les 15 mairies. Les militants qui ont bravé leur parti pour participer à
ces élections sont de vrais démocrates et de vrais patriotes », a fait remarquer
le président de la République. Après les félicitations, adressées aux
indépendants, Alassane Ouattara a rassuré l'ensemble des élus qu'ils auront les
moyens pour faire ce qu'ils ont voulu faire pour la Côte d'Ivoire à l'occasion
des élections municipales et régionales. « Cette fois-ci, les budgets vous
seront alloués. Ce ne sera pas comme par le passé où il fallait aller ''faire
couloir'' à Abidjan pour avoir vos budgets. Nous mettrons sur pied un système
totalement transparent pour que les maires et les présidents de conseils
régionaux puissent obtenir les ressources qui leur sont allouées », a-t-il
assuré. Mais pour le chef de l'exécutif, plus rien ne sera comme avant, en
termes de transparence dans la gestion des ressources. « Je demande aux nouveaux
élus de bien gérer les ressources. Les détournements de fonds seront
sanctionnés. Je veux que ce soit très clair. L'argent qui sera envoyé aux
communes et aux régions, sera pour les communes et les régions, pour améliorer
le quotidien des Ivoiriens et non pas pour s'acheter des voitures et faire
autres choses », a-t- il     prévenu. Pour Alassane Ouattara, les élections se
sont bien passées. Il en veut pour preuve le taux de participation qui est
largement au-dessus de ceux des élections de 2001 et de 2002. Répondant aux
différentes préoccupations des populations exprimées par le député Dély Mamadou
et le premier adjoint au maire, Louaty Souamahoro, le chef de l'Etat s'est voulu
rassurant. Il a indiqué que les problèmes d'eau, d'électricité et de voirie
trouveront des solutions avant la fin de son mandat. Pour ce qui est de
l'éducation, il a promis la réhabilitation et l'équipement de lycée moderne
Robert Guéi dans un bref délai.





 





 






Aménagement du territoire : Les gouverneurs de districts bientôt nommés






 






Nord Sud Quotidien –


Alassane Ouattara va bientôt nommer les gouverneurs des onze districts restants,
après ceux des districts d'Abidjan et de Yamoussoukro. Le porte-parole du
gouvernement, Bruno Koné a donné hier l'information, lors de son point-presse
qui a suivi le conseil des ministres extraordinaire tenu à la préfecture de
Man. «Les gouverneurs de districts vont être nommés dans les jours à venir. Ce
sont des personnalités qui vont être désignées par le chef de l'État et qui
auront la charge de conduire pour le compte de l'État en relation directe avec
le chef de l'État », a fait savoir le ministre des Technologies de l'information
et de la communication (Tic), précisant que ces gouverneurs auront rang de
ministre. Bruno Koné a fait savoir que ces nominations sont la suite du projet
de décret pris lors du conseil des ministres, portant sur le fonctionnement et
les attributions précises de cette entité administrative. « Il s'agit de
parachever ce qui a été entrepris depuis deux ans, en vue de l'amélioration des
relations entre les populations et le gouvernement », a-t-il expliqué. (...)
Parlant de la délocalisation du conseil des ministres à Man, Bruno Koné a
expliqué cette décision répond au soucis du président de la République de se
rapprocher davantage des populations. « Ce type de déplacements vont se
multiplier. Le président entend le faire dans toutes les régions », a-t-il
assuré.





 






 






Après les municipales, le président de la Cei de Treichville traqué





 






L'Inter


 

Il a le sommeil trouble en ce moment, le président de la Commission électorale
indépendante (Cei) de Treichville, Touré Kifanfolo. Depuis la proclamation des
résultats des dernières élections municipales et régionales, il est traqué par
des inconnus. Son malheur: le fait d'avoir conduit le processus électoral qui a
abouti à la victoire du maire sortant, François Amichia. Bien que les résultats
provisoires aient été publiés depuis par la Cei centrale, certains ne semblent
pas avoir tourné la page de ce scrutin. Ce sont ceux-là̀ qui mènent la vie dure
au président local de la Cei. Selon nos sources, ces individus se sont rendus
mardi dernier à son domicile, sis à l'avenue 5, rue 19. Ils y ont débarqué aux
alentours de 18h, flanqués d'un huissier venu l'interroger sur le déroulement du
scrutin. Aux questions de celui-ci, le président de la Cei locale a répondu
qu'il n'était pas habilité à commenter les résultats du scrutin dès lors que la
Cei centrale les a proclamés. Sa mission, a-t-il renchéri, s'achevait une fois
le scrutin terminé. Avant de recevoir la visite de ces inconnus, Touré Kifanfolo
aurait reçu six coups de fil du candidat malheureux, Cissé Ibrahima, qui
l'aurait interpellé sur les résultats proclamés par la Cei-Treichville.
Information confirmée par l'intéressé que nous avons joint par téléphone.
Craignant pour sa vie, il a saisi la police, qui assure désormais la sécurité de
son domicile. C'est le lieu d'interpeller les gouvernants sur la menace que des
individus, soupçonnés d'être du camp des perdants, font peser sur le président
de la Cei locale et tous ceux qui ont eu un rôle à jouer durant ces élections.
Lesquelles menaces ont amené le préfet de police à annuler la cérémonie
d'hommage au maire Amichia prévue le 1er mai dernier, et à laquelle Mme
Henriette Bédié était attendue.





 





 






MISMA - 103 éléments en route pour Bamako





 






Le Patriote


| Nord Sud Quotidien


 

Ils sont au total 103. Ils constituent les éléments précurseurs du contingent
ivoirien de la MISMA. Depuis hier, ils ont quitté Abidjan pour Bamako, la
capitale malienne. Avant leur départ, une cérémonie de leur mise en route a été
organisée à la place d'arme de l'état major au camp Gallieni au Plateau.
Parents, amis, connaissance et frères d'armes avec à leur tête, le général
Soumaïla Bakayoko, chef d'état major général des FRCI ont fait le déplacement
pour soutenir les 103 soldats qui seront sous le commandement du commandant
Kouadio Denis. Revue des troupes, défilés motorisés et l'adresse du chef d'état
major général des FRCI ont constitué les temps forts de cette cérémonie. Pour le
général Soumaïla Bakayoko, cette mission est un symbole qui montre que la Côte
d'Ivoire sait répondre à sa vocation et à son prestige. « Les Ivoiriens seront
présents aux côtés de leurs frères d'armes de la CEDEAO pour la paix et le
retour de la normalité dans un pays frère, le Mali », a-t-il fait savoir. Le
contingent ivoirien comprend un commandement, un Escadron de transport et de
ravitaillement, une section sécurité et protection et un hôpital de campagne de
niveau 2. Les éléments ont suivi ont bénéficié d'une formation dite du pack
vital, indispensable à toute projection sur un théâtre extérieur. En plus, une
formation au droit international humanitaire et aux droits de l'homme de l'homme
a pu être donnée aux militaires. Tout cela, selon le chef d'état major général,
a été possible avec le soutien de la force Licorne et l'ONUCI. Il a invité ses
hommes à faire preuve de discipline, de rigueur et de professionnalisme. «
Faites preuve de courage et de volonté pour que la Côte d'Ivoire ait sa place
dans la MISMA quand celle-ci passera sous le mandat de l'ONU », a-t-il exhorté.
Dans les prochains jours, un autre contingent suivra, celui d'hier. Au total, ce
sont plus de 200 hommes que l'armée ivoirienne va déployer au Mali.






 






 






Man - L'ADDR réintègre des ex- combattants





 






Le Patriote


| LG Infos



– Après la phase de sensibilisation, le bureau régional de l'Autorité pour le
Désarmement, la Démobilisation et la réinsertion (ADDR) à Man a lancé ce mardi
30 avril ses activités de réintégration au profit des ex combattants. C'était à
son siège de Man. 02 ex combattants ont à cette occasion reçue leur filet de
réintégration après leur formation. En plus de 07 autres qui iront suivre des
cours d'auto école pour être des chauffeurs de Taxi-motos qui leur seront
octroyés par l'ADDR. «Les ex combattants, anciens membres des Forces nouvelles
et groupes d'auto défense, se sont donnés la main. Il n'y a plus de guerre en
Côte d'Ivoire ». C'est en ces termes que le porte parole des ex combattants, Zoh
Chérif s'est exprimé pour dire sa joie de voir les autorités mettre à exécution
les promesses à leur faite dans le sens de leur réintégration. Pour ne pas
compromettre leur chance de redevenir des citoyens à part entière, il a appelé
ses amis à se départir des comportements « obscurs ». « L'état a fait sa part.
Nous voyons la sincérité de nos autorités », a-t-il insisté. C'est pourquoi, il
a invité ceux d'entre eux qui n'ont pas encore déposé les armes à venir le
faire. Zoh Chérif s'est surtout réjoui du fait que au lieu des « 500 000 f
promis à chaque ex combattant par les accords de Ouagadougou comme filet de
réintégration, ils sont aujourd'hui à « 800 000 f cfa ». « Nous vous promettons
de déposer les armes. Bientôt, nous allons organiser ici notre flamme de la paix
», rassure t il. Le représentant du DG de l'ADDR, Christian Ago, a notamment
rassuré ces derniers sur le fait qu'aucun d'entre eux ne sera « laissé pour
compte ». « Je voudrais vous apaiser et vous rassurer. Nous allons réinsérer
jusqu'au dernier d'entre vous ». Avant d'expliquer qu'il existe une « multitude
d'activités de réinsertion des ex combattants au niveau de l'ADDR ». « Le
président de la République s'est imposé un devoir de reconnaissance pour vous
assister. Ce ne sera pas éternel. Donc prenez vous au sérieux », a ajouté sa
suite le SG de préfecture, Kokora Patrice.





 





 






San Pedro : 202 stagiaires du BSSO présentés au drapeau





 






Le Patriote


– Deux-cent deux stagiaires du bataillon de sécurisation du sud-ouest (BSSO) ont
été présentés mardi au drapeau, à San Pedro, en présence notamment du préfet
militaire, Ousmane Coulibaly, de la hiérarchie locale des Forces républicaines
de Côte d'Ivoire (FRCI), de la gendarmerie et de la police.  Ces 202 stagiaires
ont reçu pendant 45 jours la formation commune de base (FCB) qui répond au souci
de l'armée de « s'instruire pour mieux servir ».