REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU SAMEDI 20 FEVRIER 2010

20 fév 2010

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU SAMEDI 20 FEVRIER 2010




Côte d'Ivoire: Ban préoccupé par la situation politique et les violences
AFP –
« Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, est vivement préoccupé par la situation politique et par les affrontements de vendredi en Côte d'Ivoire et appelle au calme, a indiqué son service de presse. M. Ban "exprime sa vive préoccupation face à la situation politique en Côte d'Ivoire et lance un appel aux parties prenantes à l'Accord politique de Ouagadougou afin qu'elles trouvent sans tarder une solution aux difficultés
que rencontre le processus de paix ivoirien", déclare un communiqué. Il "lance un nouvel appel à toutes les parties concernées afin qu'elles préservent les acquis du processus de paix obtenus à ce jour, y compris la liste électorale provisoire. Il les exhorte à établir rapidement une liste électorale définitive, afin de préserver la dynamique électorale" et appelle les parties à résoudre l'impasse politique actuelle "par le biais du dialogue et dans le cadre de l'Accord politique de Ouagadougou."Il est "très préoccupé" par les affrontements qui se sont produits aujourd'hui à Gagnoa, causant la mort de plusieurs personnes ainsi que de nombreux blessés. Ces affrontements révèlent que la situation demeure fragile".M. Ban "exhorte le peuple ivoirien à garder le calme et les acteurs ivoiriens, les autorités politiques et les médias, à s'abstenir de toute action et rhétorique pouvant entraîner de nouvelles violences". Une semaine après la dissolution de la Commission électorale indépendante (CEI) ivoirienne, l'une des manifestations lancées par l'opposition contre le président Laurent Gbagbo a été pour la première fois marquée vendredi par des morts, au nombre d'au moins cinq. Cinq personnes ont trouvé la mort vendredi à Gagnoa (centre-ouest), dans le fief du chef de l'Etat, lors d'affrontements entre forces de l'ordre et manifestants, a indiqué le chef d'état-major de l'armée loyaliste, le général Philippe Mangou, faisant état de "neuf blessés". Selon un responsable de l'opposition, la marche avait démarré tôt pour réclamer le "rétablissement" de la CEI et une nouvelle date du scrutin présidentiel. Reportée depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, l'élection est censée clore la crise née du coup d'Etat manqué de 2002, qui a coupé le pays en un sud loyaliste et un nord contrôlé par l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN). »

Des morts pendant une manifestation anti-Gbagbo
EuroNews
– « Depuis le début de la semaine, la Côte d'Ivoire est secouée par des manifestations qui visent le président Gbagbo, mais c'est la première fois ce vendredi qu'elles font des victimes. Selon des sources hospitalières, trois personnes sont mortes, tuées par balles. Une source policière confirme des morts sans préciser dans quel camp ils se trouvent. L'accrochage mortel a eu lieu dans la ville de Gagnoa, un fief du président Gbagbo."La police et la gendarmerie ont chargé les manifestants en tirant à balles réelles", a déclaré Gildas Konan, coordinateur local du mouvement de jeunesse du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), l'un des principaux partis d'opposition. La marche avait démarré tôt vendredi matin pour réclamer le "rétablissement" de la Commission électorale indépendante (CEI) dissoute le 12 février en même temps que le gouvernement par le chef de l'Etat, a-t-il indiqué. Gagnoa se trouve dans la moitié sud du pays restée sous le contrôle des forces loyalistes après le coup d'Etat manqué de 2002, tandis que le nord est aux mains de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).Depuis le début de la semaine, des manifestations d'opposition, parfois émaillées de violences mais jusque-là sans mort, se sont tenues à travers le pays contre la double dissolution. (...) »

Côte d'Ivoire: au moins cinq morts lors d'une manifestation contre Gbagbo
AFP
- Une semaine après la dissolution de la Commission électorale indépendante (CEI) ivoirienne, l'une des manifestations lancées par l'opposition contre le président Laurent Gbagbo a été pour la première fois marquée vendredi par des morts, au moins au nombre de cinq. Le chef d'état-major de l'armée loyaliste, le général Philippe Mangou, a
Condamné les protestations de ces derniers jours et affirmé que l'opposition était "responsable" de "tous les actes odieux en cours" à travers le pays, et devrait donc en "répondre" .Cinq personnes ont trouvé la mort vendredi à Gagnoa (centre-ouest), dans le fief du chef de l'Etat, lors d'affrontements entre forces de l'ordre et manifestants, a indiqué le général Mangou, faisant état de "neuf blessés". Il n'a pas précisé à quel camp appartenaient les victimes. Une source hospitalière a évoqué de son côté un bilan de "six morts". "La police et la gendarmerie ont chargé les manifestants en tirant à balles réelles", a déclaré Gildas Konan, coordinateur local du mouvement de jeunesse du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), l'un des principaux partis d'opposition. Selon lui, la marche avait démarré tôt pour réclamer le "rétablissement" de la CEI et une nouvelle date du scrutin présidentiel. Reportée depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, l'élection est censée clore la crise née du coup d'Etat manqué de 2002, qui a coupé le pays en un sud loyaliste et un nord contrôlé par l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).Après les affrontements, les rues de la zone ont été désertées, et les forces de sécurité s'y sont déployées, a rapporté un journaliste local. Depuis le début de la semaine, des manifestations d'opposition, parfois émaillées de violences mais jusque-là sans mort, se sont tenues à travers le pays contre la double dissolution. Vendredi à Bingerville (sud, près d'Abidjan), des "troubles" ont eu lieu avant que "tout rentre dans l'ordre", a assuré une source policière. A Tiébissou (centre), des échauffourées ont opposé manifestants et forces de l'ordre, selon des habitants. Tour à tour depuis jeudi, le Premier ministre reconduit Guillaume Soro, leader des FN, le chef de l'Etat et le chef d'état-major loyaliste ont invité au calme. Mais l'opposition a de nouveau appelé à contrer "par tous les moyens la dictature de M. Gbagbo", dont elle a réclamé la "démission". Le climat actuel ne facilite pas la tâche de M. Soro, nommé à la Primature à la suite de l'accord de paix de 2007, et qui a obtenu un délai supplémentaire de 48 heures, jusqu'à samedi, pour former son gouvernement. Il tente depuis une semaine d'y faire entrer l'opposition, réunie au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Mais le RHDP, en présence de ses deux principaux leaders, l'ancien président Henri Konan Bédié et l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara, a rappelé vendredi son exigence: pas de retour au gouvernement sans "le rétablissement immédiat de la CEI dans tous ses droits". L'opposition soupçonne M. Gbagbo de vouloir reprendre en main la commission - qu'elle dominait jusque-là - à la faveur de la crise qui a emporté cette structure. Son président RHDP, Robert Beugré Mambé, avait été accusé par le camp Gbagbo et le parquet de "fraude" sur la liste des votants. Selon leurs partis, le "facilitateur", le président burkinabè Blaise Compaoré, devait recevoir dimanche à Ouagadougou MM. Bédié et Ouattara pour sortir de l'impasse, qui a reporté sine die l'élection présidentielle. »

Several dead in Ivory Coast riots
BBC-
"Several people have been killed in the Ivory Coast during clashes between security forces and demonstrators. Reports say security forces fired live bullets and tear gas into the crowd of hundreds of protesters. The violence in the town of Gagnoa is the latest in a series of demonstrations against President Laurent Gbagbo. Last week he dissolved the government and the electoral commission following a row over voter registration. Speaking to the AFP news agency, hospital staff in the town said demonstrators had brought three bodies to the hospital and that the victims had gunshot wounds. The Associated Press news agency, quoting the opposition, says three people were killed and more than a dozen injured, after police opened fire on demonstrators. Police source confirmed to AFP that there were "some dead" but he could not say how many people had been killed. (...)"

L'opposition demande la démission du président Gbagbo
AFP –
« L'opposition ivoirienne a demandé vendredi la "démission" du président Laurent Gbagbo, en réclamant de nouveau le "rétablissement immédiat" de la Commission électorale indépendante (CEI) dissoute le 12 février par le chef de l'Etat. A l'issue d'une réunion de sa direction à Abidjan, le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) demande dans un communiqué "la démission de M. Laurent Gbagbo de ses fonctions de chef de l'Etat de Côte d'Ivoire" et affirme que ses décisions "ne l'engagent plus". La coalition des principaux partis d'opposition "exige le rétablissement immédiat de la Commission électorale indépendante dans tous ses droits et réaffirme que sa participation au gouvernement est secondaire", ajoute le texte. Le RHDP a de nouveau appelé "à se mobiliser et à s'opposer par tous les moyens à la dictature de M. Gbagbo", comme il l'avait fait au lendemain de la dissolution du gouvernement et de la CEI par le chef de l'Etat. Cette déclaration survient alors que des manifestations, parfois émaillées de violences, ont été organisées à travers le pays par des opposants ces derniers jours, comme à Gagnoa (centre-ouest) où des affrontements avec les forces de l'ordre ont fait vendredi "cinq morts" selon l'armée. Le Premier ministre reconduit Guillaume Soro a jusqu'à samedi pour former un nouveau gouvernement, dans lequel il a tenté cette semaine de convaincre l'opposition d'entrer.
(...) »

Bédié, Ouattara, Anaky et Mabri exigent la démission de Gbagbo
Koaci.com
- « Le Pdci-Rda de Henri Konan Bédié, le Rdr de Alassane Dramane Ouattara, le Mfa de Anaky Kobéna et l'Udpci de Albert Mabri Toikeusse ont exigé, vendredi à Abidjan, le départ du Président de la République Laurent Gbagbo de la tête de la Côte d'Ivoire. «Le Rhdp demande la démission de Monsieur Laurent Gbagbo de ses fonctions de Chef de l'Etat de Côte d'Ivoire», a déclaré Alphonse Djédjé Mady. Le président du directoire du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) que composent ces partis, lisait un communiqué qui a sanctionné un bureau politique commun qu'ils ont tenu au siège du Pdci à Cocody. Les leaders des houphouétistes ont également réclamé le rétablissement de la Commission électorale indépendante (Cei) dissoute par Laurent Gbagbo en même que le gouvernement, le 12 février. Pour ce faire, le Rhdp a maintenu son mot d'ordre de manifestations de rue en cours depuis environ une semaine. «Le Rhdp appelle les Ivoiriennes et les Ivoiriens, les forces politiques et sociales, la société civile, les travailleurs, les opérateurs économiques à se mobiliser et à s'opposer par tous les moyens, à la dictature de Monsieur Laurent Gbagbo», indique le communiqué. Au cours de la réunion, le président du Rdr, Alassane Ouattara, s'est adressé à Laurent Gbagbo : «Koudou, tu as intérêt à démissionner !» Et de poursuivre : «Jamais je n'accepterai qu'il y ait un nouveau gouvernement à deux mois des élections. Si Laurent Gbagbo forme un nouveau gouvernement, nous n'aurons pas les élections avant 6 mois ou 1 an». Le mentor du Rdr a en outre annoncé que Henri Konan Bédié et lui se rendront dimanche à Ouagadougou, pour rencontrer le Facilitateur. Le président du Pdci-Rda, lui, a demandé aux houphouétistes de continuer les mouvements de manifestations de rue. «Nous n'avons pas droit à l'échec. Tous unis, faisons barrage à la dictature de Laurent Gbagbo et du Fpi. Notre devoir est de restaurer la démocratie dans notre pays», a-t-il dit M. Bédié. Sur les antennes de la télévision première chaîne, au journal très suivi de 20 h, le chef d'état-major des armées, le général Philippe Mangou, accompagné d'autres chefs de l'armée ivoirienne, a rendu le Rhdp responsable des morts et des casses qui ont cours dans le pays. L'armée a alors demandé aux leaders des partis houphouétistes de se tenir prêts à répondre de ces actes. Elle a rappelé sa détermination à protéger la République, ses institutions et les hommes qui les incarnent. Le général Philippe Mangou a averti qu'en cas de troubles graves, personnes ne sortira du pays. »

Manifestations: opposition ivoirienne "responsable" d'"actes odieux" (armée)
AFP
– « L'opposition ivoirienne est "responsable" de "tous les actes odieux en cours" à travers le pays, a accusé vendredi le chef d'état-major de l'armée loyaliste, le général Philippe Mangou, condamnant les manifestations actuelles menées par les opposants au président Laurent Gbagbo."Les actes de vandalisme actuellement perpétrés par des bandits et des vandales de tout acabit répondent indubitablement à l'insurrection" des leaders du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), coalition d'opposition, selon une déclaration des Forces de défense et de sécurité (FDS) lue à la télévision publique par le général Mangou. Les FDS "tiennent donc pour responsable le RHDP et (le président de son directoire) M. Alphonse Djédjé Mady de tous les actes odieux en cours et leur demandent par la même occasion de s'apprêter à (en) répondre", poursuit-il. Cette déclaration survient alors que vendredi des affrontements entre forces de l'ordre et manifestants à Gagnoa (centre-ouest) ont fait, selon le bilan du général Mangou, "cinq morts et 9 blessés"."Une enquête est en cours", a-t-il ajouté. »