REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 30 MAI 2012

30 mai 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 30 MAI 2012







Titres





 





Côte-d'Ivoire : la réconciliation corrompue -

Libération




 




Cote
d'Ivoire - Situation sociopolitique, Yopougon toujours bouclée -

koaci.com




 




Côte
d'Ivoire : début d'une opération de recensement des réfugiés libériens -

Xinhuanet




 




Le
port d`Abidjan s`équipe contre la piraterie dans le Golfe de Guinée -

AFP




 




Côte
d'Ivoire : les producteurs de café et de cacao veulent se faire entendre -
RFI online




 




Côte
d'Ivoire: jamais deux sans trois pour Warid Telecom -

Agence Ecofin 




 




Côte
d'Ivoire - Soupçon de 100 000 euros détournés par le DG de la SOTRA -

koaci.com




 





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Un an après
l'accession de Ouattara au pouvoir, le pays reste divisé et n'arrive pas à
sortir de la crise sociale et du tribalisme.




 




Libération,
30 mai 2012




 




Drôle
d'ambiance à Abidjan : un an après la chute de Laurent Gbagbo et l'investiture
d'Alassane Ouattara à la présidence, le 21 mai 2011, les Ivoiriens attendent
toujours une reprise économique qui ne vient pas. Le Fonds monétaire
international (FMI) table pourtant sur un taux de croissance de 8% pour l'année
en cours. Et de nombreux potentiels investisseurs étrangers se pressent à
Abidjan. Mais, pour l'instant, rien de bien concret à la clé. «L'activité ne
décolle pas, l'argent ne circule pas....




 




Cote d'Ivoire
- Situation sociopolitique, Yopougon toujours bouclée




 





koaci.com

- La crise sociopolitique ivoirienne, on ne le dira jamais assez, a connu son
dénouement à Yopougon. L'on avait cru que cette commune populeuse avait retrouvé
sa quiétude d'antan avec la reprise des activités socio-économiques. Hélas, non
! Car aujourd'hui, à cause de nouveaux incidents qui ont secoué récemment
Yopougon, (Evasions spectaculaires à la Maca, attaques des positions des Frci,
tirs nourris, etc.), cette commune est sous surveillance extrême.  Bientôt un
mois que les autorités ivoiriennes ont pris des mesures à la dimension de la
situation qui prévaut dans cette partie d'Abidjan. Ainsi, des rafles intenses
aux contrôles stricts, des « actions salutaires » visant à assurer la sécurité
des populations abidjanaises, ont apporté un tant soit peu soulagement et
réconfort. Mais étant donné que toute œuvre humaine est imparfaite, les «
sauveurs » d'un soir commencent à retomber dans les mêmes erreurs. « On est mort
à Yopougon », tel est le leitmotiv qui court sur certaines lèvres des habitants
de cette commune jadis de la « joie ». Tant les patrouilles d'éléments des Frci
sont ciblées et sur fond de racket.  " On a l'impression d'être revenu aux
premières heures de la fin de la crise, où tout était imprécis ", note ce gérant
de maquis. " Les Frci sont venues dans mon maquis pour demander un quota. Afin
que mes clients puissent boire en paix ", a-t-il ajouté. Ambroise Djédji, se dit
surpris du « barrage » peu convaincant installé au niveau d'un hôtel de Kouté-village.
« A ce poste de contrôle, il fallait payer 500 FCFA quand on n'a pas de papiers
d'identité », confie-t-il. Selon lui, cette manière de travailler donne
l'occasion aux malfrats de passer entre les mailles des filets des forces de
l'ordre. "L'autre soir, ils n'ont rien demandé d'autre que les portables de tous
ceux qui tombaient dans les griffes " regrette Tina Dié. Couvre-feu ou opération
coup de poing, l'on ne sait plus à quel saint se vouer. Surtout quand des échos
d'une certaine " liberté " de tout mouvement dans les autres quartiers d'Abidjan
parviennent aux oreilles des habitants de Yopougon notamment ceux de Sicogi, de
Niangon, de Sogefiha ou de Sideci. M. Bernadin Zokoilo, manager d'artistes, a vu
le spectacle de son poulain annulé faute de voie d'accès au lieu du " show ". "
Les soirs, à partir de 22 heures, la voie qui part du pont de Sideci est
interdite à la circulation. Les Frci mettent des pneus usés sur la chaussée. Je
le comprends car c'est à cet endroit que se trouve leur poste qui a été attaqué.
Mais cela nous crée d'énormes désagréments. A nous, hommes de la nuit "
avoue-t-il.  Ce cas n'est pas exclusif. Puisque pour les hommes et femmes qui
ont choisi de mener des activités économiques que les nuits, on assiste à la
baisse des chiffres d'affaires. " Yopougon n'a pas besoin de ce genre de
situation. La plupart des commerces ferment à partir de 20h. Pourtant, il faut
qu'on cherche de l'argent pour se nourrir. Et vous savez que c'est nuitamment
que les " noceurs " aiment pointer le nez dehors", confesse Mlle Adjeb Rosine,
vendeuse de poissons braisés. Sur la question, un élément des Frci qui a requis
l'anonymat est intraitable. Pour lui, seules les personnes qui ont quelque chose
à se reprocher se plaignent. " Ce sont uniquement que des moyens pour rattraper
les évadés et les criminels qui terrorisent les honnêtes citoyens. Et nous
pensons qu'avec cela les toutes les velléités sont vouées à l'échec. C'est ce
qui énerve ceux qui ne veulent pas s'inscrire dans le processus de
Réconciliation " a-t-il conclu.




 




Si certains
commerçants sont contraints de rentrer leurs marchandises parfois à la hâte,
d'autres connaissent d'avance les jours de rafle. Ce qui fait qu'il n'est pas
rare de voir des gens qui se font prendre à quelques pas de leurs domiciles. Ces
expériences douloureuses et frustrantes poussent de plus en plus de personnes à
vivre suspendues aux " on dit " et autres rumeurs. "Mes bagages sont déjà faits.
Si l'horizon ne se dégage pas d'ici peu, je préfère quitter Abidjan. Même si le
but de ces manœuvres reste la sécurité des populations ivoiriennes, priorité du
Gouvernement ", a laissé entendre Sita Diomandé, retraitée, à Yopougon Camp
militaire. On peut le dire sans se tromper que les autorités d'Abidjan veillent
au grain pour pallier tout débordement. Quand on sait que Yopougon fut le
bastion de Laurent Gbagbo, l'ex-Chef de l'Etat, dont le procès est prévu le 18
juin prochain à la Haye.




 




Côte d'Ivoire
: début d'une opération de recensement des réfugiés libériens




 





Xinhuanet

- Une opération de recensement des réfugiés libériens a débuté dans l'ouest de
la Côte d'Ivoire à l'initiative du Service d'accueil des réfugiés (SAARA) et du
haut commissariat des Nations- unies pour les réfugiés (HCR). A en croire les
initiateurs, il s'agit de mettre à jour la base de données sur les profils des
ressortissants libériens qui ont trouvé refuge en Côte d'Ivoire à la faveur de
la guerre civile quoi a éclaté dans leur pays en 1989. "300 dollars sont remis
aux adultes qui veulent rentrer, et 200 dollars sont attribués aux enfants", a
précisé Thérèse Dekassan, conseiller juridique au HCR. Pour celle-ci, il s'agit
d'une mesure pour accompagner les candidats au retour volontaire étant donné que
la paix est revenue dans leur pays d'origine. Des agents recenseurs ont ainsi
été déployés à Tabou (sud-ouest) et dans la région de Guiglo (ouest) pour la
collecte des informations concernant les profils. Plusieurs milliers de réfugiés
libériens se trouvent encore en terre ivoirienne, après que quelques vagues de
personnes eurent été rapatriées. Les gouvernements ivoirien, libérien et des
organisations humanitaires conjuguent leurs efforts pour la réussite de
l'opération.




 




 




Le port
d`Abidjan s`équipe contre la piraterie dans le Golfe de Guinée




 




AFP
-
Le port
d`Abidjan, leader en Afrique de l`Ouest, s`est doté de deux vedettes
d`intervention rapide pour permettre à la Côte d`Ivoire de se défendre contre la
piraterie qui sévit dans le Golfe de Guinée, a constaté mardi un journaliste de
l`AFP.




"Ces vedettes
vont nous permettre de lutter contre la piraterie", a déclaré le directeur du
Port autonome d`Abidjan (PAA), Hien Sié, lors d`une cérémonie. La piraterie en
mer, fréquente au Nigeria, a récemment gagné les eaux du Bénin, où les attaques
de navires ont explosé en 2011.La Côte d`Ivoire a jusque-là été épargnée mais le
président ivoirien Alassane Ouattara, chef en exercice de la Communauté
économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao), insiste régulièrement sur
cette menace pour la région. "Nous ne sommes pas à l`abri des pirates", a
souligné le directeur du port de la capitale économique ivoirienne. Avant
l`acquisition de ce matériel, la Côte d`Ivoire ne disposait que de deux vedettes
moins sophistiquées pour la sécurisation de ses côtes.




 




Côte d'Ivoire
: les producteurs de café et de cacao veulent se faire entendre




 




RFI
online
-
Ce lundi 28 mai 2012, des producteurs de café et de cacao ivoiriens se sont
réunis à Abidjan pour faire un point sur leurs conditions de travail et leurs
revendications à l'heure où le secteur vit une profonde réforme. Il faut savoir
que la Côte d'Ivoire est le premier producteur de cacao dans le monde. Les
producteurs ivoiriens de café et de cacao ont plusieurs revendications et ils
tiennent à ce qu'elles soient entendues dans le cadre de la réforme du secteur.
Ils demandent notamment que les subventions de l'Etat soient mieux distribuées.
D'après Mamadou Koné, président du Cercle national des producteurs de
café-cacao, ces aides leur permettraient d'améliorer les conditions de travail
dans les plantations, et notamment de mettre fin à l'exploitation des enfants :
« Le véritable problème, c'est qu'il n'y a pas d'école à proximité. Souvent,
l'enfant doit faire 10 ou 15 kilomètres pour y aller. Ce sont des frais. Mais je
pense que si l'école était à côté, ça pourrait améliorer les choses. Ce serait
véritablement une première réponse importante au problème de la lutte contre le
travail des enfants dans les plantations ».

Autre doléance, un recensement fiable
des cultures. S'ils peuvent procéder eux-mêmes à cet inventaire, les planteurs
demandent à l'Etat de les aider à en tirer une cartographie qui présenterait de
nombreux avantages, selon Mamadou Koné : « On va connaître l'état du verger en
Côte d'Ivoire. On pourra faire des prévisions au niveau de la production. On
pourra aussi prendre des mesures. C'est-à-dire s'il faut soutenir un paysan, on
connaît à peu près la date, on connaît à peu près l'état de son champ. Si on
veut pousser la production au niveau de l'Etat, on peut le faire. C'est-à-dire
qu'on aura l'opportunité de maîtriser l'autoproduction. C'est important ».




Selon les chiffres de
l'Organisation internationale du cacao, la production mondiale devrait baisser
de 7% en 2012.




 




 




Côte d'Ivoire: jamais
deux sans trois pour Warid Telecom




 




Agence Ecofin
- Jamais deux sans trois, dit l'adage. Après deux audiences ratées (le 17 avril,
puis le 8 mai 2012), une troisième audience avait été décidée par la justice
ivoirienne pour juger l'affaire qui oppose Warid Côte d'Ivoire SA à ses anciens
employés, au nombre de 105. Mais, comme lors des deux premières audiences
programmées, les représentants de Warid Telecom ne se sont pas présentés au
tribunal. Un nouveau report a été décidé par le juge, cette fois le 7 juin 2012.
Une source proche du ministre ivoirien des NTIC, cité par le cyberjournal
ConnectionIvorienne.net affirme que "c'est un dossier qui commence à irriter le
ministre Koné Bruno. Mais le gouvernement ne veut pas s'inviter dans cette
palabre. Donc, tout le monde a les regards vers la justice". La justice, pour sa
part, écrit encore le cyberjournal, citant un juriste, "ne se laissera pas
ridiculiser par des individus, qu'ils soient riches ou puissants". Pour rappel,
les ex-employés de l'opérateur de télécommunications Warid Côte d'Ivoire SA lui
réclament plus d'un milliard de francs CFA (1,9 million de dollars) pour
licenciement abusif. Des bruits et rumeurs suggèrent que la compagnie sur la
sellette serait en train d'essayer d'obtenir une licence 3G pour opérer de
nouveau en Côte d'Ivoire avant la fin de l'année 2012.




 




 




 




Côte d'Ivoire - Soupçon
de 100 000 euros détournés par le DG de la SOTRA




 




koaci.com -

La rédaction de KOACI.COM a reçu une série de documents qui s'avéreraient être
les preuves d'un faux et d'un acte anormal de gestion du Directeur Général de la
SOTRA dans un contexte de crise financière aiguë de la société. Les pièces
reçues indiquent le paiement d'indemnités d'un montant de 66 millions de FCFA
(100 000 euros) résultant d'un protocole d'accord transactionnel au profit de M.
Bouaké, comme l'indique la signature apposée dans la case portant la mention «
acquis » qui désigne la personne ayant procédé au retrait des fonds. Sur les
documents on remarque que la signature est identique à celle de la case où il
est mentionné « DG » ce qui laisse à penser que M. Bouaké serait bien le
bénéficiaire desdits fonds et de fait le bénéficiaire du protocole d'accord
transactionnel du 03 janvier 2011 comme indiqué sur les pièces de caisse. Notons
que le décret le nommant à ce poste a été signé le 15 avril 2011 comme l'atteste
la note de service N 002 /MB/GB/11 du 18 Avril 2011. Le protocole d'accord
transactionnel est un protocole qui vient mettre fin par une transaction à un
litige née ou un litige à naitre entre deux parties, si l'une des parties est
MB, l'autre est donc la SOTRA. Neuf (09) mois après sa nomination à la tête de
l'entreprise, quel est le litige qui serait survenu entre lui et la SOTRA et
qu'il a lui même résolu par la signature d'un protocole entre lui et la société
qu'il dirige et représente ? Pourquoi la signature en date du 03 janvier 2011
n'est-elle pas celle d'un autre signataire que Méité Bouaké ? Le paiement est
intervenu en septembre comme l'indique un extrait du livre comptable reçu soit
neuf mois plus tard. Au moment où la SOTRA traverse une crise importante le
dossier de l'indemnité transactionnelle de 66 millions de FCFA fait tache
d'huile. Faux et usage de faux ? La procédure de paiement d'un tel montant, en
espèce constituerait une violation des dispositions légales qui interdisent le
paiement en espèces d'une somme dont le montant est supérieur à cinq million (5
000 000 FCFA) au cours d'un même mois.

La règle vaut pour les sociétés anonymes, dont la SOTRA