REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 28 NOVEMBRE 2012

28 nov 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 28 NOVEMBRE 2012

Leading UN human rights official returns to Côte d'Ivoire to assess human rights situation

GENEVA, Switzerland, November 27, 2012/African Press Organization (APO) A year and a half after he visited Côte d'Ivoire at the height of the civil conflict, United Nations Assistant Secretary-General for Human Rights, Ivan Šimonoviæ, returns to the country today to assess and discuss the human rights situation with the authorities.
"I hope to discuss with governmental authorities, civil society, the victims and other actors what needs to be done to prevent a deterioration of the situation, to strengthen the protection of civilians, prevent further atrocities, and improve the human rights situation in general," Šimonoviæ said.
During the six-day mission, Šimonoviæ will visit some of the areas on the border with Liberia that have been the scene of recent attacks. He will hold meetings with central government and local authorities, civil society organisations, UN officials and the diplomatic corps. He will address a press conference in Abidjan on Saturday, December 1.
During his last mission to Côte d'Ivoire, 2 – 9 April 2011, Mr. Šimonoviæ visited Duékoué as bodies of victims of mass killings were being discovered in mass graves and Abidjan where he met with the president-elect Alassane Ouattara.

L`ONU vient évaluer la situation des droits de l`Homme en Côte d`Ivoire

AFP – 27/11/2012 Le Sous-Secrétaire général de l`ONU chargé des droits de l`Homme, Ivan Simonovic, démarre mardi une visite en Côte d`Ivoire afin d`évaluer la situation des droits de l`Homme un an et demi après une crise politico-militaire meurtrière. M. Simonovic "entame ce jour une nouvelle visite dans le pays, afin d`évaluer la situation générale des droits de l`Homme et de discuter de cette situation avec les autorités", ont indiqué les Nations unies dans un communiqué. Le responsable onusien, qui s`était rendu en Côte d`Ivoire en plein conflit en avril 2011, a expliqué qu`il souhaitait voir "ce qu`il y a lieu de faire afin d`empêcher une détérioration de la situation, de renforcer la protection des civils, de prévenir d`autres atrocités". Au cours de sa visite de six jours, il doit notamment se rendre dans l`ouest du pays, région frontalière du Liberia qui a été la cible d`attaques sanglantes cette année. Cette visite intervient alors que l`armée ivoirienne, les Forces républicaines (FRCI), a été récemment accusée par des ONG internationales de nombreuses violations des droits de l`Homme, arrestations et détentions arbitraires et torture notamment, après une vague d`attaques contre les forces de sécurité entre août et octobre. Le gouvernement a admis que des militaires aient pu commettre des "dérapages" et a promis des enquêtes. Les attaques récentes ont entraîné le plus grave regain de tension depuis la fin de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui s`est terminée par deux semaines de guerre et a fait quelque 3.000 morts.

Militaires jugés pour le meurtre d`un Ivoirien: mission et ligne rouge

Paris - AFP Du brigadier au colonel, les quatre militaires français jugés à Paris pour le meurtre de l`Ivoirien Firmin Mahé en 2005 ont évoqué mardi avec amertume leur sens de la mission et de l`honneur, tout en reconnaissant avoir "franchi la ligne rouge". Firmin Mahé, 29 ans, avait été étouffé avec un sac plastique alors qu`il était transporté dans un blindé français. Les accusés, qui affirment avoir agi sur ordre, faisaient partie de la force française Licorne déployée en soutien de l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci), un pays alors coupé en deux par une guerre civile. Pour eux, Mahé était un "coupeur de route", un bandit terrorisant les populations dans la "zone de confiance" qu`ils étaient chargés de surveiller. Pour les proches de Mahé, les militaires l`ont pris pour un autre. "On a tué un innocent!", a tonné l`avocat de la famille, Fabien Ndoumou.
Interpellé le 13 mai 2005 près de Bangolo (ouest), après avoir été blessé à une jambe lors d`un accrochage avec des militaires français, Mahé avait été conduit vers la ville de Man sur ordre du général Henri Poncet, commandant de la force Licorne. C`est en route qu`il était mort.
A l`ouverture du procès, mardi matin, Me Ndoumou avait déploré que les proches de Mahé n`aient pas encore obtenu de visas pour assister à l`audience: "J`estime que c`est une question de volonté politique." L`adjudant-chef Guy Raugel, 48 ans, qui a reconnu avoir étouffé Mahé, a de son côté réaffirmé à la presse sa conviction que la victime était un criminel. Il a aujourd`hui encore "le sentiment d`avoir fait son devoir, tout en ayant dépassé la ligne rouge". "J`attends une certaine délivrance de ce procès", a-t-il dit à l`audience, consacrée à l`examen des curriculum vitae des accusés.

"Ce qui a fait de nous de mauvais soldats..."
"Ce qui a fait de nous des mauvais soldats, ce n`est pas le fait d`avoir rempli cette mission, c`est que cette affaire soit sortie, six mois après", a déclaré Guy Raugel, bras croisés, cheveux ras et pull marine. Comme pour ses co-accusés, le président de la cour d`assises, Olivier Leurent, a lu des appréciations extrêmement élogieuses de ses états de service, formulées par ses supérieurs avant les faits, mais aussi après. Deux des quatre accusés avaient effectué entre quatre et six mois de détention provisoire en 2005-2006. Mais tous n`ont quitté l`armée que plusieurs années plus tard.
Avec Guy Raugel se trouvaient dans le blindé le brigadier-chef Johannes Schnier, 35 ans, qui maintenait Mahé, et le brigadier Lianrifou Ben Youssouf, 32 ans, le chauffeur.
Pour eux aussi, il a été question mardi d`amour de l`armée, de sens du service, d`envies de voyages... Avant la Côte d`Ivoire, ils avaient participé à des opérations au Kosovo, en Afghanistan...
Le quatrième accusé est Eric Burgaud, 50 ans, colonel et chef de corps à l`époque.
Issu de la prestigieuse école militaire de Saint-Cyr, officier dans les chasseurs alpins, catholique pratiquant, le colonel, grand, mince, costume sombre, a parlé du "sens sacré de la mission". Sacré, "ça veut dire que c`est au-dessus de tout". Il a quitté l`armée en 2008: "Le ressort était cassé". Eric Burgaud reconnaît avoir transmis à ses hommes l`ordre implicite que Mahé n`arrive pas vivant à destination. Mais il assure avoir tenu cet ordre du général Poncet, qui lui aurait dit: "Roulez lentement, vous me comprenez...". Le général a démenti avoir donné un tel ordre et a bénéficié d`un non-lieu. Henri Poncet est attendu comme témoin le 4 décembre, de même que l`ancienne ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie. Le procès est prévu jusqu`au 7 décembre.

Quatre soldats jugés à Paris pour un meurtre commis en Côte d'Ivoire en 2005

Le Monde- Pour l'armée, c'est un procès à haut risque qui s'ouvre, mardi 27 novembre, devant la cour d'assises de Paris. Quatre militaires de la force Licorne présents en Côte d'Ivoire sous mandat de l'ONU en 2005, comparaissent durant deux semaines pour le meurtre d'un civil ivoirien, Firmin Mahé. Ce "coupeur de routes" (bandit de grand chemin) a été étouffé, la tête sous un sac-poubelle, le 13 mai 2005, dans le blindé qui le transportait du camp de Bangolo vers celui de Man, à 600 km d'Abidjan, au nord-ouest du pays. Le colonel Eric Burgaud, ancien chef de corps du 13e bataillon de chasseurs alpins, est accusé de "complicité par instigation du meurtre" ; l'adjudant-chef Guy Raugel, du 4e régiment de chasseurs (RCH), d'"homicide volontaire". Le brigadier-chef Johannes Schnier et le brigadier Lianrifou Ben Youssouf, du 4e RCH aussi, répondront respectivement de "complicité de meurtre par aide ou assistance" et du délit d'"omission d'empêcher un crime". Tous les quatre ont quitté les rangs. Plusieurs généraux sont cités comme témoins au procès, ainsi que l'ancienne ministre de la défense, Michèle Alliot-Marie. La force Licorne, commandée par le général Henri Poncet, comptait alors 850 hommes, à Abidjan, Man et Bangolo. Leur rôle consistait à préserver la "zone de confiance" établie entre le nord rebelle et le sud fidèle au président Laurent Gbagbo. Cette zone démilitarisée, grande comme 35 départements français, avait été créée par les accords de Marcoussis de 2003. L'usage du feu y était réservé à la légitime défense. La mission était délicate. Le président Gbagbo se plaignait de la passivité de la force internationale. Miliciens des deux camps mais aussi coupeurs de route entretenaient un climat de terreur, multipliant les exactions. (...)

Cote d'Ivoire : Alassane Ouattara et les promesses dans le Zanzan !

Koaci.com -Arrivé à 11h 50 mn à l'aérodrome de Bondoukou, le Président de la République qui était accompagné de son épouse, Mme Dominique Ouattara, a été accueilli à sa descente d'avion par le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, vice-président du comité d'organisation, des membres du gouvernement, les autorités politiques et administratives de la région et le haut commandement militaire des FRCI. Après les honneurs militaires qui lui ont été rendus, le Chef de l'Etat a mis le cap sur Bouna, Chef-lieu de la Région du Bounkani, première étape de cette visite d'Etat dans le District du Zanzan. Au cours du meeting qu'il a animé dans cette ville, à la place de la Paix, le Président de la république a apporté un message de compassion, de pardon et de paix, mais aussi de développement aux populations qui se sont mobilisées massivement pour cette visite. Le Chef de l'Etat a notamment indiqué que la situation sécuritaire se normalise avec le retour de la paix qui doit nous permettre de développer la Côte d'Ivoire. S'agissant de la réconciliation nationale qui signifie« le pardon mutuel mais aussi la repentance et le retour à la confiance entre les filles et les fils de la Côte d'Ivoire », il a assuré qu'il ne ménagera aucun effort pour l'atteinte de cet objectif primordial pour le pays. Le Président de la République a également fait état des défis à relever pour le bonheur des populations de la Région du Bounkani. Il s'agit, entre autres, du développement des secteurs de la santé et de l'éducation, de la réhabilitation et de la construction d'infrastructures socio-économiques et de l'équipement des services publics. Selon lui, les grands projets tels que les travaux d'adduction en eau potable, d'interconnexion électrique avec le Ghana, d'infrastructures économiques (bitumage de plusieurs axes routiers), la modernisation de l'agriculture et la création de nombreux emplois pour les jeunes, avec en ligne de mire un taux de croissance du PIB de 8,6% cette année, 9% l'année prochaine et deux chiffres à partir de 2014, permettront de relever ces défis et de réduire de moitié le taux de pauvreté dans notre pays et à Bouna dans les prochaines années.