REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 22 FEVRIER 2012

22 fév 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 22 FEVRIER 2012







La Côte d'Ivoire
veut venir à bout du problème de chômage des jeunes




 




Xinhuanet -
Les
autorités ivoiriennes multiplient les actions visant à créer des emplois afin de
venir à bout du problème de chômage des jeunes qui se pose avec acuité dans le
pays. Plusieurs membres du gouvernement ont effectué des missions de
prospection à l'extérieur du pays afin de persuader des investisseurs à
s'intéresser à la Côte d'Ivoire post-crise qui selon eux présente de nombreuses
opportunités d'affaires. "Il s'agit de susciter la création d'entreprises
qui permettrait à des jeunes sans-emploi de s'insérer dans le tissu
socioprofessionnel", a expliqué le secrétaire national à la Reconstruction et à
la Réinsertion Mamadou Koné, de retour d'un voyage. Lors de
l'inauguration d'une usine de production de lait lundi à Abidjan, le ministre
ivoirien de l'Industrie Moussa Dosso s'est réjoui des emplois directs et
indirects engendrés par le projet réalisé par une multinationale
agro-industrielle qui emploie à ce jour près de 4 000 personnes. Les
officiels ivoiriens ont également accueilli avec satisfaction le lancement lundi
à Abidjan du Projet de Création Emplois Jeunes et de Développement des
Compétences financé par la Banque mondiale à hauteur de 25 milliards de FCFA (50
millions de dollars). "Ce projet vise à appuyer les actions du
gouvernement ivoirien à résoudre le problème du chômage et réduire la pauvreté",
a expliqué le ministère ivoirien de l'Emploi, des Affaires sociales et de la
Solidarité, précisant que plusieurs secteurs d'activités sont concernés.
"C'est pour la première fois qu'un tel financement est consacré exclusivement et
explicitement à un projet d'emploi de jeunes. C'est dire, si besoin est, le
caractère inédit et innovant de ce projet qui est un cas d'école dont la
réplication dépendra du succès que remportera sa mise en œuvre ici en Côte
d'Ivoire", a souligné le chef des opérations de la Banque mondiale en Côte
d'Ivoire Madani Tall. A en croire celui-ci, le gouvernement qui a la
charge de la mise en œuvre du projet sera jugé sur le nombre d'emplois
effectivement créés et le nombre de jeunes qui recevront grâce à ce projet une
compétence avérée, leur permettant soit de se mouvoir sur le marché de l'emploi,
soit de s'auto-employer à travers la création de leurs propres activités
génératrices de revenus. "La problématique de l'emploi des jeunes reste
'une bombe à retardement' si l'on n'y prend garde", a prévenu Madani Tall.
Conscient du nombre élevé de jeunes qui frappent à la porte du premier
emploi, le coordonnateur du Projet Emploi Jeunes Adama Bamba a assuré que tout
sera mis en œuvre pour que les personnes qualifiées parmi les jeunes soient
retenues pour l'exécution des travaux liés au projet. "Nous travaillerons
sous la supervision de la Banque mondiale et de l'Etat de Côte d'Ivoire, et
chaque mois nous communiquerons avec les jeunes pour leur faire le point",
a-t-il déclaré, notant que le projet vise à insérer 30 000 jeunes. La
Côte d'Ivoire tente de sortir d'une crise qui a secoué le pays cinq mois durant,
affectant de manière "drastique" le secteur de l'économie. Les nouvelles
autorités se préoccupent de la situation de l'emploi avec en prime l'insertion
socioprofessionnelle des jeunes. Selon des statistiques du ministère ivoirien de
la Jeunesse, le pays compte plus de quatre millions de jeunes sans-emploi.




 




La Côte d'Ivoire
veut faire des ex-combattants des "moteurs" de la reconstruction (PNRRC)




 




Xinhuanet -
Le
coordonateur du Programme national de réinsertion et de réhabilitation
communautaire (PNRRC) Daniel Kossomina Ouattara a exprimé mardi à Abidjan la
volonté de la structure de faire des ex-combattants ivoiriens des "moteurs" de
la reconstruction post-crise de la Côte d'Ivoire. Lors d'une cérémonie de
signature d'un accord de partenariat avec et l'Agence nationale de la formation
professionnelle (AGEFOP), M. Ouattara a expliqué que les ex-combattants
démobilisés, tous bords confondus, doivent jouer leur partition dans la
"renaissance" du pays qui sort à peine d'une décennie d'instabilité
socio-politique. "L'AGEFOP, qui va désormais assurer la formation de
jeunes qui avaient pris les armes à des divers métiers, assistera le PNRRC en
matière d'Etude, de conseil et de conception. Ce qui permettra au PNRRC de
disposer d'informations utiles et fiables, et d'une base de données sur les
secteurs économiques porteurs, pour une réinsertion socioéconomique réussie des
ex-combattants", a-t-il énoncé en substance. Daniel Kossomina a promis un
suivi de ces jeunes, pour aboutir à une "une insertion durable" des cibles du
Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire.
"Les efforts se poursuivent. 15.000 jeunes ont été réinsérés, il reste encore
20.000", a-t-il révélé. Pour sa part, le directeur général de l'AGEFOP
Bamoudien Traoré a estimé que la synergie des actions permettra de faire de ces
jeunes à risques de véritables acteurs de développement pour la Côte d' Ivoire.
Quelque 18 ex-combattants, formés aux métiers de la maintenance, du réseau
télécom et de l'entrepreneuriat ont reçu au cours de la cérémonie une
attestation de formation et un certificat de réinsertion. De nombreux
jeunes pro-Gbagbo et pro-Ouattara lourdement armés s'étaient affrontés à
l'occasion des crises successives dont notamment la crise post-électorale qui a
secoué la Côte d'Ivoire cinq mois durant faisant au moins 3 000 morts et un
million de déplacés. Le gouvernement ivoirien s'est attelé à mettre en
place le PNRRC chargé du désarmement, de la démobilisation et de la réinsertion
des belligérants en vue d'une reconstruction efficace du pays.




 




18 ex-combattants
démobilisés réintègrent la vie active




 




Koaci.com

Après deux ans de formation, 18 ex-combattants démobilisés ont reçu ce mardi
leurs attestations de formation et certificats de réinsertion. Cette cérémonie
était suivie de la signature d'un accord cadre entre le Programme national de
réinsertion et de réhabilitation communautaire (PNRRC) et l'Agence nationale de
la formation professionnelle (AGEFOP). Les 18 ex-combattants démobilisés ont
obtenu des formations diverses, grâce à l'Agence nationale de la formation
professionnelle (AGEFOP). Douze d'entre eux ont reçu une formation en
maintenance informatique et réseau. Ils sont désormais capables de réparer un
ordinateur et de gérer les réseaux locaux. Trois personnes ont été initiées aux
techniques des réseaux dont CISCO system. Il s'agit d'une formation basée sur la
gestion des réseaux et distants, des réseaux financiers et des établissements
bancaires. Ces trois ex-combattants démobilisés formés sont capables de
sécuriser et veiller à la bonne marche des réseaux bancaires et des documents
qualifiés top secrets. Deux personnes ont été formées en entrepreneuriat. Enfin
une seule personne a été formée en électricité bâtiment et est capable
aujourd'hui de faire des installations électriques dans un bâtiment. Ces 18
ex-combattants démobilisés ont pu acquérir ces formations avec l'appui du
Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire (PNRRC). Le
coordonnateur national, Daniel Ouattara a à cet effet annoncé que tous les
bénéficiaires seront suivis pendant 5 ans au moins par le PNRRC. Parmi les 18
ex-combattants démobilisés, certains ont déjà eu des emplois tandis que d'autres
sont encore en quête. « Pour ceux d'entre eux qui ont obtenu des diplômes et qui
n'ont pas de chute, nous cherchons sur le terrain avec les banques les
opérateurs économiques comment, nous pouvons les accompagner pour leur
intégration, » a rassuré Daniel Ouattara. Par ailleurs, lors de la signature de
la convention cadre entre le PNRRC et l'AGEFOP, le coordonnateur national a
rappelé qu'elle porte sur la formation, l'insertion et ou la réinsertion des
cibles du PNRRC. «C'est ici le lieu de réaffirmer la disponibilité du PNRCC à
œuvrer pour que tous les ex-combattants démobilisés et les ex-membres de groupes
d'autodéfense démantelés puissent bénéficier de soutien pour une réinsertion
réussie qui fera d'eux des acteurs performants de développement et de cohésion
sociale, » a ajouté Daniel Ouattara. Le Directeur général de l'AGEFOP Bamoudien
Traoré a salué ce partenariat qui selon lui va permettre à la réalisation du
programme présidentiel. «Vous conviendrez avec moi, qu'avec une démarche aussi
logique et rigoureuse, le développement des compétences ne peut qu'être assuré
et l'insertion socio-économique des jeunes garantie. Telle est la portée
économique de l'application pratique du partenariat AGEFOP PNRRC, » a-t-il
précisé. Il convient de souligner que 20 mille ex-combattants sont en attente
d'être réinsérés.