REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 2 NOVEMBRE 2011

2 nov 2011

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 2 NOVEMBRE 2011

L'ONU encourage la poursuite du dialogue inter-ivoirien pour des élections apaisées

Xinhuanet - Le porte-parole de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) Hamadoun Touré a appelé mardi à Abidjan à la poursuite du dialogue inter-ivoirien dans la perspective des élections apaisées. M. Touré qui faisait lecture d'un communiqué de la mission onusienne a indiqué que l'ONUCI encourage les parties ivoiriennes à continuer les discussions dans un esprit qui donne la priorité aux intérêts supérieurs du peuple ivoirien. Pour celui-ci, il est souhaitable d'avoir une large participation aux élections législatives prévues pour le 11 décembre. "Cette large participation concerne aussi les populations qui votent, car c'est la manifestation d'une expression démocratique", a relevé en substance Hamadoun Touré qui a noté que l'ONUCI multiplie les contacts avec les parties ivoiriennes conformément à son mandat de promotion du dialogue, en vue de favoriser une plus grande participation des ivoiriens aux prochaines élections législatives. "L'Opération des Nations-Unies en Côte d'Ivoire reste disponible si l'on a besoin de son soutien", a-t-il assuré. Les Ivoiriens s'apprêtent pour les élections législatives devant permettre le renouvellement du Parlement ivoirien. Le délai de dépôt des candidatures pour le scrutin a expiré lundi à minuit, et les membres de la Commission électorale indépendante (CEI) sont à pied d'œuvre pour l'analyse des dossiers.

Côte d'Ivoire : la tenue des législatives le 11 décembre, un "impératif" (Ouattara)

Xinhuanet - Le président ivoirien Alassane Outtara a affirmé lundi à Abidjan que l'organisation des élections législatives le 11 décembre dans son pays est un "impératif", tout en appelant les partisans de l'ex-président Laurent Gbagbo à participer à la compétition. "Les élections doivent se tenir le 11 décembre et c'est un impératif pour la bonne marche de la démocratie", a déclaré Alassane Ouattara au sortir d'une séance de travail avec son allié au sein du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), Henri Konan Bédié. Pour Alassane Ouattara, "il faut en finir avec l'élection des députés avant la fin de l'année". La Commission électorale indépendante (CEI) a prorogé de quelques heures, jusqu'à minuit ce lundi, la date butoir de dépôt des dossiers de candidature. Le Front populaire ivoirien (FPI), de Laurent Gbagbo, qui a demandé le report du scrutin menace de le boycotter si la CEI qu'il juge déséquilibré au profit des partisans de M. Ouattara n'est pas recomposée et si Laurent Gbagbo et ses proches assignés à résidence ou emprisonnés ne sont pas libérés. En réponse, Alassane Ouattara a annoncé, sans plus, la création d'un poste de vice-président à la Commission centrale de la CEI pour le FPI. Initialement prévue mercredi dernier, la date butoir de dépôt des candidatures à été reportée à ce lundi avant d'être repoussée jusqu'à minuit. "Il serait bien que le FPI participe à cette compétition, car c'est la démocratie et un parlement où les (trois) grands partis sont représentés serait une bonne chose", a estimé le président Ouattara après sa rencontre avec Henri Konan Bédié. Il s'est dit "heureux de savoir que la CEI a prorogé le dépôt des candidatures". Les élections législatives sont censées mettre fin à la transition politique en Côte d'Ivoire après l'élection présidentielle de novembre dernier marquée par des violences et une guerre de deux semaines à Abidjan qui ont fait au moins 3.000 morts.

Côte d`Ivoire: le camp Gbagbo réclame un report des législatives du 11/12

AFP -Le camp du président ivoirien déchu Laurent Gbagbo a réclamé mardi un report des législatives prévues le 11 décembre, se redisant prêt à participer au scrutin si ses conditions, libération de ses détenus notamment, étaient satisfaites. "Aucun dossier de candidature" des partis pro-Gbagbo "n`a encore été déposé", a déclaré à l`AFP Sylvain Miaka Oureto, président par intérim du Front populaire ivoirien (FPI, formation créée par M. Gbagbo), au lendemain de la clôture de la période de dépôt des candidatures. "Le dialogue est ouvert et nous espérons que la discussion va se poursuivre" avec le gouvernement du président Alassane Ouattara, a-t-il indiqué. L`ancienne coalition au pouvoir, le Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD), qui menace depuis des semaines de boycotter les élections, s`est réunie mardi pour faire le point sur les échanges de la veille avec le ministre de l`Intérieur Hamed Bakayoko. S`il s`est réjoui d`"avancées significatives", M. Oureto a cependant maintenu les exigences de son camp, en particulier la restauration de la sécurité et la libération ou le retour d`exil des anciens responsables du régime déchu, notamment M. Gbagbo, détenu depuis plus de six mois. "On ne peut pas apporter des solutions en deux, trois heures", "un petit décalage" du scrutin sera nécessaire, a-t-il affirmé, souhaitant que le gouvernement consente à "un report d`un ou deux mois". "Nous avons toujours été pour le principe d`aller aux élections", mais pas avec "des dés pipés", a-t-il insisté. M. Ouattara a souhaité de nouveau lundi, au nom de "la démocratie", que le FPI prenne part au scrutin, tout en jugeant "impérative" sa tenue à la date prévue.(...)

Le FPI boycotte les élections législatives !

koaci.com - Les partis politiques ivoiriens ont finalement déposé tard dans la soirée de ce lundi, à la Commission électorale indépendante (CEI), les dossiers de leurs représentants aux législatives du 11 décembre prochains à l'exception du Front populaire ivoirien (FPI), parti de l'ex-président déchu, Laurent Gbagbo qui a décidé de boycotter le scrutin. Le Rassemblement des républicains (RDR) a été le dernier parti à se présenter devant les agents de la CEI commis à la réception des dossiers de candidatures. Il était 23h 25 lorsque, le Secrétaire adjoint aux élections, Ibrahim Doumbia accompagné d'une quinzaine de militants, avec des piles de dossiers en main ont fait leur apparition dans l'enceinte de la CEI, alors que l'institution avait fixé le délai de clôture à minuit. Le parti de Ouattara a été précédé de deux minutes par l'UDPCI d'Albert Mabri Toikeusse. Avec le retard accusé, ces deux partis paraissaient au plus pressé pour déposer leurs dossiers de candidatures, lorsqu'un responsable de la CEI est venu rappeler à Ibrahim Doumbia que les dossiers des candidats du RDR n'étaient pas complets. «Si vous n'avez pas de lettres d'investitures du parti ce n'est pas la peine d'insister, » a lancé la dame venue vers le Secrétaire adjoint aux élections. C'est en ce moment que ce dernier a commencé à lancer des coups de fils par ci par là. «Le problème est réglé les lettres d'attribution arriveront d'un moment à l'autre, » a déclaré quelques secondes plus tard, Ibrahim Doumbia à un militant impatient. Après quelques minutes d'attente, le premier dossier du RDR n'a été réceptionné qu'à minuit cinq minutes, sur les 236 annoncés par le parti et repartis sur 166 circonscriptions. Pendant ce temps, la délégation du PDCI arrivée à 18h 30 et conduite par madame Diop était à ses derniers dépôts des dossiers et s'apprêtait même à quitter les lieux. Cependant, les responsables du parti cinquantenaire de Côte d'Ivoire ont voulu garder secret le nombre de dossiers de candidatures. Malgré notre insistance, ils n'ont pas voulu avancer de chiffres. Arrivés certes en retard, les responsables de l'UDPCI n'ont pas connu le même problème que le RDR. Le parti d'Albert Mabri Toikeusse a pu déposer les 77 dossiers de ses représentants sans difficultés. Fait remarquable. Le ballet des partis du RHDP a été précédé dans la soirée par le dépôt de candidatures de certains petits partis, notamment la Renaissance, qui selon son président briguera sept postes lors de ces élections législatives. Des défections ont été par ailleurs enregistrées au sein du PDCI, c'est du moins ce que nous avons constaté, puisque nous avons surpris des militants de base de ce parti venus déposer leur candidature en indépendant. Ce sont d'ailleurs, les cas de Léopoldine Koffi et de Kamagaté l'un des responsables de la jeunesse du PDCI. Ils sont respectivement candidats dans les circonscriptions de Bédiala-Gadouan-Gonaté et Bouandougou-Tiénougbé. Au même moment, Al Moustapha rasait encore les murs de la CEI, à la recherche selon lui d'un suppléant. Le FPI qui ne souhaite pas participer à ces élections est resté indifférent de ce processus. Pourvu que son choix ne lui cause pas de préjudices dans l'avenir.

Côte d'Ivoire : le gouvernement réfléchit sur la réinsertion des ex-combattants

Xinhuanet - Un atelier de réflexion de deux jours s'ouvrira jeudi à Grand-Bassam (sud-est, 25 km d'Abidjan) à l'initiative du gouvernement ivoirien pour débattre de la question de la réinsertion des ex-combattants après la meurtrière crise postélectorale. Au moins 100 participants issus des départements ministériels, des structures étatiques chargées de la réinsertion des ex- combattants ainsi que de la société civile vont conduire une réflexion concertée pour définir un cadre de coordination optimale des activités de désarmement, démobilisation, réinsertion et de réintégration. L'atelier vise à établir le bilan et le diagnostic des différentes activités de réinsertion, d'identifier les ex- combattants des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN, ex rébellion du nord), des groupes d'auto-défense, des personnes associées aux Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI, nouvelle armée) mais également les personnes vulnérables et les personnes à risque. L'atelier doit également établir un programme d'encasernement pour les soldats retenus pour la nouvelle armée, établir un programme de regroupement, de désarmement et de démobilisation pour les ex-combattants non retenus pour la nouvelle armée et définir les axes majeurs d'une politique nationale de réinsertion et de réintégration. Conformément à l'accord de paix inter-ivoirien de mars 2007, l'armée nouvelle devrait absorber 9.000 ex-combattants rebelles mais la situation de 30.000 volontaires associés aux FRCI lors des affrontements postélectoraux reste à être résolue. Sur ce nombre, 2.000 ont été retenus dans l'armée nouvelle et " le solde résiduel de 28.000 constitue un problème majeur pour la sécurité du pays". En outre, il existe encore "une multitude" de jeunes qui ont été associés aux conflits au travers de groupes d'auto-défense, ou exposés aux conflits et rendus vulnérables, qu'il importe de réinsérer de manière plus globale, dans le cadre d'une politique soutenable de l'emploi, selon les organisateurs du séminaire. Ils estiment "le nombre de personnes concernées par le processus de relance du désarmement, de la démobilisation et de la réinsertion de 55.000 à 70.000 à réinsérer".

La Côte d'Ivoire multiplie des missions de prospection économique pour relever le niveau de l'investissement

Xinhuanet - La Côte d'Ivoire s'attèle depuis plusieurs semaines à multiplier des missions de prospection économique à l'extérieur en vue de relever le niveau d'investissement dans le pays. Pour les dirigeants ivoiriens, il s'agit d'aller vers les partenaires extérieurs pour les convaincre des avantages de choisir la destination Côte d'Ivoire, tout en donnant une garantie à ceux-ci du retour de la normalité dans le pays après l'épisode tumultueux de la crise postélectorale liée au scrutin présidentiel. Pour le président ivoirien Alassane Ouattara, toute visite officielle se veut également une opportunité de rencontrer des investisseurs susceptibles de contribuer à la reconstruction post-crise en marche dans le pays. Le chef de l'Etat ivoirien a ainsi rencontré plusieurs opérateurs économiques et plusieurs personnalités du monde des affaires et des finances lors du voyage qu'il a effectué aux Etats- Unis dans le cadre de l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations-Unies (ONU). A une date plus récente, Alassane Ouattara s'est réjoui d'avoir établi des contacts importants à Paris en marge d'une rencontre de l'Organisation des Nations-Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO). "Nous avons rencontré des investisseurs, et ceux-ci se disent prêts à renforcer leur présence en Côte d'Ivoire", avait déclaré M. Ouattara à son retour de paris, assurant que "cela permettra de résoudre le problème de l'emploi des jeunes". De leurs côtés, les membres du gouvernement Ouattara se mettent également à la tâche en glanant des opportunités d'investissements multisectoriels, dans la perspective de dynamiser l'économie. De retour d'une mission au Bahreïn dans le Golfe persique, le ministre ivoirien du Plan et du développement Albert Mabri Toikeusse a déclaré lundi avoir rencontré durant son séjour plusieurs groupes financiers de ce pays. "Ces groupes sont prêts à investir en Côte d'Ivoire. Il y a par exemple le groupe du docteur Kamal qui s'est dit prêt à mettre une somme substantielle à la disposition de la Côte d'Ivoire pour son développement", a noté M. Mabri. (...)