REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU MERCREDI 02 NOVEMBRE 2011

2 nov 2011

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU MERCREDI 02 NOVEMBRE 2011

RFI - Edition de 6 heures 30

█ La Côte d'Ivoire tout d'abord. C'était théoriquement lundi la date limite du dépôt des candidatures pour les législatives du 11 décembre. Le FPI, le parti de l'ancien président Laurent Gbagbo qui réclame entre autre une nouvelle commission électorale, n'a pas présenté de candidats. Mais il est désormais moins catégorique sur son éventuel boycott. Le parti de l'ancien président fait état d'avancées positives. Mais le temps de régler les questions litigieuses, il faudrait selon le FPI reporter le scrutin. Les explications à Abidjan de Stanislas Ndayishimiyé.

Stanislas Ndayishimiyé : L'ex-majorité présidentielle, emmenée par le FPI de Laurent Gbagbo, n'a pas déposé les dossiers de ses candidats à la députation avant l'expiration du délai. En fait, les préoccupations du FPI et de ses alliés au sein du Congrès national pour la résistance et la démocratie sont ailleurs. Ils n'ont pas encore pris officiellement la décision de leur participation ou non aux élections de décembre parce qu'ils continuent de discuter avec le pouvoir. A la sortie d'une réunion de la direction hier soir, le président par intérim du FPI, Sylvain Miaka Oureto a redit qu'ils sont disposés aux législatives mais pas à n'importe quelles conditions. Reconnaissant qu'il y a eu des avancées, notamment l'augmentation de leurs représentants au sein de la Commission électorale indépendante. Des responsables du FPI estiment qu'il reste de leur point de vue beaucoup de problèmes au niveau de la sécurité, de l'état de droit et de la réconciliation nationale. Et ils exigent la libération de Laurent Gbagbo et de leurs camarades détenus suite à la crise postélectorale. Un des responsables du FPI a précisé à RFI que ce n'est pas du chantage et que les membres du parti sont conscients que ce ne sera pas bon pour eux de boycotter les législatives. Par rapport à la date rapprochée de ces élections, le FPI n'exclu pas la possibilité d'un report si un consensus se dégage dans ces discussions avec le pouvoir. Stanislas Ndayishimiyé, Abidjan RFI.