REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 2 NOVEMBRE 2011

2 nov 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 2 NOVEMBRE 2011

Une semaine après son arrivée, Koenders visite Duékoué

Nord-Sud - Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Côte d'Ivoire, Bert Koenders, a effectué, lundi dernier, une visite de travail à Duékoué, localité située à 502 km d'Abidjan. Il a souhaité, en effet, avoir une appréciation de première main de la situation humanitaire et sécuritaire à Duékoué où il a rencontré les autorités administratives, politiques, traditionnelles, la Commission électorale indépendante départementale (Cei), les Personnes déplacées internes (Pdis), la police des Nations Unies et le 15ème bataillon marocain. «Votre région a connu beaucoup de violences et d'amertumes. Voilà pourquoi j'effectue ma première visite à l'intérieur du pays à Duékoué », a-t-il indiqué. Il a rappelé que le 11 décembre 2011, sont prévues les élections législatives au cours desquelles l'Onuci devrait appuyer la Cei, contribuer à protéger les Ivoiriens, faciliter le retour des Pdis, œuvrer au respect des droits de l'Homme et favoriser la cohésion sociale. Le préfet du département de Duékoué, Benjamin Efoly, a, pour sa part, fait un rappel historique de la situation, avant d'indiquer que Duékoué comprenait un fort taux d'allogènes et d'allochtones venus d'ailleurs, ce qui avait occasionné des crises au niveau de la gestion du foncier rural. Il a toutefois souligné que la situation des Pdis s'améliorait passant de 27 000 à la mi-mars 2011 à 2700 personnes actuellement, notamment à la mission catholique. M. Konders était accompagné d'une importante délégation composée notamment du commandant de la force onusienne, le général Gnakoudé Béréna.

Elections Législatives - L'Onuci appelle à une large participation

Le Nouveau Réveil - L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) multiplie les contacts avec les parties ivoiriennes pour faciliter la plus large participation possible aux élections législatives du 11 décembre 2011. Conformément à son mandat de promotion du dialogue, l'ONUCI poursuit ses efforts dans ce sens à quelques heures de la fin du délai pour le dépôt des candidatures. L'ONUCI encourage les parties à continuer les discussions dans un esprit donnant la priorité aux intérêts supérieurs du peuple ivoirien et reste disponible pour leur apporter l'appui nécessaire.

Législatives / Les animateurs de radios non commerciales ou encore de proximité étaient en formation le lundi 31 octobre. Les radios non commerciales doivent sensibiliser les électeurs.

Fraternité Matin - Amener les radios privées non commerciales à jouer un rôle positif pendant les élections législatives. Tel était l'objectif de la séance de formation des animateurs de ces structures. Selon le ministre de la Communication, Diakité Souléïmane Coty, ''bien encadrées, mieux outillées, elles peuvent être de formidables instruments d'information de proximité des citoyens, et de sensibilisation des électeurs. Elles constituent donc des relais locaux à encourager et soutenir''. Et d'ajouter : '' Aussi, la nouvelle orientation gouvernementale, en matière audiovisuelle, impose-t-elle donc à ces radios à production spécifique de prendre en compte l'intérêt local et de s'inscrire dans une logique de développement et d'insertion dans la communauté''. Avant lui, Ibrahim Sy Savané, président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca), coorganisateur avec l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) de cette formation, a indiqué : "Chacun de nous souhaite que les élections locales se déroulent dans une ambiance sereine. Qu'elles soient très disputées, c'est normal ; qu'elles soient quelque peu rudes, cela est tout aussi normal. D'ailleurs, il en est ainsi depuis les années 80 et les premières élections concurrentielles. Cependant, les radios locales ne doivent pas être des instruments de propagande. Elles n'ont, au terme de la loi, pas le droit de traiter les informations politiques. Encore moins de défendre des causes électorales partisanes. Elles doivent contribuer à l'apaisement, au retour d'une véritable paix civile dont tout dépend, à commencer par la relance économique que le pays prépare et va réussir avec l'aide de tous''. Le président de la Haca a demandé aux animateurs des radios de proximité, ''un devoir de vigilance et d'impartialité''. Pour sa part, l'Onuci a expliqué, par la voix de Bernadette Houndékandji, chef de la cellule certification des élections, l'importance des médias dans le processus de validation des résultats du scrutin. Ceux-ci sont inscrits sur la liste des critères de certification des élections. Après la série des allocutions, les animateurs des radios de proximité ont été entretenus sur les modalités s'appliquant aux radios privées non commerciales pour la couverture médiatique des élections législatives, l'importance de la mobilisation citoyenne pour des consultations réussies et apaisées, la promotion par les élus locaux du rôle citoyen des radios privées non commerciales avant, pendant et après le scrutin et leurs contributions à un environnement électoral apaisé.

Alassane Ouattara persiste et signe à propos des législatives: "C'est impératif qu'elles se tiennent le 11 décembre"

Nord-Sud - Lundi, le président de la République, Alassane Ouattara, est allé consulter son « aîné » houphouétiste, Henri Konan Bédié. Ils sont convenus outre le maintien des législatives à la date du 11 décembre, d'une forte participation à la députation de toutes les forces politiques. (...) Au terme d'un huis clos qui a duré près d'une heure et trente minutes, Alassane Ouattara a réaffirmé à la presse son espoir sur la tenue les législatives. «Ces élections, a-t-il déclaré, doivent se tenir le 11 décembre, c'est impératif pour l'avènement de la démocratie...». Henri Konan Bédié, auprès de qui il dit avoir pris des conseils, partage l'idée d'un vote inclusif. En témoigne le propos qui suit du chef de l'Etat : « nous sommes convenus qu'il serait bon que le Fpi (Front populaire ivoirien) participe à cette compétition, car c'est la démocratie et un parlement où les grands partis seraient représentés serait une bonne chose ». Alassane Ouattara s'est donc félicité du report du délai de dépôt des candidatures de 17h à minuit, le 31 octobre. L'effectivité des législatives devrait permettre, tel qu'il espère, de boucler la mise en place des institutions avant la fin de l'année. Le tête-à-tête a pu être l'occasion, annoncée par le Rhdp, de valider les listes des députés qu'aligne ledit groupement politique et la clé de répartition des postes par région. (...)

Législatives / Depuis lundi à minuit, la Commission centrale de la CEI a clos la liste des candidats au scrutin du 11 décembre prochain. Plus de 1000 dossiers déposés

Fraternité Matin - Ce sont plus de 1000 dossiers que la Commission électorale indépendante a enregistrés, le lundi 31 octobre à minuit, pour les élections législatives du 11 décembre. Les partis formant le Rhdp ont tous attendu les derniers instants pour déposer les candidatures par groupes. Ainsi, le Pdci est arrivé autour de 18h30 au siège de la Cei avec environ 15 personnes en passant de box en box pour faire le dépôt. C'est vers 22h30 que 19 militants du Rdr, avec des piles de dossiers en main, se sont présentés devant les 19 tables de réception représentant les différentes régions du pays. Le Rassemblement des républicains dit avoir présenté des candidats sur presque 90% du territoire national. Soit plus de 200 dossiers. Tous les ministres issus de ce parti seront sur la ligne de départ. La nouveauté, c'est que le Rdr a adoubé les candidatures des cadres issus des Forces nouvelles. Ainsi, le Premier ministre, Guillaume Soro Kigbafori, est candidat à Ferkessédougou, sa région natale. Le ministre Sidiki Konaté l'est à Man. Mme Fatoumata Diop se présente comme candidate indépendante à Bouaké. Le ministre Alain Michel Lobognon Agnima est aussi candidat indépendant à Fresco. L'Udpci est arrivée à la dernière minute. C'est-à-dire à minuit. Avec deux individus transportant 48 dossiers. Le parti de Mabri Toikeusse sera donc présent à Abidjan (Alépé), Moyen-Cavally, dans l'ouest montagneux, le Bafing et à Odienné. Le ministre d'Etat sera dans son fief à Zouan-Hounien. Pour le dernier jour, la Cei a reçu 593 dossiers. Véritable record ! Alors que jusqu'au dimanche 30 octobre, on notait seulement 331 candidatures déposées. Presque tout le monde, en particulier les grosses pointures de la politique ivoirienne, a attendu la dernière minute pour se faire enregistrer. Beaucoup de raisons pourraient expliquer ce retard. Le Rdr et le Pdci, notamment ont eu d'énormes peines à obtenir le consensus en leur sein. Les nombreuses concertations à l'intérieur des deux partis, ensuite élargies au niveau du Rhdp, ont retardé les choses. De nombreuses contradictions n'ont pu trouver solution.Dans certaines zones, l'entente a été de façade. Laquelle situation a contraint les agents de la Cei à traiter toute la nuit de lundi, les dossiers jusqu'au mardi 1er novembre. Certains candidats que nous avons aperçus hier, dans le périmètre du siège de la Cei, cherchaient même à compléter les leurs. Le Parti ivoirien des travailleurs, selon des informations, présenterait 34 candidatures. A Yopougon, par exemple, il ferait liste commune avec l'Udpci et le Mfa. Le parti de Mamadou Koulibaly (Lider) a lancé Dja N'Guessan et Kanaté Daouda dans la course. Le Mfa a une vingtaine de candidatures. Son président, Innocent Anaky Kobena, est luimême dans la course à Cocody sur la même liste que Touré Abdoulaye, un indépendant. Le président de l'Upci, Gnamien Konan, est candidat à Botro. Son parti présente 17 candidats au total. Par ailleurs, nous observons quelques surprises avec Zémogo Fofana, le transfuge de l'Anci, qui se présente en indépendant à Boundiali.

Participation ou pas aux législatives / Après deux heures de discussion avec Hamed Bakayoko- Le FPI-CNRD fait toujours planer le suspense et réclame le report de la date des législatives

L'intelligent d'Abidjan - Le Ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko a rencontré à son cabinet dans l'après-midi du lundi 31 octobre 2011, une délégation du FPI-CNRD conduite par le ministre Dano Djédjé. Les échanges, selon le porte-parole de l'opposition, ont porté sur la question de leur participation aux élections législatives prévues le 11 décembre 2011. Au terme de deux heures de discussion et ce malgré les assurances du Président de la République, Alassane Ouattara, le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, n'a pu obtenir lundi, l'accord de l'opposition FPI-CNRD quant à sa participation aux élections législatives du 11 décembre 2011. Dans le cadre du dialogue républicain, les deux parties se sont donc donnée un autre rendez-vous, le temps que le FPI-CNDR rende compte à la base, des acquis de la rencontre avec le ministre Hamed Bakayoko. (...) De sources bien informées, l'opposition au cours de cette rencontre n'a pas exigé la libération de Laurent Gbagbo comme condition de participation aux futures élections, mais elle a plutôt posé un certain nombre de préalables : «Un poste de Vice-présidence de la CEI, une sécurisation des législatives, des moyens pour bien mener la campagne». Le ministre de l'Intérieur qui a eu l'accord du chef de l'Etat, n'y voit aucun inconvénient et a rassuré ses hôtes sur toutes ces questions. En plus des moyens et le poste de vice-présidence de la CEI qu'ils demandent, Hamed Bakayoko a promis mettre à la disposition des opposants, un détachement des soldats de l'Onuci pour leur permettre de battre campagne en toute sérénité. La balle est donc dans le camp du FPI-CNRD qui fait toujours planer le suspense. (...)

Le Fpi, le grand absent

Fraternité Matin - Le Front populaire ivoirien a mis à exécution sa menace de boycotter les législatives de décembre. Même si des cadres de cette formation politique jouant leur carrière personnelle, se seraient portés candidats, officiellement, le Fpi sera absent de la prochaine Assemblée nationale. Nonobstant les appels du Chef de l'Etat, du patron de l'Onuci et de certaines représentations diplomatiques en poste à Abidjan. Dommage pour cette démocratie naissante qu'est celle de la Côte d'Ivoire. Mais, cette option de l'ancien parti au pouvoir ne saurait surprendre. Les conditions posées par Sylvain Miaka Ouretto et ses camarades paraissent irréalisables à présent. Le Fpi se trouve du coup dans la même logique que le Rdr en 2000, même si le contexte politique est totalement différent. Miaka Ouretto, au terme d'une réunion avec les membres du Cnrd tenue hier, a indiqué qu'il donnera la position finale de son parti en fin de semaine.

Le FPI réclame un report des législatives du 11 décembre

L'intelligent d'Abidjan - Le camp de l'ancien président Laurent Gbagbo a réclamé mardi un report des législatives prévues le 11 décembre, se redisant prêt à participer au scrutin si ses conditions, libération de ses détenus notamment, étaient satisfaites. "Aucun dossier de candidature" des partis pro-Gbagbo "n`a encore été déposé", a déclaré à l`AFP Sylvain Miaka Oureto, président par intérim du Front populaire ivoirien, au lendemain de la clôture de la période de dépôt des candidatures. "Le dialogue est ouvert et nous espérons que la discussion va se poursuivre" avec le gouvernement du président Alassane Ouattara, a-t-il indiqué. S`il s`est réjoui d`"avancées significatives", M. Oureto a cependant maintenu les exigences de son camp, en particulier la restauration de la sécurité et la libération ou le retour d`exil des anciens responsables du régime déchu, notamment M. Gbagbo, détenu depuis plus de six mois. "On ne peut pas apporter des solutions en deux, trois heures", "un petit décalage" du scrutin sera nécessaire, a-t-il affirmé, souhaitant que le gouvernement consente à "un report d`un ou deux mois". "Nous avons toujours été pour le principe d`aller aux élections", mais pas avec "des dés pipés", a-t-il insisté.

Législatives 2011 : Des cadres du FPI déposent leurs dossiers

L'Inter - Le Front populaire ivoirien (FPI) est en proie au phénomène des « judas ». Malgré le mot d'ordre de boycott des législatives lancé par le parti à la rose, de nombreux cadres, militants voire des élus du FPI ont déposé leurs dossiers de candidature à la Commission Électorale Indépendante (CEI). Informée de ces agissements avant la clôture définitive des candidatures à la CEI, le 31 octobre 2011, la direction du parti était même montée au créneau. Ainsi, le week-end dernier à Gouméré, localité située à 20 kilomètres de Bondoukou, lors des obsèques d'un militant connu sous l'appellation de « Adama Gbagbo », le secrétaire général par intérim du FPI a interpellé les « judas » de son parti. « Je demande à tous les élus, cadres, militants et sympathisants du Front populaire ivoirien qui ont déposé leurs dossiers de candidature à la Commission Électorale Indépendante en qualité de candidats indépendants d'aller les retirer immédiatement », a menacé Laurent Akoun selon des sources présentes. « J'entends des gens dire, comme je suis très populaire dans ma localité, je vais aller en indépendant aux élections législatives pour barrer la route au PDCI et au RDR. Il faut qu'on se parle franchement : entre nous, y a-t-il quelqu'un qui est plus populaire que moi, Akoun, à Alépé, où j'ai battu un ministre en fonction de Gbagbo lors des législatives de 2000 ? Mais je n'ai pas déposé mes dossiers à la CEI pour autant. Car il s'agit d'une question de principe, de discipline du parti et de défense d'une cause nationale », a argué le secrétaire général intérimaire du FPI. Selon les mauvaises langues, Laurent Akoun apostrophait ainsi Charles Kambiré, également présent à ces funérailles. Le maire FPI de Doropo, commune située à 77 km après Bouna, aurait déposé ses dossiers à la CEI dans la première période d'ouverture de réception des candidatures (du 17 au 26 octobre 2011). Dans la plupart des bastions du Front populaire ivoirien, notamment dans les régions où Laurent Gbagbo a remporté les élections présidentielles de 2010, il est fait état de candidatures indépendantes émanant du FPI, sans avancer de nom. Une source jointe hier à la CEI a confirmé cette tendance. (...)

Guerre ouverte contre les déplacés de guerre / L'attitude du régime Ouattara indigne les humanitaires / agences onusiennes et ONG réprouvent désormais publiquement le projet de fermer manu militari, et sans la moindre mesure d'accompagnement, les camps de réfugiés dans l'Ouest du pays.

Le Nouveau Courrier - Depuis de nombreuses éditions, Le Nouveau Courrier alerte l'opinion publique sur un projet scandaleux du régime Ouattara de fermer de manière autoritaire les camps de déplacés, notamment à Duékoué. [...] Désormais, les agences des Nations unies et les ONG prennent le relais. De manière diplomatique, elles manifestent leur désapprobation au régime Ouattara. «Les agences des Nations Unies et les organisations non gouvernementales (ONG) exhortent le gouvernement ivoirien à réexaminer la fermeture prévue des camps de déplacés à l'ouest du pays en vue de les forcer à rentrer chez eux», écrit ainsi l'agence Irin, proche des onusiens. Irin donne la parole à une des PDI (Personnes déplacées à l'intérieur de leur pays) concernées, Fabrice Bah, de Duékoué. «Des pressions commencent à s'exercer sur les personnes déplacées [pour qu'elles partent], ce qui, selon nous, est inacceptable (...) Ils nous avaient promis qu'ils reconstruiraient au moins les maisons détruites avant de nous forcer à partir», rappelle-t-il, ajoutant que si on les force, les déplacés partiront. Mais s'en iront au Liberia et non dans leurs villages. «La situation actuelle ne présage rien de bon pour pouvoir établir de bonnes relations avec les hommes armés», explique le déplacé. La communauté des humanitaires montre déjà les couleurs. Le gouvernement doit accélérer la reconstruction afin de faciliter les retours, a ainsi indiqué Bernadette Kouamé, responsable de la communication du HCR (Agence des Nations unies pour les déplacés). Il est nécessaire que le gouvernement reconnaisse la légitimité de ces peurs, a indiqué Gaëlle Bausson, porte-parole de l'ONG Oxfam. Les humanitaires sont formels. Au lieu de procéder de manière autoritaire, les autorités ivoiriennes doivent clarifier, selon OCHA, «les raisons pour lesquelles certaines personnes déplacées montrent tant de réticence à retourner chez elles». En effet, les déplacés expriment des craintes très claires : ils redoutent la rencontre avec ceux qui se sont accaparés leurs terres, craignent des tensions intercommunautaires, et ont peur de la violence orientée des FRCI. Ce à quoi le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, a répondu en disant, lors d'un séjour à Taï, que ceux qui n'aiment pas les FRCI doivent aller vivre dans un autre pays.

Cadres Lmp emprisonnés - Michel Gbagbo et des ministres libérés, cette semaine

Soir Info - Tous les anciens ministres de Laurent Gbagbo, assignés d'abord à résidence surveillée à l'hôtel « La nouvelle pergola », à la chute de Laurent Gbagbo, le 11 avril, avant d'être transférés le 9 juillet 2011 dans la prison civile de Boundiali, pourraient recouvrer, cette semaine, leur liberté de mouvement. Cette information que nous tenons d'un Ambassadeur occidental en fonction à Abidjan, a été confirmée par un haut magistrat proche du parquet d'Abidjan. « Tout est mis en œuvre pour leur mise en liberté provisoire dans le courant de cette semaine », nous a-t-on confié. Ce sont Gilbert-Marie Aké N'Gbo, ex-Premier ministre, Danielle Boni Claverie, ex-ministre de la Famille de la Femme et de l'Enfant, Christine Adjobi, ex-ministre de la Santé et de la Lutte contre le sida, MM. Ettien Amoakon, ex-ministre des Postes des Télécommunications et des Nouvelles technologies de l'information, Désiré Dallo, ex-ministre de l'Économie et des Finances, Alcide Djédjé, ex-ministre des Affaires étrangères, Raphael Dogbo, ex-secrétaire d'État des personnes handicapés, Joseph Kata Kété, député et ex-ministre de la Recherche scientifique, George Armand Ouégnin, ex-secrétaire d'État chargé de l'Assurance mutuelle universelle (AMU). Michel Gbagbo, fils de l'ex-chef de l'Etat, pourrait, lui aussi, bénéficier de cette liberté provisoire. « Ils seront tous transférés à Abidjan cette semaine avant d'être remis en liberté. Mais, il s'agit d'une liberté provisoire. Ils seront donc placés sous contrôle judiciaire», en attendant leur probable comparution devant le tribunal, a précisé notre source. (...)

Laurent Gbagbo s'est servi de 4500 mercenaires libériens

L'Intelligent d'Abidjan - Le Groupe de travail de l'ONU sur les mercenaires a remis hier un rapport à l'Assemblée générale. Le Groupe a nommément accusé l'ex-chef de l'Etat ivoirien d'avoir eu recours à des mercenaires libériens. « En Côte d'Ivoire, il y a des preuves considérables que le gouvernement de l'ancien Président Laurent Gbagbo s'est servi de quelques 4.500 mercenaires libériens pour éviter de respecter le résultat des élections démocratiques de la fin de 2010 », a noté dans le rapport, Faiza Patel, Président du Groupe de travail de l'ONU sur les mercenaires.

Tueries massives lors de la crise postélectorale- Victorine Wodié accable Yao N'dré, Blé Goudé et la RTI

Le Patriote - Quel a été l'état des droits de l'homme en Côte d'Ivoire durant l'année 2010? La Commission nationale des droits de l'homme de Côte d'Ivoire, dirigée par Victorine Wodié, a répondu lundi, à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères au Plateau, à cette préoccupation en publiant son rapport annuel. Largement consacré à la crise postélectorale qui a occasionné la mort de 3000 Ivoiriens, le document a passé au crible, le processus électoral avant de désigner les catalyseurs de la crise sur laquelle l'élection présidentielle a débouché. Il s'agit de l'ancien président du Conseil Constitutionnel, Paul Yao N'dré qui a violé les règles, selon le premier vice-président de la CNDHCI, Drissa Traoré (présentateur du rapport), de proclamation des résultats du scrutin présidentiel en désignant son ami, Laurent Gbagbo, vainqueur au détriment des résultats provisoires de la CEI donnant son rival, Alassane Ouattara gagnant. Ouvrant la voie à une crise sans précédent les atrocités selon le document, étaient devenues monnaie courante en Côte d'Ivoire. Le conflit a atteint son pic avec l'application du fameux article ''125'' qui consistait à acheter du pétrole et une boîte d'allumettes pour enflammer des personnes. Et cette horreur était la réponse à l'appel du parton de la sulfureuse galaxie patriotique, Charles Blé Goudé à ses troupes de surveiller leurs quartiers. Le troisième rapport de la Commission sur l'état des droits de l'homme a remarqué que les barrages érigés à cet effet étaient des lieux d'enfer où des personnes ont été brûlées vives. Surtout que la télévision nationale avait pris position pour le camp du candidat Laurent Gbagbo. La partialité dans le traitement de l'information a exacerbé les tensions et favorisé des violations graves des droits de l'homme. (...)