REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 19 JUIN 2013
Retour de la BAD : Le gouvernement tiendra ses engagements (Daniel Kablan
Duncan)
(Agence de Presse Africaine – 19 juin 2013) -
Le
Gouvernement ivoirien tiendra ses engagements en ce qui concerne les mesures à
mettre en œuvre dans le cadre de la feuille de route de retour de la Banque
Africaine de Développement (BAD) à son siège statutaire d'Abidjan, a rassuré
mardi le Premier Ministre Daniel Kablan Duncan à l'issue d'une visite de
plusieurs infrastructures en cours de réhabilitation pour accueillir le
personnel de la banque panafricaine.
La
visite du Premier ministre l`a conduit au lycée américain sis à la Riviéra, au
collège Jean Mermoz de Cocody puis au CCIA, au Plateau et enfin au siège en
réhabilitation de l`institution financière panafricaine. A la fin de son
périple, indique une note d`information de la Primature, le Chef du Gouvernement
s`est félicité de la '`cadence d`exécution des différents travaux en cours``.
Pour
lui, il appartient aux populations ivoiriennes de s`approprier ce retour en
s`apprêtant à accueillir à bras ouverts le personnel de la BAD. M. Duncan a
rassuré qu`au vu de l`état d`exécution des travaux, les délais seront tenus pour
respecter toutes les échéances.
Au
lycée américain, il a pu se rendre compte de l`avancée des travaux prévus pour
s`achever au plus tard à la fin du mois de juillet et a félicité l`Opération des
Nations Unies en Côte d`Ivoire (ONUCI) qui a délocalisé l`une de ses bases qui y
stationnait depuis plusieurs années.
Au
collège Jean Mermoz de Cocody, poursuit la note '` le Premier ministre a trouvé
un site totalement débarrassé des hautes herbes et de l`épaisse broussaille qui
y avaient élu domicile depuis que cette école avait fermé``. C`est en janvier
2014 que cet établissement sera remis aux autorités après des travaux d`un coût
de 6 milliards de FCFA. [...]
Côte d'Ivoire : Malgré la non libération de Gbagbo, Abidjan croit toujours au
dialogue avec le FPI
(Koaci.com – 19 juin 2013) -
Le
gouvernement ivoirien attend beaucoup de la prochaine reprise du dialogue avec
l'opposition le lundi 24 juin prochain. Son porte-parole, Bruno Koné l'a indiqué
ce mardi dans un entretien avec la presse. Pour Bruno Koné les attentes du
prochain conclave avec l'opposition seront larges, c'est en ce sens que le
gouvernement place cette rencontre sous le signe de l'optimisme et de
l'ouverture.
« Le
gouvernement demeure positif et optimiste. Nous avons la volonté de voir pays
réconcilié », a souligné le ministre, tout en ajoutant que « Le dialogue n'avait
pas été interrompu. Nous avons maintenu le contact avec les partis et mouvements
de l'opposition ».
Le
ministre des NTIC a indiqué que le gouvernement se trouve dans une posture de
coopération avec toutes les forces vives y compris l'opposition, pour une bonne
marche du pays. Notons qu'en marge de ce dialogue annoncé pour lundi prochain,
l'opposition ivoirienne a sollicité une audience avec le président de la
République Alassane Ouattara a révélé ce mardi Danielle Boni Claverie,
présidente de l'URD, qui compte sur une participation effective du Front
Populaire Ivoirien qu'elle considère comme leur pilier.
«
Nous avions demandé une audience au président de la République pour discuter de
tous les problèmes que connait le pays. Nous ne voulions pas aller à la
présidence avec un petit groupe au cas où elle nous est accordée. Mais tout
l'ensemble de l'opposition pour donner une arme à cette rencontre » a indiqué
l'ancienne ministre du dernier gouvernement de Gbagbo que l'on dit très
intéressée par l'argent et ouvertement ennemie jurée d'Alassane Ouattara de la
France et de la communauté internationale lors de la crise post-electorale..
Le
dialogue républicain débuté sous le défunt gouvernement dirigé par Ahoussou
Jeannot a repris du poil avec l'arrivée à la Primature de Daniel Kablan Duncan
avant d'être suspendu à cause des élections locales du 21 Avril dernier. [...]
Côte d`ivoire : des autorités du nord quittent la zone suite à des menaces
(Xinhua
– 19 juin 2013) -
Deux
autorités administratives du nord du pays ont trouvé refuge dans d`autres
circonscriptions suite aux violences et menaces enregistrées dans leurs zones
respectives, ont rapporté mardi des témoins à Xinhua. Le sous-préfet de
Tiéningboué a dû abandonner la localité après que son bureau et sa résidence
eurent été saccagés par des manifestants mécontents.
Ceux-ci soupçonnaient l`administrateur d`avoir un parti pris dans la gestion du
violent conflit qui a éclaté dans la localité entre agriculteurs et éleveurs, et
qui a fait plusieurs blessés et de nombreux dégâts matériels. Le deuxième
sous-préfet à être inquiété est celui de Sominassé (nord-est, département de
Nassian), Jonas Blai Kpan, victime de violences verbales.
M.
Kpan s`est vu contraint d`abandonner son poste en raison de menaces récurrentes
reçues des populations. "J`ai reçu un appel anonyme dans lequel mon
interlocuteur me disait qu`une descente musclée à mon domicile se préparait.
Ayant pris la menace au sérieux, j`ai aussitôt saisi le Préfet de Nassian", a
expliqué l`administrateur à un journaliste local.
A
l`en croire, certains villageois l`accusent d`être à la base du choix d`un
centre d`examen dans une autre localité pour les élèves de Sominassé. Le
sous-préfet de Sominassé a ainsi trouvé refuge à Nassian, tandis que son
collègue de Tiéningboué s`est retiré à Abidjan, en attendant un apaisement.
Guerre au Mali : Enfin, l'accord entre Bamako et rebelles touareg signé
(Koaci.com – 19 juin 2013) -
Après
une dizaine de jours de tractations, la délégation malienne et les représentants
des rebelles touareg occupant Kidal ont signé mardi à Ouagadougou un accord pour
la tenue de la présidentielle du 28 juillet prochain sur l'ensemble du
territoire malien.
Cet
accord, baptisé "Accord préliminaire à l'élection présidentielle et aux
pourparlers inclusifs de paix au Mali" et signé après moultes rebondissements,
marque finalement «la volonté des Parties maliennes de réunifier leur pays, de
rétablir et de maintenir la paix et la sécurité sur l'ensemble du territoire
national», a assuré la médiation burkinabè.
Selon
le médiateur de la CEDEAO, le président Blaise Compaoré, «cet accord dont nous
pouvons nous féliciter du caractère équilibré, réaliste et pragmatique crée les
conditions politiques sécuritaires essentielles pour la tenue de l'élection
présidentielle, point fort du processus de mise en place es institutions
légitimes, démocratiques et stables en république du Mali».
Le
document, paraphé par l'émissaire de Bamako, Tiébilé Dramé et les représentants
du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et du Haut conseil pour
l'unité de l'Azawad (HCUA), respectivement Bilal Ag Acherif et Algabass Ag
Intalla, comporte une vingtaine d'articles repartis en trois chapitres: D'abord
les dispositions générales puis la création des conditions favorables à la tenue
des élections présidentielles et enfin le processus post électoral.
Et
selon les termes de l'accord, les parties s'engagent à arrêter définitivement
toute forme d'hostilité et à observer un cessez le feu qui entre en vigueur à
compter de la date de signature.
En
application du cessez le feu et de toutes opérations militaires les mesures
suivantes seront également mise en œuvre, toujours selon l'accord: le
cantonnement des groupes armés sous la supervision et le contrôle de la
MISMA/MINUSMA, le déploiement, dès la signature de l'accord, des Forces de
défense et de sécurité maliennes, la facilitation par les deux parties du
déploiement de l'administration générale et des services sociaux de base au nord
Mali, dont Kidal. [...]