Les représentants d'une soixantaine d'associations estudiantines de l'Université Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan ont discuté de leur « engagement en faveur de la réconciliation et de la reconstruction » dans le cadre d'un atelier de sensibilisation initié par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), le 18 juin 2013.



En plus des étudiants, des membres du Comité de Direction ainsi que plusieurs Doyens ont contribué aux discussions dont l'objectif est de consolider la confiance en milieu estudiantin.



Ouvrant la série des allocutions, le Vice-président de l'Université, le Professeur Affian Kouadio a rappelé les actions initiées par les responsables de cette institution en vue d'améliorer les conditions de travail des étudiants telles que « la mise en place d'une cellule d'écoute, le renforcement de leurs capacités au leadership comme ce que fait l'ONUCI aujourd'hui ». Poursuivant son intervention, il a exhorté les participants à développer « le sentiment d'appartenance à la même institution », car cela les amènera à partager les mêmes valeurs.



La Cheffe du Bureau Régional d'Abidjan, Daniela Lupas, qui conduisait la délégation de l'ONUCI, est revenue sur les raisons qui ont motivé l'organisation de cette rencontre. « Il convient d'engager la jeunesse estudiantine dans une réflexion constructive en l'amenant à s'approprier les valeurs démocratiques fondées sur la paix, la tolérance et la cohésion sociale» a-t-elle souligné.



A l'occasion de cette rencontre, l'ONUCI a informé les responsables des associations estudiantines sur la Réforme du Secteur de la Sécurité (RSS), les méfaits de la rumeur et sa gestion, les valeurs de cohésion sociale et de la réconciliation. Le rôle et les responsabilités des leaders estudiantins face au défi de la promotion des droits de l'Homme dans le contexte de la réconciliation et de la reconstruction ont également été abordés.



Au cours des échanges, les étudiants ont identifié les domaines à soutenir pour une meilleure cohésion sociale en milieu estudiantin, notamment l'accroissement des formations sur la culture de la paix, la non violence et la gestion des rumeurs. Ils envisagent aussi de créer un support de communication interne et inclusif tel qu'un journal. Les étudiants ont également souhaité obtenir des infrastructures sportives et des équipements informatiques.