REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 19 DECEMBRE 2012

20 déc 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 19 DECEMBRE 2012







Nord
Mali/intervention militaire : le Président ivoirien veut une résolution de l`Onu
"cette semaine"




Xinhua net
19/12/2012

- Le président ivoirien Alassane Ouattara, par ailleurs président de la
Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), a souhaité
voir l'Onu adopté "vers la fin de cette semaine" une résolution pour une
intervention militaire ouest-africaine au Nord Mali, recevant mardi à Abidjan le
représentant du secrétaire général des Nations unies pour le Sahel, Romano
Prodi, ex-Premier ministre italien. "Nous souhaitons que grâce à son influence
et à son implication nous puissions obtenir la résolution des Nations unies vers
la fin de cette semaine", a déclaré Alassane Ouattara, à l'issue d'un entretien
de près d'une heure avec son hôte. "Les menaces sont grandes non seulement pour
le Nord Mali mais pour toute l'Afrique de l'Ouest", a ajouté M. Ouattara tout en
rappelant à M. Prodi que les habitants du Nord Mali font l'objet de "violations
très graves des droits de l'homme" dans une région qui "s'appauvrit de jour en
jour". Quant à l'ex-Premier ministre italien, il a souligné la nécessité de
"préparer l'action militaire de façon efficace" même s'il reconnait que le
problème du Mali est "grave et urgent". Il a indiqué qu'il y a "un accord
général et partagé" de toute la communauté internationale de protéger le Sahel
contre le terrorisme. La CEDEAO a mis en place une force militaire de plus de 3
000 hommes qui attend une résolution de l'Onu pour libérer le nord du Mali
occupé par des islamistes armés




 




Ouattara
souhaite une résolution de l`ONU cette semaine sur le Mali




AFP 18/12/2012

- Le chef de l`Etat ivoirien Alassane Ouattara a souhaité mardi que le Conseil
de sécurité de l`ONU adopte "dès la fin de cette semaine" une résolution
autorisant une intervention militaire au Mali, dont le Nord est aux mains de
groupes islamistes armés. "C`est urgent d`avoir une résolution du Conseil de
sécurité", a insisté M. Ouattara, président en exercice de la Communauté
économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao), après avoir reçu l`envoyé
spécial du secrétaire général de l`ONU pour le Sahel, Romano Prodi. "Nous
souhaitons que grâce à son influence et à son implication, nous puissions
obtenir la résolution des Nations unies dès la fin de cette semaine", a-t-il
poursuivi en référence à l`émissaire onusien. "Les menaces sont grandes non
seulement pour le Nord-Mali mais pour toute l`Afrique de l`Ouest", a averti le
président ivoirien. De son côté, M. Prodi a souligné à la fois la "nécessité de
préparer l`action militaire de façon efficace" et d`identifier "tous les moyens
pour chercher la paix avant de commencer l`action militaire". "Il y a un accord
général partagé par tous les membres du Conseil de sécurité (pour) protéger tout
le Sahel contre le terrorisme", a-t-il ajouté. En accueillant M. Prodi, M.
Ouattara avait d`emblée évoqué la "divergence" entre eux sur le Mali. La Cédéao,
comme l`Union africaine, plaide en effet pour le déploiement rapide d`une force
africaine de 3.300 hommes pour chasser les islamistes du nord du Mali. Mais M.
Prodi a déclaré mi-novembre que, selon les experts, une intervention dans la
zone ne serait possible qu`en septembre 2013. Les Etats-Unis, qui ont exprimé
des doutes sur la capacité des Africains à mener à bien cette opération, ont
indiqué lundi espérer trouver un accord cette semaine avec Paris à l`ONU sur une
résolution du Conseil de sécurité. M. Prodi a commencé lundi au Sénégal une
tournée dans la région et devait se rendre mercredi au Niger.




 




Youssouf
Bakayoko invite à des élections municipales et régionales '`apaisées`` en Côte
d`Ivoire




APA – 18/12/2012

- Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko
a invité mardi au cours d'une rencontre avec les représentant des partis
politiques ivoiriens, à des élections municipales et régionales ''apaisées'' en
Côte d'Ivoire. ''Il apparait comme évidente la nécessité d'organiser ces futures
élections locales dans un climat apaisé. Je suis sûr que nous avons tous
conscience que nous tenons en main beaucoup plus que notre propre sort et que
nous devons dans une volonté démocratique montrer le chemin de la paix'', a-t-il
expliqué. Vous mesurez l'importance des enjeux, a poursuivi M. Bakayoko ''je
n'ai donc pas besoin d'insister davantage car je sais que je m'adresse à une
assemblée qui dans son immense majorité est convaincue que là est le chemin, que
là est son devoir, c'est-à-dire organiser les élections démocratiques et dans un
climat apaisé''. Le président de la CEI a par ailleurs rassuré que son
institution n'est pas opposée à la possibilité pour un candidat de se présenter
partout où il pense pouvoir apporter sa ''contribution au développement de nos
cités ou de nos régions''. Au plan sécuritaire, des dispositions sont en train
d'être prises afin de permettre aux ivoiriens de choisir librement leurs élus.
Le corps électoral ivoirien est convoqué le 24 février prochain pour les
élections locales couplées (régionales et municipales) sur l'ensemble du
territoire national.




 




 




Côte d'Ivoire :
Caducité de la CEI, Yacouba Bamba met fin aux tergiversations des partis
d'opposition




Koaci.com
18/12/2012

- Le vice-président de la Commission électorale indépendante, Yacouba Bamba a
mis fin ce mardi, aux tergiversations des partis politiques d'opposition membres
du Cadre Permanent de Dialogue (CPD) à l'occasion d'une rencontre d'information.
Ce dernier a affirmé aux représentants desdits partis que la CEI continue son
travail d'organisation des élections.  « Jusqu'à preuve du contraire, la CEI n'a
pas été encore dessaisie pour l'organisation de ces élections. Nous continuons
notre travail, nous vous prions donc de nous laisser continuer. Il s'agit pour
nous de vous recevoir pour vous donner des informations sur l'organisation des
élections, » a déclaré le vice-président de la CEI en réponse à une
préoccupation d'un conseiller à la gestion des élections de LIDER. En effet, le
représentant de LIDER avait déploré le fait que la commission en charge des
élections étant caduque conformément à l'article 53 nouveau de la décision N°
2005/6 du président de la république parle toujours d'organisation d'élections.
« Vous avez des préoccupations qui sont certes légitimes, vous les poser dans un
cadre politique avec des responsables politiques qui vous reçoivent pour ce
genres de discutions. Vous venez nous faire un compte rendu politique auquel
nous n'avons pas participé. Nous au niveau de CEI nous travaillons dans le
domaine technique sur l'organisation des élections à venir, » a conclu Yacouba
Bamba, mettant ainsi fin aux tergiversations des partis membres du CPD qui
doutaient encore de la légitimité de la CEI. Bien avant lui, le président de
l'institution, Youssouf Bakayoko avait déclaré. «Je suis sûr que nous avons tous
conscience que nous tenons en main beaucoup plus que notre propre sort et que
nous devons dans une volonté démocratique montrer le chemin de la paix. » Tout
en rassurant les électeurs ivoiriens que les élections couplées à venir se
dérouleront dans un climat apaisé, Youssouf Bakayoko a invité les candidats des
législatives partielles à venir déposer leurs dossiers de candidature.




 




 




Côte d`Ivoire :
mesures sécuritaires "corsées" après les attaques d`inconnus armés




Xinhuanet
19/12/2012

- L'armée ivoirienne s'est engagée à appliquer des mesures sécuritaires
"corsées" après les attaques d'inconnus armés dont la plus récente a couté coûté
la vie à deux soldats dimanche à Agboville. Selon le constat de Xinhua, les
forces de sécurité ivoiriennes ont intensifié les patrouilles nocturnes, pour
prévenir de nouvelles attaques. La nuit tombée, tous les périmètres d'Abidjan,
la capitale économique ivoirienne sont bouclés par des détachements de
policiers, de gendarmes et de militaires. A l'intérieur de cargos ou de pick-up,
les agents de sécurité armés jusqu'aux dents font la ronde dans la ville. Aux
forces de sécurité nationales s'ajoutent les forces de l'Opération des
Nations-Unies en Côte d'Ivoire qui effectuent des patrouilles pour aider les
forces nationales à veiller à la sécurité des biens et des personnes. "Nous
sommes obligés d'être regardants sur certaines choses lors des contrôles, car
nous ne devons plus nous laisser surprendre par les attaques", a confié un
officier. Lors d'un entretien avec la presse, le porte-parole des Forces
républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) le colonel Cherif Moussa avait assuré que
toutes les dispositions avaient été prises pour parer à toute éventualité et
pour éviter que l'incident meurtrier d'Agboville se reproduise. Pour sa part, le
ministre de l'Intérieur Hamed Bakayoko a déclaré que les chefs des commandos qui
ont attaqué les bases des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) de cette
région ont été identifiés et plusieurs d'entre eux ont été arrêtés.  Une attaque
d'individus armés non identifiés avait fait deux morts dimanche à Agboville dans
les rangs des FRCI. Quelques semaines auparavant, des attaques similaires
perpétrées dans des sites militaires d'autres localités telles que Bonoua,
Grand- Bassam et Dabou et Abidjan avaient fait plusieurs parmi les soldats et
les assaillants




 




 




 




Côte d'Ivoire :
la sécurité se fait attendre




L'Observateur
Paalga 18/12/2012 -

Les éléments des
FRCI patrouillent dans les parages d'Agbobille . A quand la fin des
attaques à répétition des positions des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI)
? Question capitale après la dernière sortie d'hommes armés contre des
militaires ivoiriens à Agboville. Parvenu aux commandes de l'Etat, le président
Alassane Dramane Ouattara (ADO) a enregistré d'énormes victoires au plan
économique.  François Fillon, alors Premier ministre français, avait même
annoncé des aides pour la Côte d'Ivoire. La France, avait-il dit, lors de sa
tournée africaine, est prête à annuler un milliard d'euros de dette et à passer
des contrats de développement pour deux milliards d'euros. L'une de ces
promesses s'est d'ailleurs concrétisée au début de ce mois avec la signature
entre la France et la Côte d'Ivoire d'un contrat de désendettement-développement
qui doit apporter 630 millions d'euros en trois ans. Le Fonds monétaire
international (FMI), pour sa part a annoncé le vendredi 30 novembre 2012 le
déblocage d'une aide de 99,8 millions de dollars en faveur de la Côte d'Ivoire
dans le cadre du plan d'assistance financière, lequel se monte à près de 600
millions. Cet appui porte à 324,4 millions de dollars le montant total des
sommes portées à taux zéro par le FMI à la Côte d'Ivoire pour l'aider à
redresser son économie après des années de troubles politiques. Selon
l'institution internationale, les résultats économiques récents de la Côte
d'Ivoire sont positifs. Elle prévoit d'ailleurs une croissance de 8,5% cette
année, couplée à une inflation maîtrisée. En plus de cela, des prêts sous forme
d'appui budgétaire permettront à l'Etat de Côte d'Ivoire de poursuivre
l'apurement de ses arriérés intérieurs ; ce qui favorisera le retour de la
confiance chez les opérateurs économiques et la relance post crise de l'économie
ivoirienne. Récemment à Paris, lors de la rencontre du groupe consultatif
sur le financement du programme national de développement, ADO et son
gouvernement ont pu récolter 4 000 milliards de F CFA. Ouattara, en économiste
averti, avait alors affirmé avec conviction au cours de son entrevue avec les
ambassadeurs africains accrédités en France qu'«au classement des pays à fort
taux de croissance, la Côte d'Ivoire est dans le top 10». Ce tableau
reluisant de l'économie ivoirienne en plein essor, malheureusement, cache mal
les difficultés au plan sécuritaire que traverse ce pays, comme en
témoignent les dernières attaques à quelques encablures d'Agboville. En effet,
dans ce chef-lieu de la région Agnéby-Tiassa, des individus armés ont attaqué
par deux fois un point de contrôle des FRCI le week-end dernier. On note que la
première attaque a eu lieu autour de 5 heures du matin au poste avancé des FRCI,
à une dizaine de km du village de Kopa. On ne déplore heureusement pas de
victime. La deuxième attaque intervenue un jour après au corridor
d'Ery-Makouguié, à deux km au sud d'Agboville, a fait deux morts parmi les
éléments des FRCI et un blessé civil. Ces attaques ne sont pas les premières ;
on se rappelle qu'en août dernier, par exemple une agression similaire avait
fait un blessé, un élément des FRCI qui avait succombé à ses blessures quelques
jours plus tard. A Yopougon, Akouédo, Abengourou... des check-points et des
camps ont déjà connu des attaques ciblées qui ont fait des victimes. Face à la
recrudescence de la violence en Côte d'Ivoire, le gouvernement fait des efforts
pour ramener définitivement l'ordre sur toute l'étendue du territoire national.
Un Conseil national de la sécurité présidé par ADO lui-même a été mis en place à
cet effet. Malgré tout cela, des problèmes de sécurité demeurent. La crise
postélectorale a favorisé une circulation jusqu'aujourd'hui d'armes de tous
genres, détenues par des miliciens non convertis, des éléments des Forces de
défense et de sécurité (FDS), nostalgiques du passé et animés de mauvaises
intentions. Comme l'a souligné le ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko devant
la presse, «leur seul but est de déstabiliser la dynamique du président Ouattara,
d'arrêter la marche de la Côte d'Ivoire sereine pour donner l'image d'une Côte
d'Ivoire de chaos». En cherchant coûte que coûte à occuper une ville ou un camp,
les assaillants veulent pousser le chef de l'Etat à la négociation et ainsi lui
imposer leurs conditions, dont la libération de Laurent Gbagbo. En plus donc de
réussir à remettre son pays sur les rails, économiquement parlant, ADO devra
gagner la bataille contre ses compatriotes qui ne sont pas encore rentrés dans
les rangs. C'est là un grand défi qui devrait ouvrir la voie à une
réconciliation véritable en Eburnie.




 




Côte d`Ivoire :
un journal de l`opposition condamné à trois millions de francs CFA d`amende




Xinhua net 
19/12/2012

- Le quotidien d`informations générales, Le Temps, proche de l`ex président
Laurent Gbagbo, a été condamné par l`organe de régulation de la presse en Côte
d`Ivoire à verser une amende de trois millions de francs CFA (6 000 dollars)
pour des propos "irrévérencieux et discourtois" à l`encontre du président
ivoirien Alassane Ouattara.  "Le Conseil national de la presse (CNP) vient
d`infliger au groupe Cyclone, éditeur du titre Le Temps, une amende dont le
montant est fixé à la somme de trois millions de francs", a appris Xinhua mardi
auprès du journal.  Le groupe a été sanctionné pour un article paru à la Une du
quotidien Le Temps rapportant les propos du responsable de la jeunesse du Front
populaire ivoirien (FPI, de Laurent Gbagbo), Koua Justin. "Ouattara est une
faute dans l`histoire de la Côte d`Ivoire ; il faut corriger cela", a dit Koua
Justin à l`ambassadeur des USA, cité par le journal dans sa parution de lundi.
"En publiant les propos tenus par Koua Justin, le quotidien Le Temps a
délibérément violé les dispositions et la recommandation du code de la
déontologie", argumente le CNP. L`autorité de régulation de la presse estime que
la Une du journal tout comme l`article qui le développe contiennent des termes
"graves, irrévérencieux et discourtois à l`encontre du président de la
République". Le Temps dispose de 30 jours à compter de la date de la
notification de la décision pour saisir la juridiction administrative
compétente.  Le groupe Cyclone est éditeur des quotidiens Le Temps, LG Infos et
de l`hebdomadaire culturel Prestige Magazine. Son directeur, Ousmane Sy Savané,
a été arrêté par la Direction de la surveillance du territoire (DST) le 27 mars
et écroué quelques jours plus tard à la Maison d`arrêt et de correction
d`Abidjan (Maca) pour "atteinte à la sûreté de l`Etat".  Ousmane Sy Savané qui
attend d`être jugé était rentré en Côte d`Ivoire en janvier 2012, après quelques
mois d`exil à Paris au lendemain de la crise post-électorale.




 




Partenariat
économique : vers un forum économique Guinée-Côte d'Ivoire




Guinée News
19/12/2012 -

En prélude au prochain forum économique Guinée-Côte d'Ivoire
prévu en mars 2013, une mission de prospection composée d'hommes d'affaires
ivoiriens séjourne à Conakry, depuis lundi, a-t-on constaté sur place.
Cette délégation issue du Centre de Promotion des Investissements en Côte
d'Ivoire (CEPICI), a animé ce mardi 18 décembre, une conférence de presse à
l'ambassade de la Côte d'Ivoire en Guinée. L'objectif de cette mission
exploratoire est de prendre attache avec les interlocuteurs guinéens afin de
faire une évaluation exhaustive des besoins requis pour la réussite du forum
économique Guinée-Côte d'Ivoire prévu du 04 au 16 mars 2013. Dans son discours,
l'ambassadeur de la Côte d'Ivoire en Guinée, Youssouf Diarrassouba, a indiqué
que cette rencontre répond au souci de sensibiliser les autorités guinéennes, le
secteur privé, l'administration, bref, tout le peuple guinéen en vue de la
réussite de l'événement. Pour sa part, le directeur général du Centre de
Promotion des Investissements en Côte d'Ivoire (CEPICI) a annoncé que son Centre
et l'Agence de Promotion d'Investissement Privé en Guinée (APIP) ont convenu de
pouvoir établir un mémo qui va permettre de définir les actes de collaboration
mutuelle entre les deux agences, pour contribuer à faire d'une réalité les
différentes décisions prises lors de la deuxième session de la commission mixte
Guinée-Ivoire. Quant au directeur général de l'APIP, M. Nayo, il a d'abord
remercié le CEPECI d'avoir choisi la République de Guinée pour organiser un tel
évènement économique. Il a ensuite indiqué qu'il est devenu incontestable
aujourd'hui pour les bailleurs de fonds, les gouvernements, le secteur privé et
même les simples observateurs de s'en passer des agences de promotion
d'investissement. Selon lui, ces agences sont aujourd'hui la porte d'entrer des
investisseurs dans les différents pays.  A noter que c'est l'ambassadeur de la
Côte-d'Ivoire en Guinée qui a sollicité ce forum économique pour établir de
nouveaux partenariats entre hommes d'affaires ivoiriens et guinéens.




 




Crise malienne -
Djihadistes du Nord-Mali : Préparez-vous, Diango arrive !




L'Observateur Paalga in AfriScoop.com 18/12/2012

- Après quatre jours de consultations, le nouveau Premier ministre malien,
Diango Cissoko, a formé samedi un gouvernement d'union, qui fait également dans
la continuité tout en ménageant, par la force des choses, l'ex-junte du
capitaine Amadou Haya Sanogo, toujours influente au point d'avoir acculé Cheick
Modibo Diarra à la démission : ainsi, en plus de la Défense, les militaires
conservent les trois ministères qu'ils détenaient déjà, à savoir ceux de la
Sécurité intérieure ainsi que de la Justice, plus celui de l'Equipement et des
Transports, et Sanogo, intacte son influence pour ne pas dire sa capacité de
nuisance ; c'est dire que les chefs d'état-major de la CEDEAO, réunis le même
samedi à Abidjan, auront souhaité vainement "que l'armée ne se mêle pas du débat
politique afin que cela ne vienne pas constituer un autre souci à gérer alors
que nous attendons une résolution du Conseil de sécurité" par la voix de Paul
Koffi Koffi de Côte d'Ivoire. "L'objectif était de ne pas déstabiliser
l'architecture gouvernementale. La plupart des principaux ministères ne changent
pas de titulaires pour ne pas casser la dynamique de groupe qui commençait à
exister", a dit un proche du président par intérim, Dioncounda Traoré : sans
doute, cela explique le maintien de Tiènan Coulibaly à l'Economie, du colonel
Yamoussa Camara à la Défense et de Tiéman Coulibaly aux Affaires étrangères sans
oublier la représentation de tous les regroupements politiques. Ayant appelé,
dès sa nomination, tous ses compatriotes "à se rassembler", Diango Cissoko a
intégré davantage de représentants des communautés du Nord, soit désormais trois
ministres songhaï, arabe et tamachek ; ce en quoi les observateurs voient une
facilitation de la poursuite du dialogue entamé début décembre à Ouagadougou
avec le groupe islamiste armé Ansar Dine et la rébellion touareg du MNLA,
d'autant que le chef de la diplomatie, qui avait personnellement pris part à ces
premières discussions directes sous la médiation de la CEDEAO, a été reconduit.
"C'est une bonne équipe (...) composée d'hommes et de femmes de toutes les zones
géographiques du Mali, c'est important à souligner", a estimé dimanche un membre
de la société civile. De son côté, Bachir Diallo du Front uni pour la Défense de
la République (FDR), antiputsch, a déclaré : "Nous avons une équipe qui devrait
pouvoir remettre le pays sur les rails. Il y a de l'espoir, vraiment de
l'espoir". Selon Younouss Dicko de la COPAM, front proputsch : "Ce gouvernement
est constitué d'hommes compétents". Globalement donc, c'est un accueil favorable
qui est réservé au nouveau gouvernement malien ; un bémol cependant : alors que
le Premier ministre avait promis un exécutif "représentatif" de toute la
société, les femmes n'y sont plus que trois. La nouvelle équipe, qui était très
attendue au Mali même et à l'étranger, ressemblerait fortement à la précédente,
les proches du Premier ministre sorti en moins, et a pour mission de préparer la
future élection présidentielle et de trouver solution à la crise du Nord. Voilà
qui lui assure le soutien du FDR, pour qui l'essentiel, c'est que le pays sorte
de la transition, ce qui passerait par la libération du Nord et la tenue de la
présidentielle courant 2013. La nomination du nouveau gouvernement a eu lieu
alors qu'est attendu avant Noël le feu vert du Conseil de sécurité de l'ONU pour
le déploiement d'une force de 3300 hommes pour reconquérir le nord du pays ;
c'est justement pour l'obtention de ce feu vert que, samedi à Abidjan, les chefs
d'état-major de la CEDEAO ont encore affiné leur plan d'intervention, donc
djihadistes du Nord-Mali, préparez-vous, Diango arrive

!