REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 13 FEVRIER 2013

13 fév 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 13 FEVRIER 2013








Côte d'Ivoire : Le FPI prend position en faveur des grévistes




 





(Koaci.com – 12/02/2013) -

Le
Front populaire ivoirien « juge légal et légitime » la grève des travailleurs
dans les secteurs de l'Education/Formation, de la Santé, de la Fonction Publique
et de la Justice et invite le gouvernement à engager les discussions avec les
grévistes.




 




« La
grève est juste du fait que rien ne justifie qu'un régime, pour des
ressentiments à relents de revanche, refuse la simple application du principe de
la continuité de l'Etat. Ensuite, les travailleurs ne font que demander au
régime de respecter ses propres engagements. La grève est aussi légale parce
qu'elle a respecté les textes en vigueur en la matière. Enfin, elle est légitime
parce qu'elle a été approuvée et largement suivie par les travailleurs des
secteurs concernés, malgré les menaces et intimidations du régime, » explique Dr
Richard Kodjo dans une déclaration qui est parvenue à KOACI.COM.




Face à
la légalité et à la légitimité du mouvement, le parti de Laurent Gbagbo prend
également position. «Le Front Populaire Ivoirien exprime son total soutien aux
travailleurs en lutte pour l'amélioration de leurs conditions de vie et de
travail, » souligne le secrétaire général par intérim dans cette déclaration.




Tout
en condamnant l'usage de la « force brutale et l'instrumentalisation de la
justice par le régime Ouattara » là où il est simplement question de discuter et
de trouver des solutions consensuelles aux revendications des syndicats, le FPI
tient l'actuel régime pour responsable des décès constatés dans les hôpitaux
suite à cette grève.




La
situation de tension qui prévaut dans les secteurs de l'Education-Formation et
de la Santé résulte selon le FPI d'une part de la de la mauvaise foi et du
mépris du régime Ouattara vis-à-vis des travailleurs et d'autre part, de la
mauvaise gestion des problèmes des travailleurs.




Le
mouvement de grève ayant occasionné des morts d'homme dans le secteur de la
santé, le parti de Laurent Gbagbo exige du pouvoir Ouattara qu'il se conforme
strictement au principe sacro-saint de la continuité de l'Etat dans la conduite
des affaires publiques, l'invitant au passage à faire la politique avec la
raison.




 




 





Logoualé insécurité – Un commando attaque des villages et fait un mort




 





(Connectionivoirienne.net – 12/02/2013) -


L'insécurité est toujours présente dans l'ouest de la Côte d'Ivoire. Pour
preuves, ce n'est plus la grande sérénité dans les villages de la nouvelle
sous-préfecture de Bogouiné (S/Pcentrale de Logoualé), singulièrement dans le
canton Zolé où un commando armé de fusils de guerre a fait parler de lui, en
attaquant 2 localités voisines à savoir: Doyagouiné (plus connu sous le nom de
Kanlé) et Glolé. Cette attaque s'est produite dans la nuit du jeudi 7 au
vendredi 8 février 2013. Une opération particulierement violente qui s'est
soldée par un mort, en l'occurrence le nommé François Kaboré, froidement abattu,
sans compter que plusieurs cas de blessés ont été enregistrés dont au moins 2
jugés assez critiques.






 




Selon
nos sources, cette nuit-là, il est 2 h du matin lorsque les gangsters entrent
dans la bourgade par des coups de feu. Leur première victime sera un jeune homme
sorti pour aller aux toilettes. Le pauvre est copieusement bastonné et laissé
pour mort. Cela fait, cap est mis sur le domicile de Jean, un boutiquier vivant
avec sa femme Lydie. Leur porte sera fracassée par le gang constitué de 6
gaillards très excités et visiblement sous l'effet de la drogue. Ici, le
commando armé se montre plus violent. Jean et sa femme sont brutalisés et
dépouillés de la somme de 400.000 f Cfa. Le butin étant jugé insuffisant par ces
hommes armés flanqués de leur uniforme treillis et portant des cagoules, Lydie
qui sortait de maladie et dont le mari était maitrisé est sommée de les conduire
à leur boutique. Les caisses de la boutique vidées, le gang se rend chez un
autre villageois, afin de lui arracher sa moto. Après avoir rudoyé le
propriétaire de l'engin, les bandits à la recherche de carburant, prennent sa
femme en otage. Les voilà chez Kaboré dont la porte est aussitôt fracassée. Sous
prétexte que Kaboré refuse de les servir, les bandits l'abattent froidement de
plusieurs coups de feu, non sans faire usage de couteau tranchant pour mettre
fin à la vie du ressortissant Burkinabé. Dans la foulée, la dame faite otage est
grièvement blessée. Après ce meurtre, la gang quitte le lieu pour le village
voisin où il visite au moins deux habitations, avant de s'évanouir dans la
nature peu avant 5h du matin.




 






 




Des
casques bleus au Mali d'ici trois semaines




 




(Le
Monde.fr – 13/02/2013) -

Le
Conseil de sécurité des Nations unies devrait parvenir dans un délai de deux à
trois semaines à un accord sur le déploiement d'environ 6 000 casques bleus au
Mali, a déclaré, mardi, Hervé Ladsous, secrétaire général adjoint de l'ONU aux
opérations de maintien de la paix. Le déploiement de la force onusienne devrait
intervenir avant les élections prévues au plus tard le 31 juillet et censées
rétablir un pouvoir civil démocratiquement élu au Mali après le coup d'Etat
militaire de mars 2012, a-t-il précisé.




Les
casques bleus déployés au Mali pourraient être environ 6 000 mais leurs
effectifs dépendront de ceux de la Misma, censée compter 8 000 soldats à terme.
Le déploiement d'une force de maintien de la paix de l'ONU nécessite une
résolution du Conseil de sécurité mais aussi l'accord des autorités maliennes.
Ces dernières se sont montrées réticentes jusqu'à présent de crainte qu'un tel
déploiement n'entérine une partition de fait du Mali, à l'image du Soudan. Les
modalités de la collaboration entre cette force de l'ONU et la Misma, la force
africaine sous mandat onusien, restent à définir.




 




 





Guerre au Mali – le transport tactique d'Abidjan au cœur des opérations




 





(Connectionivoirienne.net – 13/02/2013) -

Le 25
janvier 2013, sur décision du CPCO (centre de planification et de conduite des
opérations), un groupement de transport opérationnel (GTO) s'est constitué dans
l'urgence. Décollant sur alerte de métropole, de La Réunion ou d'autres sites
comme N'Djaména ou Libreville, neuf C160 Transall et trois C130 Hercules
arrivèrent en quelques heures sur l'aéroport d'Abidjan dans la nuit du 25 au 26
janvier.




La
décision de constituer un GTO avait été précédée d'une phase de planification,
associant, entre autres, un noyau dur de navigants spécialistes des opérations
aériennes et aéroportées. La première mission ordonnée en appui de l'opération
Serval a quitté Abidjan le samedi 26 janvier, moins de quatre heures après
l'installation du GTO dans les locaux du PCIAT (poste de commandement
interarmées de théâtre) mis à disposition par la force Licorne.




Entre
le 26 et le 31 janvier, l'activité a été continue, de jour comme de nuit. Le
bilan des opérations menées au départ d'Abidjan: 280 heures de vols dont un
tiers de nuit, plus de 1000 passagers et près de 200 tonnes de fret transportés,
plus de 250 parachutistes et 80 tonnes de fret largués. Les avions de transport
tactiques restant à N'Djaména et Libreville ont également participé de manière
active à ces actions d'appui et de soutien à l'opération Serval.




Selon
les étapes, il était fréquent pour l'équipage de devoir décharger à la main les
tonnes de fret transporté. Le temps d'une escale nocturne au Mali et la soute
des C160 et C130 s'est parfois transformée en hôtel de fortune. Le C160 R86,
après cette mission, est parti d'Abidjan vers Orléans pour un ultime voyage,
avant d'entrer en chantier de retrait de service (RDS), mi février.
 Un beau
final pour sa carrière aéronautique que cet ultime mission où, en l'espace de
quelques jours, sa soute a résonné au chant des militaires africains de la MISMA
(mission internationale de soutien au Mali) et du bruit sourd des chaussures des
légionnaires.