REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 13 FEVRIER 2013

13 fév 2013

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 13 FEVRIER 2013








Maintien de la paix / Edmond Mulet :

"Il y a un gouvernement responsable à la tête de la
Côte d'Ivoire"




 





Fraternité Matin -

Le
Sous-secrétaire général de l'Onu aux opérations de maintien de la paix, Edmond
Mulet, qui est arrivé en Côte d'Ivoire, depuis samedi, a été reçu, hier, en
audience, par le Premier ministre, à la Primature. Le diplomate onusien a
indiqué à la presse, au terme de près d'une heure d'échanges avec Daniel Kablan
Duncan, qu'il a un mandat du Conseil de sécurité pour présenter un rapport
spécial sur la Côte d'Ivoire. En soulignant les fonctions et les responsabilités
de l'Onuci. Pour Edmond Mulet, « le Conseil de Sécurité, le département du
maintien de la paix sont très encouragés par tout ce qui se passe en Côte
d'Ivoire
.» Le Sous-secrétaire général de l'Onu fait allusion aux avancées
réalisées par le gouvernement au niveau diplomatique, politique et sécuritaire.
D'où le satisfecit qu'il a exprimé. « Nous voyons aussi qu'il y a un
gouvernement responsable à la tête de la Côte d'Ivoire. Cela est reconnu par
tout le monde
».





Toutefois, Edmond Mulet pense qu'il y a encore des défis à relever. « Il y a
encore des choses qu'on doit prévoir. Le mandat que nous avons reçu du Conseil
de sécurité est de voir de quelle façon nous pouvons identifier les priorités du
gouvernement ivoirien et ajuster les fonctions de la Mission et appuyer de la
meilleure façon les priorités du gouvernement
», poursuit-il. Ainsi, le
Sous-secrétaire général de l'Onu aux opérations de maintien de la paix nous
apprend qu'il va présenter un rapport au Conseil de sécurité, qui décidera de la
façon dont            il faut revoir la composante de la Mission : ajuster des
capacités plus spécifiques dans certains aspects. Pour terminer, l'hôte du
Premier ministre ivoirien a fait remarquer qu'il « est important de soutenir
le processus en cours en Côte d'Ivoire ».
[...]




 




 





Situation sociopolitique / Le sous-secrétaire général de l'Onu après des
échanges avec Daniel Kablan Duncan : ''Le Conseil de sécurité pourrait modifier
la composante de l'Onuci''




 





L'Intelligent d'Abidjan -

Le
sous-secrétaire général de l'Onu chargé des opérations de maintien de la paix,
Edmond Mulet, a échangé le lundi 11 février 2013, avec le Premier ministre,
Daniel Kablan Duncan.




Au
sortir de l'entretien avec le Chef du Gouvernement, Edmond Mulet a expliqué
qu'il a été mandaté par le Conseil de sécurité pour présenter un rapport spécial
sur la Côte d'Ivoire ainsi que sur les fonctions, les responsabilités et
missions de l'Onuci. Il a salué les efforts déployés par les autorités
ivoiriennes au niveau diplomatique, politique et sécuritaire. «Nous voyons aussi
qu'il y a un gouvernement extrêmement responsable à la tête de la Côte d'Ivoire.
Et cela est reconnu par tout le monde. Toute la communauté internationale est
d'accord sur cet aspect. Mais, il y a encore des défis à relever. Il y a des
problèmes, des affaires qu'on doit prévoir», a laissé entendre l'émissaire de
Ban Ki Moon. Tout en signalant avoir été également mandaté par le Conseil de
sécurité pour identifier les priorités du gouvernement et d'ajuster les
fonctions de l'Onuci. «Nous allons présenter un rapport au Conseil de sécurité
qui va déterminer et peut-être modifier la composante de la mission, ajuster et
préparer peut-être des capacités plus spécifiques et plus techniques dans
certains aspects. Mais l'important, c'est de soutenir et accompagner le
processus en Côte d'Ivoire», a-t-il souligné à l'issue de l'audience qui a vu la
présence du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, Charles Diby
Koffi et celui auprès du Président de la République chargé de la Défense, Paul
Koffi Koffi, ainsi que du représentant spécial du Secrétaire général des Nations
unies en Côte d'Ivoire, Bert Koenders. Auparavant, Edmond Mulet a échangé avec
le Chef d'état-major général des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci).
Le sous-secrétaire général de l'Onu chargé des opérations de maintien de la paix
a indiqué avoir identifié avec le Général de Corps d'armée Soumaïla Bakayoko,
les aspects sur lesquels l'Onuci et les Frci vont travailler.




 




 




Le
Rhdp et l'opposition chez Mulet




 





Nord-Sud -

Le sous-secrétaire général des Nations unies chargé des opérations de maintien
de la paix, Edmond Mulet a échangé hier à Sébroko avec les partis membres du
Cadre permanent de dialogue (Cpd) et le Rassemblement des houphouétistes pour la
démocratie et la paix (Rhdp). La loi d'amnistie proposée par le Front populaire
ivoirien (Fpi) et les partis de l'opposition au président de la République était
au menu des discussions entre les deux groupes politiques et Edmond Mulet. Les
partis du Cpd ont affirmé, après la rencontre, que le vote de cette loi pourrait
donner un coup d'accélérateur à la réconciliation.




 




 




M.
Mulet, voici les vraies  nouvelles du pays!




 





Notre Voie -

Le
Sous-secrétaire général de l'Onu chargé des opérations de maintien de la paix,
le Guatémaltèque Edmond Mulet, effectue, depuis le samedi 9 février dernier, une
visite de travail en Côte d'Ivoire. Selon le communiqué de presse de l'Onuci
rendu public, le 10 février, M. Mulet conduit une mission d'évaluation des
Nations Unies qui s'achèvera le vendredi 15 février. Le délai de cette mission
semble court, dira-t-on. Mais le communiqué de l'Onuci précise qu'«une équipe
avancée de la mission d'évaluation des Nations Unies est arrivée dans le pays,
le 2 février dernier»
. En d'autres termes, le travail avait démarré avant
même l'arrivée de l'adjoint de Ban KiMoon. Edmond Mulet est donc là pour donner
le sceau au boulot accompli par ses collaborateurs et rencontrer quelques
personnalités du pays.




C'est
d'ailleurs, ce qu'il a fait le lundi 11 février en rendant visite au Premier
ministre, Daniel Kablan Duncan. Mais fait curieux, avant même le terme de sa
mission d'évaluation sur la situation en Côte d'Ivoire, M. Mulet a déjà dressé
le portrait du rapport qu'il remettra à Ban Ki-Moon puis au Conseil de sécurité
de l'Onu. Pour lui, tout va bien en Côte d'Ivoire, le régime Ouattara est
compétent et démocratique, les Ivoiriens sont heureux et confiants en l'avenir.
Voici d'ailleurs sa déclaration à la presse au sortir de l'audience avec M.
Duncan. « (...) Comme vous le savez, nous avons un mandat du Conseil de
sécurité des Nations Unies pour présenter un rapport spécial sur la Côte
d'Ivoire, les fonctions, les responsabilités et missions de l'Onuci. Le Conseil
de sécurité, la communauté internationale, le département des opérations de
maintien de la paix sont vraiment très encouragés par tout ce qui se passe en
Côte d'Ivoire ; les avancées au niveau diplomatique, politique, de stabilité et
de sécurité. Nous voyons aussi qu'il y a un gouvernement extrêmement responsable
à la tête de la Côte d'Ivoire. Et cela est reconnu par tout le monde. Toute la
communauté internationale est d'accord sur cet aspect (...)»
.




Est-ce
de la Côte d'Ivoire actuelle que parle Edmond Mulet ou s'agit-il d'un autre pays
? Si c'est de la Côte d'Ivoire sous Alassane Ouattara dont il s'agit, l'image
qui sied à la décrire est la suivante : une cocotte-minute qui chauffe à
l'intérieur mais dont l'extérieur affiche un calme plat. Pourtant le couvercle
peut à tout moment sauter à cause de la forte pression à l'intérieur. (...).




Tous
les clignotants sont au rouge au plan sociopolitique et de la gouvernance. La
réconciliation nationale est au point mort. La fracture sociale est profonde
accentuée par la politique ségrégationniste de «rattrapage ethnique» instaurée
par Ouattara qui privilégie, dans tous les secteurs d'activités, les
ressortissants du Nord au détriment des autres Ivoiriens. L'appareil judiciaire
est inféodé au pouvoir et l'impunité est érigée en règle de fonctionnement.
Seuls les pro-Gbagbo sont poursuivis par la Justice. Les pro-Ouattara, quant à
eux, jouissent d'une totale impunité. (...) Le dialogue politique piétine. Les
opposants en exil sont traqués. Le chômage et la pauvreté sont sans limites. Les
prix flambent sur les marchés. La vie en Côte d'Ivoire est intenable et les
Ivoiriens ne croient plus en l'avenir.




En
réalité, la communauté internationale s'est lourdement trompée sur la Côte
d'Ivoire, comme elle s'est égarée en Libye. Le drame pour les populations
ivoiriennes, c'est que la communauté internationale n'est pas sur le point de
reconnaître son erreur. Elle continuera donc de tenir un discours en total
déphasage avec les réalités ivoiriennes jusqu'à ce que l'irréparable se
produise. Et alors, comme toujours, elle viendra jouer au médecin après la mort.




 




 





Reconstruction / Koenders invite les populations à une implication active




 





Fraternité Matin –

Le
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Côte d'Ivoire,
Bert Koenders, a réaffirmé, devant les populations et les autorités, sa
détermination à continuer à raffermir l'environnement de paix, de cohésion
sociale et qui sont en train de se bâtir en Côte d'Ivoire. C'était le 8 février
à l'occasion de l'inauguration officielle du bureau des Nations unies d'Aboisso.
Il a communié, avec ses hôtes, pour montrer, selon ses propos, que l'Opération
des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) est ouverte à tous sans distinction.
Pour lui, il faut dissiper les craintes à l'endroit de cette structure qui
célèbre au quotidien la solidarité et le partenariat avec la Côte d'Ivoire pour
une paix durable. Cela ne peut être une réalité vivante qu'avec l'adhésion de
tous vers un même idéal et but. C'est pourquoi, M. Bert Koenders a dit que
l'heure de la construction et de l'unité du pays par des actes concrets est
arrivée. Aussi a-t-il invité ceux qui sont encore sceptiques à rejoindre le
train de la construction et du développement en quittant, rapidement, celui de
la déstabilisation sans issue. Les autorités politiques, à travers leurs
porte-parole, c'est-à-dire le maire Kadja N'Zoré et le président du Conseil
général, Aka Aouélé, se sont réjouies de la présence de l'Onuci car elle
renforce la sécurité dans la région. Raison pour laquelle, ils se sont engagés à
collaborer entièrement avec elle.




Quant
au représentant du préfet de région, M. Touré Kanandienantiori Léon, préfet
d'Adiaké, il a exprimé sa gratitude à la mission onusienne pour tous les
sacrifices consentis pour la paix et le développement en Côte d'Ivoire et
surtout pour avoir évité le chaos à ce beau pays.




 




 





Régionales et municipales, amnistie, meeting de la Jfpi...: le Gouvernement décide
aujourd'hui




 




Le
Démocrate -

Le
chef de l'Etat ivoirien a exprimé lundi son "ardent" désir de "continuer et de
renforcer" le dialogue avec l'opposition pour un retour à la paix en Côte
d'Ivoire. "Il faut aller le plus loin possible, dans tout ce que nous faisons,
au niveau du dialogue avec l'opposition", a déclaré Alassane Ouattara, au terme
d'une rencontre avec le président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci),
Henri Konan Bédié. Le président de la République, se prononçant sur la question
d'amnistie demandée par le Front populaire ivoirien, a indiqué ne pas être
disposé à prendre de "mesure unilatérale". Le président de la République, a
souhaité la poursuite des actions judiciaires engagées contre tous les présumés
auteurs de crimes commis lors de la crise postélectorale de 2010, afin que le
pays sorte de "l'impunité", a-t-il ajouté. Il a appelé à l'union de tous pour
gérer le pays. "C'est tous ensemble que nous devons gérer l'avenir du pays. Nous
voulons sortir de la situation d'ambigüité et faire en sorte que la
reconstruction du pays qui a bien démarré puisse se renforcer et être
accélérée", a-t-il laissé entendre. (...)




La
rencontre entre les deux leaders du Rhdp s'est tenue deux jours avant le conseil
des ministres qui a lieu ce jour au palais présidentiel du Plateau. De sources
concordantes, tous les sujets à soumettre au gouvernement ce matin ont été
passés au peigne-fin par les deux hommes à la résidence du président Bédié à
Cocody les Ambassades le lundi dernier. Il s'agit entre autre, des résolutions
du dialogue républicain, des élections régionales, de la grève des
fonctionnaires, de l'amnistie et de la marche des jeunes du Fpi. Les décisions
prises par les deux hommes relatives à tous ces sujets seront entérinées au
cours du conseil des Ministres, aujourd'hui.




 




 





Amnistie-Justice / Après la sortie du Chef de l'Etat / Le Fpi s'en remet aux
«pourparlers»




 





Soir Info -

«Nous
sommes dans un processus de négociation. Nous nous en remettons aux pour-
parlers
», a indiqué, le mardi 12 février 2013, Bamba Franck Mamadou,
secrétaire national à la Communication du Front populaire ivoirien (Fpi). M.
Bamba était interrogé par Soir Info sur la dernière sortie du président de la
République, Alassane Ouattara, qui soutenait que les jugements en cours devaient
aller à leur terme. Ces jugements concernent les personnes inculpées pour des
faits en rapport avec la crise post-électorale. Le Fpi a souhaité, lors des
négociations avec le pouvoir, qu'une loi d'amnistie intervienne, en début de
processus, afin que « les cœurs et les esprits soient libérés de toute peur
». Le chef de l'Etat, au sortir d'un entretien, lundi avec le président du
Pdci-Rda, Henri Konan Bédié, a affirmé qu'un « Etat de droit veut dire que la
Justice doit se faire
». Ouattara a, toutefois, noté que « la volonté est
» de prendre des décisions pour avancer. M. Bamba a souligné que le Fpi
avait décidé de ne pas « s'étendre dans les médias » pour donner des
chances aux négociations avec le pouvoir.




 




 




Après
ses dernières déclarations : va-t-on arrêter Mamadou Koulibaly ?




 




Le
Démocrate -

On le
croyait désormais tendre, mesuré et souple dans ses propos. Tout simplement par
ce que devenu leader d'un parti politique il aspire au pouvoir exécutif au moyen
du suffrage universel direct. Mais comme on le dit, l'habitude est une seconde
nature. Le professeur Mamadou Koulibaly n'a pas changé d'un iota dans sa façon
de penser, d'agir, de réagir et de s'exprimer. Il vient de lancer encore un
missile. Très virulent, à l'endroit du régime en place. Cette fois dans sa
déclaration, il lance un appel à la population ivoirienne à une prise de
conscience et de responsabilité. Une demande qui s'apparente à un appel à la
désobéissance civile. Or si cette déclaration est perçue comme telle, nul doute
que l'ex-Président de l'Assemblée nationale ira répondre de ses actes devant les
tribunaux. A moins que ce soit l'objectif qu'il vise. Pour amplifier sa
notoriété. [...]




 




 





Constitution ivoirienne : Pourquoi une réforme s'impose




 





Nord-Sud -

Un
réajustement ou une modification en profondeur de la Constitution ivoirienne se
justifie, au regard des controverses et dommages provoqués par certains articles
de cette Loi taillés sur mesure.




La
Constitution est à nouveau au cœur de l'actualité nationale. Cette fois, ce ne
sont pas les politiques qui ont coutume de critiquer cette foi fondamentale qui
ont ouvert le débat. Un homme de droit et non des moindres, en la personne de
Tia Koné, ancien président de la Cour suprême, s'est fait le devoir -
diversement apprécié - d'attirer l'attention des Ivoiriens sur le caractère 
« inique » et « absurde » de certains articles contenus dans cette loi
fondamentale.




 




Un
texte confligène




La
réaction aux allures d'interpellation, « tardive » mais somme toute à propos de
Tia Koné, remet ainsi au goût du jour l'idée de la modification de la
Constitution. (...) L'idée de revisiter la Constitution remonte aussi à la
cérémonie de prestation de serment du président Alassane Ouattara le 6 mai 2011
à Abidjan, puis à l'investiture de celui-ci le 21 du même mois, à Yamoussoukro.
A ces occasions, le chef de l'exécutif prônait outre des institutions fortes et
indépendantes, une Constitution qui unit les Ivoiriens au lieu de les opposer.
Avant le chef de l'Etat, qui ne faisait qu'emboîter le pas à d'autres acteurs
politiques, la société civile avait tiré la sonnette d'alarme. « La Constitution
ivoirienne, trop confligène devra être révisée », déclarait Nathalie
Koné-Traoré, présidente du Centre féminin pour la démocratie et les droits
humains en Côte d'Ivoire, le 13 mars dernier. (...) Les rappels qui précèdent
témoignent clairement que des voix s'élèvent de plus en plus pour suggérer avec
force une réforme de la loi fondamentale. Sans compter que des faits, le
transfèrement à La Haye de Laurent Gbagbo, par exemple, ont commandé à
l'exécutif d'actualiser un certain nombre d'articles constitutionnels par
rapport aux textes fondateurs de la Cour pénale internationale.




 




La
nationalité, le casus belli




La
question de la nationalité demeure un bon prétexte pour revoir la Constitution
tant elle a opposé pendant longtemps les Ivoiriens. Pour évacuer la grosse
polémique et l'«injustice» qu'avait suscitées cette controverse, l'ancien
président de la République, sous la refondation, avait dû user des « pouvoirs
exceptionnels » que lui conférait l'article 48. Mais la normalité qui sous-tend
le projet d'édification d'une « Côte d'Ivoire émergente à l'horizon 2020 »
impose que l'on fasse table rase des considérations qui ont été à l'origine des
crises qu'a connues le pays. La révision est d'autant plus nécessaire que la
paix se construit autour d'un consensus. Et ce consensus (nouveau) après la
guerre ne peut que porter sur la reformulation, la clarification, l'énonciation
d'articles concertés. Si l'exercice du renouvellement, plus ou moins partiel de
la Constitution, vise à garantir la non-répétition des drames et des
frustrations, il permettra aux Ivoiriens de prendre un nouveau départ sur de
nouvelles bases consensuelles. [...].




 




 





Meeting de la Jfpi : Koua Justin dévoile sa stratégie de provocation




 





Nord-Sud, Soir Info, L'Expression, L'Intelligent d'Abidjan -

Malgré
les interpellations, Koua Justin ne veut pas abandonner son meeting. Avant cette
rencontre, il a annoncé son intention de tenir tête aux Frci. Le président de la
Jeunesse du Fpi, Koua Justin, a dévoilé son intention malveillante, samedi, au
baron de Yopougon. Celle d'engager un bras de fer avec les Forces républicaines
de Côte d'Ivoire (Frci) et les chasseurs traditionnels reconnus sous
l'appellation Dozo. Depuis quelques semaines, l'intérimaire de Konaté Navigué
n'a cessé de répéter la tenue d'un meeting à la place Cp1 de Yopougon avec son
commando bleu. Koua Justin entend à travers cette rencontre, exiger du pouvoir
la libération de son mentor, Laurent Gbagbo détenu à la Haye. Mais, au-delà de
ce prétexte, il nourrit d'autres idées sombres qui n'ont rien à envier à une
provocation.




Au
cours de sa conférence de presse dont le but était d'évaluer sa capacité de
mobilisation pour ce meeting, il a ouvertement indiqué que ce mouvement de
protestation, sera l'occasion de régler ses comptes avec les Forces
républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) et les Dozo en les défiant. «La peur pour
nous, n'existe plus. Le 16 février 2013 à la place Cp1, nous allons retourner
cette peur aux Frci et aux Dozo. Nous allons défier leur arrogance. Aussi
difficile que sera le chemin, nous devons avancer pour atteindre le lieu du
meeting. Je vous demande ce jour-là de franchir sans peur les barrages des Dozo
et des Frci qui se dresseront devant vous », a-t-il asséné. A y voir de près,
l'attitude du leader de la jeunesse du Fpi a non seulement l'air d'une
provocation mais elle se présente aussi comme une défiance vis-à-vis des
autorités ivoiriennes. [...].




 




 




La
JFPI veut pousser l'Etat à la faute




 




Le
Jour plus -

La jeunesse du Front Populaire Ivoirien (FPI), appuyée par les agoras et
parlements projettent un giga meeting, selon leurs propres termes, ce 16 février
à l'espace cp1




de
Yopougon. Ce, pour dit-on, exiger de la Cour Pénale Internationale (CPI), la
libération de leur mentor Laurent Gbagbo qui y est poursuivi pour crimes de
guerre et de sang. Plusieurs fois annoncé, ce meeting a été autant de fois
annulé par les autorités ivoiriennes pour des raisons de sécurité. Le ministère
de l'Intérieur avait évoqué en son temps, le fait que sortant d'une guerre,
l'armée nationale était en construction. Par conséquent, elle ne disposait
d'effectifs suffisants pour encadrer une manifestation d'une telle envergure.
Voilà qu'alors que les raisons évoquées plus haut restent encore valables, Koua
Justin et ses amis projettent un meeting géant ce 16 février avec des menaces
comme « rien, n'y personne ne pourra nous arrêter cette fois-ci ». Pour ces
mêmes raisons, les autorités compétentes n'ont pas donné une suite favorable à
la demande d'organisation de ce meeting de la JFPI. Alors, que va-t-il se
va-t-il se passer ce jour du 16 février ? L'Etat va-t-il regarder un meeting non
autorisé se tenir sous ses yeux ? Ou alors, va-t-il mettre Koua Justin et ses
amis devant leurs responsabilités en les laissant tenir leur meeting avec des
garanties d'ordre et de discipline ? Dans tous les cas, en défiant les autorités
étatiques sur le maintien du meeting en dépit des différentes interpellations de
l'Etat, la JFPI est assurée d'une chose, c'est que leur meeting sera empêché par
tous les moyens en vue de faire respecter et appliquer les décisions de la
République. (...) De leur côté, Koua Justin et ses compagnons s'apprêtent
certainement à comptabiliser les arrestations dans leurs rangs afin de faire
entrer la politique dans la fronde sociale animée par le personnel de la santé
et les enseignants. C'est donc un gros piège qui est ainsi tendu à l'Etat de
Côte d'Ivoire. La JFPI veut pousser les autorités à la faute afin d'en faire un
argument pour installer encore la chienlit dans ce pays. Dans tous les cas,
organiser un meeting annoncé pacifique n'est pas une mauvaise chose dans un pays
démocratique comme le nôtre, mais le parti cher à Miaka Ouréto et ses
thuriféraires excellent tellement dans l'art de la roublardise qu'aucune
initiative émanant de cette formation politique n'inspire vraiment confiance.
Peut-être que ce sera une occasion pour la JFPI de confondre ses détracteurs en
donnant les preuves de sa crédibilité par un meeting pacifique et bien
discipliné. Attendons donc de voir.




 




 





Meeting du 16 février / La jeunesse du FPI reçoit du renfort




 





L'Inter -

La
Jeunesse du Front populaire ivoirien (JFPI) vient de recevoir un soutien de
taille dans le cadre de l'organisation du meeting qu'il prévoit le samedi 16
février 2013 à la place CP1 à Yopougon-Sicogi. Hier mardi 12 février 2013, soit
à quelques jours de cette manifestation, le bureau exécutif national de la JFPI
a reçu une délégation de l'Union de la jeunesse du Congrès panafricain pour la
justice et l'égalité des peuples (UJCOJEP), à son siège provisoire sis à la
Riviera-Attoban. Après une séance de travail, le président de l'UJCO- JEP,
Gnamaka Dogbo Eric, a situé le cadre de cette rencontre à la presse. «La
seule actualité en Côte d'Ivoire aujourd'hui, c'est le meeting de la JFPI le
samedi 16 février 2013, pour demander la libération du président Laurent Gbagbo.
Le COJEP ne peut pas rester en marge des actions en faveur de cette libération
et de ce meeting. Nous sommes venus saluer le bureau national de la JFPI et lui
dire que le COJEP et le FPI sont des alliés naturels. Donc en tant qu'Union de
la jeunesse du COJEP, nous ne pouvons pas rester en marge de cet événement
»,
a déclaré Gnamaka Dogbo Eric, qui conduisait une importante délégation. Il a
appelé tous les militants et sympathisants du mouvement politique créé par
Charles Blé Goudé à prendre part à cette manifestation, qui constitue, à
l'entendre, une démonstration de force. [...]




 




 





Atteinte à la sûreté de l'Etat : Une attaque déjouée hier à la Maca




 





Nord-Sud -


L'atmosphère était tendue hier à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan
(Maca). Des militaires lourdement armés y étaient positionnés pour parer à une
éventuelle attaque. Dispositif de guerre ce mardi soir à la Maison d'arrêt et de
correction d'Abidjan (Maca). 19 heures, des véhicules 4X4 équipés de
mitrailleurs 12/7 sont planqués autour de la prison (...) Leurs consignes sont
fermes. Toute personne suspecte doit être interpellée. Un détachement de
l'escadron de gendarmerie d'Abobo est aussi sur les lieux. Selon les
informations recueillies sur place, depuis 9 heures du matin, une alerte
d'attaque a été donnée. Les renseignements ont été reçus par les ministères de
l'Intérieur et de la Défense. Ils annoncent l'arrivée d'assaillants à bord de
deux véhicules de type 4X4 et de couleur treillis. Leurs occupants sont en
communication avec des détenus pro-Gbagbo, précisément les commandants Kipré
Yagba, ex-directeur de cabinet du général Bruno Dogbo Ble,ancien patron de la
Garde républicaine, Judicaël Atoh, anciennement en poste au premier Bataillon d'
infanterie d'Akouedo, Alphonse Douaty, Laurent Akoun, Ehivet Simon Pierre (frère
cadet de Simone Gbagbo), et certains officiers subalternes et sous-officiers
arrêtés dans les attaques d'Azito, d'Agban et d'Agboville. Dès l'arrivée des
véhicules, des militaires et mercenaires détenus devaient donner l'assaut en
lançant des grenades offensives qu'ils cachent dans leurs cellules avec la
complicité de certains gardes pénitentiaires. Ensuite, les arrivants lourdement
armés devaient faire sauter le portail principal de la Maca, extraire les
prisonniers politiques pour les mettre à l'abri. Objectif final: libérer tous
les détenus des bâtiments, distribuer des armes et attaquer les zones sensibles
d'Abidjan.




 




C est
au cours d'une réunion tenue samedi à l'intérieur de la prison que ce projet
d'attaque a été finalisé. Y ont pris part des personnes extérieures ayant
profité des visites autorisées de ce jour. Mais, une fuite est vite partie du
conclave et l'information a été remontée jusqu'aux plus hautes autorités. Le
coup a été confirmé par l'attitude de certains détenus qui, hier matin, avaient
déjà fait leurs bagages et même ont annoncé la ''bonne nouvelle'' à quelques
co-détenus. Ce mercredi à 3 heures du matin, une fouille générale était prévue
dans les cellules pour retrouver les grenades et les armes dissimulées dans la
prison.




 




 




Un
commando attaque 2 villages à l'ouest




 





L'Inter, Le Mandat, L'Expression -

Un commando constitué de six (6) hommes, encagoulés et armés de fusils d'assaut,
a fait irruption, dans la nuit du jeudi 7 au vendre- di 8 février 2013, dans les
villages de Doyagouiné et de Glolé, dans la nouvelle sous-préfecture de
Bogouiné. Selon connectionivoirienne.net, ces hommes non identifiés, arrivés à 2
heures du matin dans le premier village cité, feront un mort et emporteront la
somme de 400.000 francs CFA et une moto. Avant de mettre le cap sur le village
Glolé. Informé, la gendarmerie nationale a ouvert une enquête en vue de faire la
lumière sur cette affaire et arrêter ces malfrats. Plusieurs blessés ont été
enregistrés et conduits à l'hôpital.




 




 





Crise post-électorale 5 pro-Gbagbo et Simon Koudou, frère cadet de Gbagbo,
blanchis




 





Soir Info, L'Expression -

Non
lieu. C'est à cette conclusion qu'est par- venue, hier, mardi 12 février 2013,
la justice ivoirienne, dans les poursuites engagées, notamment, contre Simon
Koudou, frère cadet de l'ancien chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, ainsi que contre
quatre autres personnes, dont la directrice du quotidien « Notre Voie », Mme
Simone Hué Lou. L'engrenage judiciaire dans lequel ils avaient été pris, s'est
donc arrêté. La justice ivoirienne renonce à les poursuivre, dans le cadre des
événements postélectoraux. En liberté provisoire, ils ont bénéficié d'une
ordonnance "aux fins de non lieu" à eux notifiée par le juge d'instruction du
10ème Cabinet du Tribunal d'Abidjan-Plateau, Koné Mamadou, au terme d'une
procédure entamée le 17 janvier 2013. Ce sont, notamment, le syndicaliste Basile
Mahan Gahé, le médecin particulier et le frère cadet de Laurent Gbagbo à savoir
Christophe Blé et Simon Koudou. Ces mises en liberté définitives interviennent
au moment où le chef de l'Etat, Alassane Ouattara a exprimé son "ardent" désir
de "continuer et de renforcer" le dialogue avec l'opposition pour un retour à la
paix en Côte d'Ivoire. "Il faut aller le plus loin possible, dans tout ce que
nous faisons, au niveau du dialogue avec l'opposition", avait déclaré le
président de la République, au terme d'une rencontre avec le président du Parti
démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié. Néanmoins, se
prononçant sur la question d'amnistie réclamée par le Front populaire ivoirien
(Fpi), il a indiqué ne pas être disposé à prendre de "mesure unilatérale". Il a
donc souhaité la poursuite des actions judiciaires engagées contre tous les
présumés auteurs de crimes commis lors de la crise postélectorale de 2010, afin
que le pays sorte de "l'impunité", avait-t-il ajouté, quitte, à la justice,
d'envoyer, autant que possible, des signaux, comme ces dernières mises en
liberté.




 




 




Akoun
et Katinan devant les juges ce matin




 





L'Expression, Soir Info, Le Jour plus, L'Intelligent d'Abidjan, Le Patriote -

Après plusieurs comparutions, Laurent Akoun et Justin Koné
Katinan, barons de l'ancien régime, seront devant les juges ce matin. Le premier
comparaîtra au tribunal du Plateau. Koné Katinan, ancien porte-parole de Laurent
Gbagbo, sera quant à lui, devant les juridictions ghanéennes pour une énième
fois sur son extradition.




 




 





Audience de confirmation des charges contre Gbagbo : Pourquoi Maître Altit
demande encore un report




 




Le
Nouveau Courrier, LG Infos, Le Quotidien d'Abidjan, Le Temps, Notre Voie -

Pourquoi Altit monte-t-il au créneau une énième fois pour solliciter un report,
dans une requête présentée à la Chambre préliminaire I et datée du 7 février
dernier ? Pour des raisons assez simples, selon son texte, que Le Nouveau
Courrier a pu consulter. Alors qu'il était entendu que le bureau du procureur
devait transmettre à la Défense ses éléments de preuve «aussi vite que possible
et sur une base régulière», l'Accusation a choisi de procéder autrement. Elle a
attendu le 17 janvier 2013, c'est-à-dire le dernier jour fixé par la Chambre
préliminaire, pour transmettre, en une seule «fournée», 893 pièces et documents,
qui s'ajoutaient aux plus de 2 500 pièces versées au dossier durant toute la
procédure. Comment examiner, en un mois, près de 900 nouvelles pièces ? Cette
technique de rétention des «preuves» jusqu'à la date ultime, la plus rapprochée
possible de l'audience de confirmation des charges, obéit à une stratégie de
l'inondation, qui vise manifestement à rendre le travail de la Défense difficile
voire impossible dans le temps imparti.





L'Accusation n'a pas hésité à aller plus loin. Le 22 janvier 2013, elle
déposait, hors délai, vingt-et-une pièces, dont des notes d'entretien avec des
témoins potentiels. Le 6 février, le procureur divulguait six pièces et
documents – toujours hors délai. D'où la protestation de Maître Altit : «Pour
lire et analyser ces documents à raison d'une vingtaine par jour, la Défense
aurait besoin d'une cinquantaine de jours. Il convient de rappeler ici que les
moyens de l'équipe de défense sont limités à une enveloppe de trois personnes en
sus du case manager et que ces mêmes trois personnes partent en mission,
interrogent des témoins potentiels, font des recherches documentaires, rédigent
des requêtes ou répondent à des requêtes (...) Certains documents transmis sont
volumineux et/ou demandent une analyse particulièrement poussée. Par ailleurs,
il ne s'agit pas seulement de les analyser mais aussi d'en examiner le contenu
et, pour ce faire, de procéder à des vérifications ou mener des enquêtes.»
Maître Altit ajoute que l'équipe de défense était en mission en Côte d'Ivoire du
22 janvier au 4 février, pour préparer l'audience de confirmation des charges.
(...) C'est pour toutes ces raisons qu'Altit demande à la Chambre préliminaire I
de «constater que si l'audience de confirmation des charges se tenait le 19
février 2013, tel qu'initialement prévu, le Président Gbagbo serait victime
d'une violation de son droit à un procès équitable», mais aussi de fixer une
nouvelle date «qui ne soit pas antérieure au 25 mars 2013». Quelle sera la
réaction de la juge Silvia Fernandez de Gurmendi, qui a déjà manifesté lors
d'une audience publique son irritation de voir la procédure piétiner depuis plus
d'un an aujourd'hui ? On le saura bien vite.




 




 





Grève dans les CHU et Hôpitaux publics : Duncan demande une trêve de 15 jours
aux agents de santé




 





L'Inter, Soir Info, Fraternité Matin, Le Nouveau Courrier -

Le
Premier ministre Kablan Duncan a demandé aux agents de santé de lui accorder 15
jours, c'est-à-dire jusqu'au 28 février, date à laquelle il se propose de les
rencontrer à 18h, à nouveau, à la Primature pour répondre concrètement à leurs
revendications. Dr Atté Boka, porte-parole du directoire de la coordination des
14 syndicats de santé, a donné cette information à la sortie de la rencontre
qu'ils ont eue avec le chef du gouvernement, hier mardi 12 février à son
cabinet. Dr Ernest Atté Boka, et ses camardes avaient observé une grève de 5
jours, il y a quelques jours. Le Premier ministre a demandé à les rencontrer
pour échanger sur leurs revendications. Le directoire de la coordination a
rapporté qu'un accord a été trouvé avec le chef du gouvernement ivoirien sur les
points d'indices qu'ils réclament. « Il a promis qu'au cours de la rencontre
du 18 février, il sera décidé de la prise en compte des revendications
indiciaires de 400 et 150 points»,
a révélé Dr Atté Boka




 




 





Grèves des fonctionnaires, agents de santé... Le FPI prend position : "Que
Ouattara respecte le principe de la continuité de l'Etat"




 





L'Inter, Nord-Sud, Le Nouveau Courrier, LG Infos, Le Temps, Notre Voie -


Le Front populaire ivoirien (FPI) a pris position en faveur des
grévistes des secteurs Education-Formation, de la santé, de la justice..., hier
mardi 12 février 2013, dans une déclaration signée de son secrétaire général par
intérim et porte-parole, Dr Richard Kodjo. Pour le parti de Laurent Gbagbo,
cette tension résulte «de la mauvaise foi et du mépris du régime Ouattara
vis-à-vis des travailleurs et de la mauvaise gestion des problèmes des
travailleurs
». Dr Kodjo a rappelé que sous l'ancien président, les
revendications des travailleurs avaient été satisfaites à 50 %. Les négociations
avec les grévistes devraient aboutir à la satisfaction totale des
revendications, a-t-il relevé, au mois de juin 2011, comme l'avait promis
l'Etat. Cependant, à en croire Dr Richard Kodjo, le pouvoir actuel refuse
d'appliquer le principe de la continuité de l'Etat, obligeant ainsi les
travailleurs à faire la grève. «Le FPI trouve juste, légale et légitime la
grève des travailleurs dans les secteurs de l'Education/Formation, de la Santé,
de la Fonction Publique et de la Justice. En effet, la grève est juste du fait
que rien ne justifie qu'un régime, pour des ressentiments à relents de revanche,
refuse la simple application du principe de la continuité de l'Etat. Ensuite,
les travailleurs ne font que demander au régime de respecter ses propres
engagements. La grève est aussi légale parce qu'elle a respecté les textes en
vigueur en la matière. Enfin, elle est légitime parce qu'elle a été approuvée et
largement suivie par les travailleurs des secteurs concernés, malgré les menaces
et intimidations du régime
», a écrit le secrétaire général du principal
parti de l'opposition, exprimant son soutien aux grévistes. [...]




 




 





Média / Radio de proximité Une mission de réconciliation




 





L'Expression, AIP -

Les
radios de proximité à l'épreuve des élections municipales et régionales. En
marge de son Assemblée générale ordinaire, ouverte hier à l'hôtel du District au
Plateau, l'Union des radios de proximité de Côte d'Ivoire (Urpci) s'est penchée
sur la participation de ses membres aux élections locales. Ahmed Touré,
Directeur de communication de la Cdvr, représentant Charles Konan Banny, les a
invitées à participer de manière active et positive au processus de
réconciliation. «Les radios privées non commerciales ont une mission essentielle
pour le dialogue, la vérité et la réconciliation. Si ces radios font
correctement leur travail, nous irons à la paix », a-t-il affirmé. Pour Karamoko
Bamba, président de l'Urpci, cette assemblée est capitale pour la bonne marche
de leurs activités. «L'Urpci a une mission d'encadrement. Nous expliquons
régulièrement à nos membres leurs devoirs, car nos radios ont un cahier de
charges. C'est pourquoi pour cette assemblée, nous avons invité la Haca afin
d'expliquer aux radios de proximité ce qu'elles doivent faire pendant ces
élections. Nous devons travailler à faire en sorte que les radios communautaires
soient meilleures. Et qu'elles profitent davantage aux populations », a-t-il
indiqué avant de remercier l'Onuci, l'Unicef, l'ambassade des Etats Unis, les
organisations professionnelles des médias et la Commission dialogue, vérité et
réconciliation (Cdvr), partenaires traditionnels de l'union. [...]




 




 





Guerre au Mali / Une branche d'Al-Qaïda appelle au jihad




 





Nord-Sud -

La
branche yéménite du mouvement d'Oussama Ben Laden vole au secours de ses alliés
en déroute au Nord-Mali. Dans un communiqué publié hier par le Centre américain
de surveillance des sites islamistes, la branche d'Al-Qaïda dans la péninsule
arabique (Aqpa) appelle au jihad (guerre sainte) contre l'intervention française
au Mali. « Soutenir les musulmans au Mali est un devoir pour tout musulman
capable de le faire », écrit Aqpa dans son communiqué. Qualifiant même de «
croisade contre l'islam » la guerre menée par la France au Mali. Mieux, cette
fusion des branches saoudienne et yéménite du réseau terroriste juge
l'intervention militaire française au Mali comme « une déclaration de guerre
contre l'islam et les musulmans ». Position totalement rejetée par les deux
figures de proue de l'islam au Mali, Ousmane Madani Haïdara, l'imam et le
prédicateur le plus célèbre du pays, le vice-président du Haut conseil islamique
(Hci) et Mahmoud Dicko, l'influent président du Hci. Selon le premier cité qui
est également fondateur d'une association baptisée Ansar Dine (souvent confondue
avec l'organisation d'Iyad Ag Ghali), ce jihad n'est pas le bienvenu au Mali. «
Leur prétendu islam non plus. Je suis très content de l'intervention de la
France », a-t-il mis au point sur Rfi. Le deuxième, Mahmoud Dicko, l'influent
président du Hci, originaire de Tombouctou ne comprend pas ces coreligionnaires
qui jugent l'intervention française au Mali comme une guerre contre l'islam. [...]