REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 08 MAI 2013

8 mai 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 08 MAI 2013









Côte d'Ivoire présidentielle 2015 – L'inévitable candidature de Charles Konan
Banny





 






Connectionivoirienne.net

(08/05/2013) – «... Ayant suffisamment blanchi sous le harnais pour pouvoir tirer
les leçons de l'histoire ivoirienne en toute conscience et convaincu que demain
appartient à Dieu, M. Charles Konan BANNY souhaite être seul responsable au
moins, de son avenir politique », dixit Sran Kouassi, porte-parole du Président
de la CDVR. A l'analyse, la riposte du président de la Cdrv aux questions
relatives à ses plausibles candidatures aux élections présidentielles de 2015 et
à la présidence du PDCI, une chose ressort. L'ex-gouverneur de la Bceao et l'un
des Premiers Ministres sous l'ère Gbagbo n'a pas rejeté la possibilité de ses
candidatures. Cependant, il semble n'avoir pas préparé la contre-attaque de ses
détracteurs qui usent des cartes de l'improvisation en coupant l'herbe sous ses
pieds. Banny, désormais dos au mur n'est pas encore sorti de l'ornière. En tout
cas, pas en se fiant à la conférence de son porte parole qui n'a fait que
demander dans un sens, un peu de patience aux ivoiriens pour l'annonce des
vraies ambitions politiques de l'actuel commis à la réconciliation nationale.
Qu'à cela ne tienne ! Celui-ci sera bel et bien candidat aux élections
présidentielles de 2015. Mais il reste conscient qu'une telle aventure sous
l'étiquette d'indépendant le conduirait dans les entrailles de l'abime et la
répression des miliciens RDR. Par contre, le manteau PDCI multiplierait ses
chances de débarrasser la Cote-d'Ivoire d'Alassane Ouattara. Henri Konan Bédié,
l'actuel leader du vieux parti, vieillissant même s'il dit se porter comme « un
charme », Banny voit là l'occasion de succéder à l'héritage de Félix Houphouët
Boigny. Une ambition politique qui fait aussi peur au camp Ouattara. Mais les
conseillers d'Alassane Ouattara ont trouvé la stratégie de faire passer le futur
candidat aux élections présidentielles de 2015 comme l'un des pions du N°1
ivoirien. Banny est donc pris au piège du jeu politique ivoirien. Un piège
duquel certains observateurs pensent qu'il ne s'en sortirait pas si facilement.
Pour eux, Banny devrait annoncer sa candidature dès à présent. Mais celui-ci a
été clair et sans équivoque. « Il souhaite être seul responsable au moins, de
son avenir politique ...il y a un temps pour toute chose...», a indiqué son porte
parole.





 





 





856 ex-combattants réinsérés dans le transport et l'agropastorale





 






Connectionivoirienne.net

(08/05/2013) – Huit cent cinquante six ex-combattants démobilisés ont été
réinsérés dans les secteurs du transport et de l'agropastorale, à l'occasion
d'une cérémonie de lancement des opérations de réinsertion organisée à Bouaké,





Ces ex-combattants ont reçu leurs lettres de confirmation de l'assistance
technique et financière des mains du directeur général de l'Autorité de
désarmement démobilisation et réintégration (ADDR), Fidèle Sarassoro, mardi au
foyer jeune Viateur en présence des autorités administratives et coutumières
locales. Les démobilisés de l'agropastorale formés à l'Institut national de
technique agricole (INTA) d'Azaguié ont reçu également des carnets de compte de
800.000 F comme fonds de roulement pour la production de riz, de maïs ou
l'élevage de volailles ou de petits ruminants. Les bénéficiaires du secteur
transport ont reçu pour leur part des bons de formation à l'obtention du permis
de conduire. Ils recevront chacun un moto-tricycle pour le transport des
produits agricoles et l'approvisionnement des marchés. « Ce n'est pas la
dernière opération, on a une succession d'activités », a rassuré le directeur
général de l'ADDR qui promet réinsérer, pour cette année, 30.000 ex combattants
et 35.000 l'année prochaine, pour atteindre les 65.000 démobilisés recensés en
Côte d'Ivoire. Le premier responsable de l'ADDR dit avoir obtenir 6.500 postes
dans l'administration publique et 1,6 milliard de FCFA du Fonds international du
développement agricole (FIDA) pour continuer l'opération de réinsertion. « Le
coût de la réinsertion est de 90 milliards de FCFA, une partie viendra de l'Etat
de Côte d'Ivoire et une autre partie des partenaires », a fait savoir Fidèle
Sarassoro qui a demandé aux ex-combattants d'éviter les mouvements d'humeur qui
retardent le processus et rendent difficile la mobilisation des ressources. «
Evitez les manifestations, donnez nous un espace de sérénité, afin de permettre
à la structure de travailler à votre réinsertion rapide », a plaidé Fdèle
Sarassoro. Créée le 08 août 2012, l'ADDR est sous l'autorité du président de la
République et travaille à lutter contre l'insécurité et à créer les conditions
d'une paix durable en Côte d'Ivoire.





 





 






Côte d'Ivoire : Ouattara invité au TICAD au Japon, la mine d'or d'Agbaou en
production en 2014





 






Koaci.com

(07/05/2013) – Le président ivoirien, Alassane Ouattara a reçu successivement en
audience ce mardi au palais présidentiel les ambassadeurs du Japon et de la
Grande Bretagne ainsi que le patron d'une société minière installée à Divo. Le
premier diplomate, Inoue Susumu était porteur selon lui d'une lettre du premier
ministre japonais invitant Ouattara à participer du 1er au 3 juin prochain à la
5 ème édition de la TICAD qui se tiendra cette année à Tokyo avec pour thème «
main dans la main pour une Afrique dynamique. «Le président a accepté de
participer à cette conférence sur le développement de l'Afrique. Nous sommes
très reconnaissant de sa participation, » a déclaré l'ambassadeur, précisant au
passage que trois sous thèmes seront abordés au cours de cette rencontre. Il
s'agit selon le diplomate des thèmes « une économie robuste et durable », « une
société impulsive et solide » et enfin « la paix et la stabilité.» Le second
diplomate, Simon Tonge était venu informer Ouattara de la tenue du sommet du G8
qui aura lieu à Londres. Accompagné de la directrice de la Société financière
internationale, il a souhaité une participation des autorités ivoiriennes à
cette rencontre dont l'institution prépare un évènement pour attirer les
investissements. La dernière personnalité a être reçu ce jour par le président
ivoirien est le patron de la société minière Endeavour mining installée à Agbaou
(Divo). Neil Woodyer a affirmé qu'il était heureux d'investir en Côte d'Ivoire.
Il a rappelé que l'investissement total de sa société s'élève à 160 millions de
dollars. « La compagnie a investi à ce jour 120 millions de dollars et espère
que la mine entrera en production dans le premier trimestre de 2014,» a-t-il
conclu.





 





 






Côte d'Ivoire : APE, L'UE presse le pays à ratifier rapidement l'accord





 






Koaci.com

(07/05/2013) – Le premier conseiller politique de la délégation de l'Union
Européenne en Côte d'Ivoire, Bruno Pozzi a exhorté ce mardi 07 Mai, la Côte
d'Ivoire à faire un choix « clair » et en toute « souveraineté », quant à la
ratification ou non des Accords de Partenariat Economique (APE), qu'elle a
librement signée avec l'UE en 2007. M. Bruno Pozzi a fait l'historique de la
signature de cette ratification qui a vu le jour à cause du non aboutissement à
un accord cadre légal avec les pays Afrique-Caraïbes-Pacifique (ACP), l'UE a
pris le 20 décembre 2007 un règlement d'accès au marché qui a permis de
continuer avec ces pays le système d'avantage commercial, et c'est ce qui a
permis à la Côte d'Ivoire de négocier un APE intérimaire direct avec l'UE,
paraphé en 2008 et qui permet à l'Union d'avoir une relation avantageuse, même
si les règles d'accès au marché venaient à disparaître, comme prévu, le 1er
octobre 2014, l'a signifié le conseiller politique au cours d'un déjeuner de
presse à Abidjan. Tout en espérant que les APE vont aboutir après une quinzaine
d'années pour régir le système commercial et économique UE-ACP, Bruno Pozzi a
souhaité que pour maintenir ou renforcer les relations privilégiées avec
l'Afrique, la mise en place des APE se fasse « rapidement ». Accompagné par la
même occasion de M. Juan Otamendi Garcia Jalon, attaché commercial, Section
économie, gouvernance et secteurs sociaux au sein de la délégation de l'UE en
Côte d'Ivoire, qui lui a tenu à préciser que si au-delà de la date susmentionnée
l'accord n'est pas ratifié par l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, le pays
va passer sous le régime du Système de préférence généralisé (SPG), comme l'a
décidé le Nigeria, en toute souveraineté. L'économiste a noté que l'avantage est
plus grand pour le pays de ratifier cet accord car l'UE représente le premier
partenaire économique et commercial de la Côte d'Ivoire avec 35% des
exportations, contre environ 0,2% dans le sens contraire (CI-UE). Juan a donc
réitéré l'invitation au pays de faire « un choix : signer ou pas signer, mais ne
pas rester dans cette +indéfinition+ », ajoutant qu'un calendrier de
libéralisation de certains produits, exonérés de taxes sur le marché européen,
court jusqu'en 2022. Pour Le chef des opérations de coopération, Geza Strammer,
aussi présent à cette rencontre, a ajouté qu'en fin de compte, il pense que la
Côte d'Ivoire va ratifier l'APE parce qu'elle ne voudra pas « souffrir »
d'attendre de le faire dans le cadre d'un accord régional (CEDEAO) et ne peut
pas se permettre non plus d'attendre indéfiniment. Les APE découlent de l'Accord
de Cotonou signé en juin 2000, dans la capitale béninoise. Ils induisent un
accord non réciproque UE-ACP et surtout un régime préférentiel commercial pour
les pays moins avancés (PMA). La Côte d'Ivoire et le Ghana qui ne sont pas des
PMA ont donc plus d'intérêt à signer cet accord pour ne pas se retrouver dans
une « situation plus difficile dans la sous-région », a prévenu M. Pozzi, qui
séance tenante a annoncé à la presse ivoirienne de la célébration mercredi 08
Mai à Abidjan de la « journée de l'Europe », en présence des autorités
nationales et de la communauté diplomatique en Côte d'Ivoire.