REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 06 JUIN 2012

6 juin 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 06 JUIN 2012







REVUE DE PRESSE
INTERNATIONALE DU MERCREDI 06 JUIN 2012




 




Govt, Ivory
Coast Conclude Security Meeting




 




Source: All
Africa Global Media Date: June 05, 2012




 




Grand Gedeh, Jun
05, 2012 (The New Dawn/All Africa Global Media via COMTEX) -- Two Mano River
Union member countries Liberia and Ivory Coast have ended a border security
meeting in Toe Town, Grand Gedeh County inside Liberia. The meeting, which
brought together officials of the two post-war states, was intended to
strengthen security between both countries and peoples.




Details were not
disclosed to the public, but sources hinted this paper that during the meeting,
concerns were raised about the increasing security threats within Ivorian border
towns with Liberia. The meeting was attended by delegations from Ivory Coast
headed by the UN mission in that country and representatives of the Liberia
government and UNMIL.




It may be
recalled that some local dailies in Monrovia has repeatedly reported alleged
rebel training in the forest of Grand Gedeh County. The reports, which could not
be verified, have raised apprehension among ordinary Liberians.




However, both
countries have promised to work together to safe guard their porous borders
against any subversive activity. It was also discussed at the joint meeting that
illicit mining activities along the Liberian side of the border be suspended
until proper demarcation is concluded.




Early this year,
Ivorian soldiers raided an illicit mining camp on the Liberian side of the
border and took away cash and materials valued over LD50, 000.




 




 




A Abidjan, la pluie
disperse une manifestation de policiers en colère




 




Koaci.com -
2012-06-06




 




Malgré un fort
dispositif de sécurité, composé de la GSPR et de l'Onuci, c'est la pluie qui
aura dispersé en milieu d'après midi de ce mardi une manifestation d'une
centaine de policiers en colère qui avaient bloqué une partie du plateau. A
l'appel d'un collectif d'agents des forces de l'ordre un sit-in devant la
Direction Générale de la Police Abidjan-Plateau était organisé à 14h perturbant
fortement la circulation du centre de la capitale économique aux abords de la
zone du palais présidentiel. Avant de finir au plateau, le mouvement avait
débuté par une "marche de protestation" sur le boulevard Valery Giscard
D'Estaing (VGE). Motif du mécontentement, l'amélioration de leurs conditions de
vie, de travail et une forte suspicion d'un détournement de fond d'une opération
immobilière sous forme de "projet d'habitats" spécialement destinés aux
policiers. Les manifestants revendiquaient récupérer l'argent collecté depuis
2006 sur le salaire de 4111 agents de Police à hauteur de 16200 F CFA par mois à
cet effet sous forme de prélèvement alimentant le "fond de prévoyance de police
militaire". Les policiers étaient venus dans le but d'adresser leur message au
Directeur Général de la police Nationale Bredou M`Bia dont les bureaux se
trouvent dans les locaux la Direction Générale de la Police Abidjan-Plateau. «
Les promoteurs immobiliers avaient promis de nous livrer nos maisons au bout de
cinq ans de cotisation. Ce délai est passé depuis septembre 2011.On ne fait plus
confiance aux autorités gestionnaires. On veut qu'ils soient mis en prison et
récupérer notre agent qu'on nous a prélevé et ça tarde on ne comprend pas, peut
être que l'argent a disparu" nous livre un policier questionné aux abord d'un
kiosque qui jouxte le bâtiment de la sureté. Un de ses collègues ajoutera : "on
préfère être libre d'aller vers l'opérateur immobilier que l'on désir pour notre
maison, ils n'ont qu'à vite nous rendre notre argent". Le sit in n'aura duré
qu'une heure, la pluie qui s'est abattue sur le plateau à 15h aura eu raison de
la motivation des manifestants qui nous ont assuré par la voix de leur leader le
sergent-chef Arnaud Koffi, que d'autres manifestations de ce genre seront
organisées d"ici peu et ce tant que leur argent ne leur sera pas rendu et que la
lumière ne sera pas faite sur ce dossier. Notons que dans cette affaire le
promoteur dénommé Hamed Boua avait été emprisonné puis libéré et que de fort
soupçons pèsent désormais sur Mamadou Kourouma le DG du Fond de prévoyance, sur
Djedje Louis Durand, le directeur d'azuréenne de promotion et sur le DG de la
Banque pour le Financement de l'Agriculture (BFA), Yebouet Barnabé. Ces deux
derniers avait été placés depuis vendredi sur ordre de Bredou M`Bia en détention
dans ce dossier. Le directeur de la BFA a été libéré depuis. En 2006 une
convention avait été signée entre le Fonds de prévoyance de la police nationale,
la société immobilière Sophia et son partenaire Azuréenne de promotion pour
l'octroi aux policiers souscripteurs d'îlots allant de 300 à 900 mètres carrés
en fonction du montant de contribution mensuelle. Notons que les contributions
mensuelles des souscripteurs prélevés par le Trésor public sont directement
versés dans un compte séquestre à la BFA.  «A la date du 6 février 2012 dernier,
ce compte était créditeur de 4,556 milliards de FCFA», avait indiqué ce lundi à
la presse le Général Brindou Mbia excédé de cette situation et sous pression du
mécontentement des agents. Le Trésor ivoirien avait confirme cette information
et avait indiqué ce lundi qu'il lui restait environ un milliard à reverser.
Selon le directeur de la police dans une autre affaire l'Azuréenne de Promotion
était débiteur à la BFA le trou aurait été bouché avec l'argent des
souscripteurs.  Pour le directeur de la police nationale, la BFA doit restituer
au plus vite les fonds. A ce jour si quelque policiers ont reçu leur lettre
d'attribution aucun terrain n'a été cédé par les propriétaires qui leur refusent
l'accès au site. A en croire une source policière, ces derniers n'auraient pas
été entièrement payés par le Promoteur immobilier. Il resterait environ 1,105
milliards F CFA à verser. Affaire à suivre....





                                       




Government,
Gbagbo's Party to Resume Talks




 




Jun 05, 2012
(Leadership/All Africa Global Media via COMTEX)




 




Cote d'Ivoire's
Prime Minister Jeannot Ahoussou Kouadio would meet with members of the
opposition party to define practical modalities for dialogue after the
post-election violence, an official source has said.




According to the
source, Kouadio would meet with ex- president Laurent Gbagbo's party on July 13.




"We have agreed
with the prime minister that we shall meet on July 13 to define the practical
modalities for holding discussions between the government and the Cote d'Ivoire
Popular Front (FPI)," FPI's interim president Miaka Ouretto said after a meeting
with the premier in Abidjan.




Political
dialogue between the government and FPI in September last year collapsed due to
the conditions that were made by the former ruling party.




The condition
called for the release from prison of all the officials of the former regime
including Gbagbo and his wife, the return of all those in political exile, and
unfreezing of their assets.




The government
revived dialogue during a meeting held between April 27 and 28 at the Southern
town of Grand Bassam, 35 km from Abidjan.




However, after
the two days meeting, FPI did not sign the conclusions of the meeting which
created the Permanent Dialogue Platform (CPD) between the government and ten
small parties that were allied to Gbagbo.




The former
ruling party which was present during the opening of those talks, said that it
was there as an observer.




"We were holding
our national convention at the same time, but we decided to send a delegation to
the Grand-Bassam forum to demonstrate that between us, the Cote d'Ivoire
citizens, we can sit and we should sit and discuss amongst ourselves," Ouretto
said.




At the end of
that convention, Gbagbo's party expressed the desire to see the prime minister
so that it could give him "its concerns".




 





PDCI-RDR: chronique d'un divorce annoncé




 




Le
Pays (Burkina Faso)- 2012-06-06




 




En
politique, les défaites sont dures à digérer. Et comme partout ailleurs en
Afrique, en Côte d'Ivoire également, la susceptibilité aidant, les rancœurs sont
tenaces. Pour la première fois, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) a
officiellement dénoncé le découpage électoral effectué quelques mois avant les
législatives du 11 décembre 2011, comme étant favorable au Rassemblement des
républicains (RDR) d'Alassane Dramane Ouattara (ADO). Le parti du président
ivoirien avait obtenu la majorité absolue à l'Assemblée nationale, alors même
que les législatives avaient été boycottées par le Front populaire ivoirien
(FPI), le parti de l'ex-président, Laurent Gbagbo. Réunis samedi dernier à
Abidjan, 600 membres du bureau politique ont fait l'autocritique de leur échec
aux élections législatives et présidentielle.  Mais ils ont surtout
exprimé la colère des militants. Ils estiment que dans la gestion du pouvoir, le
parti de l'ancien président Henri Konan Bédié est floué. L'aigreur semble même
s'amplifier. En fait, les houphouëtistes du RDR s'étaient bien préparés et
l'aura du nouveau chef de l'Etat avait permis de ratisser large. Le tort ne
vient-il pas du parti hérité du « Vieux » (Feu Félix Houphouët Boigny, premier
président de la République) ? Ses dirigeants n'auraient-ils pas trop cru en la
grande capacité de mobilisation du parti ? Avaient-ils compris que les temps ont
changé, et la Côte d'Ivoire avec ? Apparemment, ils n'ont pas vu venir les
choses. Certes, le « vieux » Henri Konan Bédié (HKB) avait vu son aura se
raffermir à la faveur de ses initiatives en faveur de la paix et de la
réconciliation. Mais, cela n'aura pas suffi à glaner les sièges convoités. Le
PDCI semble bien souffrir de problèmes de gestion interne. Le parachutage de
candidats aurait-il fait des siennes ? Des militants parmi les plus fidèles,
avaient-ils cru pouvoir dormir sur leurs lauriers ? Toujours est-il que la
surprise qui les attendait était de taille. Comme fatigués de voir les mêmes
hommes prononcer les mêmes discours depuis des lustres, les électeurs ivoiriens
ont donc préféré donner leurs voix aux hommes et femmes du nouveau président
ADO. Dans tout rassemblement, surtout de circonstances, la loi du chacun pour
soi, donc de l'intérêt partisan, finit toujours par triompher. Les alliances de
circonstances sont ainsi faites. On n'est jamais à l'abri des surprises. Les
militants du PDCI semblent oublier que le pouvoir actuel, c'est bien celui du
RHDP et pas seulement du RDR. En plus de l'actuel chef du gouvernement ivoirien,
des ministres et de hautes personnalités sont bien des leurs. Pour qui
travaillent donc ceux qui attaquent ? Le PDCI avait-il vraiment bien préparé les
législatives ? Sinon, qu'en sera-t-il donc des prochaines municipales ? A moins
que l'on ne craigne le naufrage ! Car, on le pressentait déjà : après sa
victoire au scrutin présidentiel, le RDR a sérieusement préparé les
législatives. Il lui fallait démontrer que son occupation du territoire était
bien une réalité et que toutes les intrigues brodées autour du parti et de son
chef, n'avaient en fait pour but que d'empêcher les Ivoiriens de faire
ouvertement leur choix, et de confondre certains individus qui embouchaient un
peu trop vite la trompette du triomphalisme et de l'exclusion. Après plus d'une
décennie d'errance et de souffrance au plan de la gouvernance, les Ivoiriens ont
hâte qu'enfin on s'occupe d'eux. Le PDCI qui se trompe assurément d'adversaire,
gagnerait à serrer le coude avec le RDR afin de ne pas donner aux
anti-démocrates et aux démagogues des espoirs de retour. Il est inutile de se
jeter dans des querelles de chiffonniers, surtout que les plaies sont encore
présentes dans les esprits et les cœurs. Cette querelle de clochers témoigne
cependant d'une certaine vitalité démocratique. Il faut se féliciter de
l'existence aujourd'hui de vrais débats démocratiques en Côte d'Ivoire. C'est
une réalité que nul ne saurait nier. Toute la classe politique doit admettre cet
acquis et s'efforcer de le préserver à tout prix. La Côte d'Ivoire revient de
loin. Ceux qui ont bien tiré leçon d'un passé récent doivent comprendre que la
situation est toujours fragile. Il serait par conséquent périlleux de se lancer
dans des diatribes qui n'apporteraient que de l'eau au moulin des va-t-en
guerre. Encore une fois, le PDCI ne doit pas se tromper de combat et de cible.
Chercher des boucs émissaires à son propre échec est une perte de temps. Au lieu
de ruer continuellement dans les brancards, le PDCI ne devrait-il pas plutôt
chercher à se réorganiser, à donner leurs chances aux plus jeunes ? Il vaut
mieux tirer les leçons des dernières législatives, réorganiser le parti et
surtout oser changer de leadership. La sortie du PDCI ressemble à un cri de
désespoir. A la veille des municipales, ce parti craindrait-il un autre
raz-de-marée de son allié au risque de subir une absorption partielle ou même
intégrale du PDCI par le RDR ? Cela justifie-t-il pour autant cette levée de
boucliers ? A croire que l'issue pourrait être fatale pour le doyen des partis
politiques ivoiriens !




Cette
querelle inutile entre les deux partis de l'éléphant bicéphal présagerait-elle
d'une implosion du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la
paix (RHDP) ? Reste à savoir si l'électeur ivoirien se laissera émouvoir par les
derniers barrissements de l'éléphant en danger. Si le PDCI échoue au prochain
scrutin, le RDR ou d'autres groupes politiques danseront le « Mapouka », le
Zouglou et autres couper-décaler sur le dos du PDCI.




 




Côte
d'Ivoire : le terrain glissant du "rattrapage ethnique"




 





L'Observateur Paalga (Burkina Faso) - 2012-06-06




 





Grincements de dents, coups de sang et de gueule, critiques ouvertes et attaques
frontales. Dans la grande famille des houphouëtistes, du nom de Félix
Houphouët-Boigny, père de l'indépendance de la Côte d'Ivoire, l'entente cordiale
a fait place depuis quelque temps à la cacophonie. Sans que l'on ne sache
véritablement jusqu'où iront ces notes discordantes entre le Rassemblement des
républicains (RDR) et le Parti démocratique de Côte d'Ivoire/Rassemblement
démocratique africain (PDCI/RDA), les deux poids lourds des héritiers politiques
du père de la nation. Sans détour ni précautions langagières, sans cette pudeur
politique dont se drapent nombre d'observateurs de la scène nationale
ivoirienne, les membres du bureau politique du PDCI/RDA s'en sont ouvertement
pris à la logique de gestion du pouvoir par leur allié, le RDR. Sans vraiment
porter de gants, ils pointent du doigt cette politique discriminatoire,
constatée dans la nomination des grands commis de l'Etat. «Le développement
national et le programme commun de gouvernement ne peuvent être une œuvre
réservée à des personnes de même profil ethnique, confessionnel, régional ou
politique», a estimé Henri Konan Bédié, président du PDCI/RDA. Qui sait lire
entre les lignes comprendra qu'ici l'homme court de Daoukro fait sans doute
allusion à cette interview parue dans les colonnes de «L'Express», un
hebdomadaire français, dans lequel le président ivoirien, Alassane Dramane
Ouattara, parlait de «rattrapage ethnique», expression qui rappelle fâcheusement
«nettoyage ethnique». En un mot comme en mille, l'ancien parti au pouvoir
dénonce ce qu'il considère comme une forme de confiscation du pouvoir par des
«Dioulas musulmans originaires du Nord». Une sorte de Dioula Empowerment à
l'instar du Black Empowement, une politique mise en place depuis 1994 en Afrique
du Sud, qui visait à promouvoir une meilleure représentation des Noirs dans les
secteurs du pays. Avéré ou supposé, l'objet de la colère du PDCI, parce qu'il
est lié à une question identitaire, est d'une certaine sensibilité et d'une
gravité certaine. Passent encore les conséquences de cette mésentente sur
l'avenir politique de cette alliance de l'entre-deux tour qui a, sinon imposé,
du moins favorisé la victoire d'ADO. Mais en Côte d'Ivoire, comme dans bien
d'autres pays africains, où les symboles identitaires occupent une place très
importante dans la vie nationale, les nouvelles autorités doivent travailler à
ne pas laisser planer le moindre doute sur leur volonté de faire de leur pays un
Etat véritablement gouverné en fonction des lois et principes qui ont toujours
fondé la république. Quitte à prendre le risque de mécontenter certains caciques
de son propre parti, de son ethnie, de sa religion ou de sa région, ADO ne doit,
en aucun cas, écouter le chant des sirènes. Il doit tourner le dos à tous ceux
qui, d'une manière ou d'une autre, le poussent vers la voie aventureuse de la
préférence ethnique, religieuse ou régionaliste. Instruit sans doute par ce qui
fut son propre calvaire, ADO devrait pouvoir éviter le piège du communautarisme.




 




 




Côte
d'Ivoire : Les chercheurs menacent: «Si rien n'est fait il n'y aura plus de
Cacao dans 50 ans !»




 





Koaci.com -

2012-06-06




 




Réunis
à Abidjan pour un séminaire de trois jours, les chercheurs de l'Alliance des
pays producteurs (Copal), initialement basée à Lagos au Nigeria, ont interpellé
ce mardi les gouvernements des pays producteurs et les chocolatiers sur les
graves menaces qui guettent le Cacao. Les chercheurs réclament urgemment plus de
moyens pour lutter contre les fléaux du vieillissement des vergers de cacaoyers,
des effets du changement climatique et de la forte pression parasitaire. Ces
facteurs qui vont à l'encontre de la pérennisation de la culture pour les années
à venir déciment les cultures. Pour le secrétaire général du Copal, si rien
n'est fait, d'ici 50 ans on ne pourra plus produire de cacao. Naga Coulibaly
assure que cette menace de pérennité de cette culture doit être prise très au
sérieux aussi bien par les gouvernements des pays producteurs que par les
chocolatiers. " Si rien n'est fait il n'y aura plus de Cacao dans 50 ans, la
menace est réelle, il faut agir vite si vous voulez toujours manger du bon
chocolat issu de fève de cacao" a indiqué Naga Coulibaly ce mardi à KOACI.COM
qui ajoute "j'espère que le fait d'avoir organisé cette réunion à Abidjan fera
réagir les autorités du pays face à ces menaces réelles qui pèsent sur la
ressource numéro une du pays, il faut agir vite pour éviter les regrets dans
l'avenir". Numéro un mondial, la Côte d'Ivoire voit progressivement, faute
d'investissement et de renouvellement des cultures, sa production décliner.
Selon l'Organisation internationale du cacao (ICCO), la production 2011-12
devrait baissée de 7% par rapport à la campagne précédente (4,3 millions de
tonnes). Rappelons que le Copal réunis le Brésil, le Cameroun, la Côte d'Ivoire,
la République Dominicaine, le Gabon, le Ghana, la Malaisie, le Nigeria et Sao
Tomé.




 




La
culture du cacao en danger de mort? Les chercheurs inquiets




 




AFP -
2012-06-06




Le
vieillissement des vergers et les effets du changement climatique, entre autres
périls, menacent le cacao dans le monde, ont affirmé mardi à Abidjan les
chercheurs de l'Alliance des pays producteurs (Copal), tirant la sonnette
d'alarme pour cette culture. La pérennité de cette culture "est menacée par de
nombreuses contraintes", notamment "le vieillissement de nos vergers de
cacaoyers, les effets du changement climatique, la forte pression parasitaire"
et le sous-financement de la recherche, a déclaré Naga Coulibaly, secrétaire
général du Copal, à l'ouverture d'une réunion de trois jours. "S'il n'y a pas
une réaction rigoureuse aux menaces, il va sans dire que (...) dans 50 ans ou un
siècle on ne pourra plus avoir du cacao", a-t-il assuré à l'AFP. M. Coulibaly a
plaidé en particulier pour une "aide financière accrue" à la recherche, en vue
de renouveler les vergers avec "de nouvelles variétés végétales résistantes aux
parasites". Selon lui, cette aide devrait venir des "chocolatiers et des
gouvernements des pays producteurs". Dans ses dernières prévisions de production
pour la saison 2011-2012, qui arrivera à terme en septembre, l'Organisation
internationale du cacao (ICCO) table sur une offre de fèves de 3,99 millions de
tonnes, contre une estimation précédente de 3,961 millions. La baisse
atteindrait quelque 7% par rapport à la campagne 2010-2011, qui s'était soldée
par une production de 4,3 millions de tonnes. Cette chute s'explique d'abord par
le déclin de la production de Côte d'Ivoire, numéro un mondial. Brésil,
Cameroun, Côte d'Ivoire, République Dominicaine, Gabon, Ghana, Malaisie,
Nigeria, Sao Tomé et Principe composent le Copal dont le siège est basé à Lagos
au Nigeria.




 




Côte
d`Ivoire : un emprunt obligataire rapporte près de 72 milliards de francs CFA à
l`Etat




 




Xinhua
- 2012-06-06




 




L'Etat
de Côte d'Ivoire a récolté près de 72 milliards de franc CFA (environ 133
millions USD) à l'issue d'un emprunt public lancé du 22 avril au 23 mai, a
annoncé lundi le Trésor public ivoirien. Selon le directeur général du Trésor
public, Adama Koné, " l''emprunt obligataire par appel public à l'épargne a
permis de mobiliser 71,9 milliards FCFA, soit près de 72 milliards francs CFA
sur le marché financier de l'UEMOA (Union économique et monétaire ouest
africaine)". Initialement d'un montant indicatif de 60 milliards de francs CFA,
l'appel à l'épargne publique a été lancé le 22 avril. La souscription, a noté
Adama Koné, a enregistré une participation des particuliers à plus de 16
milliards de francs CFA, soit 22,77%, alors que les institutionnels sont évalués
à plus de 55 milliards de francs CFA. La Côte d'Ivoire (83,72%), le Bénin
(12,60%), le Togo (1,36%), le Sénégal (1,16%), le Burkina Faso (0,80%) et le
Mali (0,35%) ont participé à la souscription. Adama Koné a expliqué que les
fonds récoltés constituent une tranche sur 575 milliards de francs CFA à lever
par l'Etat sur le marché monétaire et financier pour financer ses
investissements estimés à 620 milliards de francs CFA. Les fonds récoltés
devront servir à la réalisation de grands travaux d'investissement, notamment le
prolongement de l'autoroute du nord (d'Abidjan à Yamoussoukro), la construction
du pont de Jacqueville (sud) et de l'échangeur du troisième pont d'Abidjan.