REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MARDI 21 JUIN 2011

21 juin 2011

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MARDI 21 JUIN 2011








Le gouvernement se réengage à
faire du secteur privé le moteur de la croissance économique




(Xinhuanet 21/06/2011)




ABIDJAN -- Le
ministre ivoirien de l'Industrie et de la Promotion du secteur privé, Moussa
Dosso, a déclaré dimanche à Abidjan que le gouvernement se réengage à tout
mettre en œuvre pour faire du secteur privé le moteur de la croissance
économique.




Le ministre qui
recevait une délégation du patronat ivoirien a évoqué des esquisses de solutions
pour atténuer les difficultés qu'ont connues les entreprises pendant la crise
post-électorale. "Toutes les entreprises n'ont pas subi les mêmes niveaux de
dégâts. Toutefois, l'Etat agira au profit de ce secteur", a assuré M. Dosso. Le
président du patronat ivoirien Jean Kacou Dagou a rappelé le cauchemar qu'on
vécu les entreprises ivoiriennes durant la crise. "Nos entreprises ont connu des
saccages, des casses et des pillages. D'autres ont même fermé. Les dommages sont
évalués à 1 000 milliards de FCFA (environ 1,5 milliard d'euro)", a-t-il révélé.
Le gouvernement et le patronat ivoiriens ont ainsi convenu de mener des actions
pour ressusciter les entreprises sinistrées. La Côte d'ivoire tente de revenir à
la vie normale après une crise post-électorale aigüe qui a secoué le pays.
Plusieurs domaines d'activités socioprofessionnelles dont le secteur privé ont
payé un lourd tribut à ce conflit armé qui a fait au moins 3.000 morts et un
million de déplacés selon les autorités ivoiriennes.




 




Trafic
de drogue, crime organisé: la lutte se renforce en Afrique de l'Ouest




DAKAR,
20 juin 2011 (AFP)

- Plusieurs responsables de l'ONU, de la police internationale Interpol et de
l'organisation régionale Cédéao se sont engagés lundi à Dakar à renforcer,
conjointement, leurs efforts dans la lutte contre le trafic de drogue et le
crime organisé en Afrique de l'Ouest.Ils s'exprimaient après une réunion de
l'Initiative de la Côte ouest-africaine (West Africa Coast Initiative), lancée
en 2009, impliquant notamment l'Office des Nations unies contre la drogue et le
crime (UNODC), Interpol, qui appuient la Communauté économique des Etats de
l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) "face au problème croissant du trafic illicite, du
crime organisé et de l'abus de drogues" dans la région, selon ses initiateurs.
La Waci intervient dans quatre pays: Guinée-Bissau, Liberia, Sierra Leone et la
Côte d'Ivoire. Elle enregistre des résultats dans tous ces pays à l'exception de
la Côte d'Ivoire, en raison de la crise post-électorale ayant secoué ce pays en
2010-2011, a indiqué Saïd Djinnit, représentant spécial du Secrétaire général de
l'ONU en Afrique de l'Ouest et président du comité de la Waci réuni à Dakar. Les
trafiquants de drogue profitent de la faiblesse des institutions de la région
pour faire transiter des montants importants de drogues en provenance de
l'Amérique Latine à destination de l'Europe", a ajouté M. Djinnit."De 2008 à
2010, nous sommes passés de 47 tonnes à 35 tonnes (T) de drogues présentes dans
la région. 21 T sont sorties de la région vers l'Europe, 13 T ont été consommées
localement et un peu moins d'une tonne a été saisie. Donc, s'il y a moins de
saisies, ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de marché", a expliqué Alexandre
Schmidt, directeur régional de l'ONUDC. Face à des Etats peu équipés et à la
faiblesse de leur contrôle aérien, maritime ou terrestre, des trafiquants de
divers produits illicites - notamment de cocaïne produite en Amérique du Sud -
se servent de l'Afrique de l'Ouest comme plaque tournante pour leurs
marchandises illégales destinées au marché européen, à la suite de la montée de
la répression anti-drogue aux Etats-Unis, selon des spécialistes. Par exemple,
"les recettes illicites" du ravitaillement "illégal de pétrole ou du trafic de
cocaïne (approximativement 1 milliard de dollars chacun, 699 millions d'euros)
rivalisent avec le produit national brut du Cap-Vert ou de la Sierra Leone",
note l'ONUDC dans un rapport publié en 2009 sur le trafic transnational en
Afrique de l'Ouest.