L'ONU prête à
accompagner les médias ivoiriens dans le processus de reconstruction

Xinhuanet -
Le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l'ONU chargé de la
politique et de la bonne gouvernance, Arnaud Akodjénou, a déclaré lundi à
Abidjan que la mission onusienne se tient prête à accompagner les médias
ivoiriens dans le processus de reconstruction du pays. Lors d'une rencontre avec
le président du Conseil national de la presse (CNP) Eugène Kacou, M. Akodjénou a
estimé que les instances de régulation des médias ainsi que les médias eux-mêmes
ont un rôle important à jouer dans la marche de la Côte d'Ivoire vers la
réconciliation, la paix et le développement. "L'Opération des Nations-unies en
Côte d'Ivoire (ONUCI) s'engage à appuyer le CNP dans ce domaine, dans la mesure
de ses moyens", a-t-il assuré. Arnaud Akodjénou a par ailleurs rendu hommages
aux structures de régulation, aux hommes et femmes des médias ivoiriens pour "le
travail remarquable" qu'ils ont abattus. "L'ONUCI sera à leurs côtés pour
poursuivre cette tâche immense ", a conclu le fonctionnaire onusien. La Côte
d'Ivoire tente de retrouver après la crise post- électorale qui l'a secouée cinq
mois durant. Plusieurs acteurs sociaux dont les médias ont pris l'engagement de
s'impliquer dans le processus de reconstruction et de réconciliation en cours.

Côte d'Ivoire: Les
morts augmentent suite à l'attaque de l'ouest

koaci.com - Les
généraux de l'armée ivoirienne se sont retrouvés ce lundi comme annoncé le
samedi dernier par le ministre délégué à la défense, Paul Koffi Koffi pour
décider des mesures à prendre face à l'attaque des villages de Taï. Rien n'a
filtré de cette rencontre qui s'est déroulé à hui clos au Plateau. Les généraux
réunis ce lundi auraient selon des sources proches de l'armée pris d'importantes
décisions pour parer à d'éventuelles attaques des mercenaires libériens qui
sévissent dans l'ouest de la Côte d'Ivoire. "Les stratégies arrêtées sont
confidentielles et internes et ne concernent que les militaires," a déclaré un
gradé de l'armée ivoirienne joint par téléphone par koaci.Com. Ce haut gradé qui
a voulu gardé l'anonymat a ajouté que lors da la rencontre de ce lundi les
généraux très fâchés ont décidé de frapper fort dans l'avenir. "Rien ne sera
plus comme par le passé, » a insisté notre interlocuteur. Nous apprenions par
ailleurs de sources militaires, que le bilan de l'attaque survenue à l'ouest
dans la nuit du jeudi à vendredi, a été revu à la hausse. Un autre officier a
affirmé que le bilan officiel publié par le ministère ivoirien de la Défense
fait état de 23 personnes tuées dans cette attaque «Le bilan est quant à lui
revu à la hausse, il n'est plus de 14 tués, dont trois assaillants, mais de 23
morts dont 13 civils ivoiriens, parmi lesquels des femmes et des enfant, six
Burkinabè, trois Nigériens et un soldat des Forces républicaines de Côte
d'Ivoire (FRCI),» a précisé cet gradé de l'armée ivoirienne. Pour l'heure, la
zone de l'ouest ferait l'objet de bouclage et de ratissage par les FRCI et la
gendarmerie nationale appuyée, par des moyens terrestres et aériens de l'Onuci.
Des sections d'infanterie seront déployées au plus près des populations de
l'ouest, annonce-t-on du côté du ministère de la Défense.

Incertitude sur
l'origine des attaques dans le sud-ouest ivoirien

RFI online -
Le village de Ziriglo, dans le sud-ouest ivoirien, a été la cible de «
mercenaires libériens » d'après le ministère ivoirien de la Défense. Une attaque
qui a fait 23 morts selon le dernier bilan. L'Onuci, qui accompagne l'armée
ivoirienne pour sécuriser la région, ne souhaite pas confirmer cette information
pour le moment. Ce n'est pas la première fois que des attaques de ce type
surviennent dans la région, notamment aux abords de la forêt de Taï. Dominique
Liengmé, la responsable du Comité international de la Croix-Rouge en Côte
d'Ivoire (CICR), privilégie la piste criminelle à la piste politique.

Côte d`Ivoire : les
acteurs sociaux invités à s`impliquer dans l'amélioration de la qualité de
l`éducation

Xinhua -
Le Secrétaire général du Réseau ivoirien pour la promotion de l'Education pour
tous (RIPET) Paul Gnélou a invité dimanche à Abidjan les acteurs sociaux à
s'impliquer dans l'amélioration de la qualité de l'Education dans le pays. Lors
d'un entretien avec la presse, M. Gnélou a fait état de la nécessité de défendre
l'Education pour tous en milieu rural comme en milieu urbain afin de contribuer
à une formation de qualité. "Notre coalition s'est assignée pour mission de
faire un plaidoyer en faveur de l'Education. Il s'agit de promouvoir
l'acquisition des connaissances et des compétences pour jeunes et adultes,
d'améliorer le taux d'alphabétisation des adultes et de développer l'éducation
de l'enfant", a-t-il expliqué.

"Notre objectif est
de permettre l'accès à tous à l'école primaire", a-t-il ajouté, révélant que la
Côte d'Ivoire est passée de 74% à 70% en matière de taux de scolarisation de
l'enfant.

Le secrétaire
général du RIPET a par ailleurs regretté le fait que la crise militaro-politique
ivoirienne ait engendré une baisse du budget imputé au secteur de　l'Education.
Paul Gnélou a ainsi souhaité qu'une partie substantielle des fonds alloués ces
derniers jours par les bailleurs de fonds à la Côte d'Ivoire soit consacrée à ce
secteur. L'Education constitue la condition essentielle pour un développement
durable", a-t-il conclu. Le Réseau ivoirien pour la promotion de l'Education
pour tous regroupe 10 organisations de la société civile dont des syndicats
d'enseignants, des associations de parents d'élèves et des organisations de la
société civile.