REVUE DE PRESSE DU MARDI 20 SEPTEMBRE 2011

20 sep 2011

REVUE DE PRESSE DU MARDI 20 SEPTEMBRE 2011








Le CNP reçoit la
visite du Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies
pour la Côte d'Ivoire




 




AIP
- Le Conseil national de la presse (CNP) a reçu lundi la visite du Représentant
spécial adjoint du Secrétaire général de l'ONU, M. Arnaud Akodjènou, selon un
communiqué de l'ONUCI parvenu à l'AIP. Cette visite qui fait partie d'une série
de rencontres que le représentant de Ban Ki-moon à Abidjan a initiées avec des
représentants de l'Etat, des partis politiques, de la société civile et de la
communauté internationale, a été une occasion pour ce dernier de rendre hommage
au CNP pour le travail qu'il fait. Pour le Représentant spécial adjoint, la
marche de la Côte d'Ivoire vers la réconciliation, la paix et le développement,
doit reposer le rôle important joué par les instances de régulation de la presse
et les médias eux-mêmes.




M. Akodjènou a
annoncé que l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (l'ONUCI) se tient
prête à appuyer le CNP dans ce domaine, dans la mesure de ses moyens,
conformément à son mandat. M. Dié Kakou, président du CNP, a salué l'initiative
prise par le Représentant spécial adjoint de rendre visite à son institution et
la volonté qu'il a exprimée de contribuer aux efforts du CNP pour que la presse
réalise pleinement son potentiel professionnel.




 





Près de 1,5 milliard
de Fcfa des Nations Unies pour consolider la paix en Côte d'Ivoire




 




AIP
- Le Fonds des Nations Unies pour la
consolidation de la paix accorde à la Côte d'Ivoire un financement de trois
millions de dollars (près de 1,5 milliard de Fcfa), pour le rétablissement de la
sécurité, de l'autorité de l'Etat et de la cohésion sociale.




Dans un
communiqué du bureau du coordonnateur résident parvenu lundi à l'AIP, ce
financement servira à "appuyer la réhabilitation des infrastructures et services
de sécurité et de l'administration préfectorale, promouvoir la coexistence
pacifique et la résolution non violente des conflits en appui au programme
national de réconciliation et de cohésion nationale, générer des opportunités de
relèvement économique, afin de susciter la confiance des populations dans le
processus de réconciliation nationale".




"Ce soutien
financier est le résultat d'un travail conjoint SNU-Gouvernement ivoirien pour
définir les priorités dans l'appui au rétablissement de la sécurité, de
l'autorité de l'Etat et de la cohésion sociale", explique le document du
Coordonnateur résident.




Le Coordonnateur
résident du Système des Nations Unies en Côte d'Ivoire, M. Ndolamb Ngokwey,
s'est réjoui de ce financement et a réaffirmé sa disponibilité à tout mettre en
œuvre pour rechercher des financements supplémentaires qui permettront de
soutenir les actions engagées par le gouvernement avec le soutien du Système des
Nations Unies.




Institué en
octobre 2006, à la demande de l'Assemblée générale, par le Secrétaire général de
l'ONU, le Fonds de consolidation de la paix (FCP) qui s'élevait à 334 millions
de dollars à février 2010, a pour objectif d'apporter une aide financière à
certains Etats tout juste sortis de conflits, afin d'éviter le retour des
hostilités, note-t-on.




 





Pour prendre part à
la 66e AG des Nations Unies, Ouattara a quitté Abidjan, hier




 




Nord Sud
- Le président de la République, Son Excellence M. Alassane Ouattara, a quitté
Abidjan hier lundi 19 septembre 2011, pour prendre part à la 66ème session de
l'Assemblée générale des Nations Unies à New-York. Le thème retenu par cette
session est « Le rôle de la médiation dans le règlement des litiges par des
moyens pacifiques ».




A l'occasion du
débat général qui aura lieu du 19 au 25 septembre 2011, le président de la
République prononcera une allocution, le jeudi 22 septembre 2011, où il
présentera sa vision sur les grands enjeux de ce monde et les perspectives en ce
qui concerne notre pays, la Côte d'Ivoire. Le président de la République mettra
son séjour à profit pour rencontrer ses homologues chefs d'Etat ainsi que des
personnalités du monde diplomatique, de la finance, des affaires et la
communauté ivoirienne résidant aux Etats-Unis. Le chef de l'Etat regagnera
Abidjan le dimanche 25 septembre 2011.




 





Phillip Carter III,
ambassadeur des Usa : «Nous voulons renforcer les droits de l'Homme en Côte
d'Ivoire»





 





Nord Sud
-

Les droits de l'Homme occupent une place importante dans les
relations bilatérales entre les Etats-Unis et la Côte d'Ivoire. Raison pour
laquelle l'ambassadeur américain, Phillip Carter III, a rencontré, hier, le
ministre des droits de l'Homme et des libertés publiques, Gnénéma Coulibaly, à
son cabinet, au Plateau. « La question des droits de l'Homme est la pierre
angulaire de notre relation bilatérale. Nous sommes ici pour voir comment nous
pouvons collaborer avec le ministère pour renforcer les droits de l'Homme ici en
Côte d'Ivoire, comment collaborer avec les autres bailleurs de fonds pour qu'il
y ait une culture des droits de l'Homme pour le citoyen moyen », a-t-il déclaré
à sa sortie d'audience. Concernant la situation des cadres Lmp emprisonnés au
Nord du pays qui ne reçoivent pas la visite de leurs parents, le ministre
Gnénéma Coulibaly a fait savoir que le gouvernement était en train de voir
comment alléger les démarches au niveau de la justice ivoirienne. Interrogé
également sur l'affaire des avocats de l'ex-couple présidentiel, qui disaient
n'avoir pas pu entrer en contact avec leurs clients, il a répondu : « ils ont pu
passer plus de 4h avec l'ex-chef de l'Etat. Et Koné Katinan, son porte-parole, a
affirmé que l'ex-président se porte très bien, moralement, physiquement et qu'il
est dans de bonnes conditions ; et que les échanges ont été assez riches. Nous
nous réjouissons que, globalement, les droits de l'Homme soient respectés à
l'endroit de ces personnes».




 





PDCI,
RHDP/Bédié : « Pas de successeur à moi » ; Elections législatives : « Nous irons
en rangs dispersés... »




 




L'Inter -
Le
président du PDCI-RDA et président de la conférence des présidents du RHDP,
Henri Konan Bédié, était hier lundi 19 septembre 2011, l'invité de RFI. Entre
autres sujets abordés, il s'est prononcé sur les élections législatives et sa
succession à la tête du PDCI-RDA.




 




Henri Konan Bédié, bonjour. Les législatives sont prévues pour le
11 décembre. Vos candidats et ceux du RDR se lancent dans la bataille en rangs
dispersés. Vous le regrettez ?




 




Non. Nous allons à ces élections, RDR et le PDCI, en rangs
dispersés mais pas à rangs opposés, ayant les mêmes objectifs de reconstruction
de la Côte d'Ivoire. Nous sommes partenaires du RDR et des autres partis qui
constituent avec nous le RHDP.




 




Le projet de fusion évoqué durant l'entre-deux tours, lorsque
vous avez apporté votre soutien à Alassane Ouattara, est-il toujours à l'ordre
du jour ?




Le projet de fusion est toujours à l'ordre du jour. Ce sera après
les élections générales. [...]




 




 





Lucas
Guéhi Brissi écrit à Miaka Ouréto : «Que le Fpi ne fasse pas la politique de la
chaise vide »





 





Nord
Sud -


Dans cette lettre ouverte
adressée au président par intérim du Front populaire ivoirien, Lucas Guéhi
Brissi, haut cadre de l'ancien parti au pouvoir, attire l'attention de ses
camarades sur la nécessité de prendre part aux prochaines consultations
électorales. Nous vous proposons de larges extraits de cette lettre.





[...] Le Fpi a ses bastions comme tous les autres partis, et il ne
peut se payer le luxe, au risque de disparaître, de laisser des régions entières
qui lui sont naturellement acquises occupées par les autres forces politiques
qui ne cherchent que sa disparition. Comment peut-on un instant envisager et
accepter que ceux-là doivent nous représenter à l'Assemblée nationale ? Non !
Camarade, nous pouvons gagner ou tout au moins constituer une minorité de
blocage qui obligerait les autres à négocier avec nous comme Laurent Gbagbo a
été contraint plusieurs fois de négocier avec eux. La libération de nos
camarades emprisonnés, le retour des exilés, la préservation des acquis
démocratiques et les autres avancées démocratiques, le sort de tout cela se joue
aujourd'hui. Ne l'oublions pas. Vous connaissez l'Assemblée nationale comme moi
et vous savez ce qu'il y a à faire. Les lois essentielles comme celles de
l'amnistie devant conduire à la libération de nos camarades, pensez-vous que la
proposition d'une telle loi sera introduite par le Rhdp ? Croyez- vous que le
gouvernement actuel est prêt à introduire un projet de loi allant dans ce sens ?
Moi je ne crois pas que les futurs députés Rhdp sont prêts à un tel sursaut et
les propos actuels de nos gouvernants me laissent dubitatif quant à un tel
projet.Camarade, président, il n'y aura que les futurs députés Fpi et ceux qui
leur sont proches à travers le Cnrd qui pourront se battre pour introduire une
telle proposition de loi, c'est ça la vérité car rien n'est gratuit en
politique. Le Fpi ne sera pas ridicule. Allons aux élections ! La suite logique
de tout cela c'est que vous avez l'impérieux devoir de faire en sorte que le Fpi
demeure. En effet, l'absence du Fpi aux futures élections, conduira
inéluctablement à sa mort. [...]





 





Zémogo
Fofana, pdt de l'Anci :«Je ne suis pas inscrit dans la perspective des
élections»





 





Nord
Sud

-

Dans cet entretien, le
président de l'Alliance pour la Nouvelle Côte d'Ivoire (Anci), Zémogo Fofana, se
prononce sur les législatives à venir, mais également sur le refus de certaines
personnes de le voir rejoindre la grande famille des houphouétistes.





Doit-on voir en votre retour, les préparatifs des législatives
pour votre parti ?





 





Mon retour parmi les miens est tout d'abord l'expression de la
fraternité. Avec les événements de la crise post-électorale qui ont éprouvé tout
le monde directement ou indirectement, il était important pour moi de venir
m'enquérir de leurs nouvelles. Etre accueilli avec toute la ferveur fraternelle,
cela donne du baume au cœur. Et cela donne une indication claire sur les
possibilités d'exploitation au plan politique de cette situation.





Serez-vous candidat aux législatives ?





Pour le moment, je ne suis pas inscrit dans la perspective des
élections. [...]




 




Exclusif/Michel
Amani N`Guessan (ex-ministre de la Défense) crache du feu:« Gbagbo a dit,
enjambez mon corps et continuez le combat»; « Nous sommes toujours en guerre »;«
Nous ne devons renverser la situation »




 




Soir Info

– Michel Amani N`Guessan a été ministre de la Défense sous Laurent Gbagbo,
pendant plusieurs années. Il est Secrétaire général adjoint chargé des questions
sécuritaires au Front populaire ivoirien (Fpi, opposition). Dans cette
interview, il parle de la perte du pouvoir par Gbagbo, de Koulibaly Mamadou, des
100 jours de gouvernance du président Alassane Ouattara. Il aborde également la
question de la nouvelle Armée et l`emprisonnement aux Etats-Unis du Colonel Yao
N`Guessan, suite à une mission d`achat d`armes dans ce pays qu`il a cautionnée
en tant que ministre de la Défense.




 




Comment avez-vous
vécu le départ de Laurent Gbagbo du pouvoir, le 11 avril 2011?




Michel Amani
N`Guessan: Je voudrais vous remercier. Comme tout bon fidèle du Front populaire
ivoirien, je suis peiné, non pas parce que le président Laurent Gbagbo a perdu
le pouvoir, mais parce que le mode de changement du pouvoir a été véritablement
anti-démocratique. C`est un véritable assassinat de toutes les valeurs
auxquelles nous croyons. (...) là, je me rends compte que l'on n'a pas tenu compte
de la voix du peuple. C'est plutôt la loi des armes qui s`est imposée.




[...]




Gbagbo est assigné à
résidence à Korhogo, son épouse à Odienné, et certains de vos camarades sont en
prison. Comment vivez-vous cette situation?




M.A.N:Je vis très
mal cette situation que je trouve inadmissible et que je condamne. Cependant,
nous sommes en politique. Un footballeur qui ne veut pas recevoir des tacles de
ses adversaires doit arrêter de jouer au foot. Il en est de même en politique.
Seulement, de toutes les équipes en compétition politique en Côte d'Ivoire, le
Rdr développe un jeu extrêmement rugueux. Nous en prenons acte. Ce n'est pas
pour autant que nous allons arrêter de faire de la politique. En tout cas, le
président Gbagbo a dit ceci : ''Si je tombe, enjambez mon corps et continuez le
combat''. Nous sommes en plein jeu politique. Gbagbo n'est pas tombé, il est en
prison. Ce n'est pas la première fois que cette situation se produit. [...]




 




Croyez-vous que la
réconciliation est possible ?




M.A.N:La démocratie
favorise la réconciliation. S`il n'y a pas de démocratie, il n'y a pas de
réconciliation. Je suis heureux que les autorités actuelles parlent de
réconciliation. Mais en même temps, elles doivent faire de cette condition une
exigence. Le bon sens commande que si la démocratie est bien menée dans un pays,
il y ait la réconciliation. Nous encourageons les autorités à parler, mais
surtout à agir pour que la réconciliation soit effective. ``Devant le Tpi, il
n'y aura pas que Monsieur Laurent Gbagbo``.




[...]




 






Interview / Yao Yao Jules député FPI : ''On ne peut pas faire de réconciliation
sans Laurent Gbagbo''





L'intelligent d'Abidjan

- Le Front Populaire Ivoirien (Fpi) est décapité. Après la tumultueuse phase de
bicéphalisme au sommet des instances qu'a connue le parti de Laurent Gbagbo,
auréolée par le départ de Mamadou Koulibaly, ex- numéro trois du parti, des
cadres essaient bon an mal an de redonner vie aux activités de cette formation
politique. Au nombre de ceux-ci, Yao Yao Jules député Fpi de Koumassi que nous
avons rencontré au siège du CNRD (Congrès National pour la Résistance
Démocratique). Lorsque nous abordons les questions politiques, l'homme est à la
fois mélancolique et nostalgique. Entretien [Extrait]





 





Seriez-vous devenu un Houphouëtiste?





Je ne sais pas ce que cela voudrait dire. Houphouët était un
grand- père. Il fut le premier président de la République de Côte d'Ivoire. Et
nous l'avons connu, il a bâti ce pays avant de nous le donner en héritage. Oui,
je voue un certain respect à l'homme en tant que tel. A dire vrai, je suis par
ailleurs très écœuré. Quand on se dit adepte d' Houphouët-Boigny, comment
peut-on gérer un gouvernement sans députés ? On ne me dira pas qu'on ne connaît
pas la Constitution ou la Loi ivoirienne ? Il se trouve que dans la
Constitution, il est dit que pour qu'un mandat législatif prenne fin, il faut
qu'il y ait de nouvelles élections. Ce sont les nouveaux élus qui viendront
chasser, en quelque sorte, les anciens élus. Si vous avez la chance d'être
réélu, vous demeurez. Il est dit par ailleurs que si le pays est divisé, il ne
peut y avoir d'élections. Ce ne sont pas les députés actuels qui ont créé cette
loi. Donc s'il n'y a pas eu d'élection en 2005 parce qu'en 2005 le pays était
divisé, pourquoi veut-on alors supprimer l'Assemblée Nationale ? A l'époque,
c'était le GTI (Groupe de Travail International) de Banny. Ça n'a pas abouti.
[...] Aujourd'hui, chacun le sait. La France n'a jamais voulu l'évolution de la
Côte d'Ivoire. Et toutes les fois que le Président Laurent Gbagbo prenait des
initiatives qui pouvaient être bénéfiques à toute la population, peut-être que
de l'autre côté, on se dit qu'il risque de rester longtemps, c'est parce qu'ils
ne connaissent pas l'homme. C'est un démocrate. Le président Houphouët était
président du Pdci et il a gouverné ce pays sans que rien ne se passe. Le
président Henri Konan Bédié est devenu président de la République mais il était
en même temps président du Pdci. Rien ne s'est passé non plus ! Mais pourquoi,
le président Laurent Gbagbo étant devenu le président de la Côte d'Ivoire,
n'aurait-il pu faire autant ? Et dès qu'il est devenu président, il a cédé la
place et c'est ainsi qu'on va retrouver le président Affi N'Guessan comme étant
le président du Front Populaire Ivoirien (Fpi). Donc, il faut rendre à César ce
qui est à César. On ne peut pas faire de réconciliation sans Laurent Gbagbo. Ne
serait-ce que pour une question de reconnaissance. On ne demande rien d'autre. 
[...]





 




 




Plateau/Une arme de
guerre et de nombreuses munitions saisies au ministère des Affaires étrangères




 




Soir Info

- Une bien curieuse découverte a été faite au ministère des Affaires étrangères,
au Plateau. Il s`agit de la découverte d`une arme de guerre. Précisément, une
kalachnikov, avec ses munitions. Selon les renseignements qui nous sont fournis
sur cette affaire, il ressort que le mercredi 14 septembre 2011, le chargé
d`études au ministère des Affaires étrangères, répondant aux initiales de T.A,
accède à son bureau. Il est environ 8h. Mais alors qu`il jette un coup d`œil
derrière un rideau dans son local, il manque de tomber à la renverse. La
présence d`une kalachnikov, l`un de ses canons détaché et ses trois chargeurs
dont deux garnis de 52 munitions. Rapidement, T.A apeuré, saisit son supérieur
hiérarchique, en la personne du Secrétaire général adjoint du ministère des
Affaires étrangères. Ce dernier, à son tour, alerte la police. Des agents se
déportent sur les lieux, pour le constat d`usage, avant de récupérer le bien
curieux colis. A l`occasion, ils notent que la kalachnikov porte le numéro
1971-K 2762. Le service des armureries de la Police nationale a été informé et
il aura à charge d`identifier la puissante arme de guerre. L`enquête ouverte,
permettra de savoir également l`origine de la kalachnikov et qui l`a mise là,
dans un bureau, au ministère des Affaires étrangères. Bien étrangère affaire.