VOA - Edition de 5 heures 30

█ Au lendemain des attaques qui ont coutés la vie à 23 personnes au moins avec la frontière au Liberia, la Côte d'Ivoire et l'ONU sont en train de déployer des patrouilles militaires dans cette partie du pays. A l'occasion d'un point de presse, le porte-parole des forces républicaines de Côte d'Ivoire, le capitaine Allah Kouakou a précisé hier que 19 civils figurent parmi les victimes. Selon la population et l'administration locale, ces attaques ont été perpétrées par des mercenaires pro-Gbagbo venus du Liberia.

RFI - Edition de 6 heures 30

█ Le Village de Ziriglo a été la cible de mercenaires libériens d'après, en tout cas, le ministre ivoirien de la défense. Au moins 23 personnes ont péris dans cette attaque, toujours selon le ministère. En tout cas, ce n'est pas la première fois que des attaques de ce type surviennent dans la région, notamment aux abords de la forêt de Taï. Et pour Dominique Liengme, responsable de la croix rouge en Côte d'Ivoire, l'une des priorités c'est avant tout de mesurer les besoins essentiels des populations qui ont fui ces attaques.

Dominique Liengme : D'abord la première chose, c'est qu'il y a eu nombre de blessés. Donc il y a d'abord eu les transferts à Duékoué de patients qui avaient été attaqués. Et puis, il y a MSF Hollande qui a une petite clinique. Donc ça c'était la priorité. La deuxième priorité maintenant, c'est de voir les populations qui se sont déplacées dans la région, les besoins de biens essentiels qu'on devrait pouvoir fournir d'une manière assez rapide ; des nattes, des couvertures, des casseroles. Enfin les biens si vous voulez de première nécessité dont une famille a besoin. Les problèmes de protection, c'est surtout de pouvoir discuter avec les personnes qui ont été déplacées et qui ont vécues ses événements. De savoir si elles vont rester où elles se sont déplacées ou si à un moment donné elles vont retourner dans leur lieu d'habitation. De voir comment ça s'est passé, parce que comme ça on peut faire quand même des interventions auprès de certaines autorités au niveau de la région.

█ Précisons que l'ONUCI qui accompagne l'armée ivoirienne pour sécuriser la région ne souhaite pas pour le moment accuser clairement les mercenaires libériens.