Côte d'Ivoire : clôture du dépôt des dossiers de candidature aux élections
locales

 

(CRI – China Radio International / Xhinua - 05/03/2013) -
La
Commission électorale indépendante (CEI) de Côte d'Ivoire confirme la clôture
mercredi de la période de dépôt des candidatures aux élections municipales et
régionales couplées du 21 avril. "Je vous rappelle que le mercredi 6 mars 2013 à
17 heures (locale et GMT) prend fin la réception des dossiers pour les élections
couplées d'avril prochain", a déclaré lundi le président de la CEI, Youssouf
Bakayoko, en marge d'une rencontre avec des responsables techniques de
l'institution. La période de réception des dossiers de candidature a été ouverte
le 20 février.

 

"Il
s'agit de respecter les dispositions du code électoral et le chronogramme des
élections" pour permettre la tenue effective du scrutin le 21 avril dans un
"environnement de sérénité", a expliqué le président de la CEI. Youssouf
Bakayoko a réitéré son appel aux candidats et aux partis politiques pour qu'ils
"pressent les pas". "Plus les choses se feront dans le temps et mieux la CEI
saura mener avec efficience et efficacité son travail", soutient-il.

 

Dimanche, le Front populaire ivoirien (FPI, de Laurent Gbagbo) a appelé au
report des élections, estimant "brutale, unilatérale et méprisante" la fixation
de la date par le gouvernement. Le FPI qui a boycotté les élections législatives
se dit prêt à participer aux élections locales si le gouvernement satisfait à
ces préoccupations "majeures" qui tiennent à "la réconciliation au sommet, à
l'amnistie générale, à la réforme de la CEI, à la sécurité, au report des
élections et à la fixation d'une date consensuelle et opportune". Ces
préoccupations constituent des points de désaccord entre le gouvernement et le
FPI engagé dans "un dialogue direct" depuis janvier.

 

 

Côte d'Ivoire : Alassane Ouattara chez Laurent Gbagbo !

 

(Koaci.com – 04/03/2013) -

Alassane Ouattara était ce jour dans la région natale de Laurent Gbagbo où il a
procédé, à l'inauguration de l'hôpital général de Gagnoa, en présence du Premier
Ministre, de la Grande Chancelière de l'Ordre national, des membres du
Gouvernement, des Autorités administratives et politiques, des Elus, des Cadres,
des Chefs traditionnels de la Région du Gôh et de l'Ambassadeur de Chine.

 

Dans
son allocution, le Chef de l'Etat s'est félicité de la coopération
sino-ivoirienne, une coopération dynamique qui a permis de lancer, le lundi
dernier, les travaux de construction du barrage hydro-électrique de Soubré et de
remettre officiellement, ce jour, les clefs de l'hôpital général de Gagnoa aux
populations.

Pour
le Président de la République, l'inauguration de cet hôpital rentre parfaitement
dans la droite ligne de son ambition de faire de la Côte d'Ivoire, un pays
émergent à l'horizon 2020, car, « il nous faut des populations en bonne santé,
capables de contribuer à la création de la richesse nationale. »

 

C'est
pourquoi, il a décidé en accord avec le Premier Ministre Daniel Kablan Duncan,
de faire de 2013, l'année de la santé dans notre pays. A cet égard, le
Gouvernement prévoit, selon le Chef de l'Etat, entre autres mesures, la
réhabilitation et le rééquipement des 04 CHU, des 17 CHR, des 54 hôpitaux
Généraux, la construction et l'équipement de 04 hôpitaux Généraux, d'une
médecine nucléaire, de 650 Centres de santé ainsi que la réhabilitation de 600
Centres de santé, afin de rapprocher les populations de leurs centres de santé.
[...]

 

 

Guerre au Mali : Idriss Déby tue une seconde fois Abou Zeïd et Mokhtar
Belmokhtar

 

(Koaci.com, Liberation.fr – 05/03/2013) -
Les
deux leaders d'AQMI Abou Zeïd et Mokhtar Belmokhtar avaient été tués dans des
combats dans le nord Mali, a réaffirmé le président tchadien, Idriss Déby Itno,
dans un discours retransmis à la télévision nationale. «Deux des chefs
terroristes, Abou Zeïd et Mokhtar Belmokhtar qui écument le Nord Mali ont trouvé
la mort lors des affrontements qui ont eu lieu le 22 février et 2 mars au Nord
Mali, entre les forces armées tchadiennes et les islamistes», a notamment dit M.
Déby.

 

Pendant ce temps, Jean-Yves Le Drian, ministre français de la défense indique de
n'avoir pas disposé de «preuve de la mort» des chefs islamistes, Abou Zeid et
Mokhtar Belmokhtar. «Je n'ai pas de preuve de la mort de ces deux hommes. Je ne
vous dirai pas que l'un et l'autre sont morts car je ne le sais pas», a fait
savoir Le Drian.

Mais
de son côté, le président tchadien persiste et signe. «C'est par respect des
principes de l'islam, souligne-t-il, que les dépouilles de ces deux terroristes
n'ont pu être exposées. C'est sur cette base que je peux répondre au ministre
français de la Défense qui souhaiterait avoir des preuves». Sous couvert
d'anonymat, un Djihadiste d'Aqmi avait auparavant déclaré lundi qu'Abou Zeïd
était mort mais il avait démenti le décès de Mokhtar Belmokhtar, selon l'agence
mauritanienne d'informations en ligne Sahara Médias (privée).

 

 

Paris n'a pas de preuve de la mort des chefs islamistes au Mali

 

(Reuters – 05/03/2013) -
La France ne possède pas la preuve de la mort des chefs islamistes Abdelhamid
Abou Zeïd ou Mokhtar Belmokhtar dans les combats au Nord-Mali, a déclaré lundi
le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Quant aux otages
français, "au moment où nous parlons, tout nous laisse à penser qu'ils sont en
vie", a-t-il dit sur France 2.

Le
décès de l'"émir" algérien d'Aqmi, Abdelhamid Abou Zeïd, dans le massif
montagneux de l'Adrar des Ifoghas, a été annoncé par le président tchadien
Idriss Deby. Les autorités tchadiennes ont par ailleurs annoncé la mort de
Mokhtar Belmokhtar, l'un des principaux chefs d'Al Qaïda au Maghreb islamique
(Aqmi). "Je n'ai pas de preuve", a dit Jean-Yves Le Drian. "Je ne vous dirai pas
aujourd'hui à cette heure que l'un et l'autre (...) sont morts parce que je ne
le sais pas", a-t-il ajouté.

 

 

Les
familles de quatre otages demandent à la France d'ouvrir le dialogue avec Aqmi

 

(20minutes.fr – 05/03/2013) -
Les
familles des quatre otages enlevés au Niger en septembre 2010 par Al-Qaida au
Maghreb islamique ont plaidé lundi pour un dialogue avec Aqmi, mettant en
position délicate le gouvernement français qui se refuse à céder «aux
terroristes» au Mali. Dans un communiqué diffusé au moment où les combats
s'intensifient dans le nord du Mali, accroissant leur angoisse, les familles de
Pierre Legrand, Thierry Dol, Daniel Larribe et Marc Féret ont estimé que la
France devait «donner à Aqmi des signaux clairs montrant une volonté de
négocier, en lien avec les sociétés Areva et Vinci».

 

«Tout laisse à penser» que les otages «sont en vie»

Une
position qui tranche avec la fermeté préconisée par le ministre des Affaires
étrangères Laurent Fabius. «Ce qui se joue au Mali est important pour l'ensemble
de l'Afrique parce que c'est là en particulier que nous montrerons que nous ne
céderons pas aux groupes terroristes», avait souligné le ministre le 20 février,
au lendemain de l'enlèvement de sept Français au Cameroun. [...]