LES LOCALITES DE NIOUDLE, DE NOUNOUBAYE, DE KATI ET DE TIENKOIKRO SE MOBILISENT POUR UN ENVIRONNEMENT ELECTORAL APAISE

5 mar 2013

LES LOCALITES DE NIOUDLE, DE NOUNOUBAYE, DE KATI ET DE TIENKOIKRO SE MOBILISENT POUR UN ENVIRONNEMENT ELECTORAL APAISE

Les populations de Niouldé, Nounoubaye, de Kati et de Tienkoikro dans les départements de Guiglo et de Bondoukou, à respectivement 530 km et 416 km à l'ouest et au nord-est d'Abidjan, ont été sensibilisées à la paix et à la nécessité de promouvoir un environnement électoral apaisé.

Cette action, menée dans le cadre de l'opération de plaidoyer de proximité, dénommée ONUCI Tour et en prélude aux prochaines municipales et régionales, a été organisée du 22 février au 1er mars 2013 par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) en collaboration avec le Réseau paix et sécurité de l'espace CEDEAO (REPSFECOCI).

A Niouldé, les populations ont échangé avec les fonctionnaires du Bureau de l'Information publique, de la Division Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR), de la Police des Nations Unies (UNPOL) et du REPSFECOCI, sur les questions liées au désarmement des ex-combattants et à leur réintégration.

Les deux partenaires ont également sensibilisé les populations sur les violences basées sur le genre (VGB), la tolérance entre sympathisants de partis politiques et la lutte contre les rumeurs afin d'organiser des élections municipales et régionales dans des conditions apaisées.

A l'issue de la rencontre, le chef du village, Edmond Oulai Doué, s'est dit satisfait de cette séance de sensibilisation. « Ces échanges nous ont enrichis et nous avons pris bonne note des conseils qui nous ont été prodigués pour pérenniser la paix et la cohésion sociale dans notre village », a-t-il indiqué avant de prendre l'engagement au nom de ses administrés que Niouldé prendra part au processus de vote dans un climat serein.

A Nounoubaye et à Kati, les populations ont déclaré n'avoir aucun problème de cohésion. Elles ont toutefois plaidé pour une présence renforcée de l'Etat et de l'ONUCI dans la zone, afin d'assurer la sécurité.

« Nous souhaitons une plus grande implication des autorités administratives, des forces de sécurité et de l'ONUCI pour la résolution des problèmes liés à la terre, à la sécurité et au désarmement », ont souligné Marcel Djoé et Lambert Gbé, respectivement chefs de Nounoubaye et de Kati.

Quant à Deogratias Minani de la Division DDR, Franco Matillana de la Section Etat de droit, Daga Saliou de la Police des Nations Unies, Charles Toutoukpo du Bureau de l'Information publique et Frédérique Eké de l'ONG Réseau paix et sécurité des femmes de l'espace CEDEAO, ils ont mis l'accent sur les différentes initiatives en faveur de la paix, la cohésion sociale et la réconciliation à Guiglo.

A Tienkoikro, dans le département de Bondoukou, Désiré Ndagijimana du Bureau de l'Information publique a exhorté les populations à oeuvrer pour un environnement électoral apaisé. Joseph Noubadoum, du Bureau des Droits de l'Homme de l'ONUCI à Bondoukou, a insisté sur le respect de la dignité humaine.