REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 06 MARS 2013

6 mar 2013

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 06 MARS 2013








Grande réunion sur la sécurisation des élections locales hier




 





L'Intelligent d'Abidjan –

Les
responsables des FRCI, de la Licorne et de l'ONUCI ont eu une rencontre hier, à
l'hôtel Sebroko. La sécurisation des prochaines élections  régionales et
municipales ainsi que le déploiement de la Misma au Mali étaient les sujets
inscrits à l'ordre du jour de cette réunion tripartite.




 




 




La
Cei persiste et signe : «Il n'y aura pas de report»




 




Le
Nouveau Réveil –

Tant pis pour les canards boiteux. La Commission électorale indépendante (Cei)
persiste et signe : il n'aura pas de report de délais dans le dépôt de candida
tures en vue des élections locales du 21 avril prochain. Et cela, contraire ment
à la rumeur. «Je ne confirme pas la rumeur du report. Non, il faut que les
candidats soient prêts demain (ndlr : aujourd'hui). On ferme le portail à 17
heures
», a insisté, hier, le porte-parole de la Cei, Inza Diomandé, que nous
avons joint au téléphone. A chaque étape suffisant sa peine, la Commission
électorale, selon son porte parole, va entamer, dès demain, une autre phase
prescrite également par la loi, celle de l'affichage des listes électorales. «Le
délai de 10 jours pour afficher les listes va commencer à courir. Avec ça, on ne
peut pas s'amuser à dire :
«ceux qui n'ont pas leurs dossiers au complet,
revenez nous voir». Et d'ailleurs, il y a trop de dossiers, on ne peut pas
s'en sortir à ce jeu
», a tranché le commissaire qui rappelle que la Cei s'en
tient à son communiqué diffusé en fin de semaine dernière, indiquant la
fermeture, ce jour, des bureaux de la Commission électorale sous le coup de 17
heures. Reste que le report ou le maintien des dates électorales relève, avant
tout, de la compétence du gouvernement, qui agit sur proposition de la Cei. Même
si un report n'est pas théoriquement impossible, l'éventualité, elle, est bien
mince. «Si nous con statons qu'il y a une impossibilité matérielle, nous nous
en remettons au gouvernement. Mais nous n'en sommes pas là
», s'empresse
d'ajouter Diomandé Inza, qui concède tout de même : «si le gouvernement, pour
une raison ou une autre, veut décaler les délais, ce sera une autre affaire
».
A l'évidence, le gouvernement, lui non plus, n'en est pas là. Et s'il devrait
avoir une pression quelconque des candidats retardataires, elle ne pourrait
s'exercer que sur le gouvernement. Difficile cependant pour un candidat de
trouver aujourd'hui des arguments recevables pour expliquer son retard à
s'enregistrer pour une élection qui a été plusieurs fois reportée, et qui a été
annoncée depuis décembre 2012. Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude,
dit- on.





 





 





CEI : Des candidats refoulés




 





Nord-Sud -

Jour
J-1. A 24 heures du dépôt des candidatures, il y a des candidats qui peinent
encore à présenter un dossier correctement constitué. Hier, mardi, à la
Commissions électorale indépendante (Cei), nombreux sont des candidats qui ont
été priés d'aller compléter leurs dossiers de candidature. A compter du nombre
des membres du conseil régional ou conseil municipal, en passant par le numéro
de la pièce d'identité et de la carte d'électeur ou les petites coquilles dans
les noms, tout a été revu à la virgule près par les agents de la Cei, chargés de
réceptionner les dossiers de candidature. Parmi eux, Palé Dimaté, candidat du
Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci). Le staff du Rassemblement des
républicains (Rdr) également a été prié de compléter le numéro de la carte
d'électeur d'un conseiller municipal dans un dossier pour la région du Poro. Le
responsable de la commission électorale du parti au pouvoir a complété la
mention séance tenante. Selon un membre du staff des républicains, les
refoulements sont plus fréquents chez les indépendants qui n'ont pas un
véritable conseil électoral pour le contrôle minutieux des dossiers. Florent
Gbogou, candidat indépendant aux municipales à Saïoua, quant à lui, apprécie le
travail des agents de la Cei, qui sont aussi, selon ses propres termes, « polis
et courtois ». Toute chose confirmée par le staff de Kader Abdel Karamoko,
candidat indépendant aux municipales dans la région du Bêrê. Florent Gbogou
précise qu'une seule erreur dans les documents d'une personne peut annuler tout
le dossier de candidature. « Si on veut éviter d'être refoulé, il faut faire un
contrôle primaire à la source, avant de se présenter devant les agents de la Cei
», a-t-il conseillé. A 17 heures, un agent au box des régions de la Bagoué et du
Bélier indique qu'il ne peut plus enregistrer de candidatures après les deux
dossiers déjà à son niveau. Fait marquant en cette après-midi, Rdr, Pdci, et
Udpci ont déposé leurs dossiers en rang dispersé. Il n'y avait pas de staff du
Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), la
coalition au pouvoir. Mme Cissé Aissatou Sèye a assuré toutefois avoir déposé sa
candidature sur une liste Rhdp. Tout se passe bien dans l'ensemble selon les
candidats sur place, sauf qu'il n'y a pas encore une grande affluence. « Je
pense que les candidats vont se présenter en grand nombre demain (aujourd'hui,
ndlr) parce que c'est le dernier jour », a confié un agent recenseur dans le box
qui regroupe la région du Gontougo et du Gôh. Nicolas Baba Coulibaly, le chargé
de communication de la Cei, indique que c'est aujourd'hui, mercredi, que sa
structure sera en mesure de faire le point des candidatures enregistrées.





 





 





Demande de report des élections locales et autres diversions des frontistes : Le
train doit avancer sans le FPI.




 




Le
Jour plus -

Le Front populaire ivoirien (FPI) a produit dimanche dernier un communiqué. Dans
lequel il exige le report des élections municipales et régionales, prévues le 21
avril. La formation politique de Laurent Gbagbo estime que la date desdites
joutes couplées a été fixée de manière « brutale » et « unilatérale ». Non sans
accuser le Pouvoir de vouloir l'«exclure» de ce scrutin. Même s'il fallait s'y
attendre, cette sortie de la haute direction du FPI a créé une onde de choc au
sein des populations. Ce qui fait tiquer ici, c'est la diversion et le dilatoire
que n'ont de cesse d'entretenir les partisans de l'ex-président. Que veulent les
frontistes ? Pourrait- on se demander. Par ses interventions interminables, le
FPI a, à n'en point douter, à cœur de marquer sa présence dans le jeu politique.
Mais le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il le fait de la pire des manières.
Pour de nombreux observateurs, les préalables farfelus et autres exigences
inopportunes déposés sur la table du dialogue républicain par ce parti sont
révélateurs de ce que, in fine, les responsables du FPI manquent de réalisme
voire de maturité. Par voie de conséquence, ces observateurs arguent que le
gouvernement gagnerait à faire fi de toutes les « manœuvres politiques déplacées
» des Gbagboïstes. Les tenants de cette thèse soutiennent également que le
Pouvoir Ouattara doit focaliser ses énergies sur l'essentiel, à savoir les
actions qui concourraient au bienêtre des populations.





Ne pas mordre à l'appât des Miaka Oureto et consorts




Le
président Ouattara et les siens devront donc placer les garde-fous nécessaires,
pour ne pas mordre à l'appât d'un FPI qui cache mal sa volonté de « distraire la
galerie ». Une autre tendance, plus incisive, avance que la seule alternative à
entrevoir est l'éjection pure et simple du Front populaire ivoirien du train de
la réconciliation et de la reconstruction. Les défenseurs de cette approche sou-
tiennent qu'il faut savoir contrarier avec vigueur l'attitude rédhibitoire des
pro-Gbagbo, « apparemment résolus à saboter le processus de paix et de
reconstruction du pays ». « Je ne suis pas sûr que ceux-là vont participer à une
élection sous Ouattara. Je pense qu'il est temps qu'on avance. Nous, on attend
le PR en 2015 pour nous faire un bilan du mandat que nous lui avons confié. [...]





 





 





Bruno Koné (porte-parole du gouvernement): «Beaucoup de candidats indépendants
sont issus du Fpi»




 





L'Inter -

Le
gouvernement a réagi aux réclamations de l'ancien parti au pouvoir, le Front
populaire ivoirien (Fpi), relativement aux pro- chaines élections. Par la voix
de son porte-parole, Bruno Koné, il a dénoncé, hier sur Onci.fm, les «contre-vérités»
du Fpi. Selon lui, le gouvernement a mis tout en œuvre pour que le parti fondé
par Laurent Gbagbo prenne part aux prochaines élections municipales et
régionales. Et souhaite toujours que l'ancien parti au pouvoir revienne dans le
jeu. «L'important pour nous, c'est que la totalité des partis politiques
soient représentés. Sachez que ces élections sont représentatives des
différentes sensibilités politiques. Evidemment, nous souhaitons que tous les
partis y participent, y compris le Fpi directement ou indirectement. Si ce n'est
pas le cas, ce sera indirectement à travers ses indépendants, puisqu'un grand
nombre des indépendants viennent de cette sensibilité
», a indiqué le
porte-parole du gouvernement. Pour lui, le débat sur la recomposition de la
Commission électorale indépendante (Cei) n'a pas sa raison d'être, dans la
mesure où la composition de cette institution a été définie à Linas-Marcoussis.
De même que le délai qui lui a été imparti pour aller jusqu'au bout du processus
électoral, c'est-à-dire depuis la présidentielle jusqu'aux municipales et
régionales doublées. «Tout le monde sait qu'elle devait aller jusqu'au bout
du cycle des élections
», a dit Bruno Koné. C'est, a-t-il renchéri, la raison
pour laquelle la liste électorale n'a pas été remise en cause tout comme la
composition de la Cei. Pour le reste, le porte-parole du gouvernement a battu en
brèche les critiques portées par le Fpi relativement au rôle des Forces
républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), aux enlèvements et autres extraditions
des pro-Gbagbo. «Tout cela n'est pas vrai», a-t-il répondu.




 




 





Municipales et régionales / Dernières tractations Rdr – Pdci




 





Fraternité Matin, Le Nouveau Réveil –

Hier, les différents
états-majors des candidats arrivaient par vagues au siège de la CEI pour le
dépôt des dossiers. « Le nombre des candidats qui arrivent

pour se faire
enregistrer commence à grossir. C'est évident que demain (aujourd'hui, Ndlr),
les candidats se bousculeront. Mais, dès 17h, on boucle la liste .Tous ceux qui
auront franchi les portes de la Cei dormiront sans doute avec nous ici, pour
tout terminer »,

dit un
agent de la Commission électorale indépendante. Cependant, un tour aux sièges
des partis politiques permet de savoir que tout n'est pas encore réglé au niveau
des têtes de liste. A la Rue Lépic, dès notre arrivée, nous avons croisé le
secrétaire général par intérim Amadou Soumahoro, qui sortait de son bureau. «
Tout se passe bien au niveau du Rassemblement des républicains. Nous sommes
prêts si tu veux aujourd'hui même », (hier, Ndlr)
, rassure le N°1 du Rdr,
avec sourire. Mais des informations recueillies sur place diluent plus ou moins
cet optimisme d'Amadou Soumahoro. «Nous avons encore quelques cas isolés à
régler. Ce n'est pas du tout facile. Les conciliabules continuent pour éteindre
tous les foyers de tension. Mais, c'est sûr que nous trouverons la meilleure
voie pour rafler la mise au cours de ces scrutins couplés
», déclare un
proche du secrétaire général du Rdr.




Au
moment même où nous échangions avec notre interlocuteur, arrivait une délégation
du Pdci-Rda, conduite par le Pr. Alphonse Djédjé Mady, secrétaire général de
cette formation politique. Après les civilités dans son bureau, Amadou Soumahoro
a emmené Djédjé Mady et sa suite dans le bureau de son directeur de cabinet pour
une réunion. «Vous constatez vous-même que les tractations se poursuivent
entre le Rdr et le Pdci-Rda pour se mettre d'accord sur certaines têtes de liste
pour les régionales
», poursuit notre interlocuteur. Le Rassemblement des
républicains, au dire du directeur de cabinet d'Amadou Soumahoro, présentera 183
ou 184 candidatures pour les municipales. Pour les régionales, il a indiqué que
son parti ne présentera pas de candidat partout. Au siège du Parti démocratique
de Côte d'Ivoire, la commission électorale, présidée par le secrétaire général
adjoint de ce parti, Adiko Roland, continuait ses travaux. « Le travail de
contrôle des différentes pièces pour constituer le dossier continue. Mais, il
faut savoir que nous avons déjà acheminé plus d'une centaine de dossiers à la
Cei. En tout cas, le Pdci déposera tous les dossiers de ses candidats dans les
délais prescrits par la Cei »
, rassurait un membre de la commission
électorale du Pdci. [...]




 




 





BELIER : Arthur Aloco «incendie» Ahoussou Jeannot




 





L'Inter (indépendant), Le Mandat –

C'est
la guerre ouverte dans la région du Bélier, à la faveur des prépara- tifs pour
les élections régionales du 21 avril 2013. Le consensus n'ayant pas été obtenu
entre Arthur Aloco et Jeannot Kouadio-Ahoussou, tous deux candidats et cadres du
Pdci, place désormais à la bataille. En tout cas hier mardi 5 mars, Frédéric
Tanoh-Niangoin, le directeur régional de campagne de la liste ''Agir ensemble''
conduite par Arthur Aloco, a asséné ses vérités au cours d'une conférence de
presse à Marcory, à l'ex-Premier ministre Kouadio-Ahoussou. Il a reproché au
candidat du PDCI- RDA ses «injures gratuites, la réclamation intempestive du
droit d'aînesse, l'utilisation du nom du Président Bédié et de l'étiquette du
PDCI-RDA
» pour gagner la confiance des électeurs. Pour Tanoh Niangoin,
toutes ces pratiques ne seront pas d'un grand secours à leur adversaire qui,
selon lui, «a dilapidé son capital de confiance et d'estime en refusant
l'électrification des villages de son département, y compris celui de son
géniteur, en brimant ses propres parents, en écrasant ses concitoyens par un
pouvoir temporel et précaire
». Il dira que cette conférence de presse a été
organisée pour prendre à témoin la communauté nationale et internationale, mais
aussi le chef de l'état, le président de la CEI et celui du PDCI-RDA sur les
risques que les «dérives langagières» de M. Kouadio-Ahoussou pourraient
entraîner dans la région du Bélier. De fait, le conférencier a révélé que
l'adversaire d'Arthur Aloco aurait vilipendé son candidat, fait muter à Mankono
et à Ferkessédougou deux fonctionnaires, des pions essentiels de sa campagne à
Didiévi et aurait tenté «d'intimider» les chefs de village à Toumodi et à
Djékanou. «Par ailleurs, le candidat Ahoussou Jeannot fait savoir aux
populations qu'il est le successeur de Bédié à la tête du PDCI-RDA et le
candidat des Baoulé aux élections présidentielles à venir. Quand on sait son
échec à la Primature, comment peut-il oser prétendre diriger la Côte d'Ivoire ?
Cela dit, ni les menaces, ni les intimidations, ni les mutations arbitraires ne
pourrons donc altérer l'ardeur et entacher la victoire certaine de l'équipe
''Agir ensemble'' qui se construit petit à petit sur le terrain
», a asséné
M. Tanoh-Niangoin. Selon lui, la démocratie devrait se nourrir de saines
compétitions. C'est pourquoi il a invité Jeannot Kouadio-Ahoussou et ses
soutiens au sein du PDCI- RDA, à se ressaisir. Non sans marteler : «de toutes
les façons, le poste de président du Conseil régional qui requiert certaines
compétences, ne saurait servir de compensation à la fonction de Premier ministre
perdue dans des conditions que l'on sait.
»




 




 




Mme
Constance Yaï (fondatrice de l'Aidf) : «Il faut mettre fin au tribalisme
politique»




 




Le
Nouveau Réveil –

Mme la Ministre, cela fait bien longtemps qu'on ne
vous voit plus sur le terrain des Droits des femmes. Que se passe t il ?




C'est
peut être vous qui ne venez pas à l'information, ou qui ne suivez pas
l'actualité. Sinon, sur ce chapitre, je suis tout à fait en harmonie avec mon
prénom, je suis constante. La promotion des droits des femmes fait désormais
partie de ma manière de voir les choses. Tout n'est pas que dans les meetings et
dans les conférences publiques, il y a les activités au quotidien avec les
mouvements et associations de femmes; je fais de la formation, de
l'accompagnement, de la con ciliation...des séminaires de réflexions sur divers
thèmes, et il arrive aussi que je sois très engagée dans des cérémonies de
réjouissance; je chante, je danse; en fait, je vis! Je suis aux côtés de femmes
qui ont besoin de mon sou tien face à la justice ou à l'injustice...Il se trouve
que beaucoup m'identifient à l'AIDF et pourtant, je travaille avec plusieurs
groupes de femmes et de jeunes. Nous allons d'ailleurs lancer bientôt une
initiative "Conscience Nouvelle"; je promets de vous y inviter! (...)





Pour les prochaines élections locales, doit-on s'attendre à un vote des femmes
pour les femmes ?




Je
parlerai plutôt du vote par les femmes de candidat(e)s sensibles aux soucis des
femmes; de candidat(e)s engagé(e)s aux côtés des populations en général et
soucieux (ses) de l'intérêt général, ayant prévu dans leurs pro grammes des
réponses aux attentes des femmes; ce sont souvent des personnes que les femmes
ont vues et entendues bien avant les élections!!! C'est en fonction de tous ces
paramètres que les femmes se déterminent. C'est vrai que nous avons toujours dit
qu'il faut un certain nombre de femmes aux postes de décision; nous avons
toujours dit qu'il faut augmenter le nombre des femmes responsables, mais en
même temps, nous disons aussi aux femmes qu'il faut qu'elles apprennent à se
reconnaitre dans les femmes qui militent pour les causes et valeurs qui nous
sont communes. Les femmes ivoiriennes ont mûri, elles n'entendent pas se laisser
capturer, ou manipuler à coup de billets de banque, comme beaucoup pensent
pouvoir le faire. Elles sont devenues beaucoup conscientes de ce qu'elles sont
et de ce qu'elles représentent. Elles ont des attentes et aspirations et elles
voteront pour ceux et celles qui auront à cœur d'améliorer leur quotidien. (...)





D'aucuns craignent la tribalisation de la vie politique face aux élections
présentes. Votre avis?




Le
terme de tribalisme me paraît péjoratif; je parlerai plutôt d'intolérance
ethnique ou communautaire. On me répondra que c'est du pareil au même! Le fait
de faire la promotion politique ou professionnelle de quelqu'un parce qu'il
serait de "chez nous" me semble extrêmement grave et préjudiciable à l'unité
nationale. Pour réussir la construction de la nation ivoirienne, nous avons
l'obligation de faire fi de considérations dépassées comme la préférence
ethnique! Que dire de ces ethno centristes ou tribalistes qui ne savent rien de
ces groupes auxquels ils s'identifient. Ils n'en parlent même pas la langue; des
fois, on les méconnaît "au village"; mais ils se réclament d'un communautarisme
désuet et pratiquent des discriminations injustifiables; en fait il s'agit de
personnes souvent en panne d'arguments qui utilisent le pré texte ethnique pour
justifier leurs insuffisances. Les populations sont utilisées, manipulées à
dessein pour des intérêts particuliers, partisans sou vent même personnels.
Ainsi on va se retrouver dans des guerres parce que des personnes rusées pour
promouvoir des amis, des parents font croire que leur groupe ethnique est en
danger... Je suis urbaine, et je ne comprends pas que des gens qui ont eu une
certaine éducation et qui ont grandi en ville reproduisent ces attitudes
moyenâgeuses. Ce n'est rien d'autre que du népotisme et de l'intolérance! Ces
pseudo- défenseurs de l'ethnie ne sont rien d'autres que des égoïstes. [...]




 




 





Distribution automatique de la nationalité ivoirienne : Ouattara se prépare un
bétail électoral !




 




Le
Nouveau Courrier, Le Quotidien d'Abidjan -

Le régime Ouattara a trouvé une voie royale, avec le prétexte de l'apatridie,
pour l'opération de naturalisation de masse des ressortissants de la Cedeao et
spécifiquement du Burkina Faso. Lundi 4 mars 2013, ce sont au total 8133
individus d'origine Burkinabé et présentés par le régime Ouattara comme étant
des «apatrides» (des personnes rattachées à aucune patrie), vivant dans la
région de Bouaflé, qui ont été officiellement naturalisés Ivoiriens. Ces
personnes originaires du Burkina, puisque leurs ascendants sont venus du Burkina
Faso, résident en Côte d'Ivoire depuis plusieurs décennies ont reçu la
citoyenneté ivoirienne des mains du ministre de la Justice, Mamadou Gnénéma
Coulibaly. A cette cérémonie de distribution de la nationalité ivoirienne,
étaient rassemblés des apatrides d'origine burkinabè venus des localités de
Koupéla, de Tenkodogo, Garango et Koudougou, selon l'Agence de presse chinoise
Xinhua, et qui dit-on n'appartenaient légalement ni à leur pays d'origine ni à
la Côte d'Ivoire.




Selon
la représentante résidente du HCR, Ann Encontre, «aujourd'hui, on dénombre en
Côte d'Ivoire 950.000 apatrides dont 600.000 cas ont été réglés». Justifiant
l'opération de naturalisation accélérée, Coulibaly Gnénéma a déclaré que la Côte
d'Ivoire s'est engagée à lutter contre «cette situation dans laquelle des
individus, bien que vivants, n'appartiennent à aucun Etat et donc sont
légalement inexistants. C'est un combat pour permettre à chaque citoyen d'avoir
des liens avec la Côte d'Ivoire par des voies légales».




Si le
régime Ouattara affirme ainsi lutter contre l'apatridie, il n'en demeure pas
moins que cette opération de naturalisation de masse, cache des desseins
inavoués. Alassane Ouattara renforce progressivement son bétail électoral
consolidé, sous un vernis de procédure légale, avec la naturalisation à échelle
industrielle des ressortissants burkinabé. Hier dans l'opposition, des
responsables du RDR avaient été à maintes fois impliqués dans des actes de
fraudes contre la nationalité. Aujourd'hui aux affaires, avec tout l'appareil
entre les mains, le RDR a toute la latitude de maquiller la naturalisation de
masse des ressortissants Burkinabé et de la Cedeao, et consolider ainsi son
électorat. On s'en souvient encore, en 2003 lors des négociations des accords de
Linas-Marcoussis, Alassane Ouattara, président du RDR, avait été le seul à
réclamer la naturalisation de deux mil- lions d'immigrés burkinabé, à la grande
sur- prise des acteurs de Linas-Marcoussis. Le régime Ouattara met désormais en
pratique sa volonté manifeste de se tailler un électorat sur mesure, avec cette
opération de naturalisation à échelle industrielle. Le processus semble ainsi
enclenché. Le PDCI ne voit que rouge pour l'instant.




 




 





Haute trahison au RHDP : Le Front Démocratique arrive




 




Le
Jour plus –

Le
visage politique va-t-il bientôt changer en Côte d'Ivoire ? Si l'on s'en tient
aux informations qui nous arrivent constamment des sources qui se veulent bien
crédibles, on répondra par l'affirmative. En effet, un autre mouvement politique
à l'image du RHDP et LMP serait en gestation pour agrandir le cercle des partis
politiques existant dans le pays. Selon nos sources, le Front Démocratique sera
une coalition du Front Populaire Ivoirien, de certains dissidents du PDCI et
quelques frustrés du RDR. Ces informations indiquent qu'il existe bel et bien au
PDCI-RDA, une partie de cadres qui estiment que l'allié au sein du RHDP, le RDR,
ne jouerait pas franc jeu avec leur parti. Ces derniers sont pour le retrait du
PDCI de l'alliance pour jouer pleinement son rôle de parti d'opposition, et
présenter un candidat aux prochaines présidentielles contre Ouattara en 2015. Le
refus catégorique du président Bédié de faire prospérer cette option aurait
favorisé la création d'un Front Démocratique qui se veut le contrepoids du PDCI
et du RDR. Dans le camp du parti au pouvoir, c'est le même son de cloche. Des
cadres se disant frustrés dans les nominations aux postes de responsabilité,
seraient prêts à craquer la porte pour aider à la création du Front
démocratique. « Il faut être au départ pour espérer être à l'arrivée, » c'est la
philosophie de ceux qui entendent créer cette nouvelle formation politique. Pour
avoir plus de poids politique, ces dissidents entendent s'allier au Front
Populaire Ivoirien pour arracher le pouvoir aux mains de Bédié et son cadet
Ouattara. Les informations font état de ce que des pourparlers sont en train
d'être menés discrètement avec le parti de Laurent Gbagbo pour établir l'acte de
naissance de cette autre coalition politique. L'impossible consensus au sein du
RHDP sur les têtes de listes aux communales et régionales aurait son origine de
cet état de fait. Le combat souterrain des ''dissidents' étant d'affaiblir
gravement la coalition des houphouëtistes et trouver la porte de sortie vers la
création du front démocratique. [...]




 




 





PRIMATURE / Des confidences sur le départ de Duncan




 





L'Inter -


Partira, partira pas ? La rumeur sur un éventuel départ de Daniel Kablan Duncan
de son poste de Premier ministre, commence à prendre corps dans le microcosme
politique ivoirien. Nommé en novembre 2012, il y a à peine cent jours, le
successeur d'Ahoussou Jeannot est annoncé sur le départ. C'est du moins ce que
laissent penser des informations, qui ont même été relayées par certains
journaux de la place. A en croire certaines, sources en effet, le chef de l'Etat
se préparerait à procéder à de petits changements au sein de l'équipe
gouvernementale, au lendemain des élections locales, municipales et régionales
couplées du 21 avril 2013. Le Premier ministre Duncan serait des têtes qui
pourraient être coupées. Faux ! Rétorquent des proches collaborateurs du
président Alassane Ouattara. Joints pour en savoir davantage, ceux-ci ont confié
que Daniel Kablan Duncan est la dernière personne dont le chef de l'Etat
voudrait se séparer. «D'où tenez-vous cette information ? Le président parle
très bien de son Premier ministre. Au cours d'une rencontre privée qu'il a eue
récemment avec le représentant de la Banque Mondiale ici en Côte d'Ivoire, M.
Madani Tall, le président a dit toute sa satisfaction du travail abattu par le
Premier ministre Duncan. Il dit qu'il a une maîtrise des dossiers techniques et
qu'avec lui, les choses avancent bien. Il ne faut pas oublier aussi que Daniel
Kablan Duncan connaît les rouages de la fonction, pour l'avoir exercée avant,
sous le président Bédié. Comment voulez-vous qu'il se sépare d'un tel haut cadre
? Et puis, on n'ira pas de changement de Premier ministre en changement de
Premier ministre. Cela ne fait pas sérieux. En tout cas, nous n'avons aucune
information sur un départ de ce monsieur de la Primature, et le président n'en
donne pas du tout l'impression
», a indiqué, confiant, ce collaborateur du
chef de l'Etat. Un autre nous dira que le président Alassane Ouattara n'en- tend
pas toucher à ce gouvernement dirigé par le Premier ministre Duncan. «Il a
clairement dit, au cours de la conférence de presse marquant la fin de la visite
d'Etat qu'il a effectuée dans la région du Gontougo, qu'il ne changera pas ce
gouvernement. Donc Duncan reste
», a assuré cet autre proche de Ouattara,
ajoutant que le président de la République avait également confié à des
ambassadeurs, la satisfaction qu'il tirait de sa collaboration avec son actuel
Premier ministre. Toutefois, selon un habitué des arcanes présidentiels, les
compliments d'un chef n'augurent rien de bon pour son destinataire. [...]




 




 





Justice ivoirienne : Le ministre Gnénéma dénonce la corruption




 





L'Inter -

En
partance pour Koupela-Tenkodogo, village situé à 6 km de Bouaflé, sur l'axe
Bouaflé-Zuenoula où il devait assister à une cérémonie de remise de dons du HCR
et de l'UNICEF, le Garde des sceaux, ministre de la justice, des Droits de
l'homme et des Libertés publiques, Gnénéma Coulibaly, a fait un escale au
tribunal de Bouaflé.




Cela
pour toucher du doigt, les besoins réels de ses collaborateurs dans cette
localité. A l'occasion, le Garde des sceaux a expliqué le sens du combat qu'il
mène au sein de son département ministériel : «Le combat que je mène n'est
dirigé contre personne. Nous voulons une justice efficace, plus proche des
justiciables. Il faut donc travailler avec célérité afin d'éviter les longues
détentions des prévenus tout en cessant d'être corrompus»
, a-t-il déclaré.
Poursuivant, le ministre de la justice a indiqué qu'il était prêt à améliorer
les conditions de travail dans les tribunaux de Côte d'Ivoire. En retour, il
appelé toute la famille judiciaire à un renouvellement, voire à une reconversion
des mentalités. «Ce que l'on vous demande, c'est d'appliquer la loi, rien que
la loi ; ce que vos collègues d'ailleurs font»,
a-t-il martelé, avant de
mettre en garde les greffiers : « Nous avons demandé aux greffiers de nous
faire le point de leurs activités, ce qui nous permettrait de suivre leur
travail. Malheureusement, nous n'avons reçu jusqu'à ce jour, aucun rapport. Seul
seront promus, lors du vaste mouvement d'affectation prévu en juin, les plus
méritants. Les paresseux seront mis au garage»
. Le ministre Gnénéma
Coulibaly et sa délégation se sont rendus à Koupéla-Tenkodogo, où les
populations et celles de Garango et de Koudougou ont été informées
officiellement par le ministre qu'elles ont désormais la nationalité ivoirienne
conformément au décret de naturalisation collective de 1995. Et que de ce fait,
elles pouvaient obtenir des certificats de nationalité et autres pièces
afférentes sans difficultés. Chaque village a reçu de nombreux dons (bâches,
couverts, moustiquaires imprégnées, kits scolaires et de cuisine) offerts par le
HCR, représenté par Mme Anne Encontre et l'UNICEF.




 




 





Affaire Michel Gbagbo / Camara Métan Moussa (président génération Guillaume
Soro) réagit: «il s'agit d'une conspiration politique»




 





Soir Info, Nord-Sud, Le Patriote, Le Mandat -

Le président du mouvement « Génération Guillaume Soro », Camara Métan Moussa a
déclaré, hier 5 mars 2013 à Abidjan, qu'il « s'agit ni plus, ni moins d'une
conspiration politique à d'autres visées qui ne saurait prendre forme ». Cette
annonce fait suite à l'instruction de la plainte de Michel Gbagbo, déposée par
un juge français. Ce dernier a été chargé d'instruire la plainte pour «
enlèvement, séquestration, traitements inhumains et dégradants », déposée en
juin 2012 par Michel Gbagbo, fils de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo.
L'annonce a été faite, lundi 4 mars 2013 par son avocate, Maître Habiba Touré.
Pour le président du mouvement « Génération Guillaume Soro », il y a lieu de
recadrer le débat en le situant dans son « contexte ». « A cette époque, alors
Premier ministre et ministre de la Défense, il a conduit une offensive militaire
en accord avec le grand commandement des forces républicaines, en vue de libérer
tous les symboles de l'Etat illégalement occupés par l'ex-régime », a-t-il
déclaré. A l'en croire, Guillaume Soro a agi en tant qu' « autorité légitime »
d'un gouvernement reconnu par la communauté internationale. Par ailleurs, le
mouvement qui reconnait que le président de l'Assemblée nationale n'a pas «
encore obtenu de convocation » demeure « serein et vigilant et reste mobilisé ».
« L'arrestation de M. Michel Gbagbo à la résidence de son père et sur qui pèse
d'éventuels chefs d'accusations, ne saurait pour notre part constituer le soit
disant bourreau de Michel Gbagbo », a martelé Camara Métan Moussa. Michel Gbagbo
est détenu en Côte d'Ivoire depuis près de deux ans, en attente d'un jugement.
Agé de 43 ans, il possède aussi la nationalité française. Il est le fils de
Laurent Gbagbo et de la Française Jacqueline Chamois. Il avait été arrêté, avec
son père et d'autres proches de la famille, le 11 avril 2011, à Abidjan, au
moment de la chute de l'ancien chef de l'Etat ivoirien.




 




 




Une
organisation de victimes en France attaque les pro-Gbagbo




 





L'Inter -

La déclaration est publiée sur le site du président du Parlement ivoirien,
Guillaume Soro. Elle est signée par l'Association Internationale des victimes du
régime de Laurent Gbagbo (AIVLG), qui a invité les autorités ivoiriennes et les
tribunaux internationaux compétents à poursuivre avec rigueur et objectivité
toutes les personnalités du régime Gbagbo qui ont trempé dans les crimes de la
crise post-électorale, au nom, selon elle, de l'ivoirité et de l'exclusion.




 




 





Tournée du président de la Cdvr à Boundiali : Ce que des pro-Gbagbo ont confié à
Banny




 





Soir Info -

Il a
tenu parole. Le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation
(Cdvr) a, comme il l'a maintes fois promis, rendu visite aux prisonniers
pro-Gbagbo détenus à Boundiali. Charles Konan Banny a profité de son passage,
vendredi 1er mars 2013, dans cette ville du nord ivoirien, dans le cadre de la
tournée d'installation des commissions locales de la Cdvr, pour aller voir, à la
prison civile, les personnalités de l'ancien régime. L'ex-Premier ministre
ivoirien a pu échanger avec l'ex-ministre des Affaires étrangères du
gouvernement Aké N'Gbo, Alcide Djédjé, l'ancien gouverneur de la Banque centrale
des Etats de l'Afrique de l'ouest (Bceao), Philippe-Henri Dacoury-Tabley, le
baron du Front populaire ivoirien (Fpi), Sokouri Bohui... Dix Ivoiriens
expulsés, en 2012 du Liberia et emprisonnés à Boundiali, étaient aussi présents.
Les cadres pro-Gbagbo ont, selon nos sources, dit apprécier cette visite de M.
Banny. Ils ont souhaité que le prochain déplacement du « Desmond Tutu ivoirien »
vers eux se fassent à leur domicile et non dans un espace carcéral. Les
prisonniers proches de l'ex-régime au pouvoir ont trouvé que la tâche du leader
de la Cdvr était loin d'être une sinécure.




Au
cours d'une conférence de presse qu'il avait animée, vendredi 7 décembre 2013, à
son cabinet privé à la Riviera-Golf, Charles Konan Banny avait émis la
possibilité de rendre visite aux prisonniers pro-Gbagbo. « Nous avons aussi
des frères qui sont en prison. Ceux-là encore, je ne les ai pas visités en tant
que membre de la commission. Mais est-ce à dire que je ne ferai pas ? Ça, je
vous laisse deviner. Tout est maintenant question de temps. Laissons-nous le
soin de déterminer l'opportunité du moment en ayant toujours à l'esprit qu'il ne
s'agira pas de rechercher des palabres avec des palabres, mais de réconcilier »,
soulignait, à cette occasion, l'ex-gouverneur de la Bceao. « Je n'ai pas
fait de voyage au Ghana. Sinon, vous l'aurez su. Est-ce à dire que je ne suis
pas en contact avec nos frères au Ghana ? Je vous laisse deviner. Je ne suis pas
allé à la Haye. Vous le savez. Est-ce à dire que nous ne devons pas tenir compte
de l'opinion de l'ancien chef d'Etat pour la réconciliation ? Je vous laisse
deviner. A partir de ce que je vous ai dit, pour moi, les mots sont importants.
La réconciliation doit être inclusive »
, avait-il répondu à une question
relativement à des visites aux exilés et à Laurent Gbagbo. Avec cette visite à
Boundiali, on peut dire que M. Banny exprime là sa volonté, plusieurs fois
affirmée, de faire une réconciliation inclusive en Côte d'Ivoire.




 




 





Man: A peine installe, la Cdvr locale contestée




 





Soir Info -

Le
président de la commission dialogue vérité et réconciliation (CDVR) Charles
Konan Banny a installé le mercredi 27 février dernier, la section Cdvr du
Tonkpi. Mais déjà, des voix se lèvent pour s'indigner contre le choix de
certains de ses animateurs. En effet, M. Diabaté Ben Mamery, operateur
économique et acteur politique dans la cité de 18 montagnes, tout comme bien
d'autres personnes habitants de Man, se dressent contre le choix des animateurs
sélectionnés pour diriger la Cdvr de Man. « (...) La CDV R à ce que nous
sachions est créée par le Président de la République pour réconcilier tous les
ivoiriens. Non seulement cela fait 2 ans qu'aucune section locale n'avait été
installée, mais aussi des per- sonnes choisies pour l'animation de la section de
Tonkpi ne sont pas toutes crédibles à nos yeux. Car pour nous, certains membres
de cette commission locale se sont de façon visible, affichés dans des camps au
vu et au su de tous. Nous disons que ceux-là ne sont pas crédibles et ne peuvent
pas réconcilier les populations. Ils ont pactisé avec la rébellion et ne se sont
pas encore repentis avant d'être sélectionnés par je ne sais qui... », s'est
indigné Diabaté Béa Mamery. C'est pourquoi, il a interpellé le président de la
République sur le fait qu'aucune consultation élargie n'a jamais été faite pour
le choix des animateurs. Selon lui, une situation mal réglée ne trouve jamais de
résolution. « (...) Il ne faut pas énerver d'avantage, les cœurs meurtris. Il
faut que le chef de l'Etat exige la vigilance dans les choix des animateurs des
commissions locales qui devront s'occuper à réconcilier les populations
ivoiriennes », a exhorté Diabaté Ben Mamery, qui est un des bâtisseurs du RDR
dans la région des montagnes depuis les années 1992.




 




 





Mise sous séquestre des biens : Duncan entérine la haine contre les pro-Gbagbo




 





Notre Voie -

Les anciens collaborateurs de Laurent Gbagbo qui font l'objet d'une procédure
unilatérale initiée par "les vainqueurs" de la guerre postélectorale de 2010
continuent de souffrir le martyre. Ils bouclent déjà plus de 2 années de
détention avec leurs avoirs gelés, donc sans possibilité, pour eux, de se
nourrir, de se soigner, ni de pourvoir aux besoins de leurs          familles.
Mais, apparemment, il faut plus pour étancher la soif de haine du régime
Ouattara. Le régime vient donc de frapper encore ces « ennemis » publics.
Kablan Duncan, Premier ministre, à qui il a été confié la tâche d'exécuter la
sentence vient d'ordonner la mise sous séquestre des biens, meubles et immeubles
appartenant aux anciens dirigeants. Selon nos sources, l'Etat de Côte d'Ivoire,
représenté par le chef du gouvernement Pdci, a notifié copie des ordonnances
rendues par         Mme            Cissé Makouéni, juge d'instruction près le
tribunal de première instance, à un certain nombre de banques où sont domiciliés
les comptes de ces « ennemis » du régime. Ce sont la Sgbci, la Biao, la Brs, la
Sib, la Baci. Donc, ce mois-ci, une fois au guichet, les pro-Gbagbo ayant leur
compte dans ces banques ont essuyé le refus desdites banques de les servir. Leur
surprise est d'autant plus grande que certaines des personnalités concernées
avaient vu leurs avoirs dégelés par le pouvoir. D'autres sont sidérées, parce
que frappées par cette mesure, alors qu'elles bénéficient d'un non-lieu depuis
plus d'un mois. «On ne peut pas estimer, dans une procédure judiciaire, qu'un
prévenu est acquitté, puis mettre ses biens sous séquestre »,
indique un
proche du dossier. Le commun des Ivoiriens se demande ce qui motive ce regain de
haine, ce harcèlement du pouvoir contre les pro-Gbagbo. Car, à moins de vouloir
la mort de quelqu'un, on ne peut le priver de ses biens pendant qu'il est en
prison et qu'il n'a aucune possibilité de se débrouiller. Pourquoi Kablan Duncan
décide-t-il de faire mourir des Ivoiriens qui ont servi l'Etat à un haut niveau
? Ces personnes, pendant qu'elles croupissent en prison, ne peuvent pas espérer
que leurs familles soient à l'abri des difficultés. De surcroît, ces prisonniers
politiques du pouvoir Ouattara sont pour la plupart de grands malades. Ils ne
peuvent pas avoir de quoi se payer des médicaments, alors que les
réglementations en vigueur exigent qu'en cas de gel, on laisse à la victime la
possibilité d'acheter des médicaments et de pourvoir à des besoins de première
nécessité. [...]




 




 





OUEST : Amadé Ouérémi et ses hommes refusent de partir. Une bombe à retardement
à l'Ouest




 





L'Inter –


L'ouest pourrait subir une autre vague de violences armées, avec son lot de
personnes tuées et autres dégâts matériels, si l'on n'y prend garde. L'opération
de déguerpissement des forêts classées de ses occupants illégaux, lancée par les
autorités ivoiriennes, pourrait en effet basculer dans la bataille armée qui
menace l'Ouest. Ce ne serait certainement pas le cas, si le planteur-chef de
guerre Amadé Ouérémi et ses milliers de combattants, qui occupent la forêt
classée du Mont Péko, ne restaient pas sourds à l'appel, voire aux injonctions
de l'Etat de Côte d'Ivoire. Le dernier fait en date qui atteste de la volonté
d'Amadé Ouérémi de continuer à régner en maître dans cette forêt classée, c'est
le rendez-vous manqué du dimanche 03 mars dernier. Selon le confrère ''Nord
Sud
'', le chef de guerre du Mont Péko a brillé par son absence à une
rencontre de négociation avec une délégation des Forces républicaines de Côte
d'Ivoire (FRCI), qui s'était rendue dans le village Bagohouo, où réside Amadé
Ouérémi. Mais en maître, il a fait recevoir la délégation par un de ses hommes,
prétextant son état de santé qui ne serait pas au beau fixe. On pourrait y
déceler un message traduisant le refus de M. Ouérémi et ses hommes de quitter
les lieux comme le demande le gouvernement. Car, cette rencontre manquée du
dimanche dernier n'est pas la première tentative de négociation avec le chef de
guerre et ses hommes. «Nous voulons éviter l'épreuve de force. L'heure n'est
plus à la belligérance, ce n'est que partie remise. Je reviendrai dans les jours
à venir pour le rencontrer parce qu'il faut aller doucement
» a expliqué à ''Nord
Sud
'' un officier des FRCI. Mais jusqu'à quand l'Etat va t-il négocier avec
ces occupants illégaux des forêts classées ? Amadé Ouérémi et ses combattants
sont-ils disposés à partir ? Les autorités ivoiriennes détiennent-elles des
informations sur le chef de guerre, qui freinent leur ardeur à le chasser de ce
patrimoine international ? Autant de questions que suscite ce tango des
autorités face à Amadé Ouérémi. [...]




 




 





Conflit agriculteurs-éleveurs à Bako : Des populations marchent sur la
sous-préfecture




 





Soir Info -

Des
populations de la commune de Bako, (département d'Odienné), notamment les
agriculteurs du Canton Sienko, ont marché, 1er mars 2013 pour réclamer le départ
des éleveurs peulhs de leur sous-préfecture, a rapporté l'Agence ivoirienne de
presse (Aip) le mardi 5 mars 2013. Ils accusent ces derniers et leurs bêtes de
détruire leurs récoltes et greniers. "Nous n'avons plus de manioc, d'igname et
de riz. Les dédommagements faits devant l'autorité ne nous satisfont pas. Nous
voulons que les peulhs partent", a déclaré, devant le sous-préfet de la
localité, le porte-parole des manifestants, Koné Souleymane, au terme de la
marche. Koné Souleymane et Koné Adama qui conduisaient cette manifestation de
colère ont précisé que les populations n'ont rien contre les éleveurs
sédentaires et que les problèmes viennent des transhumants qui, de passage,
"éventrent les greniers dans les champs et donnent les réserves à manger à leurs
bêtes ou leur font avaler les pommes de cajou tombées sur le sol, en vue de
récupérer les graines d'anacarde dans leurs bouses". "C'est de ceux là
(transhumants) que nous ne voulons plus. Sinon nous avons toujours vécu avec des
éleveurs sans friction majeure. Nous sommes conscients que l'agriculture et
l'élevage sont complémentaires", a ajouté M. Koné, qui s'est présenté comme un
"opérateur économique et fils de la région". Pris de peur, les bouviers ont
déserté la zone, abandonnant des troupeaux  de plusieurs centaines de bêtes,
errant dans les broussailles sans berger. Le sous-préfet de Bako, M'bla Kouassi,
que la tension avait atteint un degré vraiment grave". Il a appelé les cadres et
élus de Bako à intervenir auprès de leurs parents, afin qu'une issue heureuse
soit trouvée à cette situation.