REVUE DE PRESSE DU MARDI 05 MARS 2013

5 mar 2013

REVUE DE PRESSE DU MARDI 05 MARS 2013







La
police équipée à Odienné




 





L'Expression -

Les
commissariats d'Odienné et de Bondoukou ont été renforcés. Ils ont bénéficié
d'un équipement de la part de l'Onuci. La représentation onusienne en Côte
d'Ivoire a offert du matériel informatique et de bureau à la police de ces deux
localités du pays. L'action vise à donner plus de moyens à ces forces de l'ordre
pour mener à bien les actions de sécurisation des populations.




 




 





Inauguration de l'hôpital de Gagnoa / ADO
:
''Je veux rapprocher les populations des centres de
santé''




 




Le
Jour plus, Fraternité Matin, Le Patriote, Le Nouveau Réveil, Le Mandat – L
a
cérémonie d'inauguration de l'hôpital général de Gagnoa a eu lieu hier au sein
du nouveau joyau sanitaire. Le Président de la République, Son Excellence
Monsieur Alassane OUATTARA, a lui-même coupé le ruban de ce grand édifice, fruit
de la coopération sino-ivoirienne. Le Chef de l'Etat a saisi l'occasion pour non
seulement annoncer des visites tournantes dans le pays pour se rendre compte des
besoins des populations en matière de santé mais également, il veut relancer les
investissements sanitaires par des actions concrètes au profit des populations.
« J'ai l'ambition de faire de la Côte d'Ivoire un pays émergent à l'horizon
2020. Pour atteindre cet objectif, il faut des populations en bonne santé »,
a-t-il déclaré. Le premier des Ivoiriens a fait cas de la réhabilitation des 4
Centres hospitaliers hôpitaux régionaux et leur rééquipement. Il a indiqué que
450 hôpitaux de premiers contacts pour endiguer le déficit dans ce secteur. En
dehors du secteur de la santé, ADO a en outre, fait savoir qu'il va procéder à
d'autres grands travaux dans les domaines de l'éducation, de l'adduction d'eau
et de la fourniture d'électricité. Et cela, par le biais du Programme
présidentiel d'urgence. [...]




 




 





France / Plainte de Michel Gbagbo contre Soro Guillaume : Le dossier remis à un
juge d'instruction depuis hier




 





L'Expression, Soir Info, L'Inter, Notre Voie, Le Nouveau Réveil, Le Jour plus,
Le Quotidien d'Abidjan, Le Nouveau Courrier, LG Infos, L'Intelligent d'abidjan -

La justice française a désigné un juge d'instruction afin de
faire la lumière sur les accusations du fils de Gbagbo contre le président de
l'Assemblée nationale. En juin 2012, Michel Gbagbo, le fils ainé de l'ancien
président, a introduit une plainte devant les juridictions françaises pour «
enlèvement, séquestration, traitements inhumains et dégradants » à la suite de
son transfèrement dans la prison civile de Bouna après la chute de son père, le
11 avril 2011. Michel Gbagbo est accusé par le pouvoir d'Abidjan d'infractions
économiques dont le détournement de deniers publics. Sa plainte vise l'ancien
Premier ministre, Guillaume Soro, président de l'Assemblée nationale ivoirienne
et neuf commandants des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci). C'est
l'analyse de cette plainte que la justice française a confiée à un juge
d'instruction. Pour son avocat, Me Habiba Touré, "il s'agit d'une grande
victoire pour le fils du président Gbagbo, enlevé, séquestré et molesté en
raison de son patronyme (...). Le temps de l'impunité est révolu". Michel Gbagbo
avait déjà déposé une première plainte (simple) à Paris en novembre 2011, mais
le procureur de la République avait décidé de ne pas engager de poursuites. Il a
décidé de se constituer partie civile pour cette deuxième plainte. Un dépôt de
plainte avec constitution de partie civile entraîne automatiquement la saisine
d'un juge d'instruction et c'est ce que le tribunal en charge du dossier a
décidé de faire. [...]




 




 





Action en justice : " M. Guillaume Soro n'a été destinataire d'aucun document ou
acte judiciaire




 





Fraternité Matin, Soir Info, Le Nouveau Réveil, Le Jour plus -


''Ace jour, Monsieur
Guillaume Soro n'été destinataire d'aucun document ou acte judiciaire de quelque
nature que ce soit''.

C 'est
l'essentiel du communiqué du     Collectif des avocats de  Guillaume Soro,
président de l'Assemblée   nationale. Hier après-midi, dans un communiqué, Me
Habiba Touré, avocate de Michel Gbagbo, fils de l'ancien Président Laurent
Gbagbo, a indiqué qu'un juge d'instruction français avait été désigné pour
examiner une plainte pour ''enlèvement et séquestration'' dont  les
responsables seraient M. Guillaume Soro et certains officiers des Forces
républicaines de Côte d'Ivoire. Pour les avocats  du président de
l'Assemblée nationale, c'est ''un pamphlet''. ''Il met en cause gravement des
personnes en s'affranchissant des règles de droit, du secret de l'instruction et
porte atteinte à leur honneur''
, ont-ils écrit. Dans leur communiqué, les
conseils de M. Guillaume Soro ont souligné que le moment venu, ils
''décideront des suites éventuelles à donner''
à cette affaire.




 




 





L'Udpci en deuil: Alassane Salif N'Diaye n'est plus




 





Nord-Sud, L'Expression, Soir Info, Fraternité Matin, Notre Voie, Le Patriote, Le
Nouveau Réveil, Le Jour plus, Le Quotidien d'Abidjan, Le Nouveau Courrier,
L'Intelligent d'Abidjan, Le Mandat -

Le
professeur Alassane Salif N'Diaye ne se prêtera plus aux questions brûlantes des
journalistes. Une longue maladie l'a, hélas, emporté, dimanche dernier en
France.





L'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire (Udpci) est en
deuil. Son secrétaire général, le professeur Alassane Salif N'Diaye est décédé,
dimanche 3 mars dernier à 22h 40, des suites d'une longue maladie, en France,
avons-nous appris. Sans autre information, secret médical, oblige ! On se
souvient que le professeur Salif N'Diaye s'était rendu, lors de la crise
postélectorale, aux Etats-Unis d'Amérique, pour une opération chirurgicale. Sa
convalescence l'a conduit en France où il est resté plusieurs mois. Sans
précision sur le mal qui le rongeait. Depuis des mois, il était hors de la Côte
d'Ivoire. L'Hexagone ayant été sa dernière destination, où il a trouvé hélas, la
mort. Alassane Salif N'Diaye était adepte du « mouvement brownien », qu'il avait
préconisé, avant le premier tour de l'élection présidentielle d'octobre 2010,
face aux agissements du pouvoir de la refondation. Il avait donc suggéré que «
les terroristes soient également terrorisés ». Eminent physicien, Prof. Salif
N'Diaye a été ministre de la Recherche scientifique d'Houphouet-Boigny de 1986 à
1993. Il a été membre du bureau politique du Parti démocratique de Côte d'Ivoire
(Pdci-rda). En 2002, il « débarqua» à l'Udpci de feu le général Robert Guéï. Il
y occupa le poste de troisième vice-président, puis celui de secrétaire général,
jusqu'à son décès. Il fut aussi depuis 2004, le président de la Commission
stratégies du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix
(Rhdp) [...].




 




 





Dépôt de dossiers de candidature pour les municipales et régionales : la CEI
ferme son portail ce mercredi 06 mars à 17h 00




 





CEI, Soir Info, Fraternité Matin, Le Nouveau Réveil  -


Débutée le 20 Février 2013, la période de réception des dossiers de candidature
pour les élections municipales et régionales du 21 avril 2013 va s'achever ce
mercredi 06 mars à 17 heures. « Je vous rappelle que le mercredi 06 mars 2013 à
17 heures prend fin la réception des dossiers pour les élections couplées
d'avril prochain. Je demande donc aux candidats et ou aux partis politiques de
prendre les dispositions nécessaires pour le respect des délais prescrits», a
déclaré ce lundi 04 mars le Président de la Commission Electorale Indépendante
en marge d'une rencontre avec des responsables techniques de l'institution.




 




Pour
lui, plusieurs raisons expliquent cette mesure : d'abord il s'agit de respecter
les dispositions du code électoral, qui selon lui constitue la boussole des
élections dans notre pays, ensuite le respect du chronogramme qui passe par
l'examen par les commissaires des dossiers, l'impression des documents
électoraux (affiches, bulletins de vote), leur conditionnement et leur
acheminement dans les lieux et bureaux de vote avec à la clé la tenue effective
du scrutin le dimanche 21 avril 2013 dans un environnement de sérénité.




 





Youssouf Bakayoko a, une fois de plus lancé un appel aux candidats et aux partis
politiques pour qu'ils pressent les pas car a-t-il dit, plus les choses se
feront dans le temps et mieux la CEI saura mener avec efficience et efficacité
son travail. Le Président de la CEI a, en outre, indiqué que depuis le 28
février 22 Commissaires Centraux sont présents sur le terrain avec pour feuille
de route principale de procéder à une dernière évaluation des dispositions
matérielles, logistiques et sécuritaires pour les préparatifs de ces élections.
Il a annoncé, dans les jours à venir, la tenue de plusieurs activités notamment
de sensibilisation, de formation et de communication à l'endroit des candidats,
du corps préfectoral, des ong, de la presse, des guides religieux et des chefs
traditionnels en vue d'une plus large maitrise du mode opératoire retenu pour
ces élections couplées, une première dans notre pays.




 




 





Report des élections locales et la recomposition de la Cei / Koné Bruno
(porte-parole du Gouvernement) répond au Fpi : «A la Cei, le Fpi dispose de deux
sièges qui ne sont pas pourvus»




 




Le
Nouveau Réveil –

Il
faut savoir que la composition de la Cei a été fixée par les Accords de
Marcoussis. Et il était bien prévu que cette composition allait être maintenue
jusqu'à la fin du cycle des élections qui étaient prévues à cette date-là, s'il
n'y avait pas eu la crise. Si toutes les élections s'étaient passées
normalement, ça aurait peut-être duré 6 mois. Donc entre novembre, avril et mai
2011. Malheureusement, il se trouve que les choses ont été plus lentes que
prévues. Pas par la faute du Gouvernement. Le Gouvernement tient à ce que ce
cycle soit bouclé avec tous les engagements qui, à l'époque, ont été pris. C'est
d'ailleurs, l'une des raisons pour laquelle, malgré les demandes récurrentes
qu'il y a, le président de la République et le Gouvernement n'ont pas souhaité
toucher à la liste électorale. Tout simplement parce qu'il était prévu que la
même liste aille jusqu'au bout du cycle qui était prévu. Et puis, au-delà de ça,
c'est que le Fpi dispose déjà, de deux sièges, à la Cei. Deux sièges qui,
malheureusement, ne sont pas pourvus. Il faudrait déjà commencer par ça. Et
puis, s'il y a peut-être quelque chose qu'il faut ajouter à ça, c'est que, celui
qui vote ou celui qui détermine le choix des électeurs, ce n'est pas la Cei. Ce
sont les électeurs eux-mêmes.




 




 





Rhdp, le consensus vole en éclats




 




Le
Nouveau Réveil -

Le Gôh, l'Indénié-Djuablin, le Bélier, la Nawa, la Marahoué, le Moronou et le
Gontougo, voilà en fin de compte les régions dans lesquelles le Pdci-Rda et le
Rdr compétiront en équipe, en Rhdp. Dans les 22 autres régions, ils affronteront
les élections en rangs dispersés. Chacun présentera sa liste faute de consensus.
En réalité, ce qu'il faut relever, c'est que les évènements de ces derniers
jours ont fait voler en éclats les accords entre les deux alliés qui avaient
convenu d'aller en Rhdp dans le maximum de régions pour ne pas dire dans les 31
régions. Mais l'on se rappelle que les négociations avaient achoppé sur 7
régions de sorte que c'est sur 24 localités que les deux partis étaient parvenus
à accorder leurs violons. En fin de compte, le consensus obtenu sur ce nombre
des 24 régions a été remis en cause. De sorte que finalement, c'est seulement
dans 9 régions que les houphouétistes iront en Rhdp.




 




 





Elections municipales et régionales : Vers un autre report de la date du dépôt
des dossiers




 




Le
Jour plus – Le vendredi 01 mars, la Commission É
lectorale
Indépendante ( CEI) a pondu un communiqué pour sonner l'alerte sur les réelles
menaces que font planer les deux gros calibres de la politique nationale que
sont le RDR et le PDCI-RDA sur le chronogramme électoral actuel. Alors que ce
chronogramme prévoit la date du 06 mars comme clôture des dépôts des dossiers de
candidatures, le RDR n'a déposé aucun dossier. Le PDCI du président Henri Konan
Bédié a enregistré un seul dossier déposé pour les régionales contre 10 pour les
candidatures indépendantes. Face à la lenteur observée au niveau des partis
politiques les plus importants à savoir le RDR et le PDCI, l'impossibilité de
tenir ce chronogramme devient un leurre et met de facto Youssouf Bakayoko et son
équipe dans une position inconfortable. Peuvent-ils décider de la clôture du
dépôt des dossiers effectivement le 06 mars comme le stipule le chronogramme, et
aller aux élections sans le parti au pouvoir et le PDCI ? Surtout que le
président de la République est investi des pouvoirs de dissoudre cette équipe de
la CEI ? Même si tous les candidats arrivaient à déposer leurs dossiers, hier,
lundi 05 mars, ce qui n'a pas été le cas, la question de temps pour traiter ces
dossiers se poserait à la CEI. Dans tous les cas, la CEI n'a même pas compétence
de décider unilatéralement du report ou non de la date de ces élections. Un tour
dans les différents secrétariats de ces partis politiques montre clairement ni
le RDR, ni le PDCI n'est encore prêt si l'on s'en tient à la date du 06 mars
pour la clôture du dépôt des dossiers. Alors, comme la CEI ne peut jamais oser
poursuivre le processus électoral sans les dinosaures que sont le RDR et le
PDCI, surtout qu'elle doit toujours s'en remettre au gouvernement en cas de
difficultés, et qu'il appartient à celui-ci d'indiquer la conduite à tenir, et
que ce gouvernement est tenu par le RDR et PDCI, le report de cette date des
élections devient inévitable. A moins d'un miracle, les dates seront décalées
inéluctablement pour permettre à ces gros bras de la politique nationale de
s'apprêter. Comme ces partis détiennent les manettes pour conduire le processus
à leur guise, alors ils prennent leur temps. « Allons doucement car nous sommes
pressés, » pourrait-on dire.




 




 





Tribalisation du débat politique : Une croisade engagée à Bouna




 





L'Expression -

La
fièvre politique qui s'est emparée de la région du Bounkani dans le cadre de la
désignation des candidats à la candidature inquiète certains fils. Dans
l'optique d'interpeller les populations sur ce phénomène qui a causé beaucoup de
torts à la Côte d'Ivoire, le mouvement ''Bouna soutient Alassane Ouattara''
(Bsado) a engagé une croisade contre la tribalisation du débat politique dans
cette région. Au cours d'un point de presse hier, Camara Mouhédine,
président-fondateur de ce club de soutien au chef de l'Etat, a décidé d'aller à
la rencontre des populations. « Dès la semaine du 9 mars, nous irons parcourir
les quatre départements du Bounkani où nous allons rencontrer les chefs de
village et de communauté, les jeunes et les femmes pour parler de la nécessité
de détribaliser la politique », a indiqué Camara Mouhédine. Au regard du retard
accusé par le Bounkani, le président du Bsado a invité ses parents à chasser le
démon de la division afin de consolider l'unité et la cohésion, seul gage pour
le développement de cette zone. « Que seuls le travail et la fidélité soient les
valeurs qui conduisent à la promotion des cadres et non le tribalisme politique
qui est en réalité un danger pour la cohésion sociale dans notre région », a
précisé Camara Mouhédine.




 




 





Tension au mont Peko : Amadé Ourémi dribble les Frci




 





Nord-Sud -

Amadé
Ourémi a engagé le bras de fer avec l'armée ivoirienne. Le dimanche dernier, il
a dribblé purement et simplement le commandant du sous groupement des Forces
républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) basé à Duékoué. Le lieutenant Bamba et ses
hommes se sont rendus au village de Bagohouo, situé à 25 kilomètres de la
capitale du Guémon et à dix kilomètres de la réserve naturelle du mont Péko.
C'est dans cette réserve naturelle classée patrimoine mondial qu'Amadé Ourémi et
ses quinze mille hommes se sont installés depuis 2000. L'objectif de la
rencontre était de prendre contact et échanger avec le planteur, en prélude à
l'opération de déguerpissement des clandestins installés dans les forêts
classées. Selon notre source, Amadé Ourémi n'a pas honoré le rendez-vous négocié
depuis plusieurs jours. Séance tenante, des tractations ont été entre- prises
entre le commandant des Frci et Ourémi par le biais de l'un de ses
«lieutenants». Mais les choses ont tourné court car l'homme fort du mont Péko a
refusé de rencontrer le chef du sous groupement de l'armée nationale. Raison
avancée : Ourémi souffrirait d'un accès palustre.     «Nous voulons éviter
l'épreuve de force. L'heure n'est plus à la belligérance ; ce n'est que partie
remise. Je reviendrai dans les jours à venir pour le rencontrer (Ourémi, ndlr)
parce qu'il faut aller doucement », nous a expliqué l'adjoint du commandant
Traoré Dramane joint par téléphone.




Avant
l'étape de Bagohouo, le commandant du sous groupement des Frci a échangé avec
ses éléments postés aux différents corridors sur l'axe reliant Duékoué-Bagohouo,
notamment à Blody, à Guinglo-Zia et à Yrozon. Selon lui, tout s'est bien déroulé
à ces différentes étapes. « Nous avons exhorté nos éléments à redoubler de
vigilance. Nous         avons fait passer des consignes fermes. Pas de
tracasseries, ni de racket. Ils ne doivent pas faire subir des tracasseries aux
populations », a-t-il souligné. Il a ajouté que depuis le 17 janvier dernier où
il a été nommé à la tête de ce détachement des Frci dont la mission principale
est de sécuriser la ville de Duékoué et les axes routiers, les actions de
déstabilisation et les affaires criminelles sont contenues. Rappelons qu'Amadé
Ourémi et ses hommes occupent la réserve naturelle du mont Péko qui s'étend sur
une superficie de 36 mille hectares. En dépit de l'opération de déguerpissement
lancée par le gouvernement,       il a entrepris en février les travaux de
construction d'un pont et l'ouverture de deux grands axes routiers reliant le
parc à Bangolo et Guezon-Tanké. Objectif affiché : faciliter l'écoulement du
cacao et autres produits agricoles.




 




 





Crise postélectorale : le procès du commandant Abéhi s'ouvre la semaine
prochaine




 





L'Inter -

Jean-Noël Abehi, l'ex-commandant du Groupement d'escadron blindé (GEB) de la
Gendarmerie nationale, sera face au juge du tribunal militaire le jeudi 14 mars
prochain, sauf changement, pour répondre des faits qui lui sont reprochés, dans
le cadre des poursuites pour les crimes commis pendant la crise postélectorale.
Dans un communiqué émanant des services du Commissaire du gouvernement, Ange
Kessi, qui nous est parvenu hier lundi 4 mars, les audiences au Parquet du
tribunal militaire d'Abidjan, qui avaient été suspendues depuis le mardi 26
février, reprendront à compter du mardi 12 mars 2013. «Après ces deux
semaines de repos, les juges militaires reprendront le chemin des audiences
correctionnelles et vont plancher sur les nombreux dossiers de racket soumis à
leur sanction par le Commissaire du Gouvernement. De grands dossiers seront
également entamés. Il s'agit notamment de l'affaire Abéhi et de bien d'autres
portant sur la crise postélectorale
», peut-on lire dans le communiqué. Le
procès du commandant Abéhi devrait donc s'ouvrir à partir du 14 mars prochain.
[...]




 




 





Crimes postélectoraux : Pourquoi les enquêtes piétinent




 





Nord-Sud -

Les
enquêtes de la crise postélectorale sont au point mort. De nombreux problèmes
personnels ont été identifiés comme les causes profondes du blocage de
l'appareil judicaire. Selon le ministre de la Justice, Mamadou Gnénéma Coulibaly
qui recevait une délégation de la Cour pénale internationale conduite par Amady
Bâ, les dignitaires de l'ancien régime devaient être jugés au plus tard en mars
2013. «Il y aura des procès d'ici le premier trimestre 2013. Et les cadres du
Fpi (Front populaire ivoirien, ndlr) seront jugés d'ici mars 2013», a confié le
ministre, au terme de l'audience accordée au chef de la coopération
internationale de la Cpi et à sa délégation. Selon M. Coulibaly, ce qui fonde
cet optimisme, ce sont les enquêtes qui « avancent considérablement ». Cette
déclaration du ministre de la Justice pourrait être perçue comme une vue de
l'esprit, au regard de la lenteur qui caractérise les enquêtes confiées à de
nouveaux magistrats, avec la nomination de nouveaux juges d'instruction. Un
exemple patent de ce qui plombe l'avancée des dossiers. En novembre 2012, Simone
Gbagbo a saisi la chambre d'accusation afin qu'elle soit interrogée par un seul
juge dans le cadre des poursuites judicaires lancées contre elle. Jusque-là,
elle était interrogée par plusieurs juges, selon les faits qui lui sont
reprochés (crimes de sang, génocide, crimes économiques et atteinte à la sûreté
de l'Etat). C'est en fin février dernier que la chambre d'accusation a répondu
favorablement à la requête de l'ex-première dame. Leur choix s'est porté sur la
doyenne des juges d'instruction, Delphine Cissé Makouéni. L'autre exemple qui
balaie du revers de la main l'optimisme affiché par le membre du gouvernement
est relatif à l'affaire Yves Lamblin où, selon le Parquet d'Abidjan-Plateau, dix
personnes ont déjà été inculpées et placées sous mandat de dépôt. Il s'agit de
quatre miliciens, de cinq militaires de la Garde républicaine et d'un
commissaire de police. En matière criminelle, lorsqu'un officier de police
judicaire est impliqué dans un crime de sang, il est du ressort de la Cour
suprême de désigner la juridiction compétente pour pouvoir le poursuivre. C'est
le cas du commissaire de police du premier arrondissement d'alors, qui a été
l'un des éléments clé dans l'assassinat de l'ex-président du Conseil
d'administration du groupe Sifca. Depuis 2011, le Parquet d'Abidjan a émis trois
demandes à la Cour suprême afin qu'elle désigne la juridiction compétente pour
juger de l'affaire. Malheureusement, les demandes sont restées sans suite. Par
ailleurs, depuis le départ de Simplice Koffi Kouadio de la tête du Parquet
d'Abidjan, l'opinion nationale et internationale n'a plus d'interlocuteur pour
être informé sur l'évolution des dossiers relatifs aux enquêtes des événements
de la crise postélectorale. En plus de quelques éléments techniques qui font
traîner le procès des pro-Gbagbo en longueur, le ministre Gnénéma Coulibaly a
introduit une demande d'affectation auprès du Conseil supérieur de la
magistrature pour faire affecter Delphine Cissé Makouéni, la doyenne des juges
d'instruction comme président de siège du tribunal d'Abengourou. Un acte qui a
ahuri le monde judiciaire. Le Conseil supérieur de la magistrature, selon notre
source, aurait rejeté cette demande au prétexte que, si un nouveau doyen des
juges d'instruction venait à être nommé, il lui faudrait beaucoup de temps pour
s'imprégner des affaires criminelles liées à la crise postélectorale. En somme,
ce sont ces difficultés qui sont à la base du piétinement des enquêtes des
affaires criminelles de la crise postélectorale.




 




 





Dessaisir la CPI et mettre en place un "dialogue à l'ivoirienne"




 





Notre Voie –

La
Cour Pénale Internationale est vraiment ce lieu où règne «la justice des
vainqueurs», comme certains aiment à la qualifier. L'expression est d'ailleurs
reprise par Amnesty International dans son récent rapport sur la Côte d'Ivoire.
Évidemment, mon point de vue sur cette question va au-delà du cas de Laurent
Gbagbo...




 





L'urgence d'une sortie de crise





J'aimerais souligner une chose jusqu'ici peu relevée par les observateurs :
parfois, les lieux des exactions jugées par la CPI s'avèrent être complètement
aberrants. (...)




Avec
le procès de Laurent Gbagbo, nous sommes certes dans un autre cas de figure.
Problème pour autant, il n'y a que lui, sa femme et plus largement son camp à
être soumis à cette «justice».





L'accusation du temps du procureur Ocampo s'est basée abusivement sur le modèle
rwandais : un petit groupe autour du Président et de son épouse qui auraient
écrit un plan détaillé contenant des ordres d'exécution. La crainte de la Cpi
qu'il y ait eu organisation et préparation d'un génocide est une fiction,
notamment quand le procureur Ocampo avait déclaré : « qu'il y avait une «
Politique » déclinée en un « plan commun» (sic!). (...)




 





Dessaisir la Cpi, mettre en place un «dialogue à l'ivoirienne»




C'est
d'ailleurs cela qui avait permis à Henri Konan Bédié, chassé par les jeunes
militaires du régime du général Robert Guéï, de réintégrer le jeu politique
ivoirien et de se présenter aux présidentielles. De même, certes sous pression
de la communauté internationale, Laurent Gbagbo à Pretoria avait réintégré
Alassane Ouattara, exclu pour des «raisons de nationalité douteuse» en utilisant
un article de la Constitution ivoirienne équivalent à notre article 16
(Constitution française). Lui aussi a ainsi pu se présenter devant les
électeurs.




Si
l'on se base sur ce mécanisme, il faudrait donc que Laurent Gbagbo soit amnistié
et revienne en Côte d'Ivoire pour participer, de nouveau, à la vie politique,
qu'il y ait une sorte de réconciliation post-crise. Mais cela anéantirait tous
les efforts déployés par les diplomates pro-Ouattara qui espèrent éloigner le
Front Populaire Ivoirien (Fpi) de Laurent Gbagbo. Cette stratégie, pourtant, va
droit dans le mur. Et en attendant, le gouvernement de Ouattara s'embourbe, tous
les jours, un peu plus dans la crise...




 




 





Accusant l'ONUCI de cautionner l'impunité / Le FPI peut-il vraiment donner des
leçons de Bonne gouvernance ?




 




Le
Jour plus -

Il
y a une semaine le Front populaire ivoirien (FPI) de l'ex-Chef de l'Etat
ivoirien Laurent Gbagbo a accusé l'Onu de "parti pris" et de favoriser
l'impunité en Côte d'Ivoire. En restant sans réaction après ce qu'il appelle la
"répression" par les forces de sécurité ivoiriennes du meeting interdit de
jeunes pro-Gbagbo le 16 février dernier. Le FPI parle aussi de ''violation des
règles élémentaires" de la démocratie. "L'Onu semble vouloir faire la promotion
de l'impunité pour autant qu'elle demeure à ce jour, sans aucune réaction alors
que le régime Ouattara piétine allègrement les règles élémentaires du respect
humain et de la gouvernance démocratique", a-t-il dénoncé dans un communiqué. Le
parti de Gbagbo a même évoqué "une attaque qui prolonge une série d'actes
barbares et antidémocratiques" rappelant les incidents survenus lors d'un
rassemblement de ses militants le 21 janvier 2012.




L'Onu
avait demandé, selon le FPI, sans suite, une "enquête complète et impartiale"
pour que les auteurs  soient arrêtés et traduits en justice. "C'est dans les
mêmes circonstances, notamment avec l'appui des forces onusiennes qui
accompagnaient, le 16 février 2013, un impressionnant dispositif des FRCI (armée
ivoirienne), que le régime Ouattara a récidivé en réprimant sauvagement le
meeting de la JFPI", a insisté le communiqué qui marque sa "profonde indignation
et condamne énergiquement la répression". A la vérité de telles attitudes
émanant du FPI aujourd'hui sont faites pour créer la surprise générale. D'abord
parce que chacun s'étonne de l'intérêt subit que le FPI accorde désormais à
l'ONU. Cette organisation internationale qui a certifié les résultats de
l'élection présidentielle déroulée en décembre 2010, qui ont donné Alassane
Ouattara vainqueur devant Laurent Gbagbo. Et dont Laurent Gbagbo justement et la
FPI contestent jusque-là la fiabilité et la crédibilité. Sans oublier qu'en
période préélectorale de 2010, le FPI et ses relais ont déclaré sur l'ensemble
du territoire national l'ONU ''persona no gratta''. Et pourchassaient dans les
rues d'Abidjan et de l'Intérieur du pays les fonctionnaires et les forces
militaires de cette organisation. C'est cette organisation ONU que le FPI
appelle subtilement à l'aide aujourd'hui, pour faire respecter les règles de la
démocratie en Côte d'Ivoire. A la vérité si le ridicule tuait, ça aurait fait de
grosses victimes au FPI. Ce n'est pas tout. En matière de bonne Gouvernance, les
dirigeants du FPI sont ils certains qu'ils peuvent administrer des leçons aux
tenants du pouvoir actuel ? Ou aux responsables de l'ONU ? Pas si sûr. (...) Les
ivoiriens ne peuvent pas oublier les pillages organisés au palais de la
présidence et dans les entreprises publiques d'où les membres de la galaxie
patriotique tiraient au rythme de la pulsation leurs revenus financiers. Tout
cela, sans aucune inquiétude d'être puni par la loi. De là que le FPI s'érige
aujourd'hui en donneur de leçons de démocratie et de bonne gouvernance, si ce
n'est de la poudre aux yeux c'est alors cette habitude déjà vielle des
dirigeants du FPI qui consiste à enseigner ce qu'ils ne connaissent pas.




 




 





Bouaflé / Lutte contre l'apatridie : 350 000 cas restent à régulariser




 




Le
Nouveau Réveil –

Le
Ministre Gnénéma Mamadou Coulibaly aux populations de Koupela-Tenkodogo «Faites
en sorte que tout le monde respecte votre engagement à être ivoirien
» Le
ministre de la Justice, Garde des Sceaux, ministre des Droits de l'Homme et des
libertés publiques, Gnénéma Mamadou Coulibaly, était, hier, dans la cité de la
Marahoué, Bouaflé, pour délivrer un message important du gouvernement ivoirien à
la population de Koupela-Tenkodogo, de Garangoro et de Koudougou dont les
populations se sont retrouvées pour la circonstance dans le premier village
cité. Ce message qui porte sur la question de la nationalité de ces frères et
sœurs venus du Burkina Faso voisin depuis belle lurette a été livré sous l'œil
vigilant de la représentante spéciale du Haut Commissariat des refugiés (HCR),
Mme Ann Encontre. Avec le décret de naturalisation de ces populations, ce sont
environ plus de 900 000 personnes qui étaient concernées. 2/3 de cette
population ont pu bénéficier des bienfaits dudit décret. Pour les 1/3 restants
soit 350 000, l'Etat ivoirien vient de prendre l'engagement de les rétablir dans
leurs droits. C'est cette bonne nouvelle qui a été livrée par le Ministre
Gnénéma «Une fois que la nationalité est acquise, rien ne peut permettre de
dénier les droits subséquents. A compter de l'acte de naturalisation pour la
plupart d'entre vous, cela relève de 1995 et bien au delà. Depuis cette date,
vous avez tous les droits et vous êtes en droit de réclamer tous vos droits.
Alors ne reculez jamais et faites en sorte que tout le monde respecte votre
engagement à être ivoirien. Vous êtes ivoirien, vous le demeurerez. Je voudrais
dire à mes parents ici que la Côte d'Ivoire s'engage à faire en sorte que tous
leurs droits de citoyen ivoirien soient respectés
», leur a-t-il conseillé
avant de les inviter à ceci «Je voudrais exhorter les populations d'ici à
vivre les mots d'ordre du gouvernement. Oublions la rancœur, oublions les
frustrations, pardonnons, réconcilions nous, vivons dans la paix...
» Pour la
Représentante spéciale du HCR en Côte d'Ivoire, Ann Encontre, le projet Unhcr/
Mjdhlp a permis «d'avoir entre autres la mise en place d'une base de données
de tous les décrets de naturalisation publiés dans les journaux officiels
édition complémentaire de 1980 à 1995, l'édition de classeurs juridiques sur la
nationalité, des tournées de distribution des exemplaires du JO 1996...
»
Heureuse de savoir qu'elles seront rétablies dans leurs droits, les populations,
par des pas de danse, ont traduit toute leur gratitude à l'envoyé du
gouvernement.




 




 





Togo / Sale temps pour les réfugiés LMP




 





L'Expression -

Les
réfugiés ivoiriens du camp Avepozo de Lomé ont crié leur détresse au Hcr qui
leur a coupé son assistance depuis trois mois. 7 000 Ivoiriens affamés,
manifestent contre le Hcr. Un homme qui a faim n'est pas un homme libre. Les
refugiés ivoiriens de Lomé l'ont fait savoir au Hcr local. Tout de noir vêtues,
avec des foulards rouges sur la tête, de nombreuses femmes ivoiriennes ont pris
d'assaut les rues de Lomé pour réclamer à manger pour leurs enfants et leurs
époux. « Je t'informe que les femmes sont à nouveau sorties. Elles manifestent
en ce moment même, tout de noir vêtues et des foulards rouges sur la tête ».
Raisons : « Les enfants des réfugiés n'ont plus la force d'aller à l'école,
parce qu'ils n'ont rien à manger. Ces femmes et leurs enfants réclament une
nouvelle terre d'asile, car le Hcr-Togo ne respecte plus leurs droits les plus
fondamentaux prescrits par les chartes de l'Onu. Ils sont privés de l'assistance
élémentaire : eau, ration alimentaire, soins », ont confié des manifestants.
Selon eux, cela fait un trimestre que le Hcr-Togo, en charge du camp d'Avepozo
et de l'ensemble des 7.000 exilés ivoiriens du pays, a mis fin à son assistance
à leur égard. Selon les encadreurs du camp Hcr, «l'assistance aux réfugiés
ivoiriens n'était utile que pendant la période d'urgence ». Pour eux, cette
période d'urgence a pris fin depuis la normalisation de la situation politique
en Côte d'Ivoire. Ils les ont invités à maintes fois à regagner leur pays, sans
succès. Beaucoup d'entre eux continuent d'évoquer l'insécurité en Côte d'Ivoire
pour continuer de vivre dans des conditions précaires : « Des dizaines et des
dizaines de tentes protégées par une clôture de feuilles de raphia à moins de
cent mètre du bord de la mer, des sacs de riz remplis de sable pour faire
barrage ou ruissèlement des eaux de pluie qui inonde les dortoirs, des zigzags
entre les cordes qui tiennent les tentes pour se frayer un chemin parmi les
étals des vendeuses de vivres qui obstruent des passages déjà étroits, l'appel
de ce vendeur ambulant : ''Y a pétrole !! Y a pétrole'' indique que, hormis les
lampadaires installés à quelques endroits, l'électricité est un luxe au
campement », a raconté un pro-Gbagbo du retour de ce camp.




 




 





Hier, au Plateau / Le ministère de l'Économie et des Finances en feu




 





Soir Info, L'Inter, Le Temps, LG Infos -

La
direction de la conjoncture et de la prévision économiques du ministère de
l'Économie et des Finances située au 9ème étage de l'immeuble Sciam, au Plateau
a été ravagée, hier lundi 4 mars 2013 par un incendie. Une dame, agent de bureau
a été évacuée d'urgence au Chu de Cocody après avoir inhalé une forte quantité
de fumée. Les informations recueillies auprès des sources proches du sinistre,
sur place, indiquent que c'est peu avant 7h que le feu s'est déclaré dans les
bureaux. Les sapeurs pompiers alertés, arrivent sur les lieux, les minutes qui
suivent. Tentant de faire un tour au 9ème étage, par les escaliers, le
commandant en second du Groupement des sapeurs pompiers militaires (Gspm), Koné
Naklan et ses hommes sont repoussés par la fumée, le système de désenfumage du
bâtiment étant défaillant. Dès lors, les soldats du feu optent pour l'extinction
du feu de l'extérieur de l'immeuble. Là encore, un obstacle se présente à eux.
Il n'y a pas d'équipements adéquats pour propulser l'eau à une hauteur aussi
importante. Il faut attendre des renforts de la Sir avec des engins pompes, Saga
(30.000 litres d'eau) et la Licorne avec des engins d'intervention. Ensuite, les
soldats du feu procèdent à la destruction des vitres des bureaux pour laisser
échapper la grosse fumée afin de localiser les foyers d'incendie. Ainsi, après
environ 2h de temps, les pompiers, une centaine, avec plu- sieurs engins,
réussissent à éteindre le feu. Mais, des bureaux de la direction de la
conjoncture et de la prévision économiques du ministère de l'Economie et des
Finances, il ne reste plus rien. Des meubles, en passant par les par les
flammes. [...]