REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 29 AVRIL 2013

29 avr 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 29 AVRIL 2013








Défaite de Bacongo et d'Ouloto, la France, les Usa et l'Onuci au secours de
Bakayoko




 





(Connectionivoirienne.net / L'Intelligent d'Abidjan – 29 avril 2013) -


Dans les coulisses des proclamations des résultats – Des diplomates au secours
de la Commission électorale indépendante. Youssouf Bakayoko voulant proclamer la
victoire du Pdci à Treichville et dans le Cavally a eu peur des réactions. Le
président de la CEI a donc approché des diplomates dont celui de la France, des
Usa et le représentant spécial de l'Onu pour leur faire part de ses inquiétudes.
Approchées, les autorités ivoiriennes ont fait part de leur étonnement. Elles
ont rassuré les diplomates, en les invitants à demander à Youssouf Bakayoko de
prendre ses responsabilités. Tout est bien qui fi-nit donc bien.




 




 





Les radicaux pro-Gbagbo déterminés à renverser par les armes Alassane Ouattara
(Rapport ONU)




 





(Agence de Presse Africaine – 29 avril 2013) -

Des
groupes radicaux pro-Gbagbo en exil, sont déterminés à renverser par les armes
l'actuel président ivoirien Alassane Ouattara, révèle le dernier rapport des
experts des Nations Unies chargés de vérifier l'embargo sur les armes et les
diamants en Côte d'Ivoire.




Ce
rapport de 300 pages précise que le ''potentiel déstabilisateur'' a baissé mais
que la menace ''perdure'', car explique-t-on, les pro-Gbagbo se seraient
réorganisés en octobre dernier en cinq factions pour combattre les nouvelles
autorités ivoiriennes.




 




Le
groupe d'experts de l'ONU cite au nombre des meneurs de ces actions le colonel
Alphonse Gouanou, Damana Pickas l'un des représentants du camp Gbagbo au sein de
la Commission électorale indépendante (CEI) au moment de la présidentielle
d'octobre et de novembre 2010.




 




Amara
Touré le dernier ministre du commerce de Laurent Gbagbo ainsi que le Commandant
Jean Noël Abehi arrêté au Ghana et extradé à Abidjan, figurent également sur
cette liste. Les experts onusiens avaient déjà publié il y a six mois, un
rapport faisant état de ce que des pro-Gbagbo exilés étaient rentrés en contact
avec des groupes islamistes du Nord Mali, notamment, Ansar Dine.




 




Le
rapport met également en relief des informations ''fiables'' sur des contacts
établis en août 2012 entre des chefs militaires pro-Gbagbo au Ghana et Guillaume
Kigbafori Soro, le président de l'Assemblée nationale, au moment de l'attaque du
camp d'Akouédo d'Abidjan. [...]




 




 





D'ex chefs de guerre ivoiriens accusés par l'ONU de piller les ressources
nationales




 





(AFP – 29 avril 2013) -

Des
chefs de guerre de l'ancienne rébellion ivoirienne ralliée au président Alassane
Ouattara se livrent à un pillage du cacao et autres ressources du pays qui leur
rapporte des centaines de millions de dollars, dénonce dimanche un rapport
d'experts des Nations unies. Les chefs des milices des Forces nouvelles qui ont
choisi le camp de M. Ouattara contre son rival l'ex président Laurent Gbagbo
dans l'affrontement post-électoral de 2010-11 forment "un réseau
militaro-économique" tirant profit de la contrebande et d'un système de taxation
parallèle, selon le rapport au Conseil de sécurité des experts chargés de
vérifier l'application de l'embargo sur les armes à destination de la Côte
d'Ivoire. Ces chefs militaires ont été intégrés dans l'armée régulière "sans que
les commandants aient abandonné leur activités économiques prédatrices sur le
mode de seigneurs de la guerre, qu'ils ont aujourd'hui étendues à l'ensemble du
territoire ivoirien", selon le texte. La Côte d'Ivoire est le premier
exportateur mondial de cacao mais, pendant la saison 2011-2012, la contrebande a
concerné 153.000 tonnes sur un total de 1,47 million de tonnes, essentiellement
via le Ghana, précise le rapport citant des chiffres gouvernementaux. La perte a
été estimée à 400 millions de dollars, ajoutent les experts. Autre exemple cité:
un tiers de la production nationale de 450.000 tonnes de noix de cajou a
également été victime de la contrebande. Le document chiffre le manque à gagner
à quelque 130 millions de dollars pour le deuxième producteur mondial de noix de
cajou. Les experts dont le mandat a été renouvelé par le Conseil de sécurité la
semaine dernière font également part de leurs soupçons concernant le commerce de
l'or, des diamants, du coton, du bois et d'autres ressources.




 




 





Accusations contre les Com'zones: ADO peut-il se faire harakiri ?




 




(Le
Pays
– 29 avril 2013) - Des experts des Nations unies viennent de
rendre public un nouveau rapport sur la Côte d'Ivoire. Ils mettent en cause les
anciens « com'zones » qui n'ont rien perdu de leur influence et qui,
soutiennent-ils, ont étendu leurs actions prédatrices à l'ensemble du pays.
C'est un véritable coup de tonnerre dans la galaxie du président Ouattara qui ne
sait plus désormais à quel rapport se vouer.




 




Car
ils sont nombreux les rapports d'Amnesty International ou de Human Rights Watch
qui pointent du doigt les proches de Ouattara. Les rapports se suivent et se
ressemblent, serait-on tenté de dire. Et ce énième rapport est une véritable
douche écossaise pour le président Ouattara qui, naguère seulement, criait à qui
voulait l'entendre que la corruption et les passe-droits n'avaient plus droit de
cité en Côte d'Ivoire. D'où vient-il alors que des officiers des ex-Forces
nouvelles, Wattao, Fofié, Vetcho, Cherif Ousmane, des seigneurs de guerre, pour
ainsi dire, peuvent régenter un réseau de contrebande et d'exploitation illégale
de ressources naturelles ?




 





Bénéficient-ils alors de la protection du chef de l'Etat ? En tout cas, on le
sait, tant que ce sont des hommes politiques, il est plus facile pour le
président Ouattara de prendre ses responsabilités. On l'a vu avec l'ex-ministre
de l'Intégration, Adama Bictogo, qui avait été dépagnoté pour avoir été cité
dans l'affaire de dédommagement des victimes du Probo Koala. Mais que peut faire
ADO face à des seigneurs de guerre qui l'ont porté au pouvoir ? Rien. Dans le
cas d'espèce, la sagesse commande de faire preuve de réalisme en leur donnant la
carte de l'impunité. Car oser sanctionner ces chefs militaires qui constituent
même la charpente du régime Ouattara, serait une manière de scier volontairement
la branche sur laquelle l'on est assis.




 




Et le
président Ouattara le sait mieux que quiconque qu'il n'acceptera pas de se faire
harakiri, même si, il faut l'avouer, il risque un jour de voir voler en éclats
le capital de sympathie dont il bénéficie auprès de la communauté
internationale. A défaut de sanctionner les anciens « com'zones » pour fait de
contrebande et d'exploitation illégale, le président Ouattara gagnerait à les
pousser à un changement radical de comportements, s'il ne veut pas que son
régime soit régulièrement mis à l'index dans tout nouveau rapport. Cela y va de
son intérêt s'il ne veut pas paraître aux yeux du monde entier comme un chantre
de la mal gouvernance politique et économique bâtie sur l'impunité. Mais à
l'analyse, il serait injuste de mettre exclusivement sur le dos du président
Ouattara, la pagaille qui prévaut actuellement en Eburnie.




 




Les
responsabilités sont partagées. Car si l'ancien président Laurent Gbagbo avait
reconnu humblement sa défaite, il y a fort à parier que la Côte d'Ivoire ne
connaîtrait pas ce chaos sociopolitique généralisé favorisé par un contexte
sécuritaire délétère. S'il est vrai qu'en tant que chef d'Etat, le président
Ouattara a une responsabilité morale dans tout ce qui se passe en Côte d'Ivoire,
il faut cependant reconnaître qu'il a hérité d'une situation très difficile
caractérisée par les clivages ethno-régionalistes.




 




 





Dans sa cavale pendant la crise post électorale, Charles Blé Goudé a utilisé
trois fausses pièces d'identité, révèle l'ONU




 





(Agence de Presse Africaine – 29 avril 2013) -


Charles Blé Goudé, le leader charismatique des jeunes patriotes, farouches
partisans de l'ancien Chef de l'Etat, Laurent Gbagbo dans sa cavale pendant la
crise post électorale ivoirienne s'est donné trois noms sur différentes fausses
pièces d'identité. Selon un rapport du groupe des experts des Nations Unies
chargés de vérifier l'embargo sur les armes et les diamants en Côte d'Ivoire,
Charles Blé Goudé, pendant sa fuite dans la sous région possédait trois fausses
pièces d'identité.




 




Sur
la pièce d'identité ivoirienne, M. Blé Goudé s'appelait Alexis Kobénan tandis
qu'il était Ousmane Coulibaly et Armand Dossévi respectivement sur la pièce
malienne et béninoise.




 




Le
rapport de l'ONU révèle également que des groupes radicaux pro-Gbagbo en exil,
sont déterminés à renverser par les armes l'actuel président Alassane Ouattara
mais la même source précise que ''Charles Blé Goudé ne figure pas sur cette
liste des comploteurs'' comme le colonel Alphonse Gouanou, Damana Pickas l'un
des représentants du camp Gbagbo au sein de la Commission électorale
indépendante (CEI) au moment de la présidentielle d'octobre et de novembre 2010
et Amara Touré le dernier ministre du commerce de Laurent Gbagbo ainsi que le
Commandant Jean Noël Abehi arrêté au Ghana et extradé à Abidjan. [...]




 




 





Côte d'Ivoire : plus de 700 ex-combattants réinsérés dans des secteurs
socioprofessionnels




 





(Xinhua – 29 avril 2013) -


Quelque 735 ex-combattants de la crise postélectorale viennent d'être réinsérés
dans des secteurs socioprofessionnels, a appris Xinhua dimanche auprès de
l''Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration des
ex-combattants en Côte d'Ivoire (ADDR). Selon le responsable de la division
désarmement, démobilisation et réintégration de l'ADDR, Karna Soro, ces
ex-soldats issus de la région de Korhogo (nord) devront intégrer les domaines du
transport, du commerce, de l'artisanat, de la menuiserie, de la mécanique, et le
secteur agro-pastoral, suite à leur volonté d'intégrer la vie professionnelle.




 





"Aucun démobilisé ne sera laissé pour compte", a assuré M. Soro, appelant les
autres ex-combattants à la patience. "Il s'agit d'un processus inclusif qui
concerne tous les groupes-cibles", a-t-il expliqué, faisant allusion aux ex-
combattants proches de l'ancien président Laurent Gbagbo et ceux proches du
président Alassane Ouattara.




 




Le
porte-parole des ex-combattants Abdoulaye Kamagaté s'est réjoui de ce que
ceux-ci retrouvent leur dignité avec ce programme de réinsertion. Le processus
de réinsertion post-crise des ex-combattants démobilisés est en cours en Côte
d'Ivoire sous la houlette de l'Autorité pour le désarmement, la démobilisation
et la réinsertion.




 




Des
opérations précédentes de réintégration ont été menées dans les domaines de la
douane, de l'administration pénitentiaire, et devront se poursuivre dans
d'autres secteurs tels que la police forestière. [...]