REVUE DE PRESSE DU LUNDI 29 AVRIL 2013

29 avr 2013

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 29 AVRIL 2013








Menaces de déstabilisation : Les pro-Gbagbo toujours à la manœuvre




 





Nord-Sud, Le Mandat, Le Démocrate, L'Expression, Fraternité Matin -

Les
partisans de Laurent Gbagbo sont loin d'avoir déposé les armes. Ils continuent
de menacer la paix en Côte d'Ivoire, selon un dernier rapport de l'Onu, présenté
jeudi dernier, au Conseil de sécurité. « Les experts de l'Onu considèrent que le
potentiel déstabilisateur a diminué, mais que la menace perdure », rapporte
Radio France internationale qui s'est procurée ce rapport adressé au comité des
sanctions des Nations unies, par le groupe d'experts sur la Côte d'Ivoire. Au
nombre de ces pro-Gbagbo qui rêvent toujours d'en découdre voire de renverser le
régime en place à Abidjan, on trouve aussi bien des civils (Damana Pickass) que
des militaires (Alphonse Gouanou). Mais, comme toujours, ce rapport n'a pas
épinglé que les seuls pro-Gbagbo. Ce que les experts disent avoir constaté au
cours de leurs investigations, c'est la mainmise que les anciens commandants de
zone continueraient d'avoir sur l'économie, notamment dans leurs anciens fiefs.
Ces anciens militaires des ex-Forces armées des Forces nouvelles (FaFn),
continueraient d'alimenter le trafic de ressources naturelles.




 




 





Attaque du camp d'Akouédo : L'Onu révèle une connexion entre Soro et les
militaires pro-Gbagbo en exil




 





Soir Info, L'Inter, Le Nouveau Courrier -

Ce
sont des révélations qui feront, assurément, grincer des dents. Les experts de
l'Onu ont remis le couvert des accusations contre des personnalités ivoiriennes.
Dans leur dernier rapport sur la Côte d'Ivoire, révélé par Radio France
Internationale (Rfi) dimanche 28 avril 2013, ils révèlent notamment que le
président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, Soro Guillaume était en
contacts avec des militaires pro-Gbagbo exilés au Ghana avant l'attaque du camp
d'Akouédo. Une attaque perpétrée dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6août2012.
«Il y a 6 mois, leur précédent rapport avait surpris tout le monde. Les experts
de l'Onu assuraient que des pro-Gbagbo étaient entrés en contact avec Ansar Dine
et les putschistes maliens. Aujourd'hui, le panel semble avoir oublié ses dires,
mais il lâche une autre accusation qui va engendrer des commentaires furieux ou
amusés. Les auteurs de ce rapport disent avoir reçu des informations fiables sur
des contacts établis en août 2002 au moment de l'attaque du camp d'Akouédo entre
les chefs militaires pro-Gbagbo au Ghana et Guillaume Soro », a rapporté le
journaliste, Cyril Ben Simon dans le journal de 12 h 30 de Rfi, hier dimanche.
La même source d'indiquer que « depuis cet été meurtrier, Abidjan a amélioré sa
coopération sécuritaire avec Accra et Monrovia », ajoutant que « les
arrestations de mercenaires et pro-Gbagbo radicaux opérant depuis le Ghana se
sont multipliés ». Les experts de l'Onu considèrent que le potentiel
déstabilisateur a été diminué, mais que la menace perdure, a indiqué Rfi. [...]




 




 





Vaste mouvement de manifestations éclatées du FPI : les pro-Gbagbo veulent
rendre le pays ingouvernable




 




Le
Jour plus -

Le
Front Populaire Ivoirien (FPI) a annoncé récemment, par la voix de son
secrétaire général par intérim, Dr Kodjo Richard, qu'il entamerait une série de
manifestations éclatées, destinées à chasser le régime Ouattara qu'il qualifie
de liberticide, du pouvoir. Or, ce parti a pour habitude d'annoncer toujours, ce
qu'il va faire. En annonçant de manifester jusqu'au départ de Ouattara du
pouvoir, le FPI dévoile un plan de déstabilisation qui va bientôt être appliqué
sur le terrain. La vérité qui n'est un secret pour personne, c'est que les
pro-Gbagbo n'ont toujours pas renoncé à leur funeste projet de chasser l'actuel
chef de l'Etat du pouvoir par la force. RFI en a fait récemment cas dans son
dernier rapport sur la Côte d'Ivoire. Pour le FPI et ses affidés, il ne sera
plus question de donner un petit moment de repos à Ouattara. Les deux années qui
le séparent des prochaines élections présidentielles doivent être infernales,
selon le FPI. Ils vont exploiter à fond, la fronde sociale qu'ils eux-mêmes
mettre en ébullition. Des grèves dans les différents corps sociaux se
succéderont à un rythme tel que le pouvoir ne saura où donner de la tête. Les
premières grèves constatées récemment n'ont été que des ballons d'essai. C'est
le succès de ces grèves, selon leurs instigateurs, qui aurait motivé cette
décision. Nous avons été informés de ce que très bientôt, les fonctionnaires et
agents de l'Etat vont lancer un autre mouvement de grève. Cette source bien
introduite indique que les syndicats des fonctionnaires, au cours de leurs
prochaines rencontres avec le gouvernement, vont rejeter en bloc, toutes les
propositions qui leur seront faites. Pendant ce temps, le FPI et ses
ramifications seront sur le terrain à travers des marches, des casses et autres
paralysies des localités. Dans ce combat, certains syndicats vont rejoindre le
FPI sur le terrain pour donner un peu plus d'envergure aux manifestations.
Ainsi, de revendications syndicales au départ, le gouvernement va se retrouver
face à des revendications cette fois plus politiques. C'est-à-dire, exiger le
départ de Ouattara du pouvoir. Pendant cette période, toutes les activités vont
être paralysées à Abidjan. Le gouvernement n'aura même pas d'interlocuteurs
crédibles car, les manifestations auront plusieurs têtes. Des grèves séparément,
vont être lancées. Des fonctionnaires d'un côté, des enseignants de l'autre, des
partis d'un autre côté, ainsi que les groupes de consommateurs qui seront
suscités. Ce climat d'insécurité sera entretenu jusqu'en 2015, année des
élections présidentielles. L'objet principal des pros Gbagbo, c'est de créer des
conditions de faire partir Ouattara par la force, parce qu'ils ne voudraient pas
de lui comme adversaire aux prochaines élections. Aussi voudraient-ils
l'empêcher de dérouler son programme de gouvernement sur la base duquel il a été
élu par les Ivoiriens. En un mot, comme l'a signifié notre source, les
pro-Gbagbo veulent rendre le pays ingouvernable.




 




 





Proclamation des résultats de Treichville et du Cavally par la CEI : Comment
Bakayoko a tenté de piéger Ouattara




 





L'Intelligent d'Abidjan -

Au
sein de la CEI, la bataille entre représentants Rdr et Pdci a fait rage.
Certains commissaires, au vu des rapports des superviseurs concernant le
déroulement du vote à Treichville et dans le Cavally étaient favorables à une
annulation du scrutin. Pendant ce temps, la direction du Pdci via le Président
Bédié est montée au créneau. Il a appelé Youssouf Bakayoko, pour connaître les
raisons du retard de la proclamation des résultats de Treichville et du Cavally.
Le président de la CEI a dit subir des pressions, sans dire d'où celles-ci
venaient. Il a alors alerté des diplomates dont l'ambassadeur de France et
Koënders, le Représentant spécial de l'ONU. Suite à leur démarche et
recommandations, Youssouf Bakayoko a approché le gouvernement pour demander des
instructions sur la conduite à tenir. Via le Premier ministre et le
Ministre d'État, ministre de l'Intérieur, le gouvernement a indiqué n'avoir rien
à avoir avec cette situation. Informé, le Chef de l'Etat a peu apprécié la
demande de la CEI, indiquant que son gouvernement ne fait aucune pression. Il
s'est étonné de la situation. De façon unanime, le Président de la CEI a été
invité à prendre ses responsabilités et à proclamer les résultats qu'il estime
justes en son âme et conscience. L'affaire a laissé des traces, et les sachants
estiment que le président de la CEI, dont c'était la dernière élection, aurait
voulu piéger le gouvernement.




 




 




La
CEI tire son épingle du jeu




 





L'Inter -

Youssouf Bakayoko et ses collaborateurs de la Commission électorale indépendante
(Cei) peuvent se bomber la poitrine et se vanter d'avoir tenu leur engagement en
bouclant le cycle électoral en Côte d'ivoire par le scrutin couplé, municipales
et régionales du 21 avril dernier. Ils peuvent davantage s'enorgueillir d'une
certaine indépendance vis-à-vis des intérêts politiques, tant certains faits
militent en leur faveur. En effet, alors qu'on croyait M. Bakayoko et ses hommes
totalement à la solde du parti au pouvoir, qui pouvait manipuler à souhait cette
institution, l'on découvre à la lecture des résultats des dernières élections,
qu'à la vérité, la Cei peut travailler en toute indépendance. Les défaites
inattendues de Amadou Soumahoro, secrétaire général par intérim du rassemblement
des républicains (Rdr), parti au pouvoir, des ministres en exercice, Cissé
Ibrahim Bacongo et Anne Désirée Ouloto, cadres influents du même parti, tout
comme celle des ex-ministres Sidiki et Adama Bictogo, sont apparues comme des
gages d'indépendance de la Cei. On aurait pensé que le parti au pouvoir userait
d'influence ou de triche pour inverser la tendance et repêcher au moins le SG du
parti, ne serait-ce que pour laver l'affront. Il n'en a rien été, démontrant
ainsi que Youssouf Bakayoko et ses collaborateurs ont travaillé les mains
libres. Le fait est d'autant plus édifiant que ceux qui hier, considéraient la
Cei comme une institution bien constituée et qui travaillait bien, lui trouvent
aujourd'hui tous les péchés d'Israël. Preuve qu'elle a su rester intègre et
constante. Tout n'a cependant pas été parfait. Notons-le, l'organisation de ces
élections locales a aussi été marquée par des faits qui ont semé le doute dans
les esprits. Des cas de fraudes, avec la complicité des certains agents de la
Cei pris la main dans le sac, ont été relevés, notamment à Agboville ou à
Yamoussoukro. [...]




 




 





Koumassi : Des bulletins de vote dans la rue




 




Le
Patriote -

Dans
la nuit d'hier, un attroupement humain était visible à l'entrée du 20e
arrondissement de Koumassi. Des centaines de jeunes de ce quartier ont fait le
siège de ce commissariat pour être témoins de la scène qui s'y déroulait depuis
le début de l'après-midi. C'est que hier, l'attention des populations du
quartier Houphouët-Boigny a été attirée par un emballage peu ordinaire de banne
frite communément appelé « aloco ». Il s'agit de bulletins ayant servi au vote
du 21 avril dans cette commune. Tous portaient des stickers et le vote était en
faveur du candidat du PDCI-RDA, N'Dohi Raymond. Informés, les partisans des
autres candidats ont mis la puce à l'oreille de la police qui a vite fait de
mettre la main sur la nommée YA dont le père NY est secrétaire de section PDCI
dans le quartier. Cuisinée par la police, cette dernière a dénoncé MG comme
étant son fournisseur. MG est passé à table, mais dit ignorer l'identité de son
fournisseur. La population qui s'est amassée au 20e arrondissement ne comprend
pas la présence de ces bulletins dans la rue. « Les bulletins doivent être
stockés dans les CEI locales jusqu'à la fin du contentieux électoral.




Nous
ne comprenons pas pourquoi ils sont dans la rue », s'étonne un responsable local
d'un parti politique qui a requis l'anonymat. Jusqu'à ce que nous mettions sous
presse, les populations qui voulaient en savoir plus, continuaient d'affluer
vers le 20ème Arrondissement. En attendant que l'on fasse la lumière sur cette
affaire, plusieurs questions se posent. Que font ces bulletins de vote avec
sticker dans les mains d'une vendeuse d'aloco, alors que le contentieux n'est
pas encore terminé ? Pourquoi ce sont seulement des bulletins de vote favorables
à N'Dohi Yapi Raymond qui ont trouvé en possession de la vendeuse ? Veut-on
effacer les preuves d'une vaste fraude ? Comment ces bulletins se sont retrouvés
dans la rue ? Seule l'enquête de la police peut nous situer. Pour l'heure,
l'affaire fait actuellement grand bruit à Koumassi. Nous y reviendrons.




 




 





Des candidats malheureux marchent à Bingerville




 





L'Inter -

Les candidats malheureux Sran Kouassi et Ago Claude organisent une marche, avec
leurs partisans, à Bingerville aujourd'hui lundi 29 avril. La marche ira du
quartier Sicogi 2 à la sous-préfecture, et elle sera suivie de la lecture et
d'une remise de motion contre les résultats des élections municipales, aux
autorités préfectorales.




 




 





Mankono / Après la proclamation des résultats : Inza Fofana proteste et menace
de saisir la cour suprême




 




Le
Mandat, Nord-Sud -

Me Inza Fofana, candidat malheureux aux Municipales à Mankono a protesté le
Samedi 27 Avril, à l'hôtel de la Paix de Man, lors d'un point de presse, les
résultats proclamés par la commission électorale indépendante (CEI). Selon lui,
ces dits résultats contenaient des irrégularités. Car, selon lui, étant donné
que les urnes ont été détruites dans plusieurs endroits, comment se fait-il que
la CEI locale a pu publier les résultats donnant une large victoire à son
adversaire Dosso Moussa. Puisqu'elle ne disposait d'aucun document fiable.
Poursuivant ses propos, le conférencier s'est insurgé contre cette attitude
qu'il qualifie de « mascarade électorale». En plus de la fraude
électorale, le candidat malheureux dénonce les conditions dans lesquelles la
campagne s'est déroulée. « (...) Hormis la fraude, nous avons été empêchés de
battre campagne et d'afficher nos prospectus dans certains quartiers de la
commune acquis à la cause de notre adversaire. Nos droits n'ont pas été
respectés »
, a dénoncé le conférencier qui a affirmé ne pas reconnaître la
victoire de Dosso Moussa, le maire élu. Pour contester ce choix de la CEI, Me
Inza Fofana prévoit de saisir la chambre administrative de la cour suprême pour
que sa victoire lui soit restituée.




 




 





Repêchage des indépendants : La guerre a commence




 




Le
Jour plus -

Au terme des élections municipales   et régionales du dimanche 21 avril dernier,
les candidats indépendants ont dicté leurs lois aux candidats qui ont concouru
sous les étiquettes des parts politiques. Ils sont au total 72 candidats
indépendants élus maires sur les 197 communes du pays et 06 élus Présidents de
Conseils Régionaux sur les 31 régions. Après le bras de fer qu'ils ont remporté
avec brio sur le terrain, les élus indépendants vont être désormais courtisés
par les partis politiques de la place. En particulier le Rassemblement de
Républicains (RDR) et le Parti Démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA). Des
partis politiques dont des responsables clament aujourd'hui haut et fort être en
réalité les parrains de certains indépendants. Des partis qui, faut-il l'ajouter
avaient ''chassé'' autrefois ces militants qui se sont porté indépendants. Qui
ont combattu avec leurs propres moyens, ont enduré les sermons parfois rugueux
de leurs dirigeants. Comment peut-on donc dire sans fausse honte à présent
qu'ils sont « des militants » de telle ou telle formation politique. Au regard
de toute cette réalité le repêchage de ces indépendants au sein de leurs
familles politiques majeures. Il ne sera pas non plus une mince affaire quand il
s'agira de convaincre les candidats eux-mêmes à « revenir à la maison » ou à
intégrer une nouvelle famille politique. C'est certain ceux qui sollicitent les
élus indépendants au sein de leurs formations politiques devront y mettre le
prix.




 




 





Violence après les élections : L'APDH appelle au calme




 




Le
Patriote -

Dans
un communiqué, l'APDH a appelé les Ivoiriens au calme après l'élection du 21
avril dernier. Il a rappelé à chaque citoyen ivoirien que les élections,
baromètre de la démocratie, devraient plutôt être le lieu de jauger le niveau
d'évolution, de maturité citoyenne d'une société et de sa capacité à
s'autodéterminer puis à montrer à la face du monde sa volonté à tourner une page
de sa sombre histoire.




 




 





Yopougon/ Interview Yao Yao Bertin, maire sortant : «Ecartons nous de la
violence»




 




Le
Patriote -

Vous
êtes le maire sortant de Yopougon, quel est votre point de vue sur les remous
qui ont secoué les élections dans votre commune. Et surtout la vague de
protestations qui a en ce moment cours après ces élections ?




 





Yao
Yao Bertin :

Ecoutez, pour moi, toute élection doit être guidée par l'esprit de fair-play.
Nous sommes tous Ivoiriens et nous devons avoir à l'idée que la compétition
électorale a un arbitre qui est la CEI. C'est elle qui est chargée de proclamer
les résultats. Une fois qu'elle l'a fait, nous qui sommes les compétiteurs, nous
devons nous plier. C'est en cela que nous contribuerons à faire avancer notre
pays et à respecter ses institutions, dont le premier garant est le président de
la République. Tout le monde sait combien Alassane Ouattara tient à la paix.
Nous savons tous qu'il n'aime pas le tapage. Cela d'autant plus qu'au plan
sécuritaire, le ministre Hamed Bakayoko a mis les bouchées doubles. C'est à nous
de l'aider en ne remettant pas en cause, à travers des troubles inutiles, la
paix sociale. Les gens doivent comprendre que nous avons un seul pays et que ce
pays a suffisamment souffert des dernières violences sanglantes postélectorales
qui ont suivi les échéances présidentielles, avec les séquelles profondes
qu'elles ont laissées dans l'esprit des Ivoiriens. Pourquoi le sang doit-il
encore couler après les municipales ? Le président Houphouët-Boigny avait
l'habitude de dire que la solidarité dans le malheur est différente de la
solidarité dans le mal. Je demande donc à tous d'éviter les violences
postélectorales. (...)




 




LP
: Quel message à tous ceux qui ont perdu ?





YYB :

Je demande à tous les candidats d'accepter le résultat proclamé par la CEI.
Qu'ils laissent tout tomber, car Dieu ne ferme pas une porte sans en ouvrir une
autre. Des neuf candidats que nous étions à Yopougon, il fallait obligatoirement
un gagnant. Les autres doivent accepter le verdict et se retirer pour réfléchir
à leur avenir. Pourquoi créer forcement du désordre pour un poste électif ? Je
demande aussi au FPI de savoir raison gardée en militant pour la paix. Je
demande à tous ceux qui ont perdu comme moi et qui ont introduit des recours en
annulation de le faire dans le calme. [...]




 




 





Alliance Pdci-Rdr : Tout est réunit pour que ça explose en 2015




 





L'Hebdo ivoirien -

La
Commission électorale indépendante ivoirienne (Cei) a publié vendredi 27 avril
la totalité des résultats des élections municipales et régionales du 21 avril
dernier. Un scrutin émaillé de violences et boycotté par le Front populaire
ivoirien (Fpi), principal parti d'opposition. Ces élections confirment l'ancrage
local du Rassemblement des républicains (Rdr), qui était pourtant censé faire
alliance avec le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci).




 




Une
alliance qui avait permis à Alassane Ouattara de gagner la présidentielle de
2010 mais qui semble bien affaiblie. Les journaux proches du Rdr et du Pdci sont
les premiers à enterrer l'alliance du Rassemblement des houphouëtistes pour la
démocratie et la paix (Rhdp). Chaque camp y compte ses points. Quant aux rares
candidats qui ont gagné sous la bannière unifiée, la presse rappelle leur
appartenance à l'un ou l'autre des partis politiques. Le rassemblement semble
donc consumé, d'autant que de nombreux candidats des deux partis se sont
affrontés dans plusieurs villes ou régions. Moins de 10 personnes ont fait
campagne au nom du Rhdp pour les municipales, sur 659 candidatures. Selon
plusieurs observateurs, c'est la preuve que l'alliance a volé en éclats. Ils
l'expliquent notamment par les dissensions au sein même du RDR : de nombreux
membres du parti présidentiel qui n'avaient pas été désignés par la direction se
sont présentés en indépendants, et beaucoup ont été élus.




 




 





Présidentielle 2015 : Duel des Houphouëtistes à l'horizon. Vers une opposition
Ouattara-Banny




 




Le
Mandat -

La Présidentielle de 2015 se prépare déjà, à travers une bataille de
positionnement par médias inter- posés. Il y a peu, l'hebdomadaire panafricain,
Jeune Afrique révélait une possible candidature de Charles Konan Banny, l'actuel
président de la Commission Dialogue Vérité Réconciliation (CDVR). Dans son
édition de cette semaine, notre confrère donne l'occasion au président de la
République, Alassane Ouattara de dévoiler ses ambitions pour 2015. Le champion
du Rassemblement des républicains (RDR) ambitionne de solliciter à nouveau, le
suffrage des Ivoiriens à la Présidentielle prochaine. Du coup, deux candidatures
de poids se signalent au sein de l'alliance des Houphouëtistes. Charles Konan
Banny alias CKB, banquier de formation. Ex-gouverneur de la BCEAO et ancien
premier ministre, actuellement président de la Commission Dialogue, Vérité et
Réconciliation (CDVR) n'a pas abandonné son ambition de diriger la Côte
d'Ivoire, un jour. Discrètement et secrètement, CKB tisse sa toile et se prépare
sérieusement pour la Présidentielle de 2015. [...]




 




 





Korhogo / Insertion des ex-combattants : 735 démobilisés déjà pris en charge par
l'ADDR




 




Le
Mandat, Le Jour plus -

Le vendredi 26 avril dernier s'est déroulée à Korhogo la cérémonie de
réintégration professionnelle de 735 ex-combattants provenant de Korhogo et de
Ferkessédougou. Ladite rencontre a eu lieu en présence du chef de la division de
l'Autorité pour le Désarmement, Démobilisation et de Réintégration (ADDR), Karna
Soro qui représentait le premier responsable de la structure, Fidèle Sarassoro à
Korhogo. Se réjouissant de cette initiative, Karna Soro a indiqué : ''Après
une première phase de mobilisation et de sensibilisation, l'ADDR va accélérer
dans les jours et semaines à venir le processus de réintégration sur toute
l'étendue du territoire national. Ainsi après Korhogo, et dès la semaine
prochaine, ce sont près de 1000 ex-combattants à qui nous allons trouver des
emplois à Bouaké. Ce sera ensuite le tour des autres villes de la Côte
d'Ivoire''
. Toutefois, il a fait savoir que 61 d'entre eux qui, après une
formation à l'Institut des Nouvelles Technologies Agricoles (INTA), ont reçu
dans un compte ouvert à la CNCE, les fonds nécessaires, à hauteur de 800 mille F
Cfa, pour la production agricole et pour l'élevage. 350 autres ayant manifesté
leur intérêt pour le secteur du transport, ont perçu de l'ADDR des bons de
formation en vue de l'obtention de permis de conduire toute catégorie. Enfin,
324 autres ex-combattants ont reçu une assistance financière de l'ADDR pour des
activités dans les domaines du commerce, de l'artisanat, de la mécanique et de
la menuiserie. Par ailleurs, l'ADDR a offert à chacun un engin de transport
intermédiaire ou une moto-tricycle pour le transport de produits agricoles en
vue de l'approvisionnement des marchés. Kara Soro a également fait savoir que sa
structure œuvre à insérer 1 800 ex-combattants dans les mois à venir et ce, avec
l'aide des démobilisés eux-mêmes. [...]