REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 19 SEPTEMBRE 2011

19 sep 2011

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 19 SEPTEMBRE 2011







23 morts dans l'attaque d'un village à l'ouest (nouveau bilan
officiel)




 





Xinhuanet

-
L'attaque d'un village ivoirien à l'ouest frontalier avec le Liberia par des
individus armés dans la nuit de jeudi à vendredi a fait 23 morts, selon un
nouveau bilan donné samedi par le ministère ivoirien de la Défense. "Le bilan de
l'attaque dans la nuit du jeudi 15 au vendredi 16 septembre dans les villages de
Nigré et Zriglo, situés à 25 Km sur l'axe Taï-Tabou à la lisière du Parc
national de Tai à une trentaine de kilomètres de la frontière du Liberia s'est
alourdit et se chiffre à 23 morts", selon un communiqué du ministère de la
Défense. L'ouest ivoirien a payé un lourd tribut à la crise post- électorale qui
a fait au moins 3 000 morts suite au refus du président sortant Laurent Gbagbo
de reconnaître sa défaite face à Alassane Ouattara à l'élection de novembre
dernier. Entre fin mars et début avril, au moins 800 personnes ont été tuées
dans la région et 150 000 autres ont dû se réfugier au Liberia voisin. Défait
militairement par les forces alliées à Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo a été
arrêté le 11 avril et assigné à résidence dans le nord du pays.




 




Côte d'Ivoire: Une réunion de l'armée après l'attaque des
villages de Taï




 





koaci.com

- L'attaque survenue à l'ouest de la Côte d'Ivoire dans la nuit de jeudi à
vendredi occasionnant la mort d'au moins 15 personnes, a suscité ce samedi, une
rencontre entre le ministre délégué à la Défense et les grands commandements de
l'armée ainsi que l'Onuci et la Licorne au ministère de la défense. Objectif :
proposer un plan d'urgence pour la sécurisation définitive de l'ouest. 30
minutes ont suffit pour que le ministre et ses hôtes accordent leurs violons. Au
sortir de cette brève rencontre, le ministre délégué à la défense, Paul Koffi
Koffi a annoncé que les auteurs de l'attaque des villages de Taï sont venus d'un
pays voisin. « Nous avons été informés d'incursions d'hommes en armes venant du
Liberia qui ont attaqué une série de villages dans le département de Tai. Ces
attaques ont occasionné des morts, » a déclaré Paul Koffi Koffi. Un seul élément
des FRCI figure au nombre des victimes selon le ministre délégué à la Défense. «
Nous avons envoyé une mission sur place. Mais ont parlerait d'une quinzaine de
tuer dont un élément des FRCI. Il y a des populations allogènes, autochtones et
allochtones, » a-t-il précisé. Paul Koffi Koffi a par ailleurs assuré que d'ici
à lundi, les ivoiriens aurons une situation exacte et seront situés sur le genre
des personnes tuées et connaîtront aussi leurs différentes nationalités. Donnant
les raisons de cette attaque, le ministre a indiqué. « Il apparait qu'il
s'agirait d'une situation de repli tactique de nos hommes parce que certaines
personnalités avaient estimé que la situation était suffisamment calme qu'il
fallait dégarnir ou alléger le dispositif frontalier, » Il reconnait néanmoins
que cette situation de repli a été fatale. «Malheureusement cela a eu des
conséquences négatives et a entrainé des morts d'hommes, » a-t-il avoué. En
attendant de déployer les grands moyens à l'ouest, Paul Koffi Koffi a affirmé
que des dispositions ont été déjà prises sur le terrain. « Très rapidement, nos
hommes ont réagit avec l'appui des forces impartiales. L'Onuci a envoyé des
patrouilles sur place, » a-t-il insisté. Cette courte réunion a également statué
sur les stratégies que l'armée ivoirienne devra prendre dans l'avenir. [...]




 




 




Côte d'Ivoire : Renforts militaires dans l'Ouest




 





Afriscoop.com

-
L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), l'armée ivoirienne et
plusieurs pays voisins ont déployé des renforts dans la zone frontalière du
Liberia où 23 personnes ont été tuées dans la nuit de jeudi à vendredi par des
individus armés, a annoncé l'état-major ivoirien. « Nous avons envoyé des
renforts dans la zone et l'Onuci a également ajouté des patrouilles pour mettre
fin à ces attaques », a déclaré à Reuters le capitaine Alla Kouakou. Selon lui,
la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone, qui appartiennent à l'Union du fleuve
Mano, vont faire de même. L'attaque menée dans la nuit du jeudi 15 au vendredi
16 septembre dans les villages de Nigré et Zriglo, situés à 25 Km sur l'axe Taï-Tabou
à la lisière du Parc national de Tai à une trentaine de kilomètres de la
frontière du Liberia, a fait 23 morts, selon un communiqué du ministère de la
Défense. L'ouest ivoirien, un secteur ou les rivalités entre tribus locales et
travailleurs immigrés donnent souvent lieu à des affrontements, a payé un lourd
tribut lors de la crise post- électorale qui a fait au moins 3 000 morts. Entre
fin mars et début avril, au moins 800 personnes ont été tuées dans la région et
150 000 autres ont dû se réfugier au Liberia voisin. Les chefs d'Etat membres de
l'Union du fleuve Mano avaient jugé lors d'une réunion extraordinaire, qui s'est
tenue le 17 juillet dernier au Liberia, que l'insécurité à la frontière entre le
Liberia et la Côte d'Ivoire représentait une menace pour l'ensemble de l'Afrique
occidentale et avaient décidé « que des patrouilles conjointes de sécurité le
long des frontières soient effectuées ».




 




Frontière ivoiro-libérienne: vite, une force de sécurisation !




 




Le
Pays

- Les nouvelles autorités ivoiriennes sont sur le point de réussir le pari de la
sécurisation interne de leur territoire. Mais une attaque venant du Liberia
voisin vient leur rappeler que le danger peut venir d'ailleurs. L'acte meurtrier
qui a coûté la vie à 23 personnes dont 14 civils, aurait été perpétré par un
commando identifié par certaines sources comme étant constitué de mercenaires
libériens. En tous les cas, il n'est point besoin de connaître le vrai visage
des auteurs de cette opération du 15 septembre dernier, pour admettre que cette
malheureuse intervention était bien prévisible. La frontière entre le Liberia et
la Côte d'Ivoire, notamment, est réputée être une zone dangereuse. En plus des
rebelles et autres professionnels de guerre libériens, les miliciens pro-Gbagbo
s'y sont évanouis au plus fort du conflit postélectoral, notamment quand ils
avaient commencé à subodorer l'imminence de leur défaite. Le plus urgent qui
reste à faire est sans conteste de prendre des mesures visant à sécuriser la
région concernée en vue de protéger les populations de la barbarie d'individus
sans foi ni loi. La Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et
l'Organisation des Nations unies (ONU) ont maintes fois été sollicitées par des
acteurs avisés de l'avènement de la sécurité dans cette zone frontalière.
L'expédition des mercenaires intervient peu de temps après un sommet des chefs
d'Etat et une rencontre des chefs d'état-major de la CEDEAO en vue d'évaluer la
situation sécuritaire dans la sous-région ouest-africaine. Elle se présente donc
comme un pied de nez fait à la hiérarchie militaire ouest-africaine qui doit
apporter une réponse appropriée aux besoins de sécurité dans l'espace CEDEAO. Et
une action en faveur de la frontière entre la Côte d'Ivoire et le Liberia est
d'autant plus urgente que le premier pays cité est dans une posture titubante de
convalescent après une dizaine d'années de crise. La sécurité intérieure
renaissante sur les bords de la lagune Ebrié doit être accompagnée et entretenue
avec délicatesse. Cela évitera que des miliciens ou des mercenaires ne viennent
saper les efforts individuels et collectifs tendant à remettre le pays sur les
rails du développement. Il faut donc agir et vite en dépêchant une force de
sécurisation, qu'elle soit onusienne, africaine ou mixte, dans cette région qui
constitue une menace non potentielle pour la paix récemment et partiellement
retrouvée. [...]




 




Angola-Côte d'Ivoire: Alassane Ouattara a reçu un émissaire de
Dos Santos




 





koaci.com -

Nous apprenons d'un communiqué de la présidence qu'Alassane Ouattara a reçu ce
dimanche un émissaire du Président Angolais, Eduardo Dos Santos en sa résidence
privée de la Riviéra - Golf. Selon le communiqué, Arrivée à 11H40, la délégation
conduite par Docteur Sango André De Oliveira Joao, Secrétaire d'État de la
Présidence de la République Angolaise et Directeur Général de la Sécurité
intérieure, s'est entretenue pendant une heure avec le Chef de l'État. A sa
sortie d'audience, Docteur Sango André De Oliveira Joao, s'est dit porteur d'un
message du Président Eduardo Dos Santos à son homologue ivoirien, SEM. Alassane
Ouattara. Selon lui, il convient de voir dans cette visite, l'intérêt mutuel que
se portent les deux pays, leurs relations et la solidarité africaine qui les
unit. Le Secrétaire d'État de la Présidence de la République Angolaise était
accompagné de MM. Quibato Eustaquio, Directeur Afrique et Nkosi Manquenda,
Secrétaire particulier du Secrétaire d'État de la Présidence de la République
Angolaise. Cette délégation avait à ses côtés, SEM. Gervais Kacou et M. Ahmed
Bakayoko, Ministre de l'intérieur. Selon les informations de KOACI; la visite du
jour viserait à rapprocher Dos Santos et Ouattara, hier en guerre du fait de la
position de soutien affiché au régime Gbagbo du président Angolais. Des
passerelles sur les questions énergétiques et notamment au niveau du pétrole,
seraient à l'étude entre les deux pays. L'Angola étant un des principaux
producteurs de pétrole avec le Gabon et le Nigéria en Afrique et en pleine
expansion de cette activité. Toujours selon nos informations, issues de
confrères de la presse angolaise, et dans la dynamique de Tsanguirai, De
Oliveira Joao aurait fourni de précieuses informations sur des personnalités de
l'ancien régime Gbagbo. [...].