REVUE DE PRESSE DU LUNDI 19 SEPTEMBRE 2011

19 sep 2011

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 19 SEPTEMBRE 2011







Paul
Koffi Koffi, après l'attaque de Taï : « Cette fois-ci, nous allons prendre le
taureau par les cornes »




 




Nord
Sud-

La hiérarchie des Forces républicaines de sécurité (Frci) est décidée à enrayer
l'infiltration meurtrière des mercenaires libériens. Un détachement mixte de
militaires et de gendarmes a été déployé, samedi dernier, à Zriglo, dans la
sous-préfecture de Taï, après l'attaque dans la nuit de jeudi à vendredi de
plusieurs villages dans ce département. Ce même samedi, Paul Koffi Koffi,
ministre-délégué à la Défense, a convoqué à son cabinet, l'état-major des Frci,
l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire et la force française Licorne (...)
et de l'avis du ministre-délégué, les autorités ivoiriennes sont décidées à
mettre le holà à cette situation chaotique qui dure depuis la guerre du Libéria.
« Cette fois-ci, nous allons prendre le taureau par les cornes pour trouver une
solution définitive à cette situation qui perdure. (...) Au dernier décompte fait,
hier, par le porte-parole du ministère de la Défense, le bilan de la descente
des Libériens s'élève à 23 morts, au nombre desquels deux éléments des Frci (...)
La hiérarchie des Frci a décidé de renforcer ses effectifs dans la région. Les
forces impartiales (Onuci et Licorne) ne devraient pas rester inactives. Elles
auraient d'ailleurs, déjà commencé à patrouiller dans la zone. Une autre réunion
de crise est prévue, aujourd'hui.




 




La ville la plus
touchée par le VIH en Côte d'Ivoire




 




Le Mandat

- La
maladie du siècle fait rage en Côte d'Ivoire en dépit des mesures prises par les
autorités compétentes en la matière. A en croire l'Opération des nations unies
en Côte d'Ivoire (Onuci), à travers sa section en charge du volet sanitaire, le
virus du Sida est une réalité en Côte d'Ivoire, notamment dans la région du
Sud-Comoé. Ainsi, la capitale du peuple Sanwi caracole en tête des localités les
plus touchées avec au moins 5,6% du taux de prévalence enregistré. Exhortant la
population d'Aboisso à l'observance des mesures de prévention en vigueur, à
l'effet de freiner l'avancée de la pandémie dans la région. Pour l'Opération des
Nations unies en Côte d'Ivoire, il s'agit de diversifier les campagnes de
sensibilisation sur le terrain. La ville d'Aboisso, faut-il le souligner, est
située à la croisée de trois Etats de la sous-région (Bénin, Togo et Ghana). Ce
qui fait de cette ville cosmopolite, le centre « névralgique et la porte
d'entrée d'un grand nombre de populations diverses (...). Nous sommes victimes de
notre position géographique », a souligné une habitante d'Aboisso, préférant
garder l'anonymat. Notons que l'information a été révélée jeudi 15 septembre
dernier, à l'occasion de la journée dite « journée de l'Onuci » initiée par les
agents onusiens dans la capitale du Sud-Comoé. Le porte-parole adjoint de
l'Institution internationale, Kenneth Blackman, en a profité pour animer le
point de presse hebdomadaire, au cours duquel, il a annoncé le déploiement de
l'Onuci à Aboisso. L'Onuci a offert des dons au village Sos de ladite ville.




 





Atelier bilan des actions de l'ONUCI au sein des communautés du Denguélé et du
Bafing




 




AIP -

Odienné – La base de
l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a organisé samedi, à
Odienné, un atelier bilan de ses activités au sein des communautés des régions
du Bafing et du Denguélé. Il s'agit pour les représentations des différents
bureaux de l'ONUCI basés à Odienné de faire avec les ONG partenaires une
autocritique des actions menées, afin de relever les insuffisances et de faire
des propositions pour améliorer les activités à venir. [...]




 




Voyage
du Chef de l'Etat aux Etats-Unis / Voici le programme complet du Président




 





L'Intelligent d'Abidjan-
Ce
que Ouattara va faire pendant son séjour

Le Président de la République part ce lundi matin d'Abidjan à dix heures. Il a
été précédé aux USA par certains conseillers et la délégation de journalistes
devant couvrir ce deuxième voyage aux USA qui ont quitté Abidjan samedi nuit. Le
chef de l'Etat devrait arriver à New-York après environ huit heures de vol, soit
dix-huit heures à Abidjan (heure GMT), tandis qu'il sera treize heures à
New-York. SEM Alassane Ouattara est attendu à la tribune des Nations Unies dans
le cadre de l'Assemblée générale de l'organisation internationale. Après 72 H à
New-York, le président se rendra à Washington, où jeudi et vendredi, il aura une
série de rendez-vous et d'activités dont une participation aux Assemblées
annuelles du FMI et de la Banque mondiale, une rencontre avec le ''Black
caucus'' au Congrès américain. Une intervention au ''National Press'' à
Washington a été annulée. Le même thème prévu devant cette assemblée, sera
abordé devant les ''Congress men'' noirs (...).




 




Les audiences du
Chef de l'État : Un émissaire d'Edouard Dos Santos chez Ouattara




 




Le Mandat
-
Le président de la République, d'Alassane Ouattara, a reçu hier, dimanche 18
septembre un émissaire, du résident Angolais, Eduardo Dos Santos en sa résidence
privée de la Riviéra - Golf. [...] A sa sortie d'audience, docteur Sango André De
Oliveira Joao, s'est dit porteur d'un message du président Eduardo Dos Santos à
son homologue ivoirien, SEM. Alassane Ouattara. L'intérêt mutuel que se portent
les deux pays, leurs relations et la solidarité africaine qui les unit étaient
au centre cette visite. Le secrétaire d'Etat de la Présidence de la République
Angolaise était accompagné de MM. Quibato Eustaquio, directeur Afrique et Nkosi
Manquenda, secrétaire particulier du secrétaire d'Etat de la Présidence de la
République angolaise. Cette délégation avait à ses côtés, SEM. Gervais Kacou et
M. Hamed Bakayoko, ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur.




 




 




Après
8 heures de réunion, ce que la réunion du FPI à décidé




 





L'Inter- (...)

Après
huit heures de discussion hier, le parti de la rose à décidé d'harmoniser
désormais ses positions avant de les rendre publiques(...) Les exilés d'Accra ont
dit en pas comprendre les positions de Miaka Ouretto face au régime Ouattara.
Des positions qu'ils jugeaient « trop faibles été pas dignes du FPI ». (...) C'est
que les exilés du Ghana maintiennent mordicus que le candidat du RHDP est
parvenu au pouvoir par un coup d'Etat. Ils continuent par conséquent de
considérer que Laurent Gbagbo est celui qui a gagné les élections
présidentielles en Côte d'Ivoire(...) A l'issue de la réunion d'hier, le FPI a
retrouvé son unité. Il a décidé de ne pas aller aux législatives tant que les
conditions qu'il a posées, notamment la libération de Gbagbo et des cadres
détenus, la recomposition de la CEI ne sont pas remplies. En tout cas é en
croire nos sources, le parti a décidé de faire face à tout cela, de jouer
pleinement son rôle de parti d'opposition face au régime d'Alassane Ouattara.




 




 




Le Fpi
reprend ses activités politiques, Justin Koua annonce un giga meeting à
Yopougon, le 15 octobre




 




Notre
Voie-

Le samedi 15 octobre, à partir de 14h, la jeunesse du Front populaire ivoirien (Jfpi)
donne rendez-vous aux jeunes de Côte d'Ivoire pour un giga meeting à la Place
cp1 de Yopougon. L'événement a été annoncé par le secrétaire national par
intérim de la Jfpi, Justin Koua, samedi dernier, au cours d'une conférence de
presse, au siège du Cndr à Cocody. Il a expliqué que ce rassemblement vise à
envoyer un message en direction des tenants actuels du pouvoir. Les Ivoiriens
sont fatigués. Ils ne supportent plus de subir les actes du régime Ouattara qui
entravent sérieusement la manifestation des droits et libertés publiques.
« Depuis le 11 avril dernier, une terreur rouge s'abat sur la jeunesse du Front
populaire ivoirien. Les jeunes sont systématiquement recherchés, arrêtés et
tués. Au delà des jeunes du Fpi, l'insécurité est devenue le compagnon le plus
fidèle des Ivoiriens », a-t-il avancé. Le conférencier a souligné que plusieurs
centaines de jeunes ont été froidement exécutés, parce que taxés d'être
pro-Gbagbo. Il a cité l'exemple de Duékoué où les organisations internationales
des droits de l'homme ont dénoncé des tueries liées à l'appartenance ethnique et
politique des victimes. Le numéro un de la jeunesse du Fpi a dénoncé les
exactions contre les commerçants dont nombreux ont perdu leur business du fait
des déguerpissements sans mesures d'accompagnement. (...)« On nous a promis des
pluies de milliards, mais ce qu'on voit, c'est l'insécurité tout azimut », dira
Justin Koua. Le leader de la Jfpi a déclaré que les jeunes doivent sortir
nombreux, le 15 octobre, pour crier leur-le-bol. « Nous allons lutter pour que
la Côte d'Ivoire sorte de cette situation de non-droit afin de retrouver dans la
République », dira-t-il. Le successeur de Konaté Navigué a rappelé une fois de
plus que le Fpi n'est pas un parti de putschistes, contrairement à ce que
certains tentent de faire croire. Aussi a-t-il indiqué que c'est la voie
démocratique que le Fpi va reconquérir le pouvoir qui lui a été arraché par la
force, le 11 avril dernier, par l'action militaire conjuguée des rebelles
pro-Ouattara, de l'armée française et de l'Onuci (...).




 




En
meeting à Marcory, "La France ne nous a pas envoyé la guerre"




 




Le
Patriote-

Le
régime a changé, Mamadou Koulibaly aussi dans sa vision sur les relations entre
l'ancienne puissance coloniale, la France et la Côte d'Ivoire. La cérémonie
d'investiture de 40 cellules de Liberté et démocratie pour la République
(LIDER), samedi, à Marcory, a été l'occasion pour l'auteur de ''la guerre de la
France contre la Côte d'Ivoire'' de surprendre son monde : «Ce n'est pas la
France qui nous a envoyé la guerre. C'est la haine que nous nourrissons entre
nous qui a envoyé la catastrophe», a-t-il soutenu en substance, avant d'ajouter:
«il ne faut plus avoir peur de nos relations avec la France. Si on respecte la
Constitution, la démocratie et si les richesses du pays sont bien réparties, il
n'y aura aucun problème avec la France. Il ne s'agit pas d'insulter la France,
Sarkozy et Chirac. Il s'agit de dire que nos parents ont signé des papiers quand
ils étaient trois millions. Aujourd'hui, nous sommes un peu plus de 20 millions
et on ne peut pas continuer avec les mêmes règles du jeu. Dites aux gens que
LIDER pense qu'il faut changer les règles du jeu. Ne soyez pas complexés»,
a-t-il invité. Non sans jeter la pierre dans le jardin de ses anciens camarades
de lutte du FPI. Selon lui, l'Ivoirien ne doit pas avoir peur des étrangers
parce que, a-t-il dit, ceux-ci ne constituent pas une menace pour lui. Auquel
cas, a-t-il ironisé, des Ivoiriens ne trouveraient pas refuge au Ghana, au
Liberia qui sont des pays étrangers(...)




 





Augmentation du nombre de députés par le chef de l'Etat / Mamadou Koulibaly
réagit : '' C'est illégal''




 





L'Intelligent d'Abidjan-
Le
leader de Lider (Liberté et démocratie pour la République) était le samedi 17
septembre 2011, à Marcory, dans le cadre de l'investiture des cellules de son
parti. Mamadou Koulibaly a saisi cette lucarne pour se prononcer sur l'actualité
sociopolitique notamment l'augmentation des députés par le Chef de l'Etat.

«On a une Assemblée nationale et le Président de la République décide que cette
institution n'existe plus et puis tout le monde ne dit rien. Il décide un autre
jour que l'Assemblée nationale existe et qu'il va payer une partie des salaires.
Hier, encore, il prend une ordonnance illégale pour augmenter le nombre des
députés. Mais c'est la loi qui doit faire cela et non le Chef de l'Etat. Ce sont
les députés réunis qui doivent dire, après un recensement général, la population
a augmenté et qu'aujourd'hui chaque député doit représenter cent (100) mille
Ivoiriens. On fait les calculs et on dit voilà le nombre des députés qui doivent
siéger à l'Assemblée nationale. Ce n'est pas au Président de la République de
faire cela », a fustigé Mamadou Koulibaly. Pour lui, c'est le régime «
présidentialiste » qui favorise « ces dérives ». C'est pourquoi, il a réaffirmé
sa volonté de voir la Côte d'Ivoire adopter le régime parlementaire(...)Ce sont 50
cellules de Lider de la commune de Marcory qui ont été investies par le chef de
ce parti. Un engagement que Mamadou Koulibaly a salué surtout, a-t-il révélé, à
un moment où Lider n'est pas en possession de tous ses documents administratifs.




 




La
Côte d'Ivoire en danger sous Ouattara: Pluie de crédits sur le pays !




 




Notre Voie
-(...)
Entre ce qu'il dit et ce qu'il fait, il y a un véritable abysse. Car depuis
qu'il a été installé par les armes à la tête de la Côte d'Ivoire par l'Onu et la
France, le pays est inondé de dettes. Et il ne compte pas s'arrêter en si bon
chemin, lui qui avait pourtant déclaré se promener avec un conteneur d'argent.
Certains parlent de pluie de milliards, d'autres d'endettement intelligent.
Mais, à l'évidence, il s'agit de pluie de crédits, voire d'ouragan de crédits
qui, dans le contexte économique actuel, hypothèque gravement l'avenir de la
Côte d'Ivoire(...) Et comme l'a fait remarquer la récente mission du Fmi, tous ces
soutiens financiers sont exceptionnels. C'est-à-dire qu'ils n'obéissent pas à
l'orthodoxie financière appliqués jusque-là en matière d'aide au développement.
Ces prêts sont destinés, outre l'appui budgétaire, à financer les dépenses
d'urgence pour les populations, au redémarrage des services publics essentiels,
à l'apurement des arriérés vis-à-vis des institutions internationales. La
communauté internationale le fait pour que Nicolas Sarkozy n'ait pas honte de
voir son poulain en difficulté financière. Sinon comment comprendre que le
Fmi-très pointilleux sur les détails au temps de Laurent Gbagbo -finance un
gouvernement sans programme à court ou moyen terme ? (...)





Ouattara et ses vieilles théories




La
France a payé les salaires de mars ( ?) et d'avril. Le Premier ministre français
François Fillon l'a dit sans se gêner à la face d'Alassane Ouattara. C'est ce
qu'on sait. Rien ne dit que Sarkozy ne continue pas de payer les salaires des
fonctionnaires. Car il est révélé que les recettes intérieures sont
insuffisantes, voire quasi-nulles - pour faire face aux charges de l'Etat. Or
tout bon économiste sait qu'il n'est pas bon qu'un État finance par endettement
des dépenses de fonctionnement car la charge de financement de ces dépenses est
reportée sur les générations à venir, alors même que leur bien-être n'en est pas
garanti pour autant(...)Alassane Ouattara a de sérieux soucis qu'il veut cacher :
le secteur privé étant sinistré, l'économie ivoirienne roulant au ralenti,
l'économiste-banquier a sa petite idée de faire payer la note par les
Ivoiriens(...) Pauvre Côte d'Ivoire de Ouattara qui va de crédit en crédit.
L'exemple tragique de la Grèce, de l'Espagne, de l'Italie, et de l'Irlande doit
nous faire réfléchir : à trop s'endetter, on court à la ruine et on perd son
indépendance (même si la Côte d'Ivoire de Ouattara appartient à la France) (...).




 




19 Septembre 2002-19
Septembre 2011 / De la rébellion à la République: La longue marche des Forces
Nouvelles




 




L'intelligent
d'Abidjan
 
-19 Septembre 2002-19 Septembre 2011. Après neuf ans de lutte acharnée, les
Forces Nouvelles semblent atteindre leurs objectifs depuis le 11 Avril 2011,
date de la chute du régime de Laurent Gbagbo. Ayant combattu pour le triomphe de
la démocratie en Côte d'Ivoire, Guillaume Soro et les siens forment un tandem
avec le chef de l'Etat dans le cadre de la gestion du pays. A preuve, dans la
gestion du pouvoir, plusieurs postes juteux (Premier ministre, ministres,
secrétaires d'Etat, DG...et bien d'autres responsabilités) reviennent aux Forces
Nouvelles. Un passage qui en dit long sur la longue marche des FN qui aspirent
désormais à des postes électifs même si cela ne faisait pas partie de leurs
revendications dès le 19 septembre 2002. [...]




 




19
septembre 2002 – 19 septembre 2011 : 9 ans après à quand la fin du mauvais rêve?




 





L'Inter-
La
journée de ce lundi 19 septembre 2011 marque le 9ème anniversaire de
l'ex-rébellion, qui a éclaté au petit matin du 19 septembre 2002 à Abidjan.
Presqu'une décennie après l'attaque contre le régime de la ''Refondation'' alors
au pouvoir, Guillaume Soro et ses hommes ont plus ou moins atteint leur
objectif. A savoir le départ du pouvoir de Laurent Gbagbo et de ses camarades.
S'ils ne l'ont pas obtenu pendant les hostilités qu'ils avaient ouvertes à cet
effet, l'actuel Premier ministre du régime Ouattara et son armée ont su garder
leur patience pour avoir, avec l'usure du temps, leur adversaire à l'issue de la
crise post-électorale qui l'a opposé militairement au nouveau locataire du
Palais, soutenu par les Forces nouvelles (l'ex-rébellion) appuyées elles-mêmes
par les forces impartiales. Neuf (09) ans après, de la rébellion, Guillaume Soro
le secrétaire général des forces nouvelles prolonge son séjour à la tête de la
Primature, qu'il avait obtenue sous Laurent Gbagbo ; les chefs de guerre et
officiers de l'ex-rébellion se trouvent tous à des postes de commandement dans
la nouvelle armée. [...] Dans l'autre camp, à défaut d'avoir été tués, Laurent
Gbagbo, capturé le 11 avril 2011, et bien de dignitaires de son régime
croupissent dans des geôles de prisons diverses. D'autres proches de
l'ex-président déchu s'interrogent sur leur avenir loin des frontières
ivoiriennes, où ils sont tenus en exil. Quant à la Côte d'Ivoire, elle tente
toujours de se remettre des bruits de bottes à répétition, hélas dans un
équilibre encore précaire. En témoignent la quantité d'armes dans la
circulation, les actes ignobles au quotidien d'hommes en armes et même non
identifiés, dont une illustration est l'assaut perpétré le vendredi dernier, qui
a fait une vingtaine de morts à l'Ouest. A quand donc la fin du mauvais rêve?