REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 11 JUIN 2013
Ouattara/procès Gbagbo : "la CPI fait son travail en toute liberté"
(AFP – 09 juin 2013) -
Le
président ivoirien Alassane Ouattara a déclaré dimanche à Pointe-Noire (sud), au
terme de sa première visite officielle au Congo, que la Cour pénale
internationale (CPI) faisait "son travail en toute liberté" dans le dossier de
son prédécesseur, Laurent
Gbagbo.
"Les juges de la Cour pénale internationale ont fait un certain nombre de
recommandations qui s'adressent au procureur. La Côte d'Ivoire attend simplement
la décision de la CPI", a précisé à la presse le président Ouattara lors d'une
conférence de presse avec son homologue congolais Denis Sassou Nguesso. "Il
appartient au procureur de fournir les documents complémentaires qui lui ont été
demandés", a ajouté M. Ouattara. "Pour le reste, la CPI fait son travail, je
fais le mien pour mes compatriotes", a-t-il insisté. Détenu à La Haye depuis fin
2011, Laurent Gbagbo, âgé de 68 ans, est soupçonné d'être "co-auteur indirect"
de quatre chefs de crimes contre l'humanité commis durant la crise
postélectorale de 2010-2011, qui a fait environ 3.000 morts. La CPI a annoncé
début juin que les juges en charge du dossier avaient besoin d'informations ou
d'éléments de preuve supplémentaires de la part du
procureur
avant de décider de mener un éventuel procès contre M. Gbagbo. De son côté, le
parti de Laurent Gbagbo a récemment appelé la CPI à prononcer la "relaxe pure et
simple" de l'ex-président ivoirien, estimant que l'accusation a échoué à
apporter des preuves de sa culpabilité. Alassane Ouattara a bouclé dimanche sa
première visite officielle au Congo, qui a duré trois jours et qui l'a mené à
Brazzaville et Pointe-Noire, la capitale économique. Cette visite était destinée
à la relance de la coopération entre les deux pays, et notamment à la création
de la première Commission mixte de coopération en 2014, selon un communiqué de
presse. Le président Sassou NGuesso a par ailleurs annoncé l'ouverture d'une
ambassade du Congo en Côte d'Ivoire en 2014. D'après le même communiqué, les
deux présidents ont "passé en revue les situations de crise en République
démocratique du Congo, au Mali, en Guinée
Bissau,
entre les deux Soudans, à Madagascar, en Somalie et au Nigeria". Concernant le
Mali, Alassane Ouattara a dit avoir "bon espoir" que l'élection présidentielle
se tienne le 28 juillet. "Cette élection concerne les Maliens et ceux qui
soutiennent le processus. Un préalable concerne la question de la ville de Kidal
(Nord-Est). Kidal fait partie du Mali et les élections doivent également avoir
lieu à Kidal", actuellement sous contrôle de rebelles touareg, a-t-il dit.
Côte d'Ivoire : L'ex chef de la jeunesse du parti de Gbagbo mêlé à des attaques
(Koaci.com – 09 juin 2013) -
L'arrestation de l'ex secrétaire général par intérim de la Jeunesse du Front
Populaire Ivoirien (JFPI), Justin Koua commence a livré ses secrets. Selon une
autorité ivoirienne joint par KOACI.COM, il est reproché au bouillant membre de
la JFPI, comme nous vousl 'annoncions dès samedi, ses liens avec les nouvelles
attaques survenues dernièrement en Côte d'Ivoire.
Des
personnes arrêtées après ces coups manqués n'ont pas manqué d'indexer l'ex
responsable des jeunes du parti de Laurent Gbagbo lors de leurs interrogatoires.
Et aussi selon l'autorité en question, qui souhaitera garder l'anonymat, Koua
Justin aurait joué un rôle prépondérant dans le soulèvement des ex combattants
de Bouaké qui réclamaient 40 millions de FCFA chacun le mois d'Avril dernier.
Nous
apprenons pour finir ce dimanche matin que le désormais ex chef de la jeunesse
du parti de Laurent Gbagbo est poursuivi pour atteinte à la sûreté de l'Etat et
devra être étendu par un juge en début de semaine pour répondre de ses actes.
Pour l'heure il est maintenu en garde à vue dans une cellule de la DST à Cocody.
Jusque là secrétaire général par intérim de la JFPI, Koua Justin dont
l'arrestation avait fait les paperasses, des journaux pro-Gbagbo comme pour
masquer quelques choses, avant son arrêt ce vendredi 7 juin, a été immédiatement
remplacé par son secrétaire à l'organisation Dahi Nestor.
Côte d'Ivoire : Le FPI annonce son ambition de retour au pouvoir en 2015
(Koaci.com – 09 juin 2013) -
L'espoir fait vivre, diront certains observateurs. Le Front populaire ivoirien
(FPI) est convaincu de sa victoire en 2015. Le président intérimaire de cette
formation politique l'a signifié hier à l'occasion d'une fête des mères
organisée par l'OFPI. «La victoire n'est plus loin, il faut y croire. En 2015
nous serons candidats et nous allons gagner,» a prévenu Miaka Oureto.
Le
président intérimaire estimant que Laurent Gbagbo est innocent, souhaite
l'implication du président français afin qu'il recouvre la liberté. « Arrêtons
la méchanceté l'ingratitude, ne sommes nous pas des frères. Nous avons dans les
yeux la tornade de la poussière Nicolas Sarkozy, nous devons assumer notre part
de vérité. Nous attendons que le président François Hollande assume sa part de
responsabilité courageusement. Il faut qu'il arrive à se soustraire des griffes
des multinationales pour faire valoir les libertés qu'ils nous ont imposées.
Laurent Gbagbo est blanc comme neige, » a déclaré Miaka Oureto par ailleurs
devenu depuis peu l'un des plus fidèles hôtes de l'ambassade de France à Abidjan
et de ses réceptions ainsi qu'un aficionados des séjours à répétition
dans sa capitale, Paris.
Confiant que la vérité va triompher, le président intérimaire du FPI a indiqué
que les militants de son parti attendent le retour de leur mentor, Laurent
Gbagbo. «Qui disait que les ivoiriens ne peuvent pas s'entendre. Les autres
masquaient leur faiblesse au lieu de faire preuve d'humilité ils s'effraient. Si
Gbagbo revient en Côte d'Ivoire ça sera la guerre civile, » a-t-il ajouté. Miaka
Oureto a par ailleurs précisé que si Gbagbo revient, les ivoiriens seront
davantage soudés et se reconnaitront mieux. [...]
Côte d'Ivoire: Une bande armée de machettes attaque un quartier d'Abobo !
(Koaci.com – 09 juin 2013) -
Des
individus armés de machette et de couteaux ont attaqué en masse tout le quartier
''CINE COOL'' d'Abobo en cette mi-journée de ce dimanche 09 juin. Cette
information nous a été révélée à la première seconde de l'évènement par un
témoin réfugié à cette occasion dans un marché et qui a aussitôt contacté
KOACI.COM (+225 08 85 52 93, numéro d'appel à KOACI). Et déjà à notre arrivée
sur les lieux, 3 patrouilles du CCDO organisaient les poursuites pour tenter de
cerner les malfaiteurs.
Quant
aux témoignages recueillis sur place, ils font état de plusieurs personnes
agressées et dépouillées de tous les biens. Et ce sont, pour l'occasion, des
téléphones portables et plusieurs recettes de commerçants tous emportés sous la
menace des machettes. '' On ne les connait même pas et on ne les a jamais vu.
Ils sont venus en courant. Et ils se dirigeaient vers toutes les personnes
assises ou arrêtées dans le quartier pour les agresser '' nous rapportent ainsi
témoins et les victimes encore terrorisés. Et la situation est encore telle
qu'un désastre après le passage des éléphants.
Pour
l'heure on ne déplore aucun blessé, ni aucun malfaiteur arrêté. Mais seulement
que les populations sont sous le choc de la surprise et désormais inquiètes sur
le niveau d'insécurité.
Ouest – après
Amadé, les autres seigneurs de guerre visés
Connectionivoirienne.net (10/06/2013)
– Ce n'est certainement pas une mission nouvelle pour les armées ivoirienne et
libérienne, qui ont décidé d'unir leurs forces pour sécuriser la zone
frontalière ivoiro-libérienne, en collaboration avec les forces onusiennes
présentes dans les deux pays. Mais, cette fois, il pourrait s'y greffer un volet
qui n'avait pas été pris en compte. Celui du nettoyage des forêts de l'Ouest
pour en extirper les bandes armées qui les ont infestées. Une opération
similaire à celle lancée contre le »seigneur de guerre » du mont Péko, Amadé
Ouérémi et effectuée, avec succès, le samedi 18 mai 2013 dernier, pourrait-on
dire. En effet, à l'issue d'une réunion tenue en Côte d'Ivoire au début du mois
de juin, les forces armées ivoirienne, libérienne et les forces de la Mission
des Nations Unies au Libéria (MINUL) et de l'Opération des nations Unies en Côte
d'Ivoire (ONUCI), ont décidé de renforcer les manœuvres militaires conjointes en
vue d'une sécurisation plus efficace de la zone frontalière. Le chef de l'armée
libérienne, le général Abderamane Touré cité par l'agence Xinhua, a dit la
volonté des différents états-majors de conjuguer leurs efforts pour traquer
toutes les bandes armées qui sévissent dans cette zone frontalière. Idem pour le
chef d'état-major général des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), le
général Soumaïla Bakayoko, qui s'est réjoui de l'amélioration des actions déjà
menées sur le terrain, non sans indiquer la détermination de ses hommes à
enrayer le phénomène de l'insécurité dans l'Ouest de la Côte d'Ivoire. «Les
actions déjà menées ont permis de stabiliser quelque peu cette zone frontalière.
Mais, il faut évaluer pour renforcer le dispositif, car le risque n'est jamais
nul», a estimé pour sa part, le ministre ivoirien auprès du président de la
République, chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi. Avant de lancer cette vaste
opération militaire conjointe de sécurisation, les grands commandements des
forces ivoirienne, libérienne et onusienne devraient se retrouver dans les
prochains jours au Liberia pour finaliser la phase opérationnelle de cette
mission. En clair, les bandes armées, les assaillants tapis dans l'ombre et qui
lancent des attaques sporadiques parfois meurtrières, les coupeurs de routes qui
sévissent à l'Ouest avant de fondre dans la nature, devraient se préparer à
croiser le fer avec les militaires. Il faut ajouter comme autres cibles de cette
opération militaire en préparation sur l'Ouest, les occupants illégaux des
forêts classées, qui continuent de faire la loi dans ces espaces protégés.
Après l'arrestation
d'Amadé Ouérémi, le redoutable chef de guerre qui s'était établi dans le parc
national du Mont Péko, d'autres seigneurs de guerre continuent de régner dans
d'autres forêts classées. Des noms comme Issiaka Tiendrébéogo dans la région de
Taï, le » Rougeot » dans la forêt classée de Goin-de-bé, Sana Salifou dans
celle de Scio, reviennent de façon récurrente dans les rapports sur l'insécurité
à l'Ouest. Leur cas préoccupe les autorités ivoiriennes, au plus haut niveau.
(...)