REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 06 FEVRIER 2012

6 fév 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 06 FEVRIER 2012



Près de 2 milles armes des ex-miliciens récupérées à Abidjan

AfriScoop.com - L'opération de recouvrement des armes a redémarré dans la commune d'Abobo (nord), un quartier favorable au président Alassane Ouattara, théâtre de violents affrontements au cours de la crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011). "Il y a eu évidemment un recrutement important dans les deux camps pendant la crise surtout à la fin de la crise et tous ces gens qui ont regagné à la fois les milices, les groupes d'auto- défense, et bien sur toutes les recrues importantes qui ont joint les FRCI doivent aujourd'hui trouver le chemin du retour à la maison et surtout être désarmés", a déclaré Sophie Dah Camara Chef de la Division désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) de Opération des Nations Unies en Cote d'Ivoire. Le programme DDR des ex-combattants initié par l'ONUCI se déroule en collaboration avec les autorités ivoiriennes, le gouvernement et la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des ALPC (armes légères et de petit calibre). La mission se poursuit alors que près de deux mille armes sont déjà collectées. "Nous avons collecté à peu près deux mille armes surtout nous avons enregistré et démobilisé plus de deux mille combattants mais il reste encore beaucoup à faire", a précisé Mme Camara. Les civils volontaires ayant pris les armes en soutien aux rebelles pro-Ouattara contre l'armée régulière restée fidèle à l'ex-chef de l'Etat Laurent Gbagbo, au cours de la crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011) sont estimé à environ 30 mille personnes. La crise postélectorale ivoirienne a pris fin après l'arrestation de M.Gbagbo le 11 Avril 2011 et la libération du quartier de Yopougon des mains des miliciens pro-Gbagbo.

Alassane Ouattara ne donne plus de nouvelles, les ivoiriens s'inquiètent

koaci.com - Plus aucune nouvelles officielles du président ivoirien depuis le 30 janvier après l'annonce d'un communiqué de la présidence qui indiquait le retour de ce dernier en France pour des raisons "privées". En effet, arrivé de Paris à Addis Abéba où il participait au sommet des chefs d'Etat de l'union africaine, Alassane Ouattara a soudainement, à en croire son programme qui l'annonçait de retour à Abidjan le 30 janvier, modifié son agenda pour repartir expressément en direction de la France. Depuis lors plus malgré nos tentatives de renseignements auprès de certains de ses proches, plus aucunes informations ne seront communiquées sur l'actualité du chef de l'Etat de la République ivoirienne. Une situation inédite et, compte tenu des zones d'ombre relatives au silence, qui inquiète les ivoiriens. C'est en tout cas le constat effectué par l'équipe de KOACI ce jeudi sur deux marchés de la capitale économique. A Treichville Aicha, une cliente, avouant volontiers sa sympathie pour Ouattara, venue acheter des mandarines, exprime son inquiétude tout en ne souhaitant pas tomber dans la paranoïa la plus alarmante. "Je suppose qu'il avait besoin de repos mais c'est vrai que partir sans donner de nouvelles ne rassure pas". Jean à l'angle d'une allée du marché alors qu'il s'apprêtait à attraper ses deux sacs remplis de papaye, tomate et d'aubergine sera quant à lui plus radical "Est ce normal qu'un président s'absente sans donner de raison et ça ne choque personne, imaginez vous si le même scénario arrivait en France, inimaginable mais bon c'est la Côte d'Ivoire..." nous livre ce père de famille tout fraichement au chômage. A Adjamé sur le marché qui borde la grande mosquée, le constat sera quasiment le même à la différence près que bon nombre étaient eux même dans l'ignorance de l'absence du chef de l'Etat. "Ah bon il n'est pas revenu! ah je me disais bien qu'il y avait quelque chose car je sens que depuis quelques jours tout est au ralentit, Ouattara c'est le moteur du pays, quand il part tout le monde en profite pour ne rien faire" témoigne Souleymane un réparateur de mobylette interrogé en pleine séance de sauvetage d'une vielle pièce de moteur. Françoise venue avec ses sœurs pour choisir une série de pagnes en vue d'un mariage osera quant à elle ouvertement briser le tabou. "S'il est malade ils n'ont qu'à nous le dire, c'est un homme pas un Dieu, en plus il n'a plus vingt an... pourquoi voudraient ils nous cacher la vérité, partir sans rien dire c'est là ou toutes les suspicions arrivent"

Cote d'Ivoire – Célébration et joie: casses, vols et viols à la gloire des éléphants !

koaci.com - Le coup de sifflet final du match opposant la cote d'ivoire à la guinée équatoriale pays co-organisateur de la CAN en phase des quarts de finals était certainement de mauvais augure. Car quelques minutes plus tard à Abidjan, les instincts primitifs avaient refaient surface. En effet, hier samedi 04 février aux environs de 21heures, après la qualification annoncée pour les demi-finales, le pays tout entier s'était lancé dans une animation frénétique. Un oubli de soi et ce à tous les niveaux, avaient pour l'occasion permis aux personnes peux scrupuleuses d'infiltrer les rangs et de déjouer la vigilance des forces de l'ordre. Ainsi à Abobo dans divers endroits de la commune, des magasins ont pu être cambriolés, des matériels emportés et des personnes ont même été dépouillées de leur bien. Voilà en tout le constat que l'on pouvait faire durant ces moments d'agitation. Aussi, des filles ivres de joie dans divers endroits ont été accostées et du coup violées par des groupes de personne. Allant aux faits, le sexe avait primé le terrain ce soir là. La silhouette des jeunes filles qui blessaient sans doute les hormones étaient des motifs plus que valables pour des quidams qui n'avaient plus le contrôle de leur libido. Alors dans ces conditions, au quartier sogefhia d'Abobo, plusieurs cas de viols et tentatives de vols ont été constatés dans la masse. De même à Adjamé liberté, où les passants n'ont pu échapper au noyau formé juste au rond et qui guettait chaque carrefour. En plus , les automobilistes en ont payé les frais. Les acrobates du jour n'avaient pas trouvé mieux que les véhicules pour s'exercer. Dans la suite, tous les automobilistes qui avaient la malchance de se trouver dans ces lieux de joie occasionnelles n'avaient que leurs yeux pour apprécier le spectacle parfois alarmant. Par ailleurs nos "chouchous libérateurs" n'ont pas manqué de se distinguer. Fidèles amis de la kalachnikov, ils se sont essayés à quelques coups de rafales au niveau de la grande gare à la gendarmerie d'Abobo et à pk18. Tout ceci suscitant parfois la panique au sein de la population.