REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 29 DÉCEMBRE 2011

29 déc 2011

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 29 DÉCEMBRE 2011







Côte d'Ivoire :
le gouvernement se dote d'un budget de 3.100 milliards FCFA




 




Xinhuanet
- Le gouvernement ivoirien s'est doté mercredi d'un budget de 3.100 milliards
FCFA (environ 6 milliards USD) pour l'année 2012 en hausse de 100 milliards FCFA
( plus de 197 millions USD) par rapport à l'année écoulée. Le gouvernement a
"formellement adopté le budget 2012 qui se chiffre à 3.160 milliards FCFA", a
déclaré le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, à l'issue d'un conseil des
ministres. Selon lui, ce budget qui prévoit 600 milliards FCFA au titre des
investissements, est "un cap important" pris par le président Alassane Ouattara
pour la relance de l'économie nationale. "C'est le plus haut niveau atteint
depuis une trentaine d'année ", a estimé le porte-parole du gouvernement. "Cela
traduit la volonté du chef de l'Etat de créer la croissance par
l'investissement" et celle de "la Côte d'Ivoire de reprendre sa place de
locomotive dans la sous région", a conclu le ministre Bruno Koné.




 




Côte
d'Ivoire: le général Guiai Bi Poin, ancien bras droit de Laurent Gbagbo,
retrouve la liberté




 




RFI Online -
L'un des hommes forts du régime Gbagbo, le général Georges Guiai Bi Poin,
incarcéré depuis août pour crimes économiques, a été remis en liberté provisoire
par la doyenne des juges du tribunal d'Abidjan. Arrêté fin août dans le cadre
d'une enquête sur un charnier, l'ancien patron du Centre de commandement spécial
(Cecos) avait été inculpé pour crimes économiques. La justice ne semble pas
avoir retenu de charges contre lui. Jusqu'au 11 avril 2011, date de la chute de
Laurent Gbagbo, le général Georges Guiai Bi Poin était un élément essentiel du
régime. Patron du Cecos, sorte de brigade anti-émeute, il constituait l'un des
piliers du socle sécuritaire de Laurent Gbagbo. A la suite des événements
d'avril, le général a quitté la Côte d'Ivoire avant d'y revenir rapidement pour
s'expliquer avec les nouvelles autorités. Selon certaines sources, un accord
secret aurait été passé entre l'ex-homme fort et le nouveau régime. Une sorte de
pacte de non agression. Guiai Bi Poin a même été nommé inspecteur général au
ministère de la Défense. Pourtant, en août dernier, la justice l'a interpellé
dans le cadre d'une enquête sur un charnier avant de l'inculper finalement pour
crimes économiques. Aujourd'hui, cette même justice le libère sans donner
davantage d'explications sur ce mystérieux traitement réservé au général.
Faut-il y voir le résultat de discrètes pressions de l'exécutif sur le
judiciaire ? Impossible à dire. Toujours est-il que le général Guiai Bi Poin
fait partie des hommes que le nouveau pouvoir semble ménager au nom de la
stabilité nationale.




 




Pas de liberté
provisoire pour Affi N'Guessan et les autres




 




Koaci.com -
Cinq requêtes des proches de Laurent Gbagbo détenus en prison ont été déclarées
irrecevables par la Chambre d'accusation lors d'une instruction, ce mercredi
après midi selon Me Dirabou Albéric membre du conseil de la défense. Affi
N'Guessan, Docteur Blé Christophe, Bailly Patrice, Michel Gbagbo et Hermann Aboa
passeront le réveillon de la Saint Sylvestre en prison. Ils ne seront pas libres
avant le 31 décembre comme l'ont souhaité leurs parents et amis. La justice
ivoirienne a décidé de les garder encore en détention. C'est du moins ce qu'a
décidé la Chambre d'accusation de la cour d'appel d'Abidjan avec le rejet des
requêtes introduites par leurs avocats en vue de leur libération provisoire. Me
Dirabou Albéric a par ailleurs précisé que la Chambre d'accusation a avoué son
incompétence concernant la requête de Bailly Patrice. «La Chambre d'accusation
s'est déclarée incompétente sur le sujet Bailly Patrice détenu arbitrairement.
Il n'est pas sous mandat de dépôts alors qu'il est en prison depuis 8 mois, » a
affirmé l'avocat. Le conseil annonce de grandes actions pour obtenir la
libération de ses clients, même s'il reconnaît que la Chambre d'accusation ne
peut pas se dédire. «Nous allons réintroduire de nouvelles demandes de liberté
provisoire et si le juge d'instruction les refuse, nous allons saisir la Chambre
d'accusation. La Chambre d'accusation s'étant déclarée incompétente, nous allons
explorer d'autres voies. Nous allons demander qu'on les libère autrement,» a
ajouté Me Dirabou Albéric, sans toute fois donner de détailles. Le conseil est
sur que son action va aboutir un jour. «Nous n'allons pas baisser les bras, nous
avons déjà commencé à examiner le cas de toutes les requêtes déclarées
irrecevables. Nous avons espoir que quelque chose se fera,» a averti, l'avocat
gardant la foi.




 




Côte d`Ivoire:
Charles Blé Goudé appelle à un "dialogue" pouvoir-opposition




 




AFP -
Charles Blé Goudé, ancienne figure de proue du régime de l`ex-président ivoirien
Laurent Gbagbo, recherché par la justice de son pays, a appelé mercredi à un
"dialogue sincère et franc" entre pouvoir et opposition pour une "vraie
réconciliation nationale". La "faible" participation aux législatives du 11
décembre "rend l`Assemblée nationale peu représentative" et "remet sur la table
la nécessité d`un dialogue sincère et franc entre le pouvoir et l`opposition",
affirme dans un communiqué M. Blé Goudé, actuellement en exil. Il dénonce une
"atmosphère politique délétère" et lourde de "menaces", du fait notamment des
militaires des Forces républicaines (FRCI), qui "se signalent chaque jour par
des exactions".Le régime du président Alassane Ouattara doit abandonner tout
"triomphalisme" et engager "des consultations avec l`opposition politique d`une
part et les forces militaires d`autre part, afin de créer un climat de confiance
qui aboutirait à un nouveau consensus national", juge l`ex-chef des "jeunes
patriotes", considérés par leurs détracteurs comme une milice. "Les
consultations avec les forces militaires" anciennement ennemies "participeront à
la formation d`une véritable armée nationale", en vue d`"une vraie
réconciliation nationale", conclut M. Blé Goudé, sous le coup d`un mandat
d`arrêt émis par Abidjan notamment pour détournement de fonds publics. Le camp
Ouattara a remporté à la majorité absolue les législatives, boycottées par
l`essentiel des formations pro-Gbagbo, confortant son pouvoir installé en avril
après une crise de quatre mois née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa
défaite au scrutin de novembre 2010, qui a fait quelque 3.000 morts. Le chef de
l`Etat est cependant confronté aux exactions des ex-rebelles qui l`ont aidé à
accéder au pouvoir et constituent désormais l`ossature de la nouvelle armée. Un
incident entre communautés et FRCI à Sikensi, près d`Abidjan, a fait lundi
quatre morts.




 




Quand Alassane
Ouattara devient la risée de Guillaume Soro et des ministres en plein conseil !




 




koaci.com
- Que s'est il passé pour que le passage du reportage de la RTI diffusé au
journal de 20h ce mercredi soir où l'on voyait Guillaume Soro en personne clore
une allocution du conseil des ministres dans une pagaille inimaginable, éclats
de rire et applaudissement telle une fête populaire, suite à une ironie sur les
talents de gardien de but d'Alassane Ouattara soit supprimé lors de la
rediffusion dans l'édition de 23h? Après un récit d'autosatisfaction bilan 2011
lu devant la presse en l'occasion du dernier conseil de l'année 2011, Guillaume
Soro a invité Alassane Ouattara a prendre part, dans une dynamique de soutien
aux Éléphants ivoiriens en vue de la prochaine coupe d'Afrique des nations
(CAN2012), à un match de football qui opposera les membres du gouvernement à
ceux de la Fédération ivoirienne de football (FIF) le 5 janvier prochain en
vantant à la surprise générale, les qualités jusqu'alors inconnues, de gardien
de but de l'actuel président. Dérapage ou pas, Alassane Ouattara se serait
apparemment bien passé de ce fait peu reluisant. En effet, tout indique selon
nos informations que le président de la république, fort de ses principes qui
font sa marque de fabrique aurait peu apprécié cet écart de la part de l'actuel
premier ministre du gouvernement dans un contexte médiatisé et peu propice à ce
type d'ambiance bouffonne. Le contexte d'une actualité de fin d'année dans
laquelle les morts et les manquements de l'Etat font la une n'aidant en rien à
la "blague" des autorités. Un épisode qui cependant rappelle les rires et autre
contrepèterie des conseils des ministres de l'époque Gbagbo dans lesquels
rappelons-le prenaient part un bon nombre de ministres actuels. Les mauvaises
habitudes sembleraient là encore avoir la peau dure au sommet d'un Etat qui se
veut pourtant désormais irréprochable.